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Decurio

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Tout ce qui a été posté par Decurio

  1. Dans la même logique, il affirmait parlant de la Légion d'honneur :"C'est avec des hochets qu'on mène les hommes".
  2. Il y a plusieurs problèmes distincts, j'en vois une partie par les yeux de mon fils et de certains de certains de ses camarades : l'armée a du mal à recruter, en active comme en réserve, elle y va un peu moins fort sur le physique, hormis peut-être dans certaines troupes. Je suis étonné de voir des marches de fin de formation, "fourragère" de 25 ou 30 kms, quand on en faisait le double ou le triple, appelés comme engagés. C'était aussi une époque où l'on ne prenait pas de gants avec les gens, les petits bobos n'intéressaient personne, ça gueulait fort. Les parcours du combattant amputés de certains obstacles jugés trop difficiles ou dangereux, et certains modes de passage interdits ( par exemple le passage en soleil à l'échelle de corde, ou l'éjection de la table irlandaise directe, sans passer par la phase assise) . Il y a sans doute le principe de précaution aussi, ne pas faire peur aux gens, risquer des démissions, ne pas risquer non plus des accidents qui engageraient à payer des invalidités. Ensuite, le niveau moyen des jeunes, (je dis bien "moyen" car il y a toujours des jeunes très sportifs, et même meilleurs) est moins bon aujourd'hui, il y a de nombreuses études sérieuses là-dessus : sédentarité, écrans, nourriture, surpoids, et pour avoir côtoyé de nombreux ados, ça ne me semble pas faux du tout . Nous, dans les années 70-80, loisirs plus limités, nous passions globalement du temps, les mercredis, week-ends, soirées parfois dans les clubs de sport, sur les terrains, de même que nous lisions plus. Je vois mon fils, qui est au même âge plus grand , plus costaud que moi, va dans les salles de sport, fait plus de tractions, il court beaucoup moins bien, même ses camarades engagés, qui pour la plupart n’arrivent pas ou difficilement à 2800 m au test de Cooper. Je me rappelle que je faisais en moyenne 3200 m, parfois nettement plus, et loin d'être le meilleur, le chef adjoint de ma section, nettement plus âgé que moi, faisait 3600m. Enfin certaines formations sont courtes, du genre trois semaines pour la réserve, donc l'armée voudrait quand même des gens un peu en forme avant de commencer vraiment. Si les formations duraient aussi longtemps que jadis les classes, deux mois, et toute cette durée sans ménagement comme nous sommes plusieurs ici à l'avoir constaté, ça changerait beaucoup la donne : les légers surpoids disparaîtraient, et un souffle minimal apparaîtrait chez des jeunes qui peinent à monter les escaliers, de manière à ensuite progresser, et pouvoir courir et marcher sans perdre la moitié de la section en route.
  3. Sergent ou sergent chef à 63 ans ? 😲 Et dans la réserve opérationnelle ?
  4. 72 ans ? Ca doit être rarissime, et pour de très hauts grades. Sous-officier subalterne, 42 ans dans l'active, 47 ans dans la réserve.
  5. Je le tiendrai au courant, merci. Il semble ne pas vouloir couper le cordon, dit qu'il fera quelques jours par-ci par là, aux vacances par exemple, mais il sera impérativement obligé de lever le pied, ça ne sera que quelques jours, pas le choix.
  6. Merci beaucoup, trouver des renseignements fiables facilite ses nombreuses démarches en divers domaines. D'ailleurs sa situation est différente : il était en licence quand il a signé, là il va entrer en master 2 et simultanément passer un concours de la fonction publique. Outre le fait que ça va l'occuper prendre beaucoup, s'il le décroche, il sera stagiaire, donc sans possibilité de s'absenter beaucoup sous peine de non titularisation. Pas le moment de viser un changement qui demande quand même un peu d'investissement.
  7. Pas de honte à être vintage 😄. Ca se voit même sur mon profil avec ma tenue qui n'st plus de la dernière mode, j'assume. Une chose qui n'a peut-être pas changé, c'est le sport. Je dois compter sur les doigts des deux mains les jours sans sport, entre le footing voire le cross du matin, les parcours du combattant, le 8km en moins d'une heure avec arme et sac, les stages commando, le tir, si on compte ça dans le sport et les courses d'orientation obligatoires pour l'encadrement (quand j'tais dans l'infanterie sous contrat j'avais un commandant de compagnie qui faisait faire ça systématiquement aux sous-officiers et officiers le vendredi soir, quand les appelés étaient en perm, résultat on ne pouvait jamais partir. idem pour le tir au pistolet, peu utile puisqu'on ne le portait qu'au poste de garde ou en patrouille), sans compter les marches, les exercices de combat. Quant à la baisse des performances physiques, ça ne se fait pas en un jour, on gagne même en endurance et en force physique en prenant un peu d'âge. Voir les marathoniens, les cyclistes... Jeune, on est surtout rapide, mais les cross régimentaires ou divisionnaires avaient souvent des trentenaires dans le palmarès.
  8. Pas faux pour les changements, j'ai servi dans trois ministères et le métier n'est parfois plus le même après une énième "réforme". Ceci dit, je ne crois pas pas à un retour comme il y a cinquante ou quarante ans, que ce soit une armée de conscription ou la défense des territoires à l'est. L'ennemi désigné par l'OTAN, au service de laquelle se trouve désormais la France et l'UE qui a aussi ses intérêts commerciaux et industriels, n'en veut pas aux territoires occidentaux. Ca restera un conflit régional pour le "glacis" stratégique voulu par les uns et pas par les autres.
  9. Effectivement, le logement est un avantage qui n'est pas sans contrepartie, et certains ne supportent pas la promiscuité que ce soit avec les chefs et les collègues, ou les familles de collègues. Un de mes meilleurs amis de jeunesse qui était mobile est parti en grande partie à cause de ça ( bon, il a regretté, le boulot dans l'électromécanique qu'il avait trouvé a subi une lourde crise -dépassé sans doute- et il a beaucoup ramé). J'en ai aussi connu qui ont passé le concours réservé d'inspecteur à l'époque -ils avaient des équivalences- et disaient la même chose. Ceci dit, dans la police, les récupérations et horaires, c'était uniquement sur le papier, surtout dans certains services où l'on payait très cher le fait d'y avoir été accepté( discours du genre "si vous voulez prendre vos récupérations, retournez en commissariat de quartier", et où l'on était dans les faits corvéables. Pour revenir au sujet, pas mieux je pense dans l'infanterie, logement en moins mais dans des "cités militaires" HLM. Avec le recul de l'âge, je pense toujours que partir prématurément de manière inopinée était un sale coup, mais je me demande quand-même après coup comment j'aurais vécu la chose pendant sept ans bien tassés comme sergent, à faire et refaire des camps, des classes, des stages commando éventuellement, des services de semaine, de poste de garde, toujours plus rapprochés par manque de sergents, pour éventuellement continuer ainsi si tout va bien et finir comme chef, au mieux comme adjudant la plupart du temps. Sans compter les changements de régiment pas forcément demandés...Mon fils, réserviste dans un régiment essentiellement d'active, me dit qu'il entend parler beaucoup de sous-officiers qui sont lassés avant les 5 ans et qui comptent les jours.
  10. Pour les goûts, difficile de se prononcer, mais il y a quelques faits objectifs qui permettent de se projeter un peu dans le futur, on n'a pas toute sa vie une vingtaine d'années. L'infanterie, ça ne semble guère avoir changé : on la vit au jour le jour, on se sent peut-être plus militaire que les gendarmes, mais à moins de faire carrière, on en sort une main devant une main derrière, sans qualification. Je sais de quoi je parle, ça m'est arrivé jadis, et ce fut douloureux, d'autant que je pensais rester un peu plus (mais le terrible "tournant de la rigueur" a frappé en priorité l'armée et ses contrats). Et même ceux qui vont jusqu'à l'âge minimum de pension n'ont pas forcément pu préparer une bonne sortie. En outre, je vois ça avec le recul de l'âge, je n'aurais pas vu les choses comme ça sur le moment, mais c'est une drôle de vie : on rentre de manoeuvre pour se retrouver de semaine sans avoir le temps de souffler, on repart sur deux mois d'instruction (c'était à l'époque de la conscription, mais c'est peut-être pareil avec le nouveaux engagés) en enchaînant les bivouacs, en passant un temps fou le soir en caserne, puis on part en camp Machinchouette, dont on rentre pour apprendre qu'on est désigné pour la garde ou la patrouille. Maintenant, si j'ai bien compris, ils passent aussi beaucoup de temps dans des missions de sécurisation ou Sentinelle. Objectivement, la gendarmerie, que j'ai souvent côtoyée, offre un avenir plus varié : mobile, territoriale, des spécialités variées. Il y est plus possible de faire une carrière complète et même si l'on part avant, je pense que la reconversion est moins bouchée. Un simple gendarme OPJ, par exemple, peut valider des acquis universitaires, et son expérience peut intéresser. Il y a aussi un point à ne pas négliger : la solde. Les gendarmes touchent comme les policiers l'indemnité de sujétion spéciale qui tourne autour de 25% (plus peut-être maintenant pour les sous-off, s'ils sont alignés sur les policiers) , qui est intégrée dans le calcul de la pension. Laquelle est soumise à la bonification dite du 1/5e : chaque tranche de 5 ans compte 6 ans. Il y a aussi le logement. Dans l'infanterie, un célibataire peut avoir une chambre dans le régiment, ou comme moi jadis dans un "hôtel sous-off" à proximité, mais ceux en couple ou mariés payaient un appartement en loyer, certes dans des logements conventionnés réservés. Tout ça ne dira pas quel genre de vie est à choisir, mais ce sont des éléments très factuels et concrets.
  11. Oui, c'est vrai, même si je n'ai pas un souvenir exact et comptable. Il est vrai que quand on complétait un avion, on allait sur la zone, on sautait, on revenait, c'était un peu de la détente. Le seul effort était de "brasser" le pépin une fois au sol. Sinon j'ai un peu regardé des vidéo de PMP ou de brevet, je suis surpris : ils ont des casques en plastique, on leur fait recommencer à l'infini les mouvements à la tour de saut, les parachutes ont des poignées sur les élévateurs, une fente (qui doit permettre une rotation plus rapide ? ). Dans mon souvenir, on faisait le tour d'horizon en croisant les mains, on prenait les élévateurs en supination, et on tractionnait comme des malades s'il y avait du vent.
  12. J'ai eu affaire à eux deux ou trois fois, quand j'ai commencé à monter mon dossier de retraite. Ils sont de bonne volonté, et contrairement à la plupart des services qui ont été consciencieusement sabotés depuis le début de ma vie active, on a parfois un être humain au téléphone. Ce sont des personnels administratifs généralement, dans un service dirigé par un officier supérieur. P.S. je viens de réaliser que le début ou presque de ma vie "active" est passé par la caserne Bernadotte, puisqu'il fallait s'y présenter pour la PMP. Et qu'une des dernières démarches (pour les états de services et les bonifications pour services aériens) passe aussi par-là.
  13. Exact, il faut écrire au centre des archives du personnel militaire, Caserne Bernadotte à Pau. C'est très important, pour un éventuel reclassement indiciaire dans les administrations, et pour la comptabilisation des trimestres validés pour la retraite.
  14. Je tombe un peu tard sur le sujet, mais il y a bien des points que je pourrais corroborer, bien qu'ayant toujours été "en civil" : la RGPP, la gestion managériale néo-libérale, les récompenses opaques comme les primes dites "au mérite", celui-ci relevant surtout de la capacité à plaire...
  15. Oui le Sud-Ouest concentrait la majorité des TAP de la 11e DP, mais je crois que ça dépendait beaucoup de la nature de l'affectation. Paradoxalement, on ne sautait que quand c'était nécessaire en régiment , et plus dans les unités de logistique -dont les réparations et pliage des pépins- où il fallait justement "compléter" des avions, comme à la BOMAP ou à un régiment de soutien dont j'ai oublié l'appellation exacte. J'ai rencontré des appelés de ces unités qui avait un nombre stupéfiant de sauts. Personnellement, je n'ai jamais sauté de Puma (seulement de Noratlas -eh oui, c'est vieux- et de Transall), quoique j'y sois monté souvent, mais dans des exercices de poser. Et encore plus quand j'étais au 1er RI, qui était un régiment voisinant le 1er RHC et très porté sur ce type de transport. Ceci dit, je pense par déduction que les sous étant comptés, les sauts le sont aussi actuellement. D'où une PMP réduite, et sans doute les exercices en régiment.
  16. Il faut quand même le dire un peu pour éviter les désillusions. On use plus les semelles que les voiles... D'ailleurs, on saute assez peu, comme beaucoup autour de moi j'ai dû faire une dizaine de sauts après le brevet. Si ça n'a pas changé, on saute souvent en exercice, pas juste pour aller se balader (quoiqu'il ait pu arriver qu'on soit désigné pour aller remplir un avion où il reste des places, mais c'est rare en régiment, apparemment dans les bases comme la BOMAP, c'était fréquent).
  17. Les CRS sont en effet des gardiens de la Paix qui choisissent cette spécialité, soit en sortie d'école, soit en cours de carrière, dans les mouvements de mutation. Ils ont une formation spéciale, surtout basée maintien de l'ordre, mais il y a quelques autres spécialités. Il faut théoriquement le bac pour devenir gardien de la paix (rien d'extraordinaire actuellement😒), mais une grande partie ne l'a pas, est passée par la case adjoint de sécurité et le concours interne. Les recrutements étant importants, c'est très jouable. Il y a aussi, outre le concours national, des concours régionaux dans les zones déficitaires ( SGAP de Paris et Versailles) où l'on s'engage à rester minimum 5 ans, ce qui signifie souvent plus. J'ai quitté la police il y a quelque temps - quoique capitaine quand je suis parti, j'étais "civil" et pour produit de de la PJ- mais je connaissais pas mal les rouages du recrutement, et actuellement, des camarades de mon fils qui sont dans la jeune vingtaine sont devenus Gpx. L'un d'eux est à Paris, mais vise les CRS, qu'il aurait semble-t-il une chance d'intégrer vers sa 3e année de service. Les traitements sont exactement identiques, mais la différence se fait avec les frais de déplacement, qui sont très importants. On leur paye aussi des heures supplémentaires. Ceci dit, depuis une vingtaine d'années (RGPP oblige) la politique tend à fidéliser les CRS sur diverses zones réparties sur le territoire, pour limiter ces déplacements dans le temps et dans l'espace. Fut un temps où les CRS se déplaçaient beaucoup et se faisaient un joli petit magot. Un des mes camarades d'enfance , qui avait aussi fait son service dans les TAP, est devenu CRS et doublait son traitement, avec peu de dépenses à côté. A même pas trente ans, fin des années 80, il avait acheté une petite maison de campagne. Pendant ce temps, pour donner une idée, je tirais la langue comme inspecteur avec le loyer de mon logement pourri à Paris, et évidement des heures de travail interminables sans heures supp. Ceci dit, cela reste assez demandé, même si le boulot au bout d'un certain temps est rarement passionnant.
  18. La voix de la sagesse, c'est de terminer les études, ou a minima d'obtenir une équivalence de diplôme qui permet de se reconvertir, de passer des concours après un engagement, ou alors de devenir officier sur titre. Rien, quelle que soit la voie choisie, ne garantit de faire une carrière militaire. C'est un débat auquel je suis indirectement confronté, avec un jeune que je connais qui a laissé tomber sa 3e année de licence pour s'engager, et comme simple soldat. Il était pris à St Maixent, mais il a refusé car il vaut rentrer dans les forces spéciales, et en plus ça traîne. S'il est pris comme MDR, rien ne dit qu'il dépassera quelques années de service, et quoi après ?
  19. Bonjour, cela commence à dater et beaucoup de choses ont dû changer, mais cela peut donner des pistes à explorer. Quand je suis devenu inspecteur de police, la moitié de l'ancienneté au-delà de la durée légale était reprise dans le calcul de la carrière (la durée légale intégralement). Pour la retraite, la totalité des services, bonifications éventuelles incluses. Pour ceux qui avaient à l'époque quelque chose comme 5 ou 7 ans de service minimum, il existait le concours réservé, c'est-à-dire que les candidats ayant droit concouraient entre eux , ce qui était plus facile, le concours externe étant très sélectif, mais n'assurait pas la réussite systématique. Je pense qu'il y avait aussi une voie pour les retraités, certains ayant fait le minimum pour toucher une pension, qui était de 15 ans à l'époque (années 80), mais en fait 17 ans qui était la limite d'âge inférieure pour les sous-officiers admis au statut "de carrière". Je parle des sous-officiers et non des MDR, car il y en avait très peu d'active, hormis dans quelques régiments déjà professionnels, et de toute manière soit on poussait les HDR (devenus MDR) vers le corps des sous-off, soit ils partaient en fin de contrat. D'ailleurs beaucoup de gens , sous-off compris, étaient poussés vers la sortie en fin de contrat, à cause du fameux "tournant de la rigueur", et c'est ce qui m'est arrivé avec 22000 camarades la même année. La physionomie des armées n'avait pas grand chose à voir avec aujourd'hui. Il faudrait donc voir si, dans l'esprit à défaut du détail, ces dispositifs existent sous une forme ou une autre. Pour le droit de passer les concours, je suis étonné que le commandement puisse s'y opposer. Quel intérêt de voir partir un militaire comme chômeur ? Dans la fonction publique, on peut passer n'importe quel concours, je l'ai d'ailleurs fait, et même si l'on est engagé à une certaine durée de service, c'est une durée dans l'une des trois fonctions Publiques et pas dans le corps où l'on a été recruté. Il faudrait creuser dans les textes réglementaires et statutaires et voir les précédents. Il doit bien y avoir des sites juridiques sur des cas de militaires en reconversion.
  20. Je ne réponds que sur ce dernier point, car je suis sûr de moi : on demande les numéros de téléphone et les mails pour pouvoir te contacter. Mon fils est dans la réserve, et c'est ce qui se passe. D'autre part, on ne peut accéder aux communications téléphoniques et mails que sur réquisition judiciaire, c'est à dire sur demande d'un magistrat chargé d'une enquête. Ou encore dans certains cas très limités relevant de la sûreté de l'Etat. Qui plus est, il faut du personnel pour écouter les gens et traiter les écoutes... Ceci dit, les réservistes sont souvent contactés par mail pour leur demander leurs disponibilités, pour décaler un rendez-vous, pour des formalités administratives. La semaine dernière,par exemple, mon fils a été avisé au dernier moment, par mail, de l'annulation d'une convocation et de son report. Certains cadres ont aussi un numéro sur lequel les réservistes peuvent les contacter, et ce n'est pas inutile, comme en cas de retard d'un train , ou annulation d'une navette pour venir au régiment.
  21. Je tombe par hasard sur ce sujet, et sans être spécialiste je peux te dire que j'en ai vu des maigres où je suis passé puisque j'ai été dans un régiment para puis dans un RI classique comme sergent sous contrat. Et puis on se transforme aussi beaucoup en cours de service. J'étais moi-même assez maigre, car je faisais des courses de vélo, genre 1,66 pour pas plus de 57- 58 kgs je pense quand je suis parti. Très sportif donc, très endurant, excellent dans tout ce qui était course, marche, parcours du combattant, mais manquant peut-être de bras au début, bien que j'aie fait de la muscu de complément l'hiver. En tout cas, très rapidement je faisais de nombreuses tractions, pompes, grimper de corde sans les jambes. J'ai pris trois ou quatre kilos de muscles, en restant aussi sec, naturellement, sans faire de salle, rien qu'avec l'entraînement militaire. Il faut dire que ça ne lésinait pas dans ce domaine dans les années 80, ça ne manquait pas de personnel 😁
  22. Pour moi il est un peu tard, j'etais au 9e RCP et ça commence mmence à plus être tout frais. 🙂 Ça serait éventuellement mon fils s'il poursuit la réserve, il est dans un régiment d'infanterie de l'est pour l'instant, et sous contrat avec ce régiment encore un an ou deux. Là il va se taper un mois de sentinelle, il va être frais pour reprendre son master 2....😁.
  23. Je pensais en priorité à un régiment TAP d'infanterie, mais pas uniquement, pour des raisons d'accessibilité en train. Par exemple le 17e RGP est sur une ligne TGV, et d'après ce qu'ils disent ils font passer le brevet même à des réservistes. De fait les régiments paras relevant de l'infanterie, et où peuvent être affectés des réservistes ne sont plus majoritaires : 1er RCP, 3e et 8e RPIMA, peut être quelques unités mixtes comme jadis la BOMAP, j'en oublie peut-être.mais la formation de base du réserviste doit être assez proche un peu partout.
  24. Une question que je me pose, indirectement liée au contrat : si l'on est sous contrat de réserviste dans un régiment, peut-on faire basculer ce contrat sur un autre régiment sans qu'il y ait à proprement parler rupture ? Par exemple passer d'un régiment d'infanterie à un régiment TAP ?
  25. Ceci dit, deux ou quatre, ou plus.. Quand on a passé la porte une fois, c'est pareil ensuite. Sauter avec la gaine et un sac est un peu plus technique mais ça demande surtout de respecter les consignes, il ne faut pas être polytechnicien. Pour la nuit, ne pas être désorienté, se repérer sol, mais rien de sorcier. En fait dans les paras ce n'est pas sauter qui est difficile, ça ne demande guère d'efforts, c'est ce qui va autour : l'entraînement physique souvent très poussé, ou les exercices dont on ne sait rien par avance, par exemple un largage suivi avec marche interminable où il faut s'orienter (la nuit de préférence, sinon c'est moins drôle) épreuves en cours de route, obstacles, transport de blessé etc.

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