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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Au risque d'en rajouter une couche, Rambo, c'est fini, et l'armée de conscription aussi. On ne demande plus au breton analphabète de porter un flingue alors qu'il n'est capable de reconnaître sa droite de sa gauche que si l'on met du foin dans l'un des deux sabots et de la paille dans l'autre. J'ose espérer que, même dans leurs fonctions les plus basiques, les armées d'aujourd'hui recrutent, fussent-ils contractuels, des professionnels disposant au moins d'un semblant d'instruction et/ou de culture générale, ceci expliquant sans doute cela...
  2. Je n'ai pas dit que cela me fait plaisir (ni déplaisir, bien que je comprenne la nécessité d'une intervention), je ne vois pas quel plaisir il peut y avoir à engager nos troupes à l'extérieur (est à bien sûr corrélativement à en subir les pertes). J'ai simplement trouvé amusant, même si le terme est excessif, que Hollande n'ait pas eu plus grande urgence que de quitter prématurément l'Afghanistan au motif officiel de ces pertes pour aussitôt mieux nous impliquer dans un égal bourbier africain ne valant guère mieux et dans plusieurs zones. Notons enfin une certaine hypocrisie, comme à chaque fois que le "machin", pardon, je voulais dire l'ONU, prend une résolution quelconque: non seulement l'action en question s'est engagée avec l'accord passif "du bloc d'en face" (puisqu'elle n'aurait pas été possible face à un véto de la Russie et de la Chine) mais elle a commencé, à défaut qu'elles se trouvent officiellement sur le terrain, avec l'appui au moins logistique de plusieurs armées étrangères. Dont les américains: Brel aurait dit non, Français, t'es pas tout seul...
  3. Tonton, pourquoi tu tousses? http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/14/la-presse-algerienne-critique-l-interventionnisme-de-la-france-au-mali_1816521_3212.html#xtor=RSS-3208
  4. On aurait soutenu Khadafi pour son rôle contre l'extrêmisme, ce sont les familles des victimes de Lockerbie qui vont être contentes, c'est une plaisanterie? Pour le reste, et abstraction faite d'un intérêt géostratégique particulier, il faut tout de même appeler un chat par son nom. Si l'on va "casser du malien" (ou du libyen), c'est que l'on en a les moyens même si, dans le dernier cas, des armées étrangères ont largement été sollicitées. Mais je ne vois nulle part que l'on envisage d'intervenir pour mettre fin aux horreurs de la famille El Hassad, ni que nous nous portions au secours de la démocratie en Tunisie ou en Egypte, tout simplement parce que nous ne le pouvons pas soit du seul fait de la puissance militaire, soit du véto des puissances significatives que reste la Russie ou devient la Chine. En tout cas, et si tant est qu'elle ait jamais disparu, la "Françafrique" est de retour.
  5. Si fait. En matière militaire, évidemment pas, seul le lien de hiérarchie étant discutable et n'ayant en effet rien à voir avec le rang d'un officier lui-même. Si, comme l'a rappelé "auservicedumilitaire" dans les annexes du lien qu'il a cité, le choix est ouvert, on voit mal le commandant d'unité à 4 ou 5 galons s'adresser à l'aspirant, même quand ce n'est pas pour lui remonter les bretelles, en lui balançant du "(mon) lieutenant". Rappelons que "mon", diminutif de monsieur, est une marque de respect et de déférence, au même titre qu'un civil ne doit jamais s'auto-attribuer un tel respect, et doit donc toujours se présenter comme "Jean Dupont" et non pas "Monsieur Dupont". Concernant une dame civile s'adressant à un officier (et encore qu'il s'agisse de "jeunes femmes", insinuant de manière tendancieuse que celles qui le sont moins ne sauraient avoir de vues sur le fringant officier), la doctrine est constante et différencie, qu'on le veuille ou pas, le rang de l'officier, voir 2.1.6. ici: http://www.netmarine.net/guides/usage/index.htm mais qui n'a aucune raison d'être différent dans les autres armes. Enfin, Caya n'aura pas pris la peine de lire avant d'à nouveau intervenir: comme cela a été à nouveau précisé, la règle d'appellation (hors marine) d'un officier ou sous-officier supérieur par son subordonné ne souffre d'aucune ambiguïté.
  6. Pour compléter ce qui précède: Un civil est censé s'adresser à un militaire comme un militaire à son supérieur s'il est un homme, déduction faite dans la pratique du "mon", mais il est admis qu'il l'appelle Madame ou Monsieur (sauf s'agissant d'un officier général et étant acquis que l'on utilise les appellations courtes, par exemple "(mon) commandant" et non pas "capitaine de frégate" ou "(mon) chef de bataillon". S'il s'agit d'une femme civile, non seulement évidemment il n'y a pas de mon, mais la dame apelle l'officier subalterne (voire en effet le sous-officier supérieur) "Monsieur" (ou "Madame"...) et l'officier supérieur par son seul grade. Ne pas oublier également d'autres contextes: -l'usage épistolaire, puisque l'on n'écrit pas la même chose sur l'enveloppe et dans le courrier lui-même (appel et envoi). -les mondanités: "le général comte Tartempion et madame la comtesse" -les usages intra-militaires: dans la marine par exemple, le matelot est censé appeler le second-maître "chef" et le premier maître "patron", mais ces usages ne semblant pas exister dans l'armée de l'air: peut-être existe-t-il des usages similaires dans les armées étrangères, dont il conviendrait alors de tenir compte. Pour revenir à nos moutons, la traduction dépend avant tout du public à qui elle est destinée: je suis très d'accord que, pour un public "généraliste", il n'y a pas d'autre possibilité que "commandant" ou "caporal", mais si la publication a un caractère "technique" (s'adressant à des militaires), il conviendrait probablement d'y être plus précis ou, à défaut de pouvoir traduire exactement tel grade, d'utiliser l'appellation "dans le texte" assortie d'une explication par note de bas de page.
  7. On dit qu'il est (ou était) d'usage dans la marine de rabrouer un subalterne qui saluerait "mon X" par la maxime un peu expéditive "la marine ne connaît que mon Dieu et mon c...". Mais, même dans la marine, la situation n'est pas si simple, puisque si , évidemment, on devra éviter comme dans les autres armes d'appeler un capitaine de corvette féminin "mon" commandant, on ne peut non plus féminiser les grades au point d'appeler une "seconde maîtresse", ça fait désordre... Il a, toujours dans la marine, existé un corps autonome des "majors" et qui est, maintenant et de mémoire, réintégré parmi les officiers mariniers supérieurs, le major en étant le plus haut grade une fois discuté à l'infini de si l'aspirant est ou non officier de plein titre. En tout cas, une seule chose est sûre, il n'existe pas dans les armées françaises de grade d'officier correspondant à "major", mais ne levant pas, comme il a justement été remarqué, l'ambiguïté sur une traduction fidèle: selon l'arme, l'officier 4 galons qui revêt l'appellation de "commandant" (qui décrit aussi dans la marine tout ce qui a au moins 4 galons et pas d'étoile) peut aussi être chef de bataillon, d'escadron..., tout étant question de contexte. Comme je viens de le souligner, le sujet est d'autant complexe que, à l'intérieur d'un même pays, dans les différentes armes et selon les époques différents vocables ont été utilisés. Concernant l'USAF et dans un article assez disert à ce sujet (que penser de la fiabilité de Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Grades_des_forces_armées_des_états-Unis), il semblerait que, si une traduction doive se référer à l'époque actuelle, il n'existe plus rien dans l'armée de l'air qui soit un "corporal", ils sont "senior airman" à 3 chevrons, et donc en principe "caporal-chef". Notons également, au passage, la lourdeur qu'il y aurait, selon la nature du texte original, à traduire plutôt par "caporal-chef" que par "caporal" ou vice-versa et l'impossibilté d'y utliliser le code OTAN (E4 en ce qui nous intéresse). Il faut enfin remarquer, non pas à la décharge du business du cinéma (on devrait, vu les sommes invoquées, savoir mieux), que cet exemple est source d'erreur puisque le "corporal" de l'armée de l'air ne porte qu'un chevron, ce qui nous a aussi valu, dans "GI Jane", de qualifier l'héroïne de "lieutenant" alors que, portant 2 galons, elle est certes "lieutenant", mais de vaisseau, et doit par conséquent être appelée "capitaine".
  8. Négatif. Le patient ne saurait délier le médecin de son obligation de secret, tandis que le médecin lui-même n'est réputé pouvoir communiquer à un autre médecin que "afin d'assurer la continuité des soins ou de déterminer la meilleure prise en charge sanitaire possible". http://www.conseil-national.medecin.fr/article/article-4-secret-professionnel-913 Sauf dérogations, et notamment à être requis dans un cadre légal, le médecin peut donc parfaitement s'opposer à la divulgation d'informations à un autre médecin qui n'est pas lui-même traitant, et cela quand bien même le patient aurait levé le médecin de cette obligation.
  9. Même dans le civil, on ne s'absente pas comme on veut (sauf évidemment certificat médical "bidon", il y a des spécialistes, mais c'est une autre question), et le droit à congés à l'improviste, rémunérés ou pas, n'est pas un dû. Concernant les événements familiaux, le code du travail à défaut d'une éventuelle convention collective plus avantageuse disposent sous différentes conditions (cadre, non-cadre, ancienneté...) du droit à congés correspondant et l'on peut parfaitement bien sûr non pas être mis aux arrêts, mais faire l'objet de sanctions lourdes pour ne pas avoir respecté ces dispositions.
  10. Le sujet est apparemment très compliqué, et le serait moins si l'on distinguait mieux l'image sur le premier lien. Il y a peut-être confusion entre la spécialité de brancardier secouriste et les attestations ou certificats qu'auraient pu passer à titre accessoire des militaires d'une autre spécialité dans telle ou telle unité. Il semblerait aussi que le deuxième insigne ne puisse résulter que d'une qualification au CTE de brancardier-secouriste qui serait, dans tous les cas, dispensée dans le service SSA de Metz qui serait seul compétent sur le territoire à cet effet, mais cela est aussi tout sauf simple puisqu'il existe selon la qualification plusieurs degrés à cet insigne, sans omettre des qualifications proches (ambulancier secouriste) ni les équivalences des qualifications civiles qui auraient été passées par un militaire au titre de son service, et auxquelles les béotiens de ma sorte n'entendent rien. En tout cas, on lit aussi que cet insigne ne saurait être porté que s'il a été acquis à titre militaire, et uniquement sur la tenue de cérémonie (ce qui n'est pas le cas en ce qui nous intéresse).
  11. Je ne plaide pas, bien au contraire, pour une réforme "de complaisance" ou la désertion, qui chacune peuvent être lourdes de conséquences. Je rappelle toutefois que, depuis un moment, la conscription n'existe plus, et donc la réforme médicale (ou, dans le "meilleur" des cas, l'exemption) à l'occasion de cet événement non plus. En dehors d'un examen médical ou psychologique devant lesquels tous les candidats seraient égaux, et d'emplois de la fonction publique qui seraient réservés à d'anciens militaires ou qui les recevraient par une admission spécifique, un ancien militaire qui serait recalé du fait d'une réforme serait en droit de faire valoir l'inégalité des chances devant le concours puisque, par définition, les civils n'auraient pas été soumis à cette même exigence.
  12. Pas sûr qu'elles améliorent en quoi que ce soit la compréhension pour le non-initié. Et puis, même avec tous les logiciels de la terre et sans parler de ceux qui sont spécialisés, LaTex sur un forum, c'est une vraie plaie...
  13. Merci.
  14. Je ne vois pas non plus la cause d'un tel émoi, il n'est pas si mal, ce truc. En tout cas, du moment qu'il ne vous fait pas passer pour les dindes en marinière d'une mode à la Jean-Paul Gaultier ou pour des parisiens en mal d'exotisme Armor-Lux, tout va bien, non?
  15. Tout: CME, CFIM....; si moi, c'est mon "trip", je me mets à vous "causer chimie", vous aurez raison de me dire que je vous parle en sanskrit...
  16. Mais si, elle te pose problème, sans quoi tu ne te demanderais pas si tu te te sens contraint ou si tu choisis librement (puisque tu es mineur, la question se pose au moins juridiquement) de faire du prosélytisme pour telle ou telle religion. Sauf à ce que tu nous expliques, et Viandox ne semble pas l'avoir bien compris, en quoi avoir une foi serait antinomique d'exercer un métier des armes, et étant acquis, comme dit par d'autres, que ses responsables ne prendront sûrement pas en considération sérieuse quelqu'un qui voudrait, pas plus tôt engagé, s'en dédire pour des motifs d'ordre privé pour, aussitôt ou presque, à nouveau changer d'avis. A un propos comparable, il en a jadis cuit à certains d'imaginer que l'on pouvait impunément attaquer Israël pendant le Kippour: avant de croire à ce que l'on voudra, et à l'instar d'Estiennes d'Orves que j'évoquais, on est avant tout un soldat au service d'un état d'ailleurs laïque en ce qui nous intéresse et, si l'on inverse cette priorité, c'est probablement que l'on doit faire autre chose.
  17. Ce n'est probablement pas le but, mais ce serait bien que, dans vos discussions, vous traduisiez vos acronymes de sorte que les béotiens (dont votre serviteur) comprennent ce dont quoi vous parlez...
  18. Ce n'est pas la foi religieuse qui pose question en elle-même, d'autres l'ont vécue, le premier exemple auquel je pense est évidemment: http://fr.wikipedia.org/wiki/Honoré_d'Estienne_d'Orves C'est le fait qu'on ne puisse l'intégrer à son métier.
  19. A ce que j'en sais (et il ne s'agit pas de "tenues de service courant" au sens propre du terme), les aéro ne sont pas "à poil" sous leurs combinaisons anti-G et/ou "isothermes" en cas de crash à la mer, obligatoires dès que la température s'abaisse en-dessous d'un certain seuil, et ils braillent d'ailleurs assez, dans ces conditions, le bruit des machines et la chaleur des habitacles, de puer le fennec dès qu'ils sont "sortis" 2 heures. Je ne me suis, il est vrai, jamais posé la question, mais ils portent probablement en-dessous les fameux T-shirts ou polos. De même évidemment pour les plongeurs qui, eux, sont probablement "à poil" en-dessous: nous parlons là d'équipements techniques, et pas "d'uniformes de représentation" telles que les différentes tenues réglementaires.
  20. je suis de la vieille garde, moi, Decarpentry: j'ai été il n'y a pas si longtemps désigné volontaire pour un concours hippique "à l'insu de mon plei gré". Et j'ai évidemment salué le jury à qui je me suis présenté, "Tartempion est monté par Bidule, numéro X": ils m'ont regardé comme si j'étais un martien, décidément, tout fout le camp...
  21. Et il y en a encore à dire, que, pour être militaire, il faut avoir des c.... Encore que, depuis longtemps, nos amies les personnels féminins n'en ont que par moments. Bon, d'accord, ce n'est pas si drôle: je sors.
  22. Bon, donc, en français, vous semblez dire que, pendant que ces pauvres militaires triment, les policiers, dont pourtant la présence est requise, sont au buffet de la gare?
  23. Hatonjan a répondu, il me semble: là où l'extrait n°3 est disponible en ligne (casier judiciaire centralisé à Nantes), seules les administrations habilitées ont accès à l'extrait n°2, l'intéressé ne pouvant lui-même qu'en demander une copie au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de son lieu de résidence.
  24. L'autre jour, à Orly, ils étaient 3 militaires à faire le pied de grue, alors que j'ai le souvenir, au début, qu'il y avait toujours un policier dans le "lot". Les militaires, du fait que, au moins en temps de paix, ils sont toujours soumis à "l'autorité civile" ne doivent-ils pas symboliquement, à ce titre, être toujours accompagnés d'un policier?
  25. Tout cela est bel et bon mais, sauf erreur de ma part, les images mises en ligne ne nous montrent pas l'objet du post initial (les "nouveaux" polos).

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