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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Tu fais une "question-réponse"? Sauf erreur de ma part, les condamnations à un travail d'intérêt général peuvent l'être au titre d'une contravention ou d'un délit, mais seul ce dernier cas emportant inscription au casier judiciaire. Et le bulletin numéro 2 ne sert précisément à rien d'autre qu'aux autorités administratives qui ont le droit de se le voir communiquer à "s'assurer de la probité d'un candidat à un poste". L'autorité est, en effet, parfaitement libre de ne pas suivre l'avis qui lui aura été donné, mais on voit mal ce qui la pousserait à accepter un recrutement initial assorti d'une mention "restrictif" ou "défavorable". Exceptée la Légion (et les protocoles d'échange, mais c'est une autre histoire), il faut être de nationalité française pour être militaire et la question qui se pose est donc quels critères t'autorisent à postuler à la nationalité française: s'ils ne sont pas de droit, ça va aussi faire tâche dans le dossier. Quant au fait que la justice aurait puni une délinquance "passive ", une complicité, et pas une délinquance "active", elle semble en attendant avoir bel et bien sanctionné (et d'ailleurs assez légèrement, il ne semble pas y avoir de peine d'emprisonnement, même avec sursis), et c'est auprès d'elle qu'il revient, toujours pas voie de droit, d'en faire appel si l'on estime avoir été injustement sanctionné.
  2. Le "brevet de mousse "délivré à la sortie de l'école n'est pas un titre reconnu par le RNCP (Répertoire National des Qualifications Professionnelles) et il n'existe donc à ma connaissance d'équivalence avec aucun diplôme. Ce n'est, de mémoire, qu'une fois affectés en tant que QMF, voire après l'accès au corps des officiers mariniers et le BAT que les anciens mousses pourront faire l'objet de l'obtention d'un diplôme validant leur formation et leur expérience. Il existe toutefois une convention visant à l'obtention du BP mécanicien: http://www.defense.gouv.fr/marine/ressources-humaines/ecoles-et-formations/formations-initiales/ecole-des-mousses/ecole-des-mousses Il ne faut pas perdre de vue que, un peu à l'instar des cadets de la police, l'école des mousses qui jadis se couvrit de gloire revêt aujourd'hui moins de signification en s'adressant à des mômes de niveau 3ème ou 2nde, ne représentant actuellement plus aucun acquis. Mais, si elle peut "sortir de la rue" les mômes en question et pourquoi pas, donner une chance aux meilleurs d'intégrer un vrai parcours professionnel dans la marine, c'est très bien.
  3. Le jour, et c'est tout le malheur que je lui souhaite, où Decarpentry te fera évoluer sur le terrain qui est le sien au trot assis, à cru, sans étriers, tu regretteras probablement au moins le temps de retrouver ton souffle de l'y avoir rencontrée...
  4. Bien sûr. Tu exprimes la voix de la raison de manière générale dans ton message (comme quoi cela existe...) et plus particulièrement dans ce que je viens de citer. Il n'est, cela a été dit, certainement pas question de devenir militaire par "appât du gain", même si j'ai voulu illustrer que la situtation n'était pas forcément si misérable comparée à celle de personnes de "formation" équivalente dans le public et voire même le privé. Il ne faut en effet pas faire prendre aux jeunes sur ce forum les vessies pour des lanternes en laissant croire que tout officier subalterne aurait le niveau de rémunération des aéros (ou de quelques rares autres spécialités très "primées"). Mais, puisqu'on en parle, et même dans une discipline particulière (appelons-là aéro), le mécanisme de ces primes est si complexe que personne n'y comprend plus rien. Outre, je vais être mesquin, le quart de place SNCF (mais c'est un avantage en nature loin d'être négligeable pour un jeune qui se balade beaucoup, même en dehors de ses voyages ordonnés), il serait bon que ces rémunérations puissent être évaluées, pour les différentes spécialités, y incluant les primes et différents avantages en nature, qu'il s'agisse (statistiquement évidemment) d'OPEX, d'éventuels boni retraite, bref, de tout ce qui compose économiquement une vie professionnelle, mais je ne sais pas dans quelle mesure cela est possible. A propos d'OPEX, je vais à nouveau être iconoclaste, et je sais que les temps ont bien changé: quand j'étais jeune homme, à Lorient, il y avait schématiquement, au retour de mission, les mecs qui achetaient des voitures de sport, du champagne et des filles... et ceux qui achetaient une maison ou finissaient par investir dans un commerce; et il fallait dans ce dernier cas tenir compte que les couleuvres qu'ils avaient avalées pendant des mois leur avaient conféré un pouvoir d'achat qui n'avait, à cette époque, à peu près pas d'équivalent dans leur classe d'âge. Aujourd'hui encore, et même si cela s'est fort réduit, dans ce milieu aéro que je connais un peu (et sans même évoquer les pilotes), nombreux sont ces tous jeunes gens qui ont pu investir dans au moins un bien immobilier.
  5. Nous sommes bien d'accord. Si le militaire étranger de la Légion a quelques excuses en tant que pièce rapportée (à la langue française) de ne pas en maîtriser, à défaut des subtilités, au moins les bases, le citoyen français, à commencer par moi-même, est par définition indigène de son propre pays. Mal comprendre une langue, ou tout mal comprendre tout simplement n'autorise en tout cas certainement pas l'échappatoire de caniveau que constituent mépris et insultes, même si je comprends bien qu'il n'y faut voir qu'une défense sommaire au fait de ne pas être capable de suivre une discussion intelligible, ou bien de ne pas le vouloir parce que, fonctionnant de manière plus que fruste, on on ne saurait que sauter sur tout ce qui n'épouse pas son opinion. Mais, je le répète, ce ne serait pas dans ces conditions Papillon, ou qui que ce soit d'autre qui n'aurait alors pas sa place dans un forum qui est par définition un lieu de discussion ouvert, et pas le soliloque de quelques uns convaincus de leur parole unique et d'être seuls à détenir un savoir et à faire autorité en tout domaine, quelle prétention... Si je n'ai d'ailleurs personnellement jamais rien écrit sur un forum que je ne dirais entre quatre'z yeux, je n'ai besoin d'aucun forum pour exister, et je ne vois pas quel rapport à un quelconque courage il y aurait à le fréquenter ou le quitter.
  6. Je n'ai pas varié d'un iota dans ce que j'ai écrit précédemment, et c'est une chose que je ne sais d'ailleurs pas davantage faire que d'écrire des choses pour mieux ensuite et à longueur de journée les modifier ou les effacer, il conviendrait donc que l'hospice évite de se moquer de la charité. L'article 2 de la Constitution dispose que la langue de la République, en laquelle je crois m'exprimer, est le français, dont on doit pardonner aux "pièces rapportées", mais pas à ses indigènes de ne pas le comprendre. Enfin, il est vain de voir des "controverses" là où il n'y a que discussions, en ce qui me concerne en tout bien, tout honneur et dans le respect de l'autre, et sans lesquelles un forum n'aurait pas lieu d'exister puisqu'il n'a précisément d'autre vocation que de provoquer des discussions. J'aimerais assez que, même si personne ne nous demande de nous aimer, ce respect soit réciproque. Sauf à mettre en avant, comme tu le fais à nouveau avec une morgue et une suffisance qui te sont habituelles que seules les choses que tu écris seraient paroles d'Evangile, mais il faut dans ces conditions mettre un appendice aux conditions générales de ce forum, aux termes duquel nul n'a le droit de commenter ce que BTX écrit, et qui d'ailleurs, c'est révélateur, est tellement imbu de lui-même qu'il ne sait en parler qu'à la 3ème personne du singulier.
  7. Un DUT est évidemment mieux valorisé dans le civil qu'un BTS. Mais l'école de Maistrance, je crois que quelque part elle se f.. de l'un comme de l'autre, ce ne sont que des éléments dans un dossier, et qui ne suffisent certainement pas à être décisifs.
  8. Je n'ai pas dit que tous les officiers n'en avaient pas la vocation, mais simplement qu'il s'en trouve, comme dans tous les autres métiers, et que quand cela est le cas, ça se sent, comme aussi dans tous les métiers. Je n'ai pas non plus dit que (globalement; pas sûr qu'un 5 galons ne soit pas davantage favorisé à quasiment 5000€ hors primes que nombre de quidams ayant mené un cursus à bac+5 après concours, en tout cas, et je ne suis pas un exemple unique, je suis loin de percevoir cela en fin de carrière après concours et bac+6) les militaires étaient bien payés, mais seulement qu'ils ne l'étaient pas vraiment plus mal qu'aujourd'hui la moyenne de la population, la crise est passée partout, et n'a d'ailleurs jamais épargné certaines professions qui, certes, ont plus de chances de mourir dans leur lit (par exemple, puisqu'on en parle, un enseignant de CPGE de chaire supérieure ou, hors médecine, un maître de conférences des universités). Et j'ai évoqué 4000€ pour un 3 galons incluant les primes (aéro en l'ocurrence, mais il y en a d'autres de significatives): même si l'effort pour y arriver est plus que louable et si, comme je l'ai également dit, les primes n'abondent pas la retraite, qui peut se prévaloir d'un tel niveau de rémunération, plus particulièrement quand on est parti d'un statut de sous-officier avec le bac pour seul bagage? Ne vous méprenez pas sur ce que j'ai dit, et ne me prêtez pas parce qu'ils vous arrangeraient des propos que je n'ai pas écrits: j'aime et je respecte les armées, et je suis infiniment fier de "mon" bientôt "3 galons". Qui, à ce qu'il m'en rapporte, se plaint davantage de lourdeurs et d'inerties administratives qui pourrissent la vie de tout militaire qui n'aime que le "terrain" que de sa solde.
  9. Evidemment, on va éventuellement "risquer sa vie", encore que, dans certaines affectations..., mais en tout cas le militaire doit savoir qu'il peut avoir un jour à donner sa vie, sans quoi il fait autre chose. La "vocation", si tout militaire, y compris officier, ne faisait qu'y obéir, j'iamgine que cela se saurait et aurait, dans les unités, des résultats du meilleur effet. Quant au salaire, ça s'appelle d'ailleurs la solde, il faudrait enfin que la "fonction publique", même si elle est en ce qui nous intéresse sujette à des astreintes que d'autres n'auront pas toujours, cesse de pleurer sans fin: aujourd'hui, sans même parler des spécialités aéro ou équivalentes (de mémoire, mais bien sûr sans abonder une retraite, 3 galons avec les primes, c'est déjà plus de 4000€ nets par mois y compris pour ceux qui n'auront justifié ces galons qu'à partir d'au départ le bac), je ne suis pas certain que la solde des officiers ait à rougir comparée à celle de personnes de même niveau scolaire dans le privé, et une fois bien sûr passés sous silence les salaires civils de seulement quelques écoles de premier plan. La "timidité", c'est une autre question: que la retenue et la réserve existent, au contraire, mais il ne sera sûrement pas possible de commander qui que ce soit sans se faire violence à cet égard.
  10. Je suis tout à fait d'accord que, une fois les "touristes" rayés des cadres, les concours de PAES (ça s'appelait PCEP en mon temps) sont tout à fait accessibles, y compris pour les primants, et sans même avoir recours à un business de prépas privées pourtant très en vogue. C'est d'ailleurs vrai de la plupart des concours, sauf ceux des écoles d'ingénieurs dites "A" que tu évoquais. Les cadets du service de santé passent le même concours que tout le monde, à cela près qu'ils font l'objet d'une préparation pour laquelle ils ne payent pas, mais au contraire sont indemnisés en échange d'une durée de service due à l'Etat: ce qui est dur, disais-je, ce n'est donc pas tant de réussir ce fichu concours et celui d'après (d'autant que "l'internat classant", ça fait rigoler tout le monde, même le dernier gagnera largement sa vie) que d'intégrer le service de santé des armées. Ce qui nous amène, de manière plus large, aux critères de sélection. Ces dernières années, et y compris dans les sections S, le niveau d'exigence s'est considérablement abaissé, et il pleut des mentions AB (j'ai ça en magasin, mon petit dernier qui en a obtenu une "en haut de zone" sans jamais rien faire). Une moyenne de 13 est donc très certainement insuffisante, il faut dans ces conditions non seulement viser la mention B, mais disposer (en ce qui concerne les prépas) d'un dossier (première/terminale) non seulement dans la même moyenne mais sans aucune "impasse": les bonnes prépas veulent, davantage que des "lumières", des gens qui ont montré qu'ils étaient capables de travailler dans toutes les matières sans aucune exclusive.
  11. Ce qui est compliqué, dans le service de santé des armées, ce n'est pas de réussir ses études, il faut vraiment vouloir les rater tant on y est aidé, mais d'y rentrer. Concernant les médecins, il y a eu l'an dernier post bac environ 150 admis pour 2500 postulants, soit un taux de 6%, pas sûr que ce taux soit supérieur à celui d'entrée à St Cyr après CPGE. Les pharmaciens, on n'en parle même pas, il n'est pas possible d'établir quelque statistique que ce soit sur en tout et pour tout 6 admis en 2011.
  12. C'est quoi, le "haut commandement"? On est certes "officier supérieur" à partir de 4 galons mais, statistiquement et dans la marine (je suppose que cela ne change pas grand-chose), moins de 30% d'une promotion de l'école navale arrivent à 5 galons pleins, et 8% à au moins 2 étoiles. Admettant en effet que les officiers sous contrat soient "activés", ils souffrent dans ce même parcours non pas d'être plus c... que les autres, mais d'être, là aussi statistiquement, plus "vieux", et c'est le facteur essentiel limitant leur promotion aux grades les plus élevés. Maintenant, je sais, il y a toujours des contre-exemples comme (toujours dans la marine), Lajous qui a commencé sous contrat pour finir vice-amiral d'escadre.
  13. A Paris, on a cru un moment qu'on allait passer le réveillon en voiture, on aura passé quasiment autant de temps dans les embouteillages entre banlieue sud et nord (aggravés par un accident dans chaque sens) que dans les festivités. Par contre, pas vu l'ombre d'un képi alors qu'ils étaient promis par milliers, mais il est vrai que, s'il n'y avait probablement pas beaucoup d'eau dans les verres, il en tombait du ciel à seaux...
  14. En principe, non: il faudrait pour cela, aux termes du SIGYCOP et en résumé, que la capacité masticatoire globale soit en-dessous de 30% et non appareillable.
  15. L'avantage de l'aéro, le 14 juillet, c'est que même s'ils "défilent" à poil au-dessus des corps constitués, tout le monde s'en f.... Maintenant, et passant sous silence le marin qui voudrait, pour des raisons de commodité, rallier Brest depuis Lanvéoc en empruntant le trans-rade, il faudra que l'on m'explique dans quelles conditions ces mêmes aéros, censés non seulement défiler mais faire le service "avant-vente" de la Marine Nationale aux Invalides ou ailleurs pourront, dans la fraction de journée qui leur est impartie pour ce faire, prendre le métro en civil histoire de ne pas paraître "se la jeter". Et d'ailleurs, quand bien même le feraient-ils pour leur seul plaisir que cela ne changerait rien: on n'a pas, bien au contraire, à avoir honte de son uniforme.
  16. Je ne sais plus dans quel film de guerre, peut-être simplement "Le jour le plus long" un officier allemand (Wehrmacht, pas SS) explique à son ordonnance, après avoir abattu un avion américain et y avoir trouvé des gâteaux faits du jour à Boston (Massachussets) qu'une armée qui a les moyens de transporter des gâteaux au jour le jour ne peut pas perdre une guerre. En revanche, je ne suis pas persuadé, cela hélàs viendra, que l'on puisse appliquer ce dogme aux armées nord-coréenne voire même chinoise: aujourd'hui encore des fourmis, plus nombreuses que ce que nous sommes capables d'imaginer, mais manquant encore probablement de "technologie". Il est vrai par ailleurs que les américains ont toujours dit respecter nos forces spéciales, et aussi notre aéronavale qui, plus encore à l'époque des Foch et Clémenceau, n'avait d'autre choix que de se poser sur des mouchoirs de poche.
  17. Il est réputé assez malsain de se promener en uniforme à Rennes et surtout à Brest, et pourtant, ce n'est pas la banlieue style Tarterêts. A Paris par contre, nos officiers mariniers venus par exemple pour le 14 juillet ressortent du métro assez goguenards: "Vigipirate" salue avec déférence tout ce qui porte casquette, de loin, on ne sait jamais... J'ai croisé un jour sur une aire d'autoroute à Chartres une dame seule avec ses 4 galons, pas vu d'assez près s'ils étaient de mer ou d'air, et sans que cela ait eu l'air d'émouvoir qui que ce soit, mais je crois bien que, en Ile de France (et en dehors des banlieues "chaudes"), chacun est habillé en militaire, en bonze chinois, en turban sikh, en boubou africain ou en drag queen sans que le voisin ait seulement l'air de le remarquer. Comme quoi il est difficile d'édicter des généralités.
  18. Il est en effet probable que, dans l'armée de terre, les bateaux n'accueillent pas davantage les femmes que les hommes... Maintenant, en effet, les marsouines ne pourront pas plus embarquer que les marinettes sur ceux de nos bateaux...qui ne comportent pas de quartiers sanitaires dédiés. Comme quoi les femmes de certaines spécialités prendront une douche froide pour certaines missions OPEX à défaut de pouvoir en prendre une tiède... A contrario, l'armée de l'air ne s'est pas posée la question avant d'envoyer des pilotes féminins en mission, y compris de chasseurs, et notamment en Afrique et, autant que je sache, il y a (ou il y avait, je ne sais pas si la "logistique" est encore en place) des femmes en Afghanistan.
  19. Quelle ambiance... Une fois que l'on aura remarqué que la section "Bar Lounge" est précisément celle où l'on évoque des sujets pas forcément militaires, que je poste seulement par pseudo interposé et que la seule information d'inscription que j'y ai laissée est une adresse mail qui ne dit rien de moi, je ne vois pas où il y a caractère confidentiel (il ne souffre de rien qui ait une connotation "négative" ou qui l'empêche de bosser, dur d'ailleurs) dès lors que je me suis bien gardé de préciser laquelle, de pathologie. L'anecdote m'a simplement permis d'illustrer que ce n'est pas d'hier que le budget de beaucoup d'administrations semblant pourtant essentielles commence par rogner sur ce qui est considéré l'être moins.
  20. C'est plus vicieux qu'il n'y paraît: à propos du maréchalat, la question est glissante puisqu'elle amène à demander pourquoi Koenig n'a été élevé à la dignité de Maréchal que par Mitterand à titre posthume, et elle peut d'autant fâcher qu'elle peut aussi amener à demander qui fût le dernier Amiral de France... Le plus haut grade de l'armée, c'est aussi un piège classique puisque, au-delà de 3 étoiles, ce ne sont plus des grades. Quant à la chirurgie esthétique, le risque de hors-sujet est aussi fort et amène à la prudence, puisque l'intitulé du sujet ne semblait pas être "la chirurgie esthétique et réparatrice". Son incidence sur l'identification des personnes me semble un point à évoquer. Enfin, bon, je vous accorde que, de toute façon, on s'en tape: le but n'est pas de soutenir une thèse de doctorat sur tel ou tel thème, mais de montrer que le candidat a non seulement une certaine "culture générale", mais surtout la faculté de réfléchir et s'exprimer sur n'importe quel sujet au pied levé.
  21. Mon fils (pas celui qui est militaire, celui qui est civil) est atteint d'une maladie chronique depuis qu'il est tout petit, et a pendant des années élu nombre de week-ends, souvent un par mois, et ce alors qu'il n'avait pas même un an, au CHU de Nantes qui n'est pas non plus vraiment une épicerie de quartier. C'était il y a maintenant 20 ans, et les "budgets" étaient moins sous les feux de la rampe, mais déjà à cette époque, à partir de septembre-octobre, le CHU n'avait plus de changes complets...
  22. Je l'attendais, celle-là, ma grand-mère aurait dit "faire l'âne pour avoir du son". Tu as très bien compris ce que je voulais dire: ce n'est probablement pas demain que les serveurs ou les maîtres d'hôtel (je ne suis pas à cheval sur le grade) qui écument le Cercle Militaire à Paris ou bien les sémaphoristes de la Royale qui, nombreux, n'ont jamais vu un bateau qu'au bout d'une paire de jumelles feront des exercices NBC...
  23. J'entends bien le discours des appareils respiratoires. Pour autant, certains n'ont, selon leur affectation, que peu de chances de s'en servir, même admettant que les traditions de l'armée de terre sont probablement plus rétives aux barbus (je ne parle pas des islamistes) que celles de la marine. A contrario, les mecs qui font le service au mess des officiers, je doute autant de les voir barbus que de les voir revêtir une tenue NBC... Quant aux cheveux longs, y compris pour les mecs, il s'agit probablement d'une question "sociétale" et, de mémoire, les suédois admettent de longue date qu'ils enferment, comme les filles, leurs cheveux dans un filet ou chignon. Reste en effet à disserter de l'aspect pratique au combat, les suédois n'en ont sûrement pas une grande expérience, mais la question reste vicieuse, puisqu'elle sous-tend que, sauf à faire un remake de "GI Jane", une femme ne pourrait pas faire partie d'une unité combattante en gardant ne serait-ce que, comme feu le commandant Aigle, une coupe "à la garçonne" dont je ne suis pas sûr qu'elle reste, sinon réglementaire, au moins admise dans l'infanterie.
  24. Il ne faudrait tout de même pas jeter le bébé avec l'eau de la lame de rasoir. Oui, une barbe de 3 jours, ce n'est même pas la peine d'y penser. Oui, au moins dans les écoles de formation, la barbe n'est généralement pas tolérée. Pour autant, il faudra alors que l'on m'explique, sauf à remettre en cause les sapeurs pionniers de la Légion, en quoi barbe et compétence ont un quelconque rapport. L'anecdote raconte d'ailleurs que, si par malheur ils se rasent, ils sont mis aux arrêts (destruction de matériel militaire...).
  25. Pour, si j'ose, couper court, le Bulletin Officiel des Armées est assez laconique concernant les personnels féminins, et se contente d'édicter, en son article 16, "une forme de coiffure compatible avec le port des couvre-chefs réglementaires" (et oui, ce ne sont pas forcément des bérets). http://www.formation.terre.defense.gouv.fr/PJ/Documents/VotreEspace/Savoirvivre/references/decret_discipline_generale_militaire.pdf La pratique semble exiger que la frange, si elle existe, ne dépasse pas les sourcils et que les cheveux n'atteignent pas le col mais rappelant que, par exemple, le directeur d'une école militaire a toute latitude à imposer à ses élèves telle ou telle tenue. Si la coupe n'est donc pas suffisamment courte pour ne pas atteindre le col, tout accessoire utile destiné à maintenir la chevelure (filet, chignons, épingles..., que sais-je, je ne suis pas une nana) sera utilisé.

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