Bien sûr.
Tu exprimes la voix de la raison de manière générale dans ton message (comme quoi cela existe...) et plus particulièrement dans ce que je viens de citer.
Il n'est, cela a été dit, certainement pas question de devenir militaire par "appât du gain", même si j'ai voulu illustrer que la situtation n'était pas forcément si misérable comparée à celle de personnes de "formation" équivalente dans le public et voire même le privé.
Il ne faut en effet pas faire prendre aux jeunes sur ce forum les vessies pour des lanternes en laissant croire que tout officier subalterne aurait le niveau de rémunération des aéros (ou de quelques rares autres spécialités très "primées").
Mais, puisqu'on en parle, et même dans une discipline particulière (appelons-là aéro), le mécanisme de ces primes est si complexe que personne n'y comprend plus rien.
Outre, je vais être mesquin, le quart de place SNCF (mais c'est un avantage en nature loin d'être négligeable pour un jeune qui se balade beaucoup, même en dehors de ses voyages ordonnés), il serait bon que ces rémunérations puissent être évaluées, pour les différentes spécialités, y incluant les primes et différents avantages en nature, qu'il s'agisse (statistiquement évidemment) d'OPEX, d'éventuels boni retraite, bref, de tout ce qui compose économiquement une vie professionnelle, mais je ne sais pas dans quelle mesure cela est possible.
A propos d'OPEX, je vais à nouveau être iconoclaste, et je sais que les temps ont bien changé: quand j'étais jeune homme, à Lorient, il y avait schématiquement, au retour de mission, les mecs qui achetaient des voitures de sport, du champagne et des filles... et ceux qui achetaient une maison ou finissaient par investir dans un commerce; et il fallait dans ce dernier cas tenir compte que les couleuvres qu'ils avaient avalées pendant des mois leur avaient conféré un pouvoir d'achat qui n'avait, à cette époque, à peu près pas d'équivalent dans leur classe d'âge.
Aujourd'hui encore, et même si cela s'est fort réduit, dans ce milieu aéro que je connais un peu (et sans même évoquer les pilotes), nombreux sont ces tous jeunes gens qui ont pu investir dans au moins un bien immobilier.