Bonsoir Lili,
Avant toute chose, soyez sûre de mon immense respect quant à votre résilience, votre abnégation devant l'adversité...
Malheureux hasard tropical... Compréhensible. Au "détail" près d'un matériel notoirement déficient...
"Lâchage" de la hiérarchie directe : inadmissible...
Il est concevable d'imaginer que votre CDS de l'époque, Lieutenant inexpérimenté, aura rapidement associé "troubles neuros" et "troubles psycho"... Et que, sur fond d'impératifs de "pas de vagues/pas de cou..les/pas d'embrouilles", aura tôt fait de ne pas assumer pleinement son rôle de chef : celui qui entraîne ses subordonnés, au maximum de leur potentiel... Et ne délaisse jamais, ni ses morts, ni ses blessés...
(J'ai la faiblesse de penser que, si votre CDS avait été un vieil ADC, plus expérimenté, mature, et proche de sa Section, les choses eussent pu se passer autrement.. Pur à-priori de ma part !)
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Concernant votre époux, nul doute que tous ces évènements, cette "maldonne" tropicale du départ, et l'enchaînement malheureux qui en a découlé, l'absence de soutien de votre régiment, les multiples "expertises", "contre-expertises", examens, intégrations sous statut, rejets, recours, renvois... Alors que lui-même était muté, "opexé", brimé dans ses demandes de vous rejoindre pour vous dispenser sa bienveillance..
Neuf ans à ce régime : "Mes Respects" à tous deux..
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Au-delà de ces considérations...
L'institution que nous avons, ou avons eu, l'honneur (et l'abnégation) de servir, réponds avant tout à cette règle : Protéger la structure, la discipline, le collectif, fusse au détriment du particulier..
Vous semblez en avoir goûté le fruit amer...