dragunov

Si tu as une affectation régimentaire, (donc réserviste opérationnel), tu peux t'adresser soit au CIRFA de ton département d'affectation, soit à celui de ton domicile, soit aux DMDs de ces mêmes départements. (Délégation Militaires Départementales), qui sont souvent pilotes en la matière. Il faut savoir que les JDC sont une "obligation", plus ou moins subie par les unités d'active, qui sont souvent ravies de pouvoir compter sur un réserviste volontaire et compétent pour ce faire. Pour autant, ce n'est pas "la fête du slip" : il s'agit de transmettre un message parfaitement construit et cadré, destiné à poser le cadre de la Défense, et susciter d'éventuelles vocations parmi les jeunes...tout en gardant son auditoire attentif.

Bonjour, Quelques "beaux Régiments" parmi cette liste de choix... Ou plutôt de "souhaits" : on sollicite l'intégration à un régiment, et au vu des différentes étapes de sélection, du panel de candidats, et des besoins de recrutement à l'instant"T", on est admis ou non par la commission de sélection.. Concernant les unités que tu vises, hormis l'éloignement qui reste dans l'absolu un handicap (même si ce n'est pas un critère rédhibitoire), il faut pour trois d'entre eux une aptitude "montagne" ou "TAP", et pour tous un niveau "apte Infanterie". Ce qui n'est pas anodin non plus.. Concernant spécifiquement le 24eRI, sa particularité d'être le seul Bataillon en Ile-de-France (avec le 121e RTrn de Monthléry), fait qu'il reçoit beaucoup de candidatures, et peut donc se permettre une sélectivité assez élevée.. §§ Dans tous les cas, une motivation sans faille et un bon niveau physique sont des pré-requis : quant à la disponibilité, elle se juge sur la durée.. As-tu une spécialité particulière dont tu pourrais te prévaloir pour mettre en avant ta candidature dans ces unités ? Quoi qu'il en soit, quel que soit ton affectation, tu seras dans un premier temps dévolu aux missions "MICAT" (Missions Communes de l'Armée de Terre), en section Proterre, sur des patrouilles Sentinelle principalement. Si tu as une spécialité particulière, tu pourras éventuellement être intégré en "complément individuel", soit en état-major (juriste, linguiste, analyste rens ou cyber, etc..), soit en soutien (mécanicien, logisticien, conducteur PL, infirmier, etc..).

Joliment résumé...

Salut Et félicitations quant à ta volonté de servir le bien commun à travers ton engagement dans la réserve opérationnelle... Objectivement, les opportunités de carrière/affectation sont très largement supérieure dans l'Armée de Terre.

Salut, La constitution du paquetage varie résolument en fonction de ton affectation. Quoi de plus normal ? Peut-on équiper de la même manière un Chasseur du 13e BCA, voué à affronter les cîmes quel que soit le temps, et un "cyber-combattant du CALID, rivé H24 sur ses prompteurs, "culté" dans son abri climatisé...? Certes NON. Imprègnes-toi du fait que tes chefs, disons "ton affectation", te fourniront l'essentiel indispensable à ta mission. Si tu veux t'équiper au-delà, libre à toi, dans les limites posées par ton Chef de section/Commandant d'Unité/Chef de Corps... (C'est pas non plus la fête du slip, hein... )

La notation.. On l'exerce... et on la subit ! Sachons rester objectif, humain, et constructif. Ce NE DOIT PAS ETRE le lieu de "règlement de comptes" ! Mais, à froid et en toute objectivité envers l'intérêt collectif, la retranscription de données factuelles sur les capacités des personnels notés...

Bref : le XL est une hypothèse plus qu'une option dans le cadre d'un engagement, qu'il soit contractuel ou opérationnel...

Budget ? Potentiel d'encadrement ? Capacités d'accueil ? (Sans même parler d'hébergement..) Objectif politique clairement assumé ? §§§§ ... §§§§ "Rien à ajouter..."

Ce placard... pas sérieux !!

La vocation des Armes est d'affronter et de contraindre par la violence, voire de donner la mort.. ou de la subir soi-même lors de ces opérations. Les "risques psycho-sociaux" sont donc évidemment présents au sein des Armées, et avec une intensité potentielle paroxystique : les syndromes post-traumatiques, que l'on rencontre assez rarement dans le civil. (Hormis dans les services d'urgence ou de sécurité..) Fort heureusement, la cohésion au sein des unités, l'expérience des anciens, et depuis quelques temps, le suivi médico-psychologique permettent dans notre institution de pallier grandement aux traumas.. Ce n'est pas pour autant qu'il n'en persiste pas.. A ce titre, veillez à régulièrement prendre des nouvelles des camarades qui ont quitté le service, pour moultes raisons.. On a parfois de tristes surprises.Mais le coup de fil, l'invitation, ou la visite impromptue d'un vieux camarade en ont repêché plus d'un..

Les Sapeurs-Pompiers de Paris et Marins-Pompiers de Marseille, de même que les UIISC, sont des Militaires. A ce titre, ils sont légalement susceptibles d'être armés lors de certaines de leurs missions, "selon les règlements qui les concernent" (Code de la Sécurité Intérieure et Code de la Défense..). Concernant les SDIS (Services Départementaux d'Incendie et de Secours), dont les effectifs sont "civils", il en va autrement. (Mon constat initial concernait des Officiers de Sapeurs-Pompiers de Paris, militaires donc.) §§ Dans un cas comme dans l'autre, constater que les plus méritants serviteurs de la Nation puissent devoir envisager d'être armés lors d'opération de sauvetage, est un signe de déliquescence avancée de notre société... "No more comments.."

Nombre de postes de spécialistes sont ainsi tenus, dans les états-majors ou les organismes inter-armées, par des "réservistes" en complément individuel. Et rien ne permets de les distinguer de leurs camarades d'active !

Plusieurs mémentos et instructions, fort utiles sur le fond comme dans la forme, sont disponibles sur l'Intradef à ce sujet... délicat s'il en est par ses implications. Dans l'absolu, s'inspirer de la terminologie des notations précédentes est toujours inspirant. Se rapprocher du chancellier de son unité ou groupement l'est tout autant ! Cette mission est assurée par des sous-officiers expérimentés, parfaitement au fait des subtilités du classement et des mentions marginales... Et qui seront ravis de vous orienter dans vos interrogations.

"Peut-on se permettre" ? !!! ... En d'autres termes, "as-tu le droit d'exister" ? !! Soyons sérieux.. Il est évident que les relations inter-personnelles diffèrent entre la sphère professionnelle et la sphère privée, d'autant plus lorsque l'on est militaire. Il ne s'agit là en rien de servilité, de négation de soi, ni de renonciation. Mais de "servitude volontaire, , pour l'accomplissement des armes au bénéfice du bien commun"... Pour autant, il ne s'agit pas de "jouer un rôle" au quartier, distinct de sa vie privée.. Outre le fait que c'est humainement absurde et aisément décelable, cela n'a aucun intérêt, ni personnel, ni opérationnel... Etre soi, assumer ses forces et ses faiblesses, c'est un devoir envers soi-même, ses chefs, et ses subordonnés : car si on ne s'assume pas soi-même en situation "normale", comment prérendre être fiable en cas de crise, où s'exprime la mission fondamentale des Armées ? Bref : sois toi-même, ne cherches pas à plaire ou à singer quiconque. Tu en seras d'autant respecté...surtout par toi-même, et c'est l'essentiel !

Dans tous mes cas de figure, soyez franc dans vos motivations, et clair dans les motifs de votre départ de l'A.A. : cela ne pourra que vous servir..

Pour info, certains de nos camarades Officiers de Sapeurs-Pompiers commencent à fréquenter de nouveau les stands de tir militaires...

En tant que réserviste opérationnel, tu peux également, suivant ta spécialité, être employé en tant que "complément individuel". Et dès lors beaucoup moins contraint par les contingences de l'unité. C'est alors toi qui détermines, avec ton chef direct et selon les besoins du Régiment ou de l'Organisme, tes dates de vacation.. (Cela concerne essentiellement les postes de MdR spécialistes, Sous-Officiers supérieurs, ou Officiers.. Mais "toujours bon à savoir"!)

Le cône d'émission d'un satellite de télécommunications est de plusieurs millions de kilomètres carrés...Il est évident que s'en approcher depuis l'espace n'a strictement aucun intérêt en termes d'écoute : n'importe quelle "gamelle" est en mesure de le faire efficacement depuis le sol.. (Mais cela peut avoir du sens dans l'hypothèse d'un "recensement de cibles spatiales"..) Le cas des satellites "espions" est un peu différent. Dans leur grande majorité, ils sont censés ne pas "arroser" la surface terrestre de la synthèse de leurs relevés !Ils fonctionnent donc plutôt en mode "burst" : soit un envoi massif de données, à un horaire déterminé, au-dessus d'une zone privilégiée, avec le chiffrement adéquat si possible.. Dans cette hypothèse, capter "le moment" et "la nature" des signaux potentiels devient un enjeu potentiel.

Fort probable que l'on se croise donc sur quelques belles courses alors...

Pour préciser mon propos... Effectivement, lorsque tu signes ton ESR, tu es en principe tenu d'honorer les 20, 25,30 jours, voire plus (selon ta spécialité), qui sont prévus sur ton PPA (Plan Prévisionnel d'Activités). Cet engagement, tu le prends envers les armées, mais surtout envers tes camarades, car en intégrant une unité, tu en deviens un membre actif. Donc sur lequel l'ensemble compte pour accomplir les missions dévolues au bataillon.. Pour autant, "à l'impossible, nul n'est tenu" ! Et en tant que réservistes nous avons aussi à assurer nos activités professionnelles, ou, pour les plus jeunes, poursuivre efficacement nos études. Il est primordial de ne pas pénaliser l'un ou l'autre de ces engagements et devoirs : planifier, rendre compte à son Chef de Section ou Commandant d'Unité, et surtout, en cas d'imprévu ou impossibilité, le signaler au plus tôt... Ne pas être présent sur toutes les convocations est le lot d'une bonne partie de nos camarades, pour des raisons familiales, professionnelles, académiques, sanitaires.. Qu'importe ! L'essentiel est de rendre compte en temps utile, afin que l'Unité n'en pâtisse pas dans ses capacités ; et que, après cet intermède involontaire, l'investissement pour le bien commun n'en soit que plus important.. ;+)

Pour info, il est aussi possible de se voir attribuer les CML "par équivalence",si l'on est titulaire de certificats "civils" correspondants, tant en Anglais que nombre d'autres langues. Recherchez sur l'Intradef.

Le béret brun du 2e Hussards a quant à lui une origine plus anecdotique... Il relève de la robe de bure d'un Capucin, passant sous le regard de Marie-Antoinette...

On revoit depuis quelques temps quelques Officiers de nos camarades Sapeurs-Pompiers (de Paris), venir s'entraîner sur les pas de tir militaires... Triste retour au réel..

UTMB, à Chamonix : le grand Barnum, commercial à souhait, mais quoi qu'on en dise, on y revient toujours... Ce n'est pas l'ultra le plus difficile, car il emprunte le "balcon" qui fait le tour du Mont-Blanc. (Pas une autoroute, mais presque..) Parmi les diverses déclinaisons proposées, la TDS (Trace des Ducs de Savoie), 120Km, est indiscutablement la plus belle et exigeante. (Elle n'emprunte pas le balcon suivi par l'UTMB, la CCC, et l'OCC..) Bref : à faire au moins une fois ! nb : la notoriété internationale de cette course fait que les conditions d'inscrption sont de plus en plus drastiques au fil des années, imposant de plus un tirage au sort parmi les postulants.. Cà devient dingue.. Diagonale des Fous, à la Réunion : je n'y ai pas encore participé. De l'avis de pas mal de camarades, parcours très éxigeant de par la diversité des sites traversés, et les conditions climatiques. Chaud et humide, occasionellement très boueux par endroits, et très frais dans les Hauts. Personnellement, ce n'est pas une course qui me fait rêver. 6000D, à La Plagne : encore une "course-barnum", très médiatisée, et parfaitement organisée. Particularités : - la montée au Glacier de Bellecôte, à plus de 3000m, imposant certaines années de prévoir les crampons à neige ; (non, pas à glace quand même !) ; surtout utiles à la descente... (Le passage vers le sommet du glacier étant généralement damé... à l'inverse de sa descente : carrément chaotique !!) - le remontée dans le "tube" de la piste de bobsleigh. Amusant pour apprécier ce que peuvent être les sensations dans ce serpentin tournoyant, en conditions hivernales... Sinon, parcours traversant le domaine skiable de La Plagne : pistes déplumées, horizon de remontées mécaniques, "HLM"s des neiges en redescendant vers la station...Cela manque clairement de nature ! §§§ Quelques beaux trails à faire en France : - le Tour des Glaciers de la Vanoise (74Km) - le Grand Raid des Pyrénées (160Km) et le Tour des Cirques (120Km) - l'Ultra-Trail du Puy-Mary (120Km), magnifique traversée du Cantal.. En fait, il y en a des dizaines ! Et pour rêver un cran au-dessus, on peut aussi s'intéresser au circuit de l' UltraTrail World Tour, qui fédère une quinzaine d'épreuves des plus emblématiques au niveau mondial.. Et là, c'est du lourd ! https://www.ultratrail-worldtour.com/fr/ Parmi les courses de rêves proposées par l'UTWT, j'ai fait le HK100, il y a deux ans : une autre façon de découvrir Hong-Kong, très très loin de l'image hyper-urbaine et industrieuse de la ville : plages désertes de sable blanc, forêts impratiquées, sommets...vosgiens ! Bref, le Trail, c'est la course à pied en mode "Grand Tourisme" !