specialité TESP/TELD

[louloute]

bonjour à tous après mure réflexion sur mes motivations et sur mes désirs je voudrais après mon engagement et la réussite de mes classes entrer dans cette spécialité TESP/TELD cependant j'ai certains doutes

- ces spécialités ne sont elles accessible que dans les régiments para ? ou que dans les régiments FS ? ou dans toutes sortes de régiments de mêlée ?

- quelles est la différence entre ces deux spécialités , le TESP serait sur une distance inférieur a 700m et le TELD serait supérieur a 700m ?

merci à tous :D

[Crusty]

Pour espérer etre TP puis TLD il faut d'abord réussir ses classes en étant dans le haut de panier surtout au niveau tir et physique, ensuite vos chefs vous vous proposeront le poste de tp suivant votre niveau et la demande.

Il faut d'abord passer par le TP pour pouvoir ensuite espérer intégrer les TLD.

Pour le reste certains pourrons répondre a vos questions, moi non ;)

[BTX]

Pour LOULOUTE,

D'où sortez vous l'acronyme TESP ?

J'étais resté aux TP, TE et TELD.............m'enfin !

BTX

[dudz]

On trouve des TP/TE dans les régiments d'infanterie.

Les TP utilisent des fusils qui peuvent toucher jusqu'à 800m, en revanche les TE ont des fusils qui peuvent toucher à + de 1800m.

En général c'est 2 TP par section et c'est le chef de section qui choisira en fonction de vos aptitudes au tir (surtout ça) mais aussi si vous prenez des initiatives etc..

[BTX]

Extrait de

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/tireur-d-elite-ou-de-precision-la-realite-du-metier

Tireur d’élite ou de précision : la réalité du métier

Armés de FRF2 et de PGM, les tireurs de précision et les tireurs d’élite remplissent des missions de neutralisation de cibles longue distance, mais aussi d’observation et de renseignement.

Le tireur de précision, sur FRF2, peut atteindre une cible à 800 mètre. Sa tenue de camouflage ghillie lui permet de se fondre dans l’environnement. Les meilleurs tireurs de précisions peuvent ensuite devenir tireur d’élite.

« Véhicule se déplaçant de la gauche vers la droite, un civil à l’intérieur ! » Derrière ses lunettes Vector, assis sur un tabouret pliant, le sergent Rafik Amiri, chef de groupe tireur d’élite au 35e régiment d’infanterie (35e RI), donne le ton de l’exercice. Allongé sur sa gauche, un tireur de précision en formation observe les cibles. Le coup part. Une des cibles s’abaisse. « But ! »

Les yeux du chef de section

Les 7 militaires en formation au camp de la Courtine font partie des meilleurs tireurs de leur régiment. Au terme de leur formation de 8 semaines, ils occuperont la fonction convoitée de tireur de précision (TP). « Pour devenir TP, il faut être bon tireur. Il faut aussi être calme, autonome et savoir garder son sang-froid », précise le caporal Alexandre Trassy, TP au 35e RI.

La fonction du TP : surveiller et détruire. Intégré en binôme au sein d’une section, directement rattaché au groupe commandement, « le TP va être les yeux du chef de section », poursuit le caporal. « Il va être ponctuellement détaché pour pouvoir s’infiltrer au plus près et obtenir du renseignement. Il va traiter des cibles particulières, comme les chefs des rebelles par exemple ».

Tireur longue distance, équipé de FRF2, calibre 7,62, le TP peut détruire des cibles jusqu’à une distance de 800 mètres.

De tireur de précision à tireur d’élite

Les meilleurs d’entre eux pourront devenir tireur d’élite : le graal pour tout militaire qui aime tirer. « Il faut être extrêmement physique pour être tireur d’élite » explique le caporal-chef Aronas Pranarauskas, chef de pièce : « On est en totale autonomie au sein du groupe TE. On doit donc transporter dans son sac de quoi manger, boire, dormir, se changer. C’est un poids, auquel s’ajoutent les 17 kg du PGM ». Il se rappelle une mission à Djibouti : « J’ai dû gravir un piton rocheux. La pente était raide. La température affichait 40 °c. Avec le poids du sac et de l’arme, l’ascension a été lente. Mais il est indispensable pour nous de se placer au plus haut, d’où on voit le mieux. »

Observer et renseigner : une mission primordiale

Car l’une des missions principales du tireur d’élite est d’observer et de renseigner. « Au Kosovo, en 2008, on était chargés d’assurer la sécurité du pont qui sépare les populations serbe et albanaise à Mitrovica » se rappelle le sergent Amiri. « Un mois après l’indépendance, une de nos compagnies s’est fait prendre à partie au niveau du tribunal. Grâce à nos comptes rendus, on a pu empêcher le franchissement du pont pour ne pas que ça dégénère. »

Le tir : une infime partie du métier de tireur d’élite

Sur PGM, calibre 12.7, un tireur d’élite peut atteindre une cible à plus de 1800 mètres. Mais finalement, « le tir n’est qu’une infime partie du métier », assure le caporal-chef Thibault Hélaire, chef de pièce au 35e RI. « Pour être tireur d’élite, il faut de la patience avant tout. On peut rester en mission d’observation pendant 36 heures au même poste. D’où l’importance d’être deux : un tireur d’élite et un chef de pièce, chargé de donner au tireur les corrections de tir en fonction de la vitesse du vent, de la température... Le chef de pièce est ancien tireur d’élite, il est capable de tirer. Ainsi, le binôme peut se relayer. Il faut être très réactif : lorsqu’il faut tirer, on doit neutraliser l’adversaire en quelques secondes ».

Une mission risquée

Une mission qui n’est pas sans risque : s’il peut voir à longue distance, le tireur d’élite peut aussi être vu. « La tenue de camouflage ghillie permet de mieux se fondre dans l’environnement, mais nous devons malgré tout changer d’emplacement après chaque tir pour ne pas être décelé, explique le CCH Pranarauskas. Avec les balles de gros calibre, le casque ou le gilet pare-balles ne vous protègent pas. »

Armée de Terre : des sections sans tireurs de précision

Actualité des forces 16 novembre 2012

Extrait de http://www.ttu.fr/.

Depuis le mois de septembre, 640 postes de tireurs de précision (TP) sont progressivement supprimés des sections de l’armée de Terre (3 tireurs par section).

Une décision de l’état-major de l’armée de Terre qui s’inscrit dans une double logique. La première concerne les déflations annuelles d’effectifs prévues par la RGPP. La seconde tient à l’obsolescence des fusils FR F2 utilisés par les TP, que compense l’augmentation de la portée des fusils d’assaut FAMAS “félinisés”.

Il s’agit par ailleurs d’une décision à caractère “réversible”, cette compétence pouvant être rapidement reconstituée. Ce choix pourrait aussi s’expliquer par le coût qu’impliquent la formation et l’entretien des compétences des “marksmen”, qui se pose peut-être avec plus d’acuité avec le retrait des forces d’Afghanistan.

La question de l’utilité de ces unités spécialisées insérées dans le cadre du combat d’infanterie classique n’est cependant pas si simple. Si, en Afghanistan, les distances de combat souvent importantes ont gêné les missions “d’anti-sniping”, en Côte d’Ivoire, les TP ont contribué efficacement à l’élimination des tireurs de RPG adverses, menaces réelles pour les blindés français.

Notons que cette décision ne concerne pas les tireurs d’élite, équipés de fusils PGM et qui sont, eux, intégrés, au niveau régimentaire, au sein des compagnies d’éclairage et d’appui.

Certains s’interrogent cependant sur l’effet d’un tel choix pour le recrutement dans l’armée de Terre : ces postes prestigieux contribuent en effet à l’attractivité des carrières militaires, alors que cette dernière est déjà menacée par le retrait du théâtre afghan.

[L'Artilleur]

Pour ce que je sais, mais je crois que c'est périmé, il y a eu des restructurations ...

Corrigez moi si je me suis trompé ...

La spécialité TE et TELD c'est du pareil au même. Dans chaque régiment d'infanterie il y a une compagnie qui s'appelle la CEA (Compagnie d'Eclairage et d'Appuis) et au sein de laquelle il y a une section qui est la STELD (Section des Tireurs d'Elites Longue Distance) où exercent des TE.

Le TP a (pour l'instant) un FRF2 et se retrouve dans une section d'infanterie (2 à 3 TP par section) avec mission d'appuyer au plus près ses camarades en se concentrant sur les cibles adverses "de valeur" (chef de groupes, radios, autres TP, mitrailleurs, ...) dans un créneau de 200 à 600 m. Et cela généralement sous les ordres du SOA.

Le TE/TELD est dans une section spécifique (au sein de chaque CEA), c'est presque toujours un ancien TP qui par des formations supplémentaires et de l'expérience est devenu TE. Le rôle de TE ne couvre pas que le tir, mais également , l'infiltration, la reconnaissance de matériels ennemis, si nécessaire le guidage d'hélico/avions/artillerie, et au sein de ses missions on pourrait dire un TE est équipé d'un FRF2 pour une action dans les 400/800 m, un TELD d'un 12,7 pour une action dans les distance de l'ordre de 600 à 1500 m. Mais TE et TELD sont souvent les mêmes qui interchangent d'armes en fonctions des missions.

Généralement les Groupes/Sections TE/TELD sont directement rattachés soit à un capitaine chef de compagnie, soit au chef GTIA.

Mais contrairement à ce qu'affirment de nombreux "spécialistes" les TE peuvent faire et font usage du FR-F2.

En effet les deux armes sont parfaitement complémentaires en terme de portée d'utilisation et de nature des objectifs à traiter. Le binômage FR 12,7 / FR F2 permet de traiter des objectifs dont la nature et/ou la distance ne justifie pas d'engager le tireur FR 12,7.

La différence entre TE et TP ne tient pas à l'arme utilisée mais à la mission et à l'emploi.

[louloute]

merci à tous pour votre aide ca a été d'une aide vraiment précieuse cela répond à toutes mes questions merci encore à tous

pour BTX : l'acronyme TESP correspond à tireur d'élite spécialisé j'ai trouve cet acronyme sur un site qui donnaient des infos sur le 1rpima , mais cette acronyme ne m'intéresse pas vraiment vous avez tous répondu au infos :D

[Crusty]

Une petite question qui peut paraître bête mais peut on devenir TP plus loin dans sa carrière, sortir de sa formation avec une autre spécialité et demander plus tard à faire une formation TP? :)

[Jarod]

Je pense que oui, tous dépends de ce qu'en penses tes supérieurs et surtout si tu réponds aux critères exigés pour cette spé...

[BTX]

Très fréquemment sur le forum, on lit souvent ceci : " demander plus tard à faire une formation TP? ".

C'est croire que l'EVAT est autorisé à tout demander. Bien comprendre qu'il y a un DUO qui "encadre et organise" dans les moindres détails le régiment, que le dit régiment est tenu de s'en accommoder (des aménagements à la marge sont toujours possibles notamment pour le fonctionnement courant) et qu'à partir de là, le dit régiment ne peut pas satisfaire sans nuire à l'équilibre général les souhaits de chacun des EVAT.

A fortiori quand, en termes de rationalisation, la fonction TP est dans le collimateur de l'EMAT.

BTX

[louloute]

encore merci j'ai hâte de donner tout au cso et voir à quoi je peux prétendre =)