BTX Posté(e) 15 janvier 2016 Signaler Posté(e) 15 janvier 2016 (modifié) Le président de la République a convoqué, mercredi 13 janvier, au Palais de l’Elysée, un Conseil national du renseignement. La sécurisation du territoire national face au risque terroriste est plus que jamais la première priorité assignée aux services de renseignements français. Au cours de ce Conseil, il a été décidé d’approfondir l’intégration de l’action intérieure et extérieure des services de renseignement qui concourent à la prévention et à la lutte contre le terrorisme, aussi bien en France qu’à l’étranger, tout particulièrement à partir des zones de transit et des sanctuaires où se regroupent les terroristes qui veulent commettre des actes terroristes sur notre sol. Il a également été décidé de renforcer la mutualisation des moyens dont ils disposent, tout particulièrement grâce aux lois sur le renseignement des 24 juillet et 30 novembre 2015, dont un premier bilan de l’application a été dressé. Le pilotage opérationnel quotidien de la stratégie de lutte contre le terrorisme visant le territoire national est placé sous l’autorité directe du ministre de l’Intérieur, avec le concours de l’ensemble de la communauté française du renseignement. http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/conseil-national-du-renseignement-4/ Modifié 15 janvier 2016 par BTX Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 15 janvier 2016 Auteur Signaler Posté(e) 15 janvier 2016 Renseignement antiterroriste : qui fait quoi de la DGSI et de la DGSE ? A la suite du conseil national du renseignement (CNR), qui s’est tenu mercredi à l’Elysée, au cours duquel le « pilotage opérationnel quotidien » du renseignement sur le terrorisme visant le territoire national a été explicitement confié au ministre de l’Intérieur, nous pouvons apporter des précisions sur le fonctionnement de la lutte antiterroriste. - Tout d’abord, la DGSE ne passe pas sous la « tutelle » du ministère de l’Intérieur, mais le cœur du dispositif tient en une « coopération opérationnelle » entre la Direction générale de la sécurité intérieure et Direction générale de la sécurité extérieure. Les autres services de la communauté du renseignement, qui ont une mission dans le domaine de la lutte antiterroriste (LAT), s'organisent autour de ce « noyau ». Dans la pratique, il existe une « cellule » au sein du ministère de l’Intérieur, où sont présents tous les services du premier cercle (DGSI, DGSE, DRM, DPSD, DNRED et Tracfin). - La DGSI est « le référent, le chef de file, le pilote » de la coordination de la lutte antiterroriste sur le sol national. La DGSE est chargée de la détection et de « l'entrave » de la menace à l'étranger. Dans le langage des services, l’entrave fait référence à l’action clandestine visant à empêcher la commission d’un acte hostile. Dans ce cadre, la DGSE vient en appui à la DGSI lorsque la menace contre le territoire national est détectée à l'étranger. Une source proche du dossier assure que des équipes de la DGSE et de la DGSI sont « mixées » dans le domaine de la LAT. «Les outils sont partagés et la mutualisation technique a fait de grands progrès », notamment dans le domaine des interceptions électroniques mises en oeuvre par la Direction technique de la DGSE. « Il est prévu d'aller encore plus loin », ajoute cette source. http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/renseignement-antiterroriste-qui-fait-quoi-dgsi-dgse-94762 Citer Ya Rab Yeshua.
Messages recommandés
Réagir à la dicussion
Vous pouvez poster maintenant et vous inscrire plus tard - Déja membre ? connectez vous pour poster avec votre compte