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Intervention française en Syrie?


Messages recommandés

C'est pas nouveau les murs de sable bloquer déjà les C20 en Afghanistan ! :lol:

Faut écouter un peu les biffins sur le terrains de temps en temps ... il disent pas tout le temps de la merde :D !

Je me demande si les CR que tu fait après les missions sont vraiment lu par les chefs ... :X 

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  • 5 mois plus tard...

Syrie: retrait américain ralenti. La France reste.

http://forcesoperations.com/syrie-retrait-americain-ralenti-la-france-reste/

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Membre des Forces Spéciales U.S. utilisant un Command Launch Unit (CLU) de missile antichar FGM-148 Javelin pour repérer des cibles Daech dans la province de Deir Ezzor, en Syrie. (Photo : U.S. Army / Sgt. Matthew Crane)

« Le président est déterminé à faire en sorte que, lorsque nous quitterons la Syrie, l’EI soit complètement vaincu », a déclaré le sénateur américain à la presse en sortant d’un déjeuner avec Trump à la Maison Blanche. « Le président comprend qu’on a besoin de finir le travail », a-t-il ajouté. « Nous allons ralentir les choses d’une manière intelligente ». Voilà qui changerait de ce à quoi l’homme nous a habitués…

La France, elle, reste ! Pour marquer le coup, à l’instar de ce quelle avait fait l’an dernier avec des militaires français déployés au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, la ministre Florence Parly se rend sur le théâtre d’opérations moyen-oriental pour y passer le Nouvel An parmi les 270 hommes et femmes déployés sur la Base Aérienne Projetée (BAP) H5, en Jordanie. Ce sont quand même 1.200 membres de l’armée française qui sont actuellement déployés contre Daech dans le cadre de l’opération Chammal. Il ne s’agit pas seulement d’un témoignage de sympathie pour des soldats contraints de passer les fêtes loin de leurs familles mais également d’un « coup de com’  » à l’égard de Trump : la France, elle, ne lâche pas ses alliés dans un combat qui est loin d’être gagné, contrairement à ce qu’invente le président américain pour motif électoral.

Depuis le début de l’opération Chammal, 8.700 missions aériennes ont été menées par l’aviation française (pour 1.500 frappes et 2.300 destructions de cibles) et 2.300 missions de tir ont été exécutées par les artilleurs français avec leurs remarquables obusiers automoteurs de 155mm Nexter Caesar; la Task Force (TF) Wagram continue d’appuyer les forces démocratiques syriennes contre Daech dans la région d’Hajine. Entre le 19 et le 25 décembre, la TF Wagram a exécuté, depuis le territoire irakien, 34 missions de tir (18 d’éclairements, 16 de destruction) selon l’EMA. Enfin, ce sont 11.000 militaires irakiens qui ont été formés par des militaires français.

Bref, pourvu que Patrick Shanahan, le nouveau secrétaire américain intérimaire à la Défense, parvienne à concrétiser valablement, avec un minimum de bon sens, ce ralentissement impératif du retrait des troupes américaines de Syrie, à la fois pour motif opérationnel et par respect pour les alliés des Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme islamiste et pour protéger les intérêts vitaux des opposants au régime de Bachar al-Assad. Tant pis si Russes et Iraniens en prennent ombrage après s’être réjouis trop vite…

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

En décembre 2018, les forces françaises ont détruit une centaine de positions jihadistes en Syrie

http://www.opex360.com/2019/01/19/en-decembre-2018-les-forces-francaises-ont-detruit-une-centaine-de-positions-jihadistes-en-syrie/

Le 14 décembre, et après avoir repoussé de vigoureuses contre-attaques lancées par l’État islamique [EI ou Daesh] à la faveur de mauvaises conditions météorologiques ayant perturbé les opérations aériennes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, les Forces démocratiques syriennes ont annoncé avoir chassé les jihadistes de la localité de Hajine, située sur la rive orientale de l’Euphrate, à une portée de canon de la frontière irakienne.

En outre, et alors que le président Trump venait d’annoncer le retrait des troupes américaines de Syrie, la coalition [opération Inherent Resolve, ou OIR] a visiblement accentué son action au profit des FDS, avec pas moins de 469 frappes [aviation et artillerie] contre Daesh entre le 16 et le 29 décembre. Soit quasiment autant que durant la période allant du 2 au 15 décembre.

Comme l’a expliqué l’État-major des armées, à Paris, dans son compte-rendu du 27 décembre, après les FDS ont poursuivi « leur offensive le long du fleuve et ont atteint la localité d’Abu Hassan où Daesh dispose toujours d’une forte capacité de résistance », après avoir « achevé la sécurisation de la ville d’Hajine. »

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Si une très grande partie des frappes contre Daesh sont le fait des États-Unis, il n’en reste pas moins que la force française Chammal fait son maximum avec les moyens qui sont les siens, soit 10 Rafale basés en Jordanie et aux Émirats arabes unis et trois CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie de 155 mm] déployés en Irak, à la frontière syrienne, par la Task Force [TF] Wagram.

Ainsi, rien qu’en décembre 2018, la force Chammal a détruit « près d’une centaine de positions ennemies […] par les moyens terrestres et aériens » de son pilier « appui ». Ce qui inclut, précise l’EMA, une « cinquantaine de véhicules blindés ou piégés, des armes lourdes et des mitrailleuses ». Cette « attrition du potentiel de combat ennemi […] a contribué à faciliter la progression des FDS dans la poche d’Hajine », souligne-t-il.

Une fois encore, les CAESAr auront joué un rôle déterminant. « En décembre, des assauts ennemis ont tenté de percer les lignes défensives des FDS. Ces offensives de Daesh ont été repoussées avec l’appui notamment de l’artillerie française », explique l’EMA.

« Grâce à des matériels de haute technologie dotés d’une capacité de tirer six coups par minute, servis par des artilleurs aguerris par une expérience au combat unique, l’artillerie française s’est révélée aux côtés de ses homologues alliés de la coalition comme un appui feu essentiel aux opérations terrestres, contribuant à la destruction du potentiel de combat de l’ennemi », insiste l’état-major français.

Entre le 28 novembre 2018 et le 1er janvier 2019, et si l’on se réfère aux points de situation publiés durant cette période, les artilleurs français ont ainsi assuré 88 missions de tir de destruction contre des cibles jihadistes. Et, pour la première fois en opération, la TF Wagram a mis en oeuvre l’obus BONUS [BOfors NUtating Shell] pour détruire 8 blindés utilisés par Daesh, ce qui a permis de disloquer une colonne ennemie constituée par une quarantaine de véhicule.

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Pour rappel, l’obus BONUS a été conçu pour détruire des véhicules blindés par le toit, qu’ils soient à l’arrêt ou en mouvement. Doté de capteurs et d’un dispositif de reconnaissance de cible, il peut détruire plusieurs véhicules en un seul tir. « À n’en pas douter, l’emploi réussi de l’obus Bonus fera date et va modifier la perception encore trop répandue d’une artillerie ‘arrosant’ le champ de bataille », avait commenté, à l’époque, le colonel commandant la TF Wagram.

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D’une portée de près de 40 km, les CAESAr ont la capacité de fournir en permanence, et à court préavis, plusieurs effets lors d’une manoeuvre d’ensemble : tirs de destruction, de barrage ou d’interdiction et tirs d’éclairement ou visant à créer des rideaux fumigène temporaires afin de masquer la progression des troupes amies aux forces ennemies.

Quant aux Rafale, leurs opérations ont été rendues plus compliquées en raison des conditions météorologiques. Cependant, ils ont effectué 33 raids en appui des FDS durant la même période, dont 13 pour la seule semaine allant du 19 au 25 décembre.

Lors de ses voeux aux Armées, le 17 janvier, le président Macron a indiqué que la France resterait militairement engagée au Levant, son objectif « stratégique » étant « d’éradiquer Daesh en privant cette organisation terroriste de toute empreinte territoriale et en empêchant sa résurgence. ».

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/operation-chammal-l-article-colonel-legrier-passe-mal-a-paris-178107

Opération Chammal : l’article du colonel Régis LEGRIER passe mal à Paris

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«  Ecrivez !  » disait le général Lecointre, chef d’état-major des armées, en s’adressant aux militaires, les incitant à sortir du « mutisme militaire » dans lequel les armées se sont « enfermées », parfois de manière « confortable ».

Un colonel semble avoir pris le conseil un peu trop au pied de la lettre. François-Régis Legrier, chef de corps du 68e Régiment d’artillerie d’Afrique, a publié un article dans le dernier numéro de la Revue Défense Nationale. Le colonel Legrier commandait la Task Force Wagram en Irak, c’est-à-dire le détachement d’obusiers Caesar qui appuient la coalition.

Son article de sept pages est un retex (retour d’expérience) sur l’engagement de l’artillerie dans le conflit actuel, avec un point particulier sur la bataille d’Hajin (Sept. 2018/Janv. 2019). La conclusion de l’article, bien documenté, a fait grincer des dents à l’état-major des armées comme au cabinet militaire de la ministre Florence Parly. La RDN a décidé de retirer l’article de son site internet, même s’il reste évidemment disponible dans la version papier et en pdf pour les abonnés.

Voici sa conclusion (c’est nous qui soulignons) : « Oui, la bataille d’Hajin a été gagnée, au moins sur le terrain mais en refusant l’engagement au sol, nous avons prolongé inutilement le conflit et donc contribué à augmenter le nombre de victimes au sein de la population. Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. Nous n’avons en aucune façon gagné la guerre faute d’une politique réaliste et persévérante et d’une stratégie adéquate. Combien d’Hajin faudra-t-il pour comprendre que nous faisons fausse route ? »

 

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/02/28/mme-parly-annonce-des-sanctions-contre-le-colonel-ayant-critique-la-conduite-des-operations-au-levant/

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Mme Parly annonce des sanctions contre le colonel ayant critiqué la conduite des opérations au Levant

Chef de corps du 68e Régiment d’Artillerie d’Afrique [RAA] et commandant le détachement français d’artillerie déployé à la frontière irako-syrienne [Task Force Wagram], le colonel François-Régis Legrier est l’auteur d’un article publié par la Revue de la Défense nationale [RDN, n° 817] intitulé « La bataille d’Hajin, victoire tactique, défaite stratégique? ».

Ce papier a fait beaucoup de bruit dans la mesure où l’officier y critique la conduite des opérations menées par la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, tout en déplorant que la frilosité des Occidentaux à envoyer des forces terrestres conventionnelles combattre l’État islamique [EI ou Daesh] en Syrie.

« En refusant l’engagement au sol, nous avons prolongé inutilement le conflit et donc contribué à augmenter le nombre de victimes au sein de la population. Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. Nous n’avons en aucune façon gagné la guerre faute d’une politique réaliste et persévérante et d’une stratégie adéquate », conclut ainsi le colonel Legrier.

Cela étant, cette appréciation n’est pas partagée. Ainsi, dans les colonnes du quotidien « Le Monde » [édition du 27/02], qui a publié de larges extraits de la tribune écrite par le colonel Legrier, le général Serge Cholley, ex-commandant de l’opération Chammal [nom de la participation française à la coalition], en a développé les raisons.

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En premier lieu, le recours à des combattants locaux [notamment ceux des FDS, l’alliance arabo-kurde] n’aurait que des avantages, estime-t-il.

« Je suis convaincu que des forces locales, déterminées, équipées, formées et accompagnées par des forces spéciales occidentales, respectant les plans élaborés par une chaîne de commandement cohérente de bout en bout, renseignées et appuyées par ce qui se fait de mieux en termes de précision, de permanence et de profondeur, sont la meilleure réponse », assure le général Cholley, selon qui « Daech aurait trouvé dans la présence occidentale une formidable occasion de dénoncer une nouvelle croisade et une occupation étrangère, propices à rompre son isolement. »

Quant aux infrastructures qui auraient été détruites « massivement » par la coalition, l’ex-chef de la force Chammal s’inscrit en faux. « Il n’y a jamais eu d’ordre de destruction systématique des infrastructures, bien au contraire », dit-il, en refusant la caricature du « Kill’em all » [tuer-les tous].

Et le général Cholley d’expliquer que chaque dossier est examiné « individuellement, à l’aune de leurs conséquences aux niveaux local, régional et national sur les populations civiles » lors de réunions de ciblage et que le « choix des armements et des points d’impact pour réduire le volume de destruction est fait par des spécialistes. » Toutefois, admet-il, il est « évident qu’il a pu arriver que, face à des dangers imminents sur les forces alliées au sol ou en raison de défaillances techniques ou de méprises, des frappes qui n’étaient pas souhaitées ont été à déplorer. »

Quoi qu’il en soit, et alors que la RDN a retiré l’article du chef de corps du 68e RAA de son site Internet [par respect des obligations déontologiques, selon son directeur, ndlr], le colonel Legrier s’expose désormais à des sanctions, comme l’a expliqué Florence Parly, la ministre des Armées, lors d’une audition devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, le 20 février et dont le compte-rendu vient d’être rendu public.

« Un colonel, ancien commandant au sein de la task force Wagram, a commis un article dans une revue sur une opération en cours en territoire de guerre. Il a ainsi commis une première faute en exposant potentiellement ses hommes par les révélations contenues dans l’article. Il a donc été convoqué à Paris pour rendre compte à sa hiérarchie », a commencé par dire la ministre.

« Je suis tout à fait favorable à la liberté d’expression, mais elle est limitée par la déontologie professionnelle qui s’applique à tous les agents publics, dont les militaires », a-t-elle fait ensuite remarquer.

« Ma deuxième remarque est de fond. Les opinions exprimées dans l’article me semblent particulièrement critiquables, mais elles auraient pu être discutées dans un autre cadre que celui-ci, particulièrement inapproprié », a estimé Mme Parly.

En outre, la ministre a aussi rappelé qu’elle avait rencontré le colonel Legrier lors d’un déplacement en Irak, le 9 février dernier. « Il semblait alors très fier de l’action de ses hommes et ne m’a fait aucune observation sur l’opération que nous sommes en train de mener », a-t-elle assuré. Aussi, « s’il n’était pas d’accord avec l’action de France, il devait demander à être déchargé de son commandement », a-t-elle poursuivi.

Et, visiblement, cela a inspiré à Mme Parly un commentaire sévère à l’endroit du colonel Legrier. « Je vois donc dans son attitude une certaine fausseté et un manque de courage », a-t-elle dénoncé. « Sa hiérarchie prendra donc les mesures qui s’imposent et rappellera les règles de base qui s’appliquent à tous », a-t-elle conclu.

PS. Commentaires =

1. Pas de quoi fouetter un chat !

2. François Régis ne sera pas auditeur à l'IHEDN. C'est ballot ! Depuis le GA (2s) MONCHAL il n'y a plus eu d'artilleur désigné pour occuper la fonction de CEMAT.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/rdn-colonel-legrier-n-aura-qu-sanction-legere-180055

RDN : le colonel Legrier n’aura qu’une sanction légère

Selon des informations concordantes, le colonel François-Régis Legrier n’aura finalement qu’une sanction légère (sans doute quelques jours d’arrêts) qui devrait être sans conséquence sur la suite de sa carrière. Chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, il commandait la TF Wagram quand il a publié un article dans la Revue Défense Nationale RDN), critiquant la stratégie de la coalition.

Après la sur-réaction initiale du niveau politique, qui craignait une réaction négative des Américains à la veille de la conférence de Munich, l’affaire devrait désormais s’apaiser de manière raisonnable.

Le retrait de l’article du site de la RDN a suscité de nombreuses réactions, y compris à l’étranger, et provoqué l’exact inverse de l’effet final recherché.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 year later...
  • 2 semaines plus tard...

À son tour, la France rapatrie « jusqu’à nouvel ordre » ses troupes déployées en Irak

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En 2015, la France avait déployé en Irak deux détachements de l’armée de Terre – les « Task Force » Narvik et Monsabert – afin de former et d’entraîner les forces de sécurité locales dans le cadre de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis [opération Inherent Resolve].

Ce pilier « formation » de la force Chammal [nom de la contribution française à la coalition] s’est ensuite réorganisé en janvier dernier, avec la fusion de ces deux détachements au sein d’une « task force Monsabert nouvelle génération ». Selon l’État-major des armées [EMA] , ce mouvement avait été « planifié depuis plusieurs semaines » et il n’était donc pas lié aux turbulences provoquées par la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué quelques jours plus tôt à Bagdad par une frappe américaine.

À l’époque, et devant la complexité de la situation et les incertitudes, plusieurs membres de la coalition avaient annoncé le retrait partiel et provisoire de leurs militaires présents en Irak. Tel n’était pas la position de Paris. « La France, depuis le début, avec constance […], elle, est restée avec détermination, avec courage », et « ceux qui se battent contre la menace terroriste, ceux qui la subissent, dans cette région, savent qui est là et qui reste » fit en effet valoir le président Macron, le 16 janvier, lors de ses voeux aux armées.

La TF Monsabert « nouvelle génération » a donc poursuivi ses activités. Et, le 27 février, une promotion de 42 soldats irakiens ayant suivi la formation « réaction face à une embuscade » ont reçu leur diplôme de fin de stage. En outre, les méthodes utilisées par les instructeurs français ont fait l’objet d’une attention particulière de la part du général américain Pat White, le commandant l’opération Inherent Resolve [lequel a souligné « l’exception française qui, avec un dispositif réduit, atteint des objectifs très élevés »] et de Mme le général Jennie Carignan, commandant la Nato mission Irak [NMI].

Mais l’épidémie de Covid-19 a eu raison de cette « détermination » évoquée trois mois plus tôt par le président Macron.

Ainsi, le 25 mars, l’EMA a annoncé une nouvelle « adaptation du dispositif de l’opération Chammal ». Adaptation qui passe par le retrait d’Irak de la centaine d’instructeurs de la TF Monsabert NG. Et cela, jusqu’à « nouvel ordre ». Il faut dire que les formations assurées auprès des forces irakiennes sont actuellement suspendues.

« Ce rapatriement commencera le 26 mars 2020 et concernera la centaine de soldats engagée dans le pilier ‘formation’ auprès de l’armée irakienne, ainsi que les éléments de soutien national stationnés au sein de l’état-major de l’Opération Inherent Resolve à Bagdad », a précisé l’EMA. À noter que d’autres pays ont pris une décision similaire, comme le Royaume-Uni et, plus récemment, la République tchèque.

Ce retrait, qui se veut provisoire [mais le provisoire a toujours tendance à durer….] ne signifie par pour autant la fin de l’opération Chammal. « La France reste […] engagée au Levant, car la lutte contre Daesh [État islamique ou EI] continue », a insisté l’état-major. Ainsi, la présence des militaires dans les structures de l’opération Inherent Resolve au Koweït et au Qatar est maintenue, de même que les « déploiements maritimes dans le canal de Syrie ».

Enfin, le pilier « appui », qui repose exclusivement sur des moyens aériens, reste mobilisé depuis la Jordanie et le Qatar, où un avion E-3F AWACS a récemment été déployé par l’armée de l’Air. La semaine passée, les aéronefs français ont réalisé 19 sorties aériennes.

Photo : EMA

http://www.opex360.com/2020/03/26/a-son-tour-la-france-rapatrie-jusqua-nouvel-ordre-ses-troupes-deployees-en-irak/

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/10/ops-alphabet-21049.html

L'opération Alphabet a permis de rapatrier d'Irak 142 militaires français

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142 militaires français ont été exfiltrés d'Irak vers la Jordanie puis vers la France.

En coordination avec le gouvernement irakien, la Coalition internationale contre Daech a décidé de suspendre temporairement les formations des forces irakiennes et d’ajuster son dispositif en Irak.

Dans le droit fil de cette décision, la France a suspendu les activités des militaires de l’opération Chammal stationnés à Bagdad et a décidé, le 25 mars, de rapatrier les personnels concernés.

L'EMA a précisé le déroulement du rapatriement qui est intervenu à un moment où les motifs sanitaires liés au COVID-19 ont succédé aux raisons sécuritaires pour suspendre les formations au profit des forces de sécurité irakiennes.

Une cellule de coordination de mise en œuvre du plan de retrait a été activée au Koweït, dès la décision française prise. La manœuvre logistique terrestre s’est déroulée entre le 23 et le 26 mars. Cinq rotations effectuées par un A400M Atlas déployé de métropole pour cette occasion, ont permis de rapatrier le 142 personnels et 300 m3 de fret de Bagdad sur la Base aérienne projetée, située en Jordanie.

Le 1er avril, l’Atlas est reparti pour la France avec tout le personnel. Cette opération, baptisée Alphabet, aura duré 9 jours.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

Pendant ce temps , le 6 juin 2020 ... quelque part en Syrie ...

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Voila voila ... il faut pas oublié aussi nos frères républicain qui se battent pour la liberté ! Soutenu mal grès tout par la France ... mais en furtif ... géopolitique oblige ... 

 

PS: Pas besoin de flouter les visages, dans un pays sans droits , cela ne protège en rien ... 

Modifié par Stvn
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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 3 semaines plus tard...

Hayat Tahrir al-Cham s'en prends a Al-Qaeda !

HTS est une branche djihadiste créer pendant la guerre civile , ancien du front al nostra .

T90 à Idlib .

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C'est pas mal les nouvelles voitures quand même ... du moment qu'il est a jour de permis lourd !

Des tentatives d'accord qui ne fonctionne pas ... entre terroristes la vie est dur ? !

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Sinon la liste du commandement , car c'est comme a l'armée ! Il y a des chefs ! En beau power point !

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Ils aimerais bien faire une coalition avec un seul chef mais bon c'est compliqué apparemment !

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 1 mois plus tard...

https://francais.rt.com/international/78006-mort-d-general-russe-apres-explosion-syrie

Mort d'un général russe dans une explosion en Syrie

Mort d'un général russe dans une explosion en Syrie

 Un soldat russe dans la ville de Deraa, à la frontière jordanienne (image d'illustration).

Un général russe a perdu la vie et deux autres militaires ont été blessés après l'explosion d'un engin explosif sur le passage d'un convoi militaire russe près de Deir ez-Zor en Syrie, selon les agences de presse russes

 L'agence RIA, notamment, rapporte ce 18 août la mort d'un général russe en Syrie, après une explosion sur le passage d'un convoi militaire russe près de Deir ez-Zor. Deux autres militaires russes ont été blessés.  «Le 18 août, un engin explosif improvisé a explosé alors qu'un convoi russe revenait d'une opération humanitaire à 15 kilomètres de la ville de Deir ez-Zor», indiquent les agences de presse russes, citant un communiqué du ministère russe de la Défense qui ajoute qu'un général blessé dans l'explosion est décédé «pendant son évacuation». Des troupes de l'armée russe sont déployées dans le nord-est de la Syrie, en soutien aux forces gouvernementales. Le 14 juillet dernier, l'explosion d'une bombe placée sur une route dans la province d'Idleb, près d'Ariha, avait fait plusieurs blessés parmi les soldats d'une patrouille russo-turque en Syrie, selon le ministère russe de la Défense, cité par l'agence de presse russe RIA Novosti.

Ya Rab Yeshua.

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L’aviation russe bombarde des terroristes après la mort d'un de ses hauts gradés en Syrie

https://fr.sputniknews.com/international/ 

Les forces armées russes et gouvernementales ont abattu au moins 327 terroristes entre le 18 et le 24 août en Syrie, a déclaré un représentant du groupe russe. L’opération se poursuivra jusqu’à l’élimination totale des groupes armés contrôlés par Washington, a-t-il ajouté.

Une opération de grande envergure visant à éliminer des terroristes a été menée par les forces aériennes russes et gouvernementales dans la partie centrale de la Syrie, a déclaré ce 25 août un représentant du groupe russe dans le pays.

Au moins 327 terroristes ont été éliminés, alors que 134 abris ainsi que 17 postes d’observation ont été détruits lors des attaques menées du 18 au 24 août.

Les attaques ont été effectuées dans la région où un général major est décédé des suites de ses blessures reçues dans l’explosion d’un engin artisanal. Survenu le 18 août, l’attentat visait un convoi.

Les frappes aériennes ont été épaulées par de l’artillerie et des forces spéciales.

Objectif de l'opération

L’opération contre les terroristes se poursuivra jusqu’à la destruction totale des groupes armés contrôlés par les États-Unis dans la région, a ajouté le représentant.

Selon lui, des terroristes rejoignent les rangs de Daech* après avoir suivi une formation spécifique dans le sud et le sud-est de la Syrie, dans les territoires occupés par les États-Unis.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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Ya Rab Yeshua.

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Les russes ont toujours eu une communication disons directe avec un certain "franc-parler, sans prendre de gants ..." :

Ainsi, dans les années 1980, un Russe a été capturé au Liban. Les services soviétiques ont enlevé l’un des proches des preneurs d’otage, l’ont découpé en morceaux et les ont expédiés au Hezbollah dans plusieurs valises… Depuis, les ressortissants russes sont rarement concernés par les rapts. 

Comme quoi la disqueuse et la bombe laser peuvent aider à la prévention ...

 

Modifié par Clairon
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Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu ....

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  • 2 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/10/26/syrie-un-raid-aerien-attribue-a-la-russie-fait-pres-de-80-tues-parmi-des-rebelles-pro-turcs/

Un raid aérien attribué à la Russie fait près de 80 tués parmi des rebelles pro-turcs

 

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En mars, après plusieurs semaines de combats ayant impliqué les rebelles pro-Ankara et les forces gouvernementales syriennes dans la province d’Idleb et le lancement de l’opération turque « Bouclier de printemps », le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, s’étaient mis d’accord sur le principe d’un cessez-le-feu ainsi que sur la mise en place de patrouilles communes russo-turques le long de l’autoroute M4 et de l’instauration d’un « couloir de sécurité ».

Depuis, il règne un calme relatif dans cette province d’Idleb, contrôlée en grande partie par des groupes jihadistes, dont le Hayat Tahrir al-Sham [HTS] et le Tanzim Hurras ad-Din. Dans le même temps, la Turquie a recruté des combattants parmi les groupes armés qu’elle soutient pour les envoyer ensuite en Libye et, plus récemment, au Haut Karabakh, théâtre d’un conflit entre l’Azerbaïdjan [soutenu par Ankara] et les forces arméniennes.

En Libye, ces mercenaires syriens s’opposent à ceux de la société militaire privée [SMP] russe « Wagner ». Et leur implication au Haut-Karabakh met Moscou dans l’embarras, en raison de ses accords de défense avec Erevan et ses bonnes relations avec Bakou.

Mais, a priori, et alors qu’elle soutient Damas, la Russie a voulu envoyer un message aux autorités turques, ce 26 octobre. En effet, un camp d’entraînement du groupe armé pro-turc Faylaq al-Sham a été visé par des raids aériens qui ont fait 78 tués et une centaine de blessés, selon un dernier bilan.

Le camp visé est situé dans la région de Jabal al-Douayli, dans le nord de la province d’Idleb, près de la frontière turque. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH], ces frappes auraient été effectuées par les forces aériennes russes. Ce qu’a confirmé Seif al-Raad, un porte-parole du Front national de libération, une coalition rebelle à laquelle est affilié le Faylaq al-Sham. Cependant, Moscou n’a encore officiellement rien dit au sujet de ce raid aérien.

Cité par l’AFP, Nicholas Heras, analyste à l’Institute for the Study of War, Moscou a voulu envoyer un « message » à la Turquie, les « deux pays soutenant également des camps rivaux en Libye et au Nagorny-Karabakh. »

Et d’ajouter que la Russie « montre qu’elle peut frapper les supplétifs syriens d’Ankara autant qu’elle le souhaite, si la Turquie n’engage pas une désescalade des activités militaires allant à l’encontre des intérêts russes en Libye, en Syrie et dans Nagorny-Karabakh. »

Photo : Su-34 « Fullback » / Archive  © Ministère russe de la Défense

PS. Principe de précaution = ne jamais réveiller l'ours russe.

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2020/11/14/un-haut-responsable-dal-qaida-aurait-ete-tue-par-des-agents-israeliens-en-iran/

Un haut responsable d’al-Qaïda aurait été tué par des agents israéliens en Iran

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Les relations entre les autorités iraniennes et al-Qaïda ont toujours été ambiguës. Pacte tacite de non-agression? Volonté de ménager une organisation qui, bien que sunnite, pourrait être utilisée contre ses adversaires, à l’image du Hamas ou même du mouvement taleb afghan?

Toujours est-il que, s’il a renvoyé de nombreux djihadistes fuyant l’Afghanistan, l’Iran a accueilli des membres de la famille d’Oussama ben Laden après 2001, voire des cadres importants du groupe terroriste, avant de les placer en résidence surveillée, avec l’idée de s’en servir comme monnaie d’échange ou comme moyen de pression sur la direction d’al-Qaïda.

Ainsi, par exemple, en 2015, Téhéran a relâché Abou al Kheir al Masri [alias Abdullah Muhammad Rajab Abd al-Rahman], le gendre de Ben Laden et numéro deux présumé d’al-Qaïda, Abou Khallad al-Muhandis, Saïf al-Adel, Abou Mohammed al-Masri et Khalid al-Arur pour obtenir la libération d’un diplomate iranien retenu en otage au Yémen.

Un échange de même nature avait eu lieu en 2011, pour récupérer un autre diplomate enlevé au Pakistan.

La déclassification, en novembre 2017, de documents saisis à Abottabad, lors du raid des Navy Seals mené six ans plus tôt contre Ben Laden, apporta d’autres détails sur la relation entre Téhéran et al-Qaïda. Ainsi, l’un d’eux indiquait que l’Iran aurait été prêt à fournir « de l’argent, des armes et tout ce dont ils avaient besoin » aux sympathisants de l’organisation terroriste, à la condition qu’ils « frappent l’Arabie saoudite et les États du Golfe. »

« Ces relations existent bel et bien. L’Iran a coopéré et coopère encore avec al-Qaïda. Certaines connexions équivalent pour le moins à des pactes de non-agression », avait alors résumé Mike Pompeo, qui dirigeait la CIA à l’époque.

Dans le même temps, le rapport annuel du département d’État sur le terrorisme avait souligné que l’Iran restait « peu disposé à traduire en justice les membres de haut rang d’al-Qaïda résidant » sur son territoire, tout en refusant « d’identifier publiquement les membres sous sa garde. » Et d’insister sur le fait que des « ‘facilitateurs’ de l’organisation terroriste n’avaient nullement été inquiétés par les autorités iraniennes », ce qui leur permit de « transférer des fonds et des combattants en Asie du Sud et en Syrie. »

Cela étant, les autorités iraniennes ont toujours démenti la moindre collusion avec al-Qaïda et rejeté avec vigueur les affirmations américaines. Comme elles viennent encore de le faire après les révélations que vient de publier le New York Times.

Le 7 août, l’agence de presse iranienne Mehr rapporta la mort d’un certain « Habid Daoud », un professeur d’histoire âgé de 58 ans, et de sa fille Maryam, 27 ans, « assassinés par un motard à Pasdaran », un quartier huppé de Téhéran. Selon la même source, les deux victimes se trouvaient à bord d’une voiture quand un individu leur tira dessus à quatre reprises, du côté du conducteur.

Le mode opératoire ne manquait pas de faire penser à celui suivi par les agents du Mossad [service de renseignement israélien] pour éliminer les responsables du programme nucléaire iranien. Qu’un professeur d’histoire ait pu en être la victime était alors intriguant. Il fut alors avancé que ce « Habib Daoud » était un membre du Hezbollah libanais…

Seulement, s’appuyant sur des confidences faites par des responsables du renseignement américain, le New York Times affirme que ce professeur d’histoire assassiné n’en était pas un puisqu’il s’agissait en réalité de l’égyptien Abdullah Ahmed Abdullah [alias Abou Mohamed Al-Masri], recherché par les États-Unis pour son implication dans les attentats commis le 7 août 1998 contre leurs ambassades au Kenya et en Tanzanie ainsi que pour avoir donné une formation militaire à des membres d’un groupe somalien ayant combattu les forces américaines à Mogadiscio en 1993.

Sa tête était mise à prix pour 10 millions de dollars. Quant à la femme qui se trouvait à ses côtés, ce serait la veuve de Hamza ben Laden, l’un des fils du fondateur d’al-Qaïda.

Cette opération « homo », poursuit le quotidien américain, a été sous-traitée aux services de renseignement israéliens, et exécutée par deux agents à moto. « On ne sait pas quel rôle, le cas échéant, ont joué les États-Unis, qui suivaient les mouvements de M. al-Masri [alias Abdullah, donc] et d’autres membres de Qaïda en Iran depuis des années », écrit-il.

Cela étant, si l’information du New York Times est avérée, alors une question se pose : pourquoi d’Abdullah Ahmed Abdullah est-il resté en Iran, avec un nom d’emprunt, et a priori avec la bienveillance des autorités iraniennes, alors qu’il fit partie de l’échange ayant permis la libération d’un diplomate iranien retenu au Yémen en 2015 ?

Et cela, sachant que plusieurs cadres d’al-Qaïda remis dans la nature à cette occasion ont depuis été tués lors d’opérations américaines, comme Abou al Kheir al Masri, en février 2017, en Syrie.

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Quoi qu’il en soit, selon Washington, Abdullah aurait entretenu des relations avec l’Iran depuis longtemps. « Après les attentats contre les ambassades [en 1998], Abdullah s’est installé en Iran sous la protection du Corps des gardes de la révolution islamique iranienne », est-il en effet affirmé dans sa courte biographie publiée par le site « Rewards for Justice ».

En attendant, la mort d’Abdullah n’a pas toujours pas été confirmée par al-Qaïda, plus de trois mois après les faits. Et le ministère iranien des Affaires étrangères a parlé d’une « information fabriquée » pour évoquer la révélation faite par le New York Times.

Ya Rab Yeshua.

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L'Iran un état terroriste ? mais non mensonge ? ! Ce n'est pas possible , ils sont pour du nucléaire civil et pas pour la lancer a tout va sur certains pays ... les vidéos ou ils parlent d'atomisé ne sont que propagande ? ! hihi

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/12/27/chammal-engages-dans-les-operations-anti-daesh-les-atlantique-2-ont-aussi-fait-la-chasse-aux-sous-marins/

Engagés dans les opérations anti-Daesh, les Atlantique 2 ont aussi fait la chasse aux sous-marins

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L’Atlantique 2 [ATL2] est bien plus qu’un avion de patrouille maritime. Grâce à ses capacités, il est en mesure d’effectuer des missions bien différentes de celles pour lesquelles il a été initialement conçu. Ce qui fait qu’il est quasiment incontournable pour les opérations des forces françaises…

C’est ce qui ressort de l’ouvrage « Patrouilleurs du désert » que vient de publier le capitaine de frégate Jean-Marc Molina qui, totalisant plus de 7.000 heures de vol, a participé à au moins huit opérations aux commandes de cet appareil.

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Ainsi, outre la chasse aux sous-marins et la lutte anti-navire, un Atlantique 2 peut effectuer des missions de renseignement et de surveillance, coordonner un raid aérien [SCAR-C pour Strike coordination and reconnaissance – coordinator], détruire des positions ennemies avec ses quatre bombes GBU-12 ou encore établir le bilan de frappes aériennes [Battle Damage Assessment, BDA]. Il peut aussi être engagé dans des opérations de sauvetage.

De telles missions peuvent être très risquées.

L’une qui a été décrite par le capitaine de frégate Molina aurait pu très mal se terminer. Ainsi, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2011, lors de l’opération Harmattan, en Libye, l’un de ces ATL2 engagé dans le secteur de New Brega, alors en proie à des combats entre les forces pro-kadhafi et celles de l’opposition, pour le compte de la Direction du renseignement militaire [DRM] a bien failli ne pas revenir.

« À 00h55, un premier tir tendu contre l’ATL2 est observé. Puis à 1h08, ‘perception de trois salves de deux projectiles en direction de l’avion. Les tirs proviennent de trois sites différents, espacés de 400 à 600 mètres’. Il s’agit certainement de tirs de DCA. L’équipage investigue la zone de départ au FLIR, mais de détecte pas de véhicule. À 02h06, nouveau tir, mais cette fois il s’agit d’un missile sol-air dont le propulseur produit une intense lumière blanche. Le missile explose à bonne distance de l’avion. Il est observé durant toute la durée de son vol, soit vingt longues secondes angoissantes. La séance de tir au pigeon ne s’arrête pas là. À 02h17, puis à 02h36, l’ATL2 essuie deux nouveaux tirs de missile qui explosent toujours sous l’avion. Le plancher de sécurité, qui ce jour-là a sauvé l’avion, a été déterminé , étroite collaboration avec la DRM », raconte le CF Molina.

Cela étant, il est arrivé que l’ATL2 ait été engagé dans une opération où il a dû utiliser l’ensemble de ses capacités, y compris celles concernant la lutte anti-sous-marine. Tel a en effet été le cas au Levant, lors de l’opération Chammal [nom de la participation française à la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, ndlr], lancée en septembre 2014.

Dans un premier temps, un ATL2 avait été affecté à la base d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis. Cet appareil fut d’ailleurs intensivement sollicité puisqu’il comptait déjà plus de 1.000 heures de vol a bout de huit mois d’opération. Beaucoup a été dit sur les missions que cet appareil a effectué au-dessus de l’Irak [et de la Syrie]. Mais il ne fit pas que cela…

« Les équipages déployés aux EAU ne font pas que des missions aéroterrestres. ALINDIEN [amiral commandant de la zone maritime de l’océan Indien, ndlr], dont la zone de responsabilité s’étend de Suez aux côtes australiennes, est préoccupé par la présence d’un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] chinois. En l’espace de quelques heures, les détecteurs acoustiques remplacent la MX-20 [boule optronique], et voilà l’ATL2 prêt à réaliser des missions anti-sous-marines. Ce basculement de mission sera réalisé plusieurs fois par mois », écrit le CF Molina.

Sans doute que l’ATL2 récemment engagé dans l’opération Agenor, menée dans le secteur du détroit d’Ormuz, a dû s’employer à surveiller les mouvements des SNA chinois… Mais ces derniers ne sont pas les seuls à avoir inquiété l’état-major français.

En septembre 2015, l’Atlantique 2 mis à la disposition de Chammal fut transféré des Émirats vers la base H5, en Jordanie, afin de le rapprocher des zones de combat en Syrie. Un autre appareil, indique le CF Molina, avait été envoyé à Chypre pour escorter le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aéronaval, car, « comme au temps de la Guerre Froide, la Russie est bien décidée à montrer ses griffes. L’Ours n’hésite pas à envoyer, en plus de ses chasseurs et frégates, ses sous-marins pour harceler les unités françaises. »

Ce point avait été évoqué dans un dossier de presse publié par l’Élysée, en décembre 2015, à l’occasion de la venue du président Hollande à bord du « Charles de Gaulle ». Il avait été en effet question d’un sous-marin russe « étroitement surveillé » par les marins français, en coopération avec un navire américain.

Un an plus tard, il fut rapporté qu’un sous-marin russe de type Oscar II avait été repéré près des porte-avions Charles de Gaulle et USS Dwight Eisenhower, alors déployés en Méditerranée orientale. Est-ce le sous-marin qu’évoque le CF Molina?

« En novembre 2016, lors d’un vol maritime d’escorte, un ATL2 détecte un sous-marin à l’intérieur de la zone de sécurité du porte-avions [Charles de Gaulle]. Ce dernier était passé inaperçu des frégates d’escorte », écrit-il en effet.

Quoi qu’il en soit, les ATL2 successivement engagés au Levant auront surtout assuré des missions « aéroterrestres ». Pour cet avion, « le concept de reconnaissance armée atteint son niveau le plus abouti durant Chammal », avance le CF Molina. Et d’ajouter : « L’endurance de l’avion, le détail de ses capteurs optroniques et électromagnétiques, le panel de ses moyens de communication, combinés à une force de frappe, le tout réuni sur une même plateforme, est ce qui se fait de mieux en termes de reconnaissance. »

À lire : PATROUILLEURS DU DÉSERT Avec les équipages des Breguet Atlantic et Atlantique 2 (1977-2020) – Capitaine de frégate Jean-Marc Molina – ARDHAN – 22 euros

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/01/02/syrie-une-base-militaire-russe-visee-par-un-attentat-revendique-par-un-groupe-proche-dal-qaida/

Une base militaire russe visée par un attentat revendiqué par un groupe proche d’al-Qaïda

http://www.opex360.com/wp-content/uploads/police-militaire-russe-20161223.jpg

Fort de plus d’un millier de combattants et affilié à al-Qaïda, le groupe Hurras al-Din [« les Gardiens de la religion »] est surtout actif dans les provinces de Lattaquié, de Hama et d’Idleb, où il coordonne ses actions avec plusieurs autres formations jihadistes, dont Hayat Tahrir al-Sham [HTS], le Mouvement islamique du Turkestan oriental ou encore Ajnad al-Kavkaz [« les soldats du Caucase »].

Jusqu’à présent, Hurras al-Din ne s’était pas aventuré dans la province de Raqqa, qui est actuellement sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes [constituées essentiellement par des milices kurdes], après avoir été sous celui de l’État islamique [EI ou Daesh]. Or, le 1er janvier, ce groupe y a revendiqué un attentat à la voiture piégée, contre une base militaire russe, installée dans la région de Tal al-Saman.

Selon les détails donnés par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH], deux hommes ont garé un pick-up chargé d’explosifs à proximité de la base, avant de prendre la fuite. L’attentat aurait fait plusieurs blessés. Pour le moment, le ministère russe de la Défense n’a pas communiqué sur cet attentat.

D’après l’OSDH, qui a évoqué « plusieurs blessés », ce serait la « première attaque [au véhicule piégé] contre une base russe dans le nord-est de la Syrie ». Cette dernière a récemment accueilli des renforts de la police militaire russe, déployés dans le secteur d’Aïn Issa [province de Raqqa] pour s’interposer entre les FDS et des groupes rebelles syriens pro-turcs.

Le groupe Hurras al-Din a plusieurs été visé par les forces américaines [et la CIA] au cours de ces derniers mois. Ainsi, en août 2020, l’un de ses cadres, Abou Yahya al-Uzbaki, a été tué par un missile AGM-114R9X [appelé « Ginsu volant » et ayant la particularité de s’abattre comme une enclume tout en déployant six lames tranchantes repliées dans sa coiffe], tiré par un drone MQ-9 Reaper. Un mois plus tard, un autre de ses responsables, Sayyaf al-Tunsi, a connu le même sort. Un an plus tôt, le Pentagone avait confirmé une frappe contre « l’état-major » de cette organisation terroriste, également désignée « al-Qaïda en Syrie » [AQ-S].

« Malgré l’élimination de certains de ses hauts dirigeants, Hurras al-Din conserve son rôle d’affilié privilégié d’al-Qaïda en Syrie » et le « groupe reste déterminé à préparer des attaques à l’extérieur, même s’il s’emploie actuellement à viser les forces syriennes », relevait un rapport des Nations unies, publié l’été dernier.

Par ailleurs, cet attentat revendiqué par Hurras al-Din est survenu trois jours après qu’un blindé des forces russes a été frappé par un missile anti-char tiré depuis un secteur contrôlé par des rebelles pro-turc. Trois militaires russes ont été blessés.

Selon Moscou, cette attaque a eu lieu alors qu’une patrouille russe surveillait le démantèlement d’un des postes d’observation établi par les forces turques dans la province d’Idleb. Plus tôt, l’aviation russe avait effectué des frappes aériennes dans la région de Jabal al-Akrad [province de Lattaquié], contrôlée par le Parti islamiste du Turkestan.

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2021/01/27/plusieurs-jihadistes-de-lei-neutralises-lors-des-premieres-frappes-de-rafale-dotes-du-pod-talios/

Plusieurs jihadistes de l’EI « neutralisés » lors des premières frappes de Rafale dotés du pod TALIOS

Le 21 janvier, l’État islamique [EI ou Daesh] a revendiqué un double attentat suicide qui venait de faire au moins 32 tués et une centaine de blessés sur la place Tayaran, à Bagdad, où se tenait un marché aux vêtements.

Cela faisait trois ans que l’organisation terroriste n’avait pas visé la capitale irakienne de cette manière, la dernière attaque ayant eu lieu le 15 janvier 2018, au même endroit.

D’après des chiffres compilés par le Washington Institute, Daesh a revendiqué 1.327 attaques au Levant [Syrie et Irak] en 2020, en particulier dans les zones rurales. Et il aura été particulièrement actif à partir du printemps, avec 151 attaques commises en avril et 193 autres en mai. Ce fut d’ailleurs à cette période que les chasseurs-bombardiers Rafale de la force Chammal, basés en Jordanie, effectuèrent leurs premières frappes de l’année contre des positions jihadistes établies dans la région de Kirkouk.

 

Mais cette année, la force Chammal a déjà dû s’employer contre Daesh. En effet, selon un bref communiqué de l’État-major des armées [EMA], au lendemain des attentats commis à Bagdad, deux deux Rafale B de l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE] ont effectué, à la demande de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, une frappe dite « d’opportunité » contre une position de l’EI lors d’une mission « au-dessus du théâtre irako-syrien. » Une autre frappe a été réalisée par les avions de la 4e Escadre de Chasse dans les mêmes circonstances, le lendemain.

« Ces deux actions ont permis de neutraliser plusieurs combattants de Daesh », a indiqué l’EMA, sans préciser les lieux où elles ont été menées.

Mais ces frappes auront été particulières puisqu’elles ont été l’occasion de donner le baptême du feu à la nouvelle nacelle optronique TALIOS [Targeting Long-range Identification Optronic System – Système optronique d’identification et de ciblage à longue distance], déployée depuis la fin novembre en Jordanie.

« Il s’agissait des premières frappes opérationnelles de Rafale équipés du pod TALIOS », a en effet affirmé l’EMA.

Pour rappel, la nacelle TALIOS affiche des capacités sans commune mesure par rapport au pod Damocles qu’elle remplace. Grâce à ses capteurs électro-optiques et infrarouges de haute résolution, il est possible d’identifier et de suivre des cibles mobiles, y compris de petites tailles, de jour comme de nuit et d’effectuer des frappes de plus longue portée.

Dotée de « capacités non traditionnelles NTISR » [Non-Traditional Information, Surveillance and Reconnaissance], la nacelle TALIOS e permet de mener de front des missions d’appui et de reconnaissance, les données qu’elle collecte étant transmises en temps réel. Enfin, son interface « homme-machine », qui fait appel à la réalité augmentée, simplifie la compréhension que peut avoir l’équipage de la situation tactique, seules les informations pertinentes lui étant soumises.

Lors de ses voeux pour la nouvelle année, la ministre des Armées, Florence Parly, a rappelé que la France restait attentive à l’évolution de la mouvance jhadiste au Levant.

« Ceux qui nous ont attaqué à maintes reprises, y compris sur le territoire national à Paris, à Nice, à Conflans et dans trop d’autres lieux encore, n’ont pas disparu en 2019 dans les ruines de Baghouz, dernier bastion de Daesh en Syrie. Au Levant, ils continuent de s’organiser pour asservir les populations locales et mettre en œuvre leur programme de mort. La France reste dans leur ligne de mire. Les actions qu’ils conduisent en Syrie comme en Irak illustrent une forme de résurgence dont nous devons protéger notre pays et l’Europe », a-t-elle en effet déclaré.

Photo : Archive © armée de l’Air & de l’Espace

Ya Rab Yeshua.

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