BTX Posté(e) 14 février Auteur Signaler Posté(e) 14 février La Corée du Nord aurait envoyé 200 pièces d'artillerie à son allié russe Outre 11 000 soldats envoyés en soutien de la Russie, la Corée du Nord aurait fourni à son allié 200 pièces d’artillerie à longue portée ainsi « qu’un volume considérable de munitions » a annoncé à Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense. Selon celui-ci, il est pensable que le Nord ait reçu de l'aide technologique de la Russie en échange de ce soutien militaire, notamment des technologies à destination des sous-marins à propulsion nucléaire ou pour la rentrée atmosphérique des missiles balistiques intercontinentaux. En décembre dernier, Pyongyang aurait livré 100 systèmes d'artillerie à Moscou (lance-roquettes multiples de 240 mm M-1991 et canons automoteurs de 170 mm M-1989.) Par ailleurs, le Service national du renseignement (NIS, Corée du Sud) estime que dans le premier contingent envoyé participer à « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, 300 militaires nord-coréens auraient été tués et 2 700 blessés. Illustration : iStock https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/02/la-coree-du-nord-aurait-envoye-son.html Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 17 février Auteur Signaler Posté(e) 17 février Le Royaume-Uni et la Suède n’excluent pas d’envoyer des troupes en Ukraine en guise de garantie de sécurité « Je suis le dernier d’une série de secrétaires à la Défense américains à avoir exhorté leurs alliés, en privé et en public, souvent avec exaspération, à respecter les objectifs convenus par l’Otan en matière de dépenses de défense ». Non, ce n’est pas Pete Hegseth, l’actuel chef du Pentagone, qui a tenu ces propos lors de la dernière conférence sur la sécurité de Munich… Mais l’un de ses prédécesseurs, à savoir Robert Gates, en juin 2011. Alors que, à l’époque, l’administration du président Obama s’apprêtait à annoncer un « pivot stratégique » vers la région Asie-Pacifique, M. Gates s’en était pris aux pays européens qui profitaient de leur appartenance à l’Otan « sans en supporter ni les risques, ni les coûts ». Et d’ajouter : « C’est inacceptable ». Ne s’était pas privé de faire la leçon aux Européens, M. Gates avait prévenu : « La dure réalité est que […] le corps politique américain dans son ensemble sera de plus en plus réticent à dépenser des fonds de plus en plus précieux au profit de pays qui ne semblent pas disposés à consacrer les ressources nécessaires […] pour devenir des partenaires sérieux et compétents pour leur propre défense ». Par la suite, après l’annexion de la Crimée par la Russie, les membres de l’Otan prirent unanimement l’engagement de porter leurs dépenses militaires à 2 % de leur PIB d’ici 2024. Engagement que les pays baltes et la Pologne, parce qu’ils avaient une conscience plus aiguë de la menace que les autres, s’attachèrent à tenir. Et si la plupart des alliés sont désormais proches de cet objectif, quand ils ne l’ont pas dépassé, c’est parce qu’ils ont accentué leur effort de défense depuis la guerre en Ukraine. D’ailleurs, deux jours après le début des hostilités, le chef d’état-major de la force terrestre allemande [Heer], le général Alfons Mais, avait d’ailleurs tiré un constat aussi critique que lucide. « Vous vous réveillez le matin et vous réalisez qu’il y a la guerre en Europe. […] Dans ma 41e année de service en temps de paix, je n’aurais pas cru devoir vivre une autre guerre. Et la Heer que j’ai l’honneur de commander est plus ou moins à sec » au point que les « options politiques que nous pouvons proposer pour soutenir l’Otan sont extrêmement limitées », avait-il déploré. « Nous l’avons tous vu venir et n’avons pas pu faire passer nos arguments pour tirer et mettre en œuvre les leçons de l’annexion de la Crimée », avait-il ajouté. En attendant, la situation en Ukraine n’évolue que très peu. Les Russes ont toujours le contrôle partiel de l’oblast de Kherson ainsi que celui de Zaporijia. En outre, ils continuent de progresser dans le Donbass. Dans le même temps, les Ukrainiens tentent de conserver les territoires conquis dans la région russe de Koursk, ceux-ci pouvant éventuellement servir de monnaie d’échange lors de négociations de paix à venir. Celles-ci pourraient avoir bientôt lieu, le président américain, Donald Trump, ayant récemment fait savoir qu’il rencontrerait Vladimir Poutine, son homologue russe, probablement en Arabie Saoudite. Quelle place auront les Ukrainiens et les Européens dans ces discussions ? Là est la question… Selon des informations publiées par le Wall Street Journal, en décembre, le plan de Washington consisterait à geler les combats sur les positions actuelles, à suspendre la candidature de l’Ukraine à l’Otan pendant au moins une vingtaine d’années et à mettre en place une zone démilitarisée qui, en guise de « garantie de sécurité » serait surveillée par des forces européennes, étant entendu que les États-Unis ne souhaitent pas s’y impliquer militairement. À la même époque, le site Politico avait rapporté que le président Macron devait évoquer avec le Premier ministre polonais, Donald Tusk, un projet visant à envoyer une « force de maintien de la paix d’après-guerre en Ukraine » ayant l’équivalent de cinq brigades [soit 40 000 hommes]. Sans doute qu’il en serait encore question lors de la réunion informelle de chefs d’État et de gouvernement d’une poignée de pays européens [Italie, Allemagne, France, Espagne, Pologne, Pays-Bas, Royaume-Uni et Danemark] qui doit se tenir à Paris, ce 17 février. En tout cas, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a d’ores et déjà fait savoir que le Royaume-Uni serait prêt à envoyer des troupes en Ukraine, dans le cadre d’une mission de maintien de la paix « post-guerre ». « Le Royaume-Uni est prêt à jouer un rôle de premier plan dans l’accélération des travaux sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Cela passe par un soutien accru à l’armée ukrainienne, pour laquelle le Royaume-Uni s’est déjà engagé à verser 3 milliards de livres sterling par an jusqu’en 2030 au moins. Mais cela signifie également que nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire », a en effet écrit M. Starmer, dans les pages du Telegraph. « Je ne dis pas cela à la légère. Je ressens très profondément la responsabilité que représente le fait de mettre potentiellement en danger des militaires britanniques. Mais tout rôle visant à garantir la sécurité de l’Ukraine contribue à garantir la sécurité de notre continent et de notre pays. La fin de cette guerre, lorsqu’elle arrivera, ne peut pas simplement devenir une pause temporaire avant que Poutine n’attaque à nouveau », a ensuite justifié le locataire du 10 Downing Street. Le Royaume-Uni n’est pas seule à être sur cette ligne. La Suède est en effet prête à suivre. Du moins, elle ne l’exclut pas. « Nous devons d’abord négocier maintenant une paix juste et durable qui respecte le droit international […] Quand nous aurons cette paix installée, il faudra la maintenir et pour cela, notre gouvernement n’exclut rien », a en effet déclaré Maria Malmer Stenergard, sa ministre des Affaires étrangères, sur les ondes de la radio publique Sveriges Radio. En revanche, la Norvège, qui partage une frontière avec la Russie, est plus circonspecte. « Le moment n’est pas venu pour discuter de l’envoi de soldats norvégiens en Ukraine. Ce n’est pas encore le moment de tirer des conclusions sur la manière dont une garantie de sécurité devrait être formulée et sur le type de contribution à y apporter », a fait valoir Jonas Gahr Støre, son Premier ministre, à l’antenne de la radio NRK. Photo : British Army https://www.opex360.com/2025/02/17/le-royaume-uni-et-la-suede-nexcluent-pas-denvoyer-des-troupes-en-ukraine-en-guise-de-garantie-de-securite/ Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 17 février Signaler Posté(e) 17 février Heureux de vous avoir connu , çà sent pas bon du tout cette histoire ... Citer
Stvn Posté(e) 17 février Signaler Posté(e) 17 février L'Europe ne tient même pas 3 semaines en cas de conflit de haute intensité... Ne t'inquiète pas l'ami, c'est juste du blabla politique pour ne pas dire ouvertement que l'on est totalement impuissant contre les Russes. La paix arrivera bientôt avec les conditions des forts, et nous ne le sommes pas. Après la routine habituelle reviendra jusqu'à la prochaine altercation inévitable, ainsi va la vie. C'est une histoire avant tout entre les USA et la Russie, nous sommes juste au milieu, mais nous ne sommes pas dans la même catégorie. Ravis par contre que les vrais responsables s'entende désormais à une paix, c'est une bonne chose. Il ne faut pas oublier que ce conflit a commencé, il y a des dizaines d'années avec l'expansion de l'OTAN voulu par les US et aussi par le rejet des Ukrainiens qui on commit des atrocités le long des frontières russes. Il n y a pas de fumée sans feu, dans cette histoire, Poutine n'est pas plus sale que les autres. 1 1 Citer Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶
piranha Posté(e) 17 février Signaler Posté(e) 17 février 15 minutes ago, Stvn said: pour ne pas dire ouvertement que l'on est totalement impuissant contre les Russes. Comment ça, ce fait que les ukrainiens résistent alors depuis trois ans, en réussissant d'infliger les grandes pertes à un ignoble adversaire ? Surtout que les premiers mois de guerre étaient faits sans aucune assistance étrangère, et que les premières grandes arrivées de matériaux ont commencé au bout de 6-8 mois de combat… 18 minutes ago, Stvn said: des Ukrainiens qui on commit des atrocités le long des frontières russes. Sans dec ! Ah, les atrocités ! L'annexion de la Crimée, l'invasion du Donbass : ces Ukrainiens atroces, ces monstres ! 19 minutes ago, Stvn said: Poutine n'est pas plus sale que les autres. Eh bien, le Hitler, au final, n'était pas si mauvais, au fond, voyez... 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.
Stvn Posté(e) 17 février Signaler Posté(e) 17 février L'annexion de la Crimée par exemple n'est pas le début du conflit, mais bon, comme j'ai dit, il y a plusieurs responsables de cette situation et l'Europe ou les US ne sont pas blanc non plus. L'Ukraine pendant des années sous impulsion US on installer nombre d'espions, de base etc ... Oubliant les lignes rouges du Kremlin en permanence. En profitant aussi pour bannir discrètement les russophones et faire entrer une adhésion occidentale dans ces régions qui devait être neutre de base. C'est le jeu des superpuissances, c'est l'heure de payer. Mais au final si pour vous Hitler est Poutine, alors Obama l'est tout autant ainsi que les administrations occidentales qui sont responsables de cette guerre. C'est toujours pareil, le peuple en prendra plein la tronche pour des mauvaises décisions de nos leaders politiques. Vers les années 2000, nous avons pris la décision de choisir le coté Américains aux détriments de la Russie, petit à petit, nous avons cherché à grignoter les anciennes terres de l'union soviétiques, jusqu'à arriver à cette fameuse ligne rouge, les frontières directes de la Russie. Cette guerre était très prévisible en réalité, c'était une question de temps. C'est un peu pareil en ce moment pour la France avec les Algériens, nous avons des soucis, car nous sommes venus sans autorisation, certes avec de bonnes intentions, mais le mal est fait est nous en payons encore le prix des années plus tard. Il y a toujours une logique à nos guerres, souvent le problème, c'est que nous pensons que tout le monde pense comme nous. La ou nous voyons un partenariat équitable, d'autre vois une agression. Pour préserver la paix, il serait bon que l'homme comprenne qu'il ne faut pas se mêler de tout et n'importe quoi, chaque culture et civilisation doit avancer a sont rythmes, on ne peut forcer une union, car nous n'avons pas les mêmes croyances, les mêmes traditions et le même vécu. Valable aussi par exemple pour la future poudrière qu'est la Syrie, pour être d'actualité. Je finirai par dire tout simplement qu'il y a eu et aura encore de nombreux "hitler" avant d'avoir une paix durable sous notre bon vieux soleil ! La guerre n'est que le dernier rempart d'une négociation échoué. Quand nous voyons l'état politique de notre pays ... On ne peut que comprendre les guerres soit dit en passant, car déjà entre Français, nous avons de belles menaces même au sein de nos élites, hélas. Citer Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶
piranha Posté(e) 17 février Signaler Posté(e) 17 février 9 minutes ago, Stvn said: L'annexion de la Crimée par exemple n'est pas le début du conflit La première mort au conflit russo-ukrainien est l'adjudant ukrainien Serhiy Kokurin, tué par les soldats russes à Simpheropol, lors d'un assaut russe sur un centre topographique militaire ukrainien. Pour mémoire. 13 minutes ago, Stvn said: l'Europe ou les US ne sont pas blanc non plus Avec une telle vision des choses, je ne peux que vous souhaiter bonne nuit. 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.
Levy Pierre Posté(e) 18 février Signaler Posté(e) 18 février Le 17/02/2025 à 15:39, BTX a dit : le président américain, Donald Trump, ayant récemment fait savoir qu’il rencontrerait Vladimir Poutine, son homologue russe, probablement en Arabie Saoudite Un des rares endroits de la planète où ils ne risquent pas d'âtre arrêtés et transférée à la CPI ! 1 Citer Militaire d'active
Helldorado Posté(e) 18 février Signaler Posté(e) 18 février Le 17/02/2025 à 19:26, piranha a dit : Comment ça, ce fait que les ukrainiens résistent alors depuis trois ans, en réussissant d'infliger les grandes pertes à un ignoble adversaire ? Surtout que les premiers mois de guerre étaient faits sans aucune assistance étrangère, et que les premières grandes arrivées de matériaux ont commencé au bout de 6-8 mois de combat… Sans dec ! Ah, les atrocités ! L'annexion de la Crimée, l'invasion du Donbass : ces Ukrainiens atroces, ces monstres ! Eh bien, le Hitler, au final, n'était pas si mauvais, au fond, voyez... Pas besoin d'attendre bien longtemps pour avoir un point godwin ici 😆 2 Citer
BTX Posté(e) 7 mars Auteur Signaler Posté(e) 7 mars https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ukraine-premiere-operation-de-guerre-pour-les-mirage-2000-livres-par-la-france/ Première opération de guerre pour les Mirage 2000 livrés par la France L’Ukraine a utilisé pour la première fois, ce vendredi, des Mirage 2000 livrés par la France pour repousser des frappes russes, selon un communiqué de l’armée ukrainienne. Une étape saluée par le président ukrainien, Volodimir Zelensky sur le réseau social X: « Aujourd’hui, des avions de chasse F-16 et des Mirage fournis par la France ont été utilisés pour protéger le ciel ukrainien. En particulier, les Mirage ont intercepté avec succès des missiles de croisière russes. Merci ! ». Des F-16 ont aussi été engagés pour faire face à l’attaque russe de ce vendredi matin. Au moins 58 missiles et 194 drones russes ont été tirés contre des cibles en Ukraine. Dans son communiqué, l’armée de l’air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 de ces cibles, dont 34 missiles et 100 drones. Le 6 février, le ministre français des Armées avait confirmé la livraison de ces avions (voir ici). Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 7 mars Signaler Posté(e) 7 mars Tout çà va mal finir .....l'engrenage est lancé .. Citer
BTX Posté(e) 10 mars Auteur Signaler Posté(e) 10 mars https://lignesdedefense.ouest-france.fr/des-pays-europeens-sinterrogent-sur-leur-possible-recours-a-des-munitions-prohibees/ Des pays européens s’interrogent sur leur possible recours à des munitions prohibées Déminage en cours dans le village de Davydiv Brid, dans la region de Kherson, le 27 novembre 2024. (Photo by Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP) C’est effectif depuis le 6 mars: en se retirant de la Convention sur les armes à sous-munitions, la Lituanie est devenue le premier État à quitter la convention conclue à Dublin le 30 mai 2008 et entrée en vigueur le 1er août 2010. Pour rappel, le 18 juillet 2024, le Parlement lituanien avait voté pour confirmer la décision du gouvernement de se retirer de la Convention sur les fameuses armes à sous-munitions qui font des ravages tant parmi les combattants que parmi les populations civiles de pays en guerre. Le processus de retrait a commencé lorsque, le 6 septembre suivant, la Lituanie a officiellement notifié aux Nations unies son intention de se retirer. Conformément aux règles de la convention, tout retrait prend effet six mois après la notification, ce qui fixait la date effective au 6 mars 2025. Cette décision lituanienne pourrait ouvrir la voie à une tendance dangereuse. Comme le regrette Handicap International, « la décision de la Lituanie intervient à un moment où la stigmatisation de ces armes a été affaiblie : des armes interdites, comme les armes à sous-munitions et les mines antipersonnel, ont été largement utilisées dans des conflits tels que l’Ukraine et la Syrie, causant de nombreuses victimes et souffrances parmi les civils. Elle fait également suite à la décision des États-Unis de livrer des armes à sous-munitions à l’Ukraine en 2023″. D’autres pays d’Europe de l’est et du nord envisagent aussi de se retirer de certains traités limitant le recours à certains types d’armes. La Finlande a signé la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel en juillet 2012. Helsinki a depuis détruit la totalité de son stock de mines antipersonnel, soit un million d’exemplaires. Mais la Finlande estime que la situation sécuritaire n’est plus la même aujourd’hui. C’est pourquoi les forces de défense finlandaises envisagent de réintroduire les mines antipersonnel dans leur arsenal. Le 23 novembre 2024, le chef d’état-major des armées, le général Janne Jaakkola, s’exprimant sur la télé MTV, avait estimé que son pays devrait réfléchir à l’emploi des mines antipersonnel. Une étude en ce sens a donc été lancée, tout comme une pétition pour le retrait de la Convention d’Ottawa qui a recueilli, entre le 6 et le 10 décembre, dernier 50000 signatures. L’Estonie envisage aussi de se retirer de la Convention d’Ottawa et le pays Balte qui s’alarme des appétits russes se disait en novembre dernier prêt à suivre l’exemple finlandais. La Lettonie, en revanche, reste opposée à un retrait de la Convention. Toutefois, le débat est lancé au sein de la classe politique. Un démineur de l’ONG HALO Trust, près de Mykolaiv, en juin 2024. (Photo by Genya SAVILOV / AFP) Plus vite et plus loin Sur ces questions de retrait des conventions internationales, la Pologne pourrait devancer la Finlande et l’Estonie. Dans un discours au Parlement, vendredi 7 mars, le chef du gouvernement polonais, le pro-européen Donald Tusk, a annoncé qu’il allait « recommander un avis favorable au retrait de la Pologne de la Convention d’Ottawa et éventuellement de la Convention de Dublin ». « Je parle ici des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions », a-t-il précisé, avant d’ajouter: « Nous devons être conscients que la Pologne doit exploiter les possibilités les plus modernes, y compris en ce qui concerne les armes nucléaires et les armes modernes non conventionnelles ». Tentation européenne En février, le think tank britannique RUSI (Royal United Services Institute) a publié une étude intitulée « Tactical Developments During the Third Year of the Russo–Ukrainian War« . Il y est recommandé que les membres européens de l’OTAN « régénèrent leurs capacités à déployer des mines AT [antitanks] et AP [antipersonnel]. » L’étude avertit que si les armées européennes ne retrouvent pas cette capacité à stocker et à déployer des mines pour une future guerre terrestre, elles « risquent de ne pas avoir la létalité nécessaire pour combattre efficacement ». David Galbreath va plus loin. Lui qui enseigne les questions militaires et technologiques à l’Université britannique de Bath, estime que « tout traité sur la réduction des armements qui pénaliserait les actions défensives doit être remis en question quand c’est la défense qui l’emporte sur toute autre considération ». Il estime aussi que, depuis la décision américaine, en 2024, de livrer des mines antipersonnel aux Ukrainiens, « le tabou sur le recours aux mines a été levé ». Il y a donc fort à craindre que le gel des positions des armées russes et ukrainiennes sur l’actuel front, ainsi que la construction de murs et de réseaux défensifs de la Finlande à l’Ukraine, face à la Russie et à la Biélorussie, ne s’accompagnent d’un recours massif aux mines AP (antipersonnel) et AT (antitanks) pour fortifier les frontières. Et pour dissuader le Kremlin de se lancer dans toute nouvelle manoeuvre impérialiste. Citer Ya Rab Yeshua.
piranha Posté(e) 10 mars Signaler Posté(e) 10 mars 32 minutes ago, BTX said: Donald Tusk, a annoncé qu’il allait « recommander un avis favorable au retrait de la Pologne de la Convention d’Ottawa et éventuellement de la Convention de Dublin ». Pour info, la France a bien signé et ratifié les conventions d'Ottawa (mines antipersonnels) et Oslo (sous-munition), puis a détruit ses stocks immenses dit "de guerre" des mines et munitions à sous-munitions (notamment les GMLRS M30, qui, étaient achetées aux États-Unis nous ont coûtée un bras, et leur destruction en Allemagne suite à la ratification de la convention nous a coûtée une autre bras. Excellent, n'est ce pas? Pour résumer : on est à poil, plus de mines, plus de sous-munitions, plus rien. Beaucoup de conventions signées, pour le plus grand plaisir de tout le monde. Vers une Europe forte ? Nota : États-Unis, Chine, Inde, Russie, Pakistan, etc. n'ont jamais signé aucune de ces conventions. 1 1 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.
BTX Posté(e) 10 mars Auteur Signaler Posté(e) 10 mars Tu as tout compris mais comme nos chefs en 1940 le clamaient : " Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts !". L'Histoire est un éternel recommencement. BTX 1 1 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 13 mars Auteur Signaler Posté(e) 13 mars https://www.forcesoperations.com/la-robotique-terrestre-francaise-a-la-rescousse-de-lukraine/ La robotique terrestre française à la rescousse de l’Ukraine Une poignée d’acteurs de la BITD française ont été retenus pour fournir des robots de déminage et de lutte contre les incendies à l’Ukraine, des solutions acquises grâce aux 200 M€ du Fonds Ukraine mis en place par la France. Plus de 70 candidatures pour 19 projets retenus dans cinq secteurs : le Fonds Ukraine a rendu son verdict neufs mois après sa mise en place via la signature d’un accord franco-ukrainien. Tous auront au maximum 16 mois pour mener à bien leur projet. Près d’un quart de l’enveloppe – environ 44 M€ – a été fléché vers des capacités de déminage et de sécurité incendie fournies par quelques pépites de la filière robotique. L’effort portera tout particulièrement sur le déminage de zone, l’Ukraine étant devenu le pays le plus miné au monde avec 25% de son territoire touché, estime l’un des lauréats, CNIM Systèmes Industriels (CSI). Voilà près de deux ans que sept robots THeMIS équipés de son système ROCUS participent aux opérations sur le territoire ukrainien. Des exemplaires supplémentaires seront livrés au State Emergency Service of Ukraine (SESU) grâce aux 14,9 M€ octroyés par le fonds. « L’objectif du projet est de permettre un déminage rapide des sols tout en protégeant les opérateurs puisque le ROCUS est téléopéré. Piloté hors la vue, le ROCUS permet d’inspecter, confirmer et neutraliser un grand nombre de menaces explosives. Il participera ainsi à sécuriser les déplacements des civils, à protéger l’environnement, relancer l’agriculture dans le pays et reconstruire des zones résidentielles par exemple », commente CSI. Même trajectoire pour un partenaire de longue date de CSI, CEFA. Dès 2023, cette entreprise du Bas-Rhin se voyait notifiée la livraison de huit systèmes de déminage de zone (SDZ) à l’Ukraine. Grâce au fonds français, quatre autres de ces plateformes robotisées seront livrées à l’Ukraine courant 2026. Les deux entreprises seront aussi chargées de former les opérateurs et maintenanciers locaux. D’autres suivent désormais les traces de CSI et de CEFA. Crédité de 14,6 M€, Exail travaillera en partenariat avec Geomines pour fournir de matériel de déminage terrestre et subaquatique ainsi que la formation des formateurs ukrainiens. Durant plus de six mois, les démineurs de Geomines formeront le SESU et la Police nationale (NPU) ukrainiens aux techniques de déminage et à l’utilisation des robots fournis par Exail. Enfin, Shark Robotics sera crédité d’environ 14,5 M€ pour la livraison de 40 robots pompiers et les formations associées au profit de la Sécurité civile ukrainienne. Le tout sera réalisé en seulement 12 mois. L’entreprise s’est depuis longtemps faite un nom dans ce segment, notamment de par l’appui fourni par son robot lourd Colossus lors de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Crédits image : CSI Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 20 mars Auteur Signaler Posté(e) 20 mars https://lignesdedefense.ouest-france.fr/30-pays-dans-la-coalition-des-volontaires-mais-seulement-la-moitie-prets-a-deployer-des-troupes/ 30 pays dans la « coalition des volontaires » mais seulement la moitié prêts à déployer des troupes Volodymyr Zelensky, Keir Starmer et Emmanuel Macron à Lancaster House, à Londres, le 2 mars. Photo by JUSTIN TALLIS / POOL / AFP Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron s’emploient à constituer une « coalition des volontaires » qui pourrait apporter une garantie de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie et dissuader Moscou de lancer une nouvelle attaque. Même si le Kremlin se dit toujours catégoriquement opposé au déploiement de soldats étrangers en Ukraine, plus de 30 pays se disent disposés à fournir des moyens à une force de maintien de la paix en Ukraine en cas d’accord mettant fin à la guerre avec la Russie. « Les capacités de contribution varieront, mais il s’agira d’une force significative, avec un nombre important de pays fournissant des troupes », a déclaré lundi un porte-parole de Keir Starmer. Le porte-parole britannique a aussi confirmé une nouvelle réunion jeudi. Elle rassemblera les responsables militaires des pays alliés de l’Ukraine pour planifier leur éventuel déploiement en Ukraine en cas de trêve avec Moscou, Starmer ayant annoncé la constitution de « plans solides et robustes ». Quels pays contributeurs ? Sur la trentaine de pays prêts à fournir des moyens, une petite moitié sont en mesure de fournir des troupes. Parmi eux, la France et le Royaume-Uni bien sûr mais aussi la Suède, la Lituanie, le Lettonie, l’Estonie, l’Espagne, la Finlande, la Turquie et l’Allemagne. Italie et Pologne ne l’envisagent pas pour l’instant. Hors d’Europe, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont indiqué une probable contribution. Il s’agirait de « quelques milliers d’hommes » par Etat, dépêchés « dans des points-clés, pour faire des programmes d’entraînement » et « montrer notre soutien dans la durée », selon Emmanuel Macron. Tokyo comme contributeur ? Le Japon fera-t-il partie de la « coalition des volontaires » que le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a appelée de ses vœux, samedi, à Londres lors d’une réunion virtuelle de quelque 25 dirigeants occidentaux ? C’est bien possible. Déjà, le 11 mars, le chef d’état-major de l’armée japonaise était à Paris pour envisager la planification d’une opération de supervision de la trêve en Ukraine. Les chefs des armées de 37 pays y étaient rassemblés pour élaborer des plans pour aider à sécuriser l’Ukraine « sur terre, en mer et dans le ciel » dans l’éventualité d’un accord de paix avec la Russie. Si le Japon devait participer à une opération de maintien de la paix non dirigée par les États-Unis ou l’ONU, ce serait une première depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans le passé, le Japon a participé à des opérations onusiennes au Cambodge et sur le plateau du Golan. Il a aussi contribué au soutien logistique les troupes américaines en Irak avec 600 soldats déployés de 2004 à 2006). Même chose en Afghanistan, Tokyo ayant déployé une force navale de 2001 à 2009 dans le cadre de la lutte antiterroriste dans l’océan Indien puis fourni une aide au processus de démobilisation, désarmement et réintégration (DDR). Et les Australiens ? Si le Premier ministre australien Anthony Albanese affirme rester ouvert à « toute possibilité » de participation, l’envoi de troupes australiennes au sol en Europe semble peu probable, selon le Dr Albert Palazzo, ancien directeur des études pour la guerre au centre de recherche sur l’armée australienne et professeur à l’université de Nouvelle-Galles du Sud. « L’armée australienne est en pleine transformation, d’une force d’infanterie en une force de frappe à distance et en mer », explique le chercheur. « Il sera compliqué d’identifier des troupes » à envoyer sur le sol ukrainien. Pays partenaire de l’Otan, l’Australie a déjà pris part à de nombreuses missions de maintien de la paix, mais souvent près de chez elle, dans le Pacifique, lors de missions de moindre ampleur comme à Bougainville, en Papouasie-Nouvelle-Guinée (1994-2003) et aux îles Salomon (2000-2017). Lors d’opérations plus larges, comme en Somalie dans les années 1990, elle a opéré sous la direction des États-Unis. Une mission de telle ampleur en Europe serait inédite pour l’Australie, et se fera sans Washington. « Leur absence rajoute une complexité logistique pour l’Australie », poursuit Albert Palazzo. Canberra pourrait davantage privilégier « l’envoi de personnel d’état-major, de personnel médical et du génie, loin de la frontière russe », explique le Dr Albert Palazzo. Dimanche, Anthony Albanese a d’ailleurs indiqué qu’une contribution australienne serait « petite ». Depuis 2022, l’Australie a fourni 872 millions d’euros d’aide à l’Ukraine, dont 755 millions d’euros de soutien militaire, comprenant l’envoi de véhicules blindés Bushmaster, de chars Abrams et de canons d’artillerie M777. 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 21 mars Auteur Signaler Posté(e) 21 mars 27 mars : encore un rendez-vous des volontaires de la coalition pour l’Ukraine (actualisé) Keir Starmer, jeudi, à Northwood, s’exprime devant les représentants des chefs d’état-major de la coalition des pays volontaires. (Photo by Alastair Grant-WPA Pool/Getty Images) (Photo by WPA POOL / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP) L’éventuel déploiement de pays non spécifiés en Ukraine avance à (très) petits pas! Un nouveau sommet des pays prêts à garantir un éventuel accord de paix en Ukraine aura lieu jeudi 27 mars, à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky. Il s’agira de « finaliser » notamment le « soutien à court terme à l’armée ukrainienne ». « Nous tiendrons jeudi prochain un sommet de la coalition des volontaires », les pays prêts à contribuer d’une manière ou d’une autre aux « garanties de sécurité » pour l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix, a déclaré le président français à l’issue d’un conseil de l’Union européenne à Bruxelles. « L’objectif pour moi jeudi, c’est d’abord qu’il y ait un engagement réitéré et explicite et peut-être un peu spécifié sur les soutiens de court terme à l’Ukraine », a-t-il affirmé. « L’objectif ensuite est de préciser les différents niveaux de soutiens à l’Ukraine après la paix, celui à une armée ukrainienne et celui éventuellement de déploiement« , a-t-il ajouté (c’est moi qui souligne). Hier, jeudi 20 mars, le Premier ministre britannique Keir Starmer a, pour sa part, assuré que les plans pour défendre un éventuel cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie « prenaient forme » (lire sa déclaration ici). Il s’exprimait à l’issue d’une réunion à Londres entre « les sous-chefs opérationnels » (dixit l’Elysée) de « plus de 25 pays ». Des pays dont la liste n’a toujours pas circulé, pas plus que leur degré d’engagement. Selon le Financial Times, Starmer privilégierait désormais une intervention navale et aérienne. A noter que des responsables de la planification militaire doivent à nouveau se réunir au quartier général des forces armées britanniques, à Northwood, dans la banlieue nord-ouest de Londres, pour discuter du fonctionnement de la force à déployer en Ukraine. Cette nouvelle rencontre aura lieu la semaine prochaine. A noter (bis) que Keir Starmer insiste toujours sur la nécessité d’un « filet de sécurité » américain. Mais le secrétaire US à la défense Pete Hegseth, a exclu toute participation de l’armée américaine à la gestion de l’après-guerre. Citer Ya Rab Yeshua.
Levy Pierre Posté(e) 26 mars Signaler Posté(e) 26 mars Le 21/03/2025 à 17:13, BTX a dit : Mais le secrétaire US à la défense Pete Hegseth, a exclu toute participation de l’armée américaine à la gestion de l’après-guerre. Ca vaut peut-être mieux quand on voit comme il a mis ses hommes en danger en divulgant des informations confidentielles sur le net ! Citer Militaire d'active
BTX Posté(e) 27 mars Auteur Signaler Posté(e) 27 mars https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ukraine-macron-annonce-une-nouvelle-aide-militaire-francaise-de-deux-milliards-deuros/ Macron annonce une nouvelle aide militaire française de deux milliards d’euros Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi une aide militaire supplémentaire de deux milliards d’euros de la France à l’Ukraine. Il a détaillé le nouveau paquet d’aide militaire français, qui comprend « des missiles antichar Milan« , « des moyens de défense aérienne comme des missiles Mica » qui équipent les avions de chasse français Mirage fournis à l’Ukraine, « des missiles de défense sol-air Mistral« , « des blindés VAB« , « des chars AMX-10 RC« , « de nombreuses munitions dont certaines téléopérées », et « des drones ». Cette aide inclut aussi « des productions d’équipements en Ukraine », « grâce aux partenariats noués avec nos entreprises de défense », a expliqué Emmanuel Macron. Les pays volontaires alliés de l’Ukraine ont « les pieds froids » dans leurs rangers Menées par Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les réflexions européennes destinées à apporter des garanties sécuritaires à l’Ukraine sont passées de l’envoi de troupes de maintien de la paix à la recherche de solutions alternatives, en raison des contraintes politiques et logistiques et de l’opposition potentielle de Moscou et Washington. Un document de travail rédigé en vue du sommet de ce jeudi à Paris, que Reuters a pu consulter, mentionne tout juste une possible force de réassurance en Ukraine qui se tiendrait à l’écart des lignes de front « dans le cadre d’un futur accord de paix et avec le soutien des États-Unis ». Une telle force serait destinée à apporter des garanties sécuritaires à Kiev et dissuader Moscou de toute nouvelle offensive. Mais on voit mal l’utilité d’un tel déploiement dont personne (ou presque) ne veut désormais. La rhétorique et les annonces d’un Emmanuel Macron, un peu frileux, témoignent de ce glissement: « La première garantie de sécurité pour l’Ukraine de demain, une fois la paix signée, ce sera d’avoir un format d’armée crédible qui permet de dissuader toute nouvelle agression et de résister éventuellement à de nouvelles attaques de l’armée russe », a-t-il déclaré avant d’annoncer une nouvelle enveloppe d’une valeur de deux milliards d’euros pour équiper les Ukrainiens (voir mon post de mercredi soir). Ensuite ? Des contingents étrangers pourraient être engagés mais ils ne monteraient « pas au front » pour « aller se battre », a précisé le président français, même s’ils auraient à « répondre » s’ils étaient « attaqués ». Il ne s’agirait ni d’une force d’observation d’un éventuel cessez-le-feu, ni d’une force d’interposition », a-t-il encore plaidé, évoquant la possibilité d’une opération distincte « de maintien de la paix » qui pourrait être sous « mandat des Nations unies ». Et les Ukrainiens, lassés des tergiversations de tous, qu’en disent-ils ? « Nous n’avons pas besoin de missions de maintien de la paix », a fait valoir Igor Jovkva, un conseiller du président Volodymyr Zelensky en exhortant les militaires étrangers et leurs chefs : « Chaque soldat doit être prêt à être impliqué dans un combat réel. C’est ce que les Ukrainiens font depuis trois ans, voire plus. Si vous êtes un soldat, vous êtes prêt à participer au combat. » https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-pays-volontaires-allies-de-lukraine-ont-les-pieds-froids-dans-leurs-rangers/ 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 28 mars Auteur Signaler Posté(e) 28 mars Ainsi parlent les alliés de la Russie Le quotidien communiste L’Humanité nous explique aujourd’hui, en une, que « la guerre en Ukraine et l’instrumentalisation d’une "menace russe" servent de prétexte à une dangereuse course aux armements en Europe ». Sur les réseaux sociaux, beaucoup mettent en parallèle, la page 1 de ce cette même Humanité du 23 août 1939, laquelle glorifiait les pourparlers entre l’URSS de Staline et l’Allemagne d’Hitler qui « servent la cause de la paix en Europe ». Nous connaissons la suite de l’histoire et les 50 à 60 millions de morts de la Seconde Guerre mondiale. Cette guerre « 39-46... » évoquée très récemment par la députée LFI Ersilia Soudais (Seine-et-Marne). Evoquant la même période dans une prise de parole, son collègue de parti, élu lui des Bouches-du-Rhône, a parlé d'un symbole de la barbarie nazie, le camp d’extermination « d’Hautewitz »… Cela atteint une telle acuité de tristesse, pour citer Montherlant. Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 28 mars Signaler Posté(e) 28 mars De ce que j ai lu cet aprem , Ivan prépare la percée finale . https://www.ladepeche.fr/2025/03/28/guerre-en-ukraine-nous-allons-les-achever-vladimir-poutine-savoure-froidement-lavancee-des-troupes-russes-sur-le-front-12600869.php Citer
BTX Posté(e) 9 avril Auteur Signaler Posté(e) 9 avril https://www.opex360.com/2025/04/08/larmee-ukrainienne-pretend-avoir-capture-deux-combattants-chinois-dans-la-region-de-donetsk/ L’armée ukrainienne prétend avoir capturé deux combattants chinois dans la région de Donetsk Début mars, Séoul a affirmé que la Corée du Nord avait envoyé 3 000 soldats supplémentaires combattre dans la région russe de Koursk, alors partiellement contrôlée par l’armée ukrainienne. Ce qui correspondait, peu ou prou, aux pertes subies par le contingent nord-coréen qui avait été déployé auprès des forces russes au cours de l’automne dernier. Certes, dès le début de la guerre, les forces ukrainiennes ont enrôlé des volontaires étrangers décidés à se battre à leurs côtés. Mais la Russie a également recruté des combattants au-delà de ses frontières. En septembre dernier, à la demande de New Delhi, elle a démobilisé des Indiens qui avaient été « dupés » pour rejoindre ses forces armées. Un an plus tôt, Cuba avait dénoncé l’incorporation de plusieurs dizaines de ses ressortissants au sein de l’armée russe tandis que le Kazakhstan avait dit avoir observé « des tentatives de recrutement de la population locale vers la Fédération de Russie pour participer au conflit armé » sur le sol ukrainien. Aussi, quel est le statut exact des deux combattants qui, présentés comme étant de nationalité chinoise, ont été capturés par l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk ? Font-ils partie de l’Armée populaire de libération [APL] ou bien ont-ils été recrutés comme, avant eux, les Indiens et les Cubains ? Ce 8 avril, via le réseau social X, le président Volodymyr Zelensky a en effet déclaré que l’armée ukrainienne venait de faire prisonniers « deux citoyens chinois qui combattaient au sein de l’armée russe ». Et d’ajouter : « L’incident s’est produit sur le territoire ukrainien, dans la région de Donetsk. Des pièces d’identité et des cartes bancaires en leur possession ont été saisies ». Pour appuyer son propos, M. Zelensky a produit une vidéo montrant l’un des deux prisonniers [qui ne sera pas diffusée sur ce site (*)]. On y voit un jeune homme aux traits asiatiques, les mains liées, en train de tenter de décrire un combat auquel il a pris part. « Nous disposons d’informations suggérant que les unités de l’occupant [russe] comptent bien plus de citoyens chinois dans leurs rangs que ces deux-là. Nous vérifions actuellement tous les faits : les services de renseignement, les services de sécurité ukrainiens et les unités concernées des forces armées y travaillent », a continué M. Zelensky, avant de préciser qu’il a demandé à son ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, de contacter « immédiatement » Pékin pour voir comment « la Chine entend réagir à cette situation ». Le chargé d’affaires de la République populaire de Chine en poste à Kiev a été immédiatement convoqué pour des « explications ». « La présence de citoyens chinois combattant au sein de l’armée d’invasion russe en Ukraine remet en question la position déclarée de la Chine en faveur de la paix et porte atteinte à la crédibilité de Pékin en tant que membre permanent responsable du Conseil de sécurité de l’ONU », a commenté M. Sybiga. Sans attendre la clarification demandée à Pékin, M. Zelinsky a ensuite affirmé que « l’implication de la Russie, de la Chine et d’autres pays, directement ou indirectement, dans cette guerre en Europe montre clairement que [le président russe] Poutine entend tout faire, sauf mettre fin à la guerre » et qu’il « cherche des moyens de poursuivre le combat ». Aussi, a-t-il continé, « cela exige une réponse, sans aucun doute. Une réponse des États-Unis, de l’Europe et de tous ceux qui, dans le monde, aspirent à la paix ». Jusqu’à présent, la Chine se décrit comme une partie « neutre » et un médiateur potentiel dans ce conflit entre l’Ukraine et la Russie, qu’elle n’a jamais condamné. Et pour cause : elle reste une alliée politique et économique de premier plan pour Moscou. D’ailleurs, en juillet dernier, les trente-deux membres de l’Otan avaient estimé que Pékin était un « facilitateur décisif » de l’invasion russe. « Le resserrement du partenariat stratégique entre la Russie et la Chine, ainsi que leurs tentatives, se conjuguant entre elles, qui visent à déstabiliser l’ordre international fondé sur des règles et à le remodeler, suscitent de profondes préoccupations », avait-il fait valoir. (*) L’article 13 de la Convention [III] de Genève dit : « Les prisonniers de guerre doivent de même être protégés en tout temps, notamment contre tout acte de violence ou d’intimidation, contre les insultes et la curiosité publique. » Photo : Soldats ukrainiens 1 Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 14 avril Auteur Signaler Posté(e) 14 avril Les principaux équipements militaires fournis par Berlin à Kiev ne sont « pas adaptés à la guerre » Le 11 avril, alors que la France et le Royaume-Uni tentent de mettre en place une coalition afin de former une force expéditionnaire interarmées destinée à garantir la sécurité de Kiev dès qu’un accord de paix sera conclu avec Moscou [ce qui n’en prend pas le chemin, faute de s’entendre, déjà, sur un cessez-le-feu], les cinquante-et-un membres du Groupe de contact pour la « Défense de l’Ukraine » [UDCG] se sont réunis à Bruxelles. Et, à cette occasion, ils ont promis de débloquer 21 milliards d’euros pour financer l’aide destinée aux forces ukrainiennes. « La Russie poursuit ses attaques et n’est pas encore intéressée par la paix », a déclaré Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, pour justifier une nouvelle aide de 11 milliards d’euros accordée par Berlin à Kiev jusqu’en 2029. Cette enveloppe servira principalement à financer la cession de systèmes de défense aérienne, de blindés et de munitions. Le missile de croisière KEPD-350 « Taurus » fera-t-il partie du lot ? En tout cas, le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a dit l’envisager. Ce que le social-démocrate Olaf Scholz, à qui il va succéder, a toujours refusé. « J’ai toujours dit que je ne le ferais qu’en accord avec les partenaires européens. […] Cela doit être coordonné et si c’est coordonné, alors l’Allemagne devrait y participer » car « l’armée ukrainienne doit sortir de sa position défensive. Elle ne fait que réagir », a affirmé M. Merz, ce 14 avril, soit au lendemain d’une frappe meurtrière [au moins 34 morts] lancée par la Russie contre la ville de Soumy. C’est ce que [Vladimir] Poutine fait à ceux qui discutent avec lui d’un cessez-le-feu », a-t-il dénoncé. « Notre volonté de discuter avec lui est interprétée non pas comme une offre sérieuse de faire la paix, mais comme une faiblesse », a-t-il conclu. Cela étant, si d’après le controversé classement établi par l’Institut Kiel [controversé car sa méthodologie a été critiquée par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées], l’Allemagne est le pays européen qui a le plus aidé l’Ukraine [17,26 milliards d’euros], les armes qu’elle a fournies aux forces ukrainiennes ne seraient pas les mieux adaptées à la « haute intensité ». C’est en effet ce qu’indique la transcription d’une conférence donnée par l’attaché militaire adjoint de l’ambassade d’Allemagne à Kiev, devant les élèves de l’école des sous-officiers de la Heer [force terrestre] de Delitzsch [Saxe]. Le quotidien Süddeutsche Zeitung et le radiodiffuseur public WDR y ont eu accès, la semaine passée. Certains éléments étaient déjà connus. En effet, dès juillet 2022, il est apparu que les obusiers PzH-2000 fournis à l’armée ukrainienne avaient du mal à tenir la cadence à laquelle ils étaient soumis, avec une usure prématurée de leur canon. Malgré la promesse d’un soutien logistique plus efficace, ce problème n’était pas encoré réglé en septembre dernier. « C’est un excellent système, mais l’usure est très importante […] Nous avons signalé la nécessité de remplacer les canons après un certain temps… mais les remplacements sont lents, en partie à cause des pénuries », avait témoigné un artilleur ukrainien dans les pages de l’hebdomadaire Der Spiegel. Le document évoqué par la presse allemande est encore plus sévère. Le PzH-2000 est un « système d’arme exceptionnel » mais il présente une « vulnérabilité technique si élevée que son aptitude à la guerre est sérieusement remise en question », décrit-il. Longtemps réclamés par Kiev, le char Leopard 2A6, en première ligne lors de la contre-offensive du printemps 2023, est coûteux à entretenir et les réparer sur la ligne de front est impossible pour les maintenanciers ukrainiens. Plus ancien, le Leopard 1A5 est fiable. Mais la faiblesse de son blindage fait qu’il ne peut être utilisé qu’en appui de l’artillerie. En outre, les cinq lance-roquette multiples MARS prélevés dans l’inventaire de la Bundeswehr ne seraient que « partiellement utilisables », faute de pouvoir tirer les armes à sous-munitions fournies par les États-Unis. S’agissant de la défense aérienne, seul le blindé antiaérien Gepard, avec ses deux canons Oerlikon KDA L/90 de 35mm et son radar, donne pleinement satisfaction à l’armée ukrainienne. Ce serait aussi le cas pour le système IRIS-T SLM… mais ses munitions sont beaucoup trop coûteuses. Enfin, le système américain Patriot fourni par Berlin a un défaut : celui de reposer sur des véhicules porteurs trop vieux et pour lesquels les pièces détachées sont quasiment introuvables. « Pratiquement aucun équipement lourd allemand n’est entièrement adapté à la guerre », a estimé ce document confidentiel cité par la presse d’outre-Rhin. « Les équipements complexes restent inutilisés […] La valeur opérationnelle de ces équipements, très modernes et complexes, est faible si les troupes ne peuvent pas effectuer les réparations sur place », a-t-il ajouté. Le ministère allemand de la Défense s’est refusé à faire le moindre commentaire à son sujet. « Nous sommes en communication constante avec les autorités ukrainiennes concernant tous les systèmes d’armes livrés, les options de réparations et l’approvisionnement en pièces de rechange ainsi qu’en munitions », a seulement déclaré un porte-parole. https://www.opex360.com/2025/04/14/les-principaux-equipements-militaires-fournis-par-berlin-a-kiev-ne-sont-pas-adaptes-a-la-guerre/ Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 14 avril Signaler Posté(e) 14 avril bah on leur a pas donné les derniers systèmes d'armes, à moins d'être débile ... 1 Citer
BTX Posté(e) 19 avril Auteur Signaler Posté(e) 19 avril https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ukraine-washington-menace-de-se-retirer-des-efforts-de-paix-faute-davancees-rapides/ Washington menace de se retirer des efforts de paix (actualisé) Marco Rubio arrive au Quai d’Orsay, jeudi 17 avril. (Photo by JULIEN DE ROSA / POOL / AFP) C’est ce qu’on appelle souffler le chaud et le froid. Jeudi soir, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio « a transmis à son homologue russe (Sergueï Lavrov, ndlr) le même message que l’équipe américaine a communiqué à la délégation ukrainienne et à nos alliés européens à Paris: le président Trump et les Etats-Unis veulent que cette guerre prenne fin et ont maintenant présenté à toutes les parties les grandes lignes d’une paix durable », selon un communiqué du département d’Etat précisant que « l’accueil encourageant réservé à Paris au cadre américain montre que la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord ». Vendredi matin, en revanche, Marco Rubio a laissé entendre que Washington pourrait se retirer des efforts de paix en Ukraine si les discussions continuaient à piétiner, après une série de réunion, jeudi, à Paris entre Américains, Européens et Ukrainiens. « Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non », et « si ce n’est pas possible, nous devons passer à autre chose » car « les Etats-Unis ont d’autres priorités », a-t-il déclaré à quelques journalistes, au pied de son avion à l’aéroport parisien du Bourget. « Si ce n’est pas possible, si nous sommes si éloignés que cela ne se produira pas (la paix, ndlr), alors je pense que le président arrivera probablement à un point où il dira : Bon, c’est fini », a prévenu Marco Rubio. « Nous devons donc déterminer très rapidement, et je parle de jours, si c’est faisable ou non dans les prochains mois ». « Je pense que le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d’une résolution. J’ai trouvé leurs idées très utiles et constructives », lors des discussions de la veille avec les alliés de Kiev à Paris, a commenté le chef de la diplomatie américaine. « A la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n’allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois », a-t-il déclaré, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine, « se déroule sur le continent européen ». Les premières discussions sur l’Ukraine impliquant Américains, Européens et Ukrainiens, jeudi à Paris, seront prolongées la semaine prochaine par une autre réunion à Londres. Paris et Londres ont monté une « coalition des volontaires », composée d’une trentaine de pays alliés de l’Ukraine travaillant notamment à la création d’une « force de réassurance » destinée à garantir un éventuel cessez-le-feu et empêcher toute nouvelle attaque de la Russie. Mais un contingent militaire multinational en cas de paix, souhaité par Kiev, est une ligne rouge pour Moscou. Et le sujet n’a pas été abordé en détail dans les compte-rendu émis jeudi par la France. Actualisation. Vendredi, Donald Trump a lui aussi menacé de se retirer des négociations sur l’Ukraine faute de progrès rapides dans les discussions entre Kiev et Moscou. Sa déclaration est un nouveau signe de la lassitude et de la grogne qui semblent gagner son administration près de 100 jours après le retour au pouvoir du républicain. « Si, pour une raison ou une autre, une des deux parties rend les choses très difficiles, nous dirons simplement: +Vous êtes stupides, vous êtes des imbéciles, vous êtes des gens affreux+, et nous passerons notre tour », a-t-il affirmé. Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s Moscou reconnaît que des militaires nord-coréens se battent aux côtés des forces russes Photo by Alexander KAZAKOV / POOL / AFP Le chef d’état-major russe Valéri Guérassimov a reconnu, pour la première fois, que des militaires nord-coréens se battent aux côtés des forces russes dans la région de Koursk. Il s’exprimait lors d’une réunion avec Vladimir Poutine par vidéoconférence et ses échanges ont été diffusés à la télévision d’Etat russe. Depuis plusieurs mois, Ukrainiens, Sud-Coréens et Occidentaux dénonçaient la participation de plusieurs milliers de soldats nord-coréens dans les combats, ce que Moscou et Pyongyang avaient toujours refusé d’admettre. Guérassimov a salué dans sa présentation « l’héroïsme » des combattants nord-coréens mobilisés pour reprendre la région de Koursk. Il s’agissait de la première confirmation officielle de Moscou de « la participation », d’après ses mots, de ces soldats aux hostilités dans cette zone. « Les soldats et les officiers de l’armée nord-coréenne, qui ont combattu aux côtés des militaires russes, ont fait preuve d’un grand professionnalisme, de résilience, de courage et d’héroïsme pour repousser l’invasion ukrainienne », a-t-il dit, se félicitant de « l’aide importante » apportée, « conformément à l’accord sur le partenariat stratégique » qui lie désormais Moscou et Pyongyang. Cet accord signé en juin 2024 prévoit une aide militaire « mutuelle » en cas d’attaque contre l’un des deux pays. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/moscou-reconnait-que-des-militaires-nord-coreens-se-battent-aux-cotes-des-forces-russes/ Citer Ya Rab Yeshua.
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