BTX Posté(e) 14 février Auteur Signaler Partager Posté(e) 14 février La Corée du Nord aurait envoyé 200 pièces d'artillerie à son allié russe Outre 11 000 soldats envoyés en soutien de la Russie, la Corée du Nord aurait fourni à son allié 200 pièces d’artillerie à longue portée ainsi « qu’un volume considérable de munitions » a annoncé à Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense. Selon celui-ci, il est pensable que le Nord ait reçu de l'aide technologique de la Russie en échange de ce soutien militaire, notamment des technologies à destination des sous-marins à propulsion nucléaire ou pour la rentrée atmosphérique des missiles balistiques intercontinentaux. En décembre dernier, Pyongyang aurait livré 100 systèmes d'artillerie à Moscou (lance-roquettes multiples de 240 mm M-1991 et canons automoteurs de 170 mm M-1989.) Par ailleurs, le Service national du renseignement (NIS, Corée du Sud) estime que dans le premier contingent envoyé participer à « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, 300 militaires nord-coréens auraient été tués et 2 700 blessés. Illustration : iStock https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/02/la-coree-du-nord-aurait-envoye-son.html Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 17 février Auteur Signaler Partager Posté(e) 17 février Le Royaume-Uni et la Suède n’excluent pas d’envoyer des troupes en Ukraine en guise de garantie de sécurité « Je suis le dernier d’une série de secrétaires à la Défense américains à avoir exhorté leurs alliés, en privé et en public, souvent avec exaspération, à respecter les objectifs convenus par l’Otan en matière de dépenses de défense ». Non, ce n’est pas Pete Hegseth, l’actuel chef du Pentagone, qui a tenu ces propos lors de la dernière conférence sur la sécurité de Munich… Mais l’un de ses prédécesseurs, à savoir Robert Gates, en juin 2011. Alors que, à l’époque, l’administration du président Obama s’apprêtait à annoncer un « pivot stratégique » vers la région Asie-Pacifique, M. Gates s’en était pris aux pays européens qui profitaient de leur appartenance à l’Otan « sans en supporter ni les risques, ni les coûts ». Et d’ajouter : « C’est inacceptable ». Ne s’était pas privé de faire la leçon aux Européens, M. Gates avait prévenu : « La dure réalité est que […] le corps politique américain dans son ensemble sera de plus en plus réticent à dépenser des fonds de plus en plus précieux au profit de pays qui ne semblent pas disposés à consacrer les ressources nécessaires […] pour devenir des partenaires sérieux et compétents pour leur propre défense ». Par la suite, après l’annexion de la Crimée par la Russie, les membres de l’Otan prirent unanimement l’engagement de porter leurs dépenses militaires à 2 % de leur PIB d’ici 2024. Engagement que les pays baltes et la Pologne, parce qu’ils avaient une conscience plus aiguë de la menace que les autres, s’attachèrent à tenir. Et si la plupart des alliés sont désormais proches de cet objectif, quand ils ne l’ont pas dépassé, c’est parce qu’ils ont accentué leur effort de défense depuis la guerre en Ukraine. D’ailleurs, deux jours après le début des hostilités, le chef d’état-major de la force terrestre allemande [Heer], le général Alfons Mais, avait d’ailleurs tiré un constat aussi critique que lucide. « Vous vous réveillez le matin et vous réalisez qu’il y a la guerre en Europe. […] Dans ma 41e année de service en temps de paix, je n’aurais pas cru devoir vivre une autre guerre. Et la Heer que j’ai l’honneur de commander est plus ou moins à sec » au point que les « options politiques que nous pouvons proposer pour soutenir l’Otan sont extrêmement limitées », avait-il déploré. « Nous l’avons tous vu venir et n’avons pas pu faire passer nos arguments pour tirer et mettre en œuvre les leçons de l’annexion de la Crimée », avait-il ajouté. En attendant, la situation en Ukraine n’évolue que très peu. Les Russes ont toujours le contrôle partiel de l’oblast de Kherson ainsi que celui de Zaporijia. En outre, ils continuent de progresser dans le Donbass. Dans le même temps, les Ukrainiens tentent de conserver les territoires conquis dans la région russe de Koursk, ceux-ci pouvant éventuellement servir de monnaie d’échange lors de négociations de paix à venir. Celles-ci pourraient avoir bientôt lieu, le président américain, Donald Trump, ayant récemment fait savoir qu’il rencontrerait Vladimir Poutine, son homologue russe, probablement en Arabie Saoudite. Quelle place auront les Ukrainiens et les Européens dans ces discussions ? Là est la question… Selon des informations publiées par le Wall Street Journal, en décembre, le plan de Washington consisterait à geler les combats sur les positions actuelles, à suspendre la candidature de l’Ukraine à l’Otan pendant au moins une vingtaine d’années et à mettre en place une zone démilitarisée qui, en guise de « garantie de sécurité » serait surveillée par des forces européennes, étant entendu que les États-Unis ne souhaitent pas s’y impliquer militairement. À la même époque, le site Politico avait rapporté que le président Macron devait évoquer avec le Premier ministre polonais, Donald Tusk, un projet visant à envoyer une « force de maintien de la paix d’après-guerre en Ukraine » ayant l’équivalent de cinq brigades [soit 40 000 hommes]. Sans doute qu’il en serait encore question lors de la réunion informelle de chefs d’État et de gouvernement d’une poignée de pays européens [Italie, Allemagne, France, Espagne, Pologne, Pays-Bas, Royaume-Uni et Danemark] qui doit se tenir à Paris, ce 17 février. En tout cas, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a d’ores et déjà fait savoir que le Royaume-Uni serait prêt à envoyer des troupes en Ukraine, dans le cadre d’une mission de maintien de la paix « post-guerre ». « Le Royaume-Uni est prêt à jouer un rôle de premier plan dans l’accélération des travaux sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Cela passe par un soutien accru à l’armée ukrainienne, pour laquelle le Royaume-Uni s’est déjà engagé à verser 3 milliards de livres sterling par an jusqu’en 2030 au moins. Mais cela signifie également que nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire », a en effet écrit M. Starmer, dans les pages du Telegraph. « Je ne dis pas cela à la légère. Je ressens très profondément la responsabilité que représente le fait de mettre potentiellement en danger des militaires britanniques. Mais tout rôle visant à garantir la sécurité de l’Ukraine contribue à garantir la sécurité de notre continent et de notre pays. La fin de cette guerre, lorsqu’elle arrivera, ne peut pas simplement devenir une pause temporaire avant que Poutine n’attaque à nouveau », a ensuite justifié le locataire du 10 Downing Street. Le Royaume-Uni n’est pas seule à être sur cette ligne. La Suède est en effet prête à suivre. Du moins, elle ne l’exclut pas. « Nous devons d’abord négocier maintenant une paix juste et durable qui respecte le droit international […] Quand nous aurons cette paix installée, il faudra la maintenir et pour cela, notre gouvernement n’exclut rien », a en effet déclaré Maria Malmer Stenergard, sa ministre des Affaires étrangères, sur les ondes de la radio publique Sveriges Radio. En revanche, la Norvège, qui partage une frontière avec la Russie, est plus circonspecte. « Le moment n’est pas venu pour discuter de l’envoi de soldats norvégiens en Ukraine. Ce n’est pas encore le moment de tirer des conclusions sur la manière dont une garantie de sécurité devrait être formulée et sur le type de contribution à y apporter », a fait valoir Jonas Gahr Støre, son Premier ministre, à l’antenne de la radio NRK. Photo : British Army https://www.opex360.com/2025/02/17/le-royaume-uni-et-la-suede-nexcluent-pas-denvoyer-des-troupes-en-ukraine-en-guise-de-garantie-de-securite/ Citer Ya Rab Yeshua. 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Yann pyromane Posté(e) 17 février Signaler Partager Posté(e) 17 février Heureux de vous avoir connu , çà sent pas bon du tout cette histoire ... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stvn Posté(e) 17 février Signaler Partager Posté(e) 17 février L'Europe ne tient même pas 3 semaines en cas de conflit de haute intensité... Ne t'inquiète pas l'ami, c'est juste du blabla politique pour ne pas dire ouvertement que l'on est totalement impuissant contre les Russes. La paix arrivera bientôt avec les conditions des forts, et nous ne le sommes pas. Après la routine habituelle reviendra jusqu'à la prochaine altercation inévitable, ainsi va la vie. C'est une histoire avant tout entre les USA et la Russie, nous sommes juste au milieu, mais nous ne sommes pas dans la même catégorie. Ravis par contre que les vrais responsables s'entende désormais à une paix, c'est une bonne chose. Il ne faut pas oublier que ce conflit a commencé, il y a des dizaines d'années avec l'expansion de l'OTAN voulu par les US et aussi par le rejet des Ukrainiens qui on commit des atrocités le long des frontières russes. Il n y a pas de fumée sans feu, dans cette histoire, Poutine n'est pas plus sale que les autres. 1 1 Citer Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
piranha Posté(e) 17 février Signaler Partager Posté(e) 17 février 15 minutes ago, Stvn said: pour ne pas dire ouvertement que l'on est totalement impuissant contre les Russes. Comment ça, ce fait que les ukrainiens résistent alors depuis trois ans, en réussissant d'infliger les grandes pertes à un ignoble adversaire ? Surtout que les premiers mois de guerre étaient faits sans aucune assistance étrangère, et que les premières grandes arrivées de matériaux ont commencé au bout de 6-8 mois de combat… 18 minutes ago, Stvn said: des Ukrainiens qui on commit des atrocités le long des frontières russes. Sans dec ! Ah, les atrocités ! L'annexion de la Crimée, l'invasion du Donbass : ces Ukrainiens atroces, ces monstres ! 19 minutes ago, Stvn said: Poutine n'est pas plus sale que les autres. Eh bien, le Hitler, au final, n'était pas si mauvais, au fond, voyez... 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stvn Posté(e) 17 février Signaler Partager Posté(e) 17 février L'annexion de la Crimée par exemple n'est pas le début du conflit, mais bon, comme j'ai dit, il y a plusieurs responsables de cette situation et l'Europe ou les US ne sont pas blanc non plus. L'Ukraine pendant des années sous impulsion US on installer nombre d'espions, de base etc ... Oubliant les lignes rouges du Kremlin en permanence. En profitant aussi pour bannir discrètement les russophones et faire entrer une adhésion occidentale dans ces régions qui devait être neutre de base. C'est le jeu des superpuissances, c'est l'heure de payer. Mais au final si pour vous Hitler est Poutine, alors Obama l'est tout autant ainsi que les administrations occidentales qui sont responsables de cette guerre. C'est toujours pareil, le peuple en prendra plein la tronche pour des mauvaises décisions de nos leaders politiques. Vers les années 2000, nous avons pris la décision de choisir le coté Américains aux détriments de la Russie, petit à petit, nous avons cherché à grignoter les anciennes terres de l'union soviétiques, jusqu'à arriver à cette fameuse ligne rouge, les frontières directes de la Russie. Cette guerre était très prévisible en réalité, c'était une question de temps. C'est un peu pareil en ce moment pour la France avec les Algériens, nous avons des soucis, car nous sommes venus sans autorisation, certes avec de bonnes intentions, mais le mal est fait est nous en payons encore le prix des années plus tard. Il y a toujours une logique à nos guerres, souvent le problème, c'est que nous pensons que tout le monde pense comme nous. La ou nous voyons un partenariat équitable, d'autre vois une agression. Pour préserver la paix, il serait bon que l'homme comprenne qu'il ne faut pas se mêler de tout et n'importe quoi, chaque culture et civilisation doit avancer a sont rythmes, on ne peut forcer une union, car nous n'avons pas les mêmes croyances, les mêmes traditions et le même vécu. Valable aussi par exemple pour la future poudrière qu'est la Syrie, pour être d'actualité. Je finirai par dire tout simplement qu'il y a eu et aura encore de nombreux "hitler" avant d'avoir une paix durable sous notre bon vieux soleil ! La guerre n'est que le dernier rempart d'une négociation échoué. Quand nous voyons l'état politique de notre pays ... On ne peut que comprendre les guerres soit dit en passant, car déjà entre Français, nous avons de belles menaces même au sein de nos élites, hélas. Citer Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
piranha Posté(e) 17 février Signaler Partager Posté(e) 17 février 9 minutes ago, Stvn said: L'annexion de la Crimée par exemple n'est pas le début du conflit La première mort au conflit russo-ukrainien est l'adjudant ukrainien Serhiy Kokurin, tué par les soldats russes à Simpheropol, lors d'un assaut russe sur un centre topographique militaire ukrainien. Pour mémoire. 13 minutes ago, Stvn said: l'Europe ou les US ne sont pas blanc non plus Avec une telle vision des choses, je ne peux que vous souhaiter bonne nuit. 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Levy Pierre Posté(e) 18 février Signaler Partager Posté(e) 18 février Le 17/02/2025 à 15:39, BTX a dit : le président américain, Donald Trump, ayant récemment fait savoir qu’il rencontrerait Vladimir Poutine, son homologue russe, probablement en Arabie Saoudite Un des rares endroits de la planète où ils ne risquent pas d'âtre arrêtés et transférée à la CPI ! 1 Citer Militaire d'active Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Helldorado Posté(e) 18 février Signaler Partager Posté(e) 18 février Le 17/02/2025 à 19:26, piranha a dit : Comment ça, ce fait que les ukrainiens résistent alors depuis trois ans, en réussissant d'infliger les grandes pertes à un ignoble adversaire ? Surtout que les premiers mois de guerre étaient faits sans aucune assistance étrangère, et que les premières grandes arrivées de matériaux ont commencé au bout de 6-8 mois de combat… Sans dec ! Ah, les atrocités ! L'annexion de la Crimée, l'invasion du Donbass : ces Ukrainiens atroces, ces monstres ! Eh bien, le Hitler, au final, n'était pas si mauvais, au fond, voyez... Pas besoin d'attendre bien longtemps pour avoir un point godwin ici 😆 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 19 février Signaler Partager Posté(e) 19 février Pas mal le point Godwin 😁 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Partager Posté(e) %s à %s https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ukraine-premiere-operation-de-guerre-pour-les-mirage-2000-livres-par-la-france/ Première opération de guerre pour les Mirage 2000 livrés par la France L’Ukraine a utilisé pour la première fois, ce vendredi, des Mirage 2000 livrés par la France pour repousser des frappes russes, selon un communiqué de l’armée ukrainienne. Une étape saluée par le président ukrainien, Volodimir Zelensky sur le réseau social X: « Aujourd’hui, des avions de chasse F-16 et des Mirage fournis par la France ont été utilisés pour protéger le ciel ukrainien. En particulier, les Mirage ont intercepté avec succès des missiles de croisière russes. Merci ! ». Des F-16 ont aussi été engagés pour faire face à l’attaque russe de ce vendredi matin. Au moins 58 missiles et 194 drones russes ont été tirés contre des cibles en Ukraine. Dans son communiqué, l’armée de l’air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 de ces cibles, dont 34 missiles et 100 drones. Le 6 février, le ministre français des Armées avait confirmé la livraison de ces avions (voir ici). Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) %s à %s Signaler Partager Posté(e) %s à %s Tout çà va mal finir .....l'engrenage est lancé .. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) hier à 14:14 Auteur Signaler Partager Posté(e) hier à 14:14 https://lignesdedefense.ouest-france.fr/des-pays-europeens-sinterrogent-sur-leur-possible-recours-a-des-munitions-prohibees/ Des pays européens s’interrogent sur leur possible recours à des munitions prohibées Déminage en cours dans le village de Davydiv Brid, dans la region de Kherson, le 27 novembre 2024. (Photo by Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP) C’est effectif depuis le 6 mars: en se retirant de la Convention sur les armes à sous-munitions, la Lituanie est devenue le premier État à quitter la convention conclue à Dublin le 30 mai 2008 et entrée en vigueur le 1er août 2010. Pour rappel, le 18 juillet 2024, le Parlement lituanien avait voté pour confirmer la décision du gouvernement de se retirer de la Convention sur les fameuses armes à sous-munitions qui font des ravages tant parmi les combattants que parmi les populations civiles de pays en guerre. Le processus de retrait a commencé lorsque, le 6 septembre suivant, la Lituanie a officiellement notifié aux Nations unies son intention de se retirer. Conformément aux règles de la convention, tout retrait prend effet six mois après la notification, ce qui fixait la date effective au 6 mars 2025. Cette décision lituanienne pourrait ouvrir la voie à une tendance dangereuse. Comme le regrette Handicap International, « la décision de la Lituanie intervient à un moment où la stigmatisation de ces armes a été affaiblie : des armes interdites, comme les armes à sous-munitions et les mines antipersonnel, ont été largement utilisées dans des conflits tels que l’Ukraine et la Syrie, causant de nombreuses victimes et souffrances parmi les civils. Elle fait également suite à la décision des États-Unis de livrer des armes à sous-munitions à l’Ukraine en 2023″. D’autres pays d’Europe de l’est et du nord envisagent aussi de se retirer de certains traités limitant le recours à certains types d’armes. La Finlande a signé la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel en juillet 2012. Helsinki a depuis détruit la totalité de son stock de mines antipersonnel, soit un million d’exemplaires. Mais la Finlande estime que la situation sécuritaire n’est plus la même aujourd’hui. C’est pourquoi les forces de défense finlandaises envisagent de réintroduire les mines antipersonnel dans leur arsenal. Le 23 novembre 2024, le chef d’état-major des armées, le général Janne Jaakkola, s’exprimant sur la télé MTV, avait estimé que son pays devrait réfléchir à l’emploi des mines antipersonnel. Une étude en ce sens a donc été lancée, tout comme une pétition pour le retrait de la Convention d’Ottawa qui a recueilli, entre le 6 et le 10 décembre, dernier 50000 signatures. L’Estonie envisage aussi de se retirer de la Convention d’Ottawa et le pays Balte qui s’alarme des appétits russes se disait en novembre dernier prêt à suivre l’exemple finlandais. La Lettonie, en revanche, reste opposée à un retrait de la Convention. Toutefois, le débat est lancé au sein de la classe politique. Un démineur de l’ONG HALO Trust, près de Mykolaiv, en juin 2024. (Photo by Genya SAVILOV / AFP) Plus vite et plus loin Sur ces questions de retrait des conventions internationales, la Pologne pourrait devancer la Finlande et l’Estonie. Dans un discours au Parlement, vendredi 7 mars, le chef du gouvernement polonais, le pro-européen Donald Tusk, a annoncé qu’il allait « recommander un avis favorable au retrait de la Pologne de la Convention d’Ottawa et éventuellement de la Convention de Dublin ». « Je parle ici des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions », a-t-il précisé, avant d’ajouter: « Nous devons être conscients que la Pologne doit exploiter les possibilités les plus modernes, y compris en ce qui concerne les armes nucléaires et les armes modernes non conventionnelles ». Tentation européenne En février, le think tank britannique RUSI (Royal United Services Institute) a publié une étude intitulée « Tactical Developments During the Third Year of the Russo–Ukrainian War« . Il y est recommandé que les membres européens de l’OTAN « régénèrent leurs capacités à déployer des mines AT [antitanks] et AP [antipersonnel]. » L’étude avertit que si les armées européennes ne retrouvent pas cette capacité à stocker et à déployer des mines pour une future guerre terrestre, elles « risquent de ne pas avoir la létalité nécessaire pour combattre efficacement ». David Galbreath va plus loin. Lui qui enseigne les questions militaires et technologiques à l’Université britannique de Bath, estime que « tout traité sur la réduction des armements qui pénaliserait les actions défensives doit être remis en question quand c’est la défense qui l’emporte sur toute autre considération ». Il estime aussi que, depuis la décision américaine, en 2024, de livrer des mines antipersonnel aux Ukrainiens, « le tabou sur le recours aux mines a été levé ». Il y a donc fort à craindre que le gel des positions des armées russes et ukrainiennes sur l’actuel front, ainsi que la construction de murs et de réseaux défensifs de la Finlande à l’Ukraine, face à la Russie et à la Biélorussie, ne s’accompagnent d’un recours massif aux mines AP (antipersonnel) et AT (antitanks) pour fortifier les frontières. Et pour dissuader le Kremlin de se lancer dans toute nouvelle manoeuvre impérialiste. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
piranha Posté(e) hier à 14:59 Signaler Partager Posté(e) hier à 14:59 32 minutes ago, BTX said: Donald Tusk, a annoncé qu’il allait « recommander un avis favorable au retrait de la Pologne de la Convention d’Ottawa et éventuellement de la Convention de Dublin ». Pour info, la France a bien signé et ratifié les conventions d'Ottawa (mines antipersonnels) et Oslo (sous-munition), puis a détruit ses stocks immenses dit "de guerre" des mines et munitions à sous-munitions (notamment les GMLRS M30, qui, étaient achetées aux États-Unis nous ont coûtée un bras, et leur destruction en Allemagne suite à la ratification de la convention nous a coûtée une autre bras. Excellent, n'est ce pas? Pour résumer : on est à poil, plus de mines, plus de sous-munitions, plus rien. Beaucoup de conventions signées, pour le plus grand plaisir de tout le monde. Vers une Europe forte ? Nota : États-Unis, Chine, Inde, Russie, Pakistan, etc. n'ont jamais signé aucune de ces conventions. 1 1 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) hier à 15:09 Auteur Signaler Partager Posté(e) hier à 15:09 Tu as tout compris mais comme nos chefs en 1940 le clamaient : " Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts !". L'Histoire est un éternel recommencement. BTX 1 1 1 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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