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Le ministère des Armées confirme la fermeture de l’AIA de Domgermain


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Il n’y aura pas de miracle pour l’Atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Domgermain (Toul – Meurthe-et-Moselle). Annoncé en septembre 2021, l’arrêt des activités consécutif au retrait des hélicoptères Puma aura bien lieu en 2025, confirmait hier le ministère des Armées.

Dernier régiment de l’Aviation légère de armée de Terre encore doté du Puma, le 3e RHC a entamé leur remplacement en décembre dernier avec la perception de ses premiers Caïman. Si cette transformation était attendue avec impatience à Étain, elle est aussi synonyme d’arrêt des activités pour l’AIA de Domgermain. Ses 130 personnels, dont 53 militaires, y assurent une douzaine de visites périodiques par an.
 

La raison invoquée ? « Une évolution de l’empreinte du service industriel de l’aéronautique (SIAé) » afin de « préparer dès aujourd’hui l’adaptation des moyens de maintenance industriels privés et étatiques », explique le ministère des Armées en réponse à la députée RDSE Véronique Guillotin. En d’autres termes, il s’agit de réorganiser l’outil pour améliorer la disponibilité tout en maîtrisant les coûts. Selon le ministère des Armées, conserver le site de Domgermain impliquerait en effet « un surcoût minimum des visites de 47 % pour les Gazelle et de 37 % pour les NH90 ».

Les visites industrielles des Caïman seront donc centralisées à Phalsbourg, où sont localisés le 1er RHC et ses appareils de nouvelle génération. Pour l’AIA de Domgermain, cette bascule va se traduire par une « baisse drastique » de l’activité, qui passera de 10 visites périodiques cette année à une seule en 2025.
 

L’annonce n’aura pas manqué de faire réagir syndicalistes, élus locaux et parlementaires dès le printemps 2021. Un an plus tard, l’avenir du site et de son personnel n’est pas encore fixé. Côté ministère, l’enjeu reste de favoriser « une transformation de l’emprise alliant objectifs environnementaux et économiques ».

Hormis la nomination d’un gestionnaire des ressources humaines, un comité de suivi rassemblant le représentant de l’État, les élus, les acteurs économiques et le ministère des Armées sera mis en place « afin de trouver la solution la plus adéquate ».

Ya Rab Yeshua.

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