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Un gendarme mobile de 22 ans tué en Nouvelle-Calédonie


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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/15/un-gendarme-mobile-de-22-ans-tue-en-nouvelle-caledonie-24629.html

Le gendarme grièvement blessé par balle à la tête mercredi en Nouvelle-Calédonie est mort.

Ce gendarme mobile de 22 ans, appartenant à l'escadron 21/1 de Melun (Seine-et-Marne), a été touché par un tir dans le secteur de Plum, à l'est de Nouméa.

"Il est mort après une nuit de protection dans un endroit particulièrement dangereux", a détaillé mercredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. 

Outre l'annonce de la proclamation de l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie, le gouvernement a décidé l'envoi dans les prochaines heures de renforts de forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie. 

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Selon le ministère de l'Intérieur, 1 800 policiers et gendarmes sont déployés en Nouvelle-Calédonie et 500 de plus y arriveront dans les heures qui viennent (photo Gendarmerie). 

Un premier avion de transport stratégique A330 de l'armée de l'Air et de l'Espace, a quitté cet après-midi la base aérienne 125 d'Istres à destination de la Nouvelle-Calédonie, embarquant des forces de sécurité intérieure (gendarmes et policiers). 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/16/la-biographie-du-gendarme-tue-en-nouvelle-caledonie-24630.html

Biographie du gendarme Molinari tué en Nouvelle-Calédonie

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Nicolas Molinari, du 4e peloton porté de l’escadron de gendarmerie mobile 211/1 de Melun a succombé à ses blessures ce mercredi en Nouvelle-Calédonie après avoir été atteint à la tête quelques heures plus tôt par un tir d'arme à feu. Il était âgé de 22 ans et était célibataire sans enfant.

Selon le site La Voix du Gendarme, le gendarme Molinari est entré dans la gendarmerie en 2020, comme gendarme adjoint volontaire (GAV). Formé à l’école de de Gendarmerie de Montluçon, il a été affecté à la brigade de proximité de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la Drôme, puis au Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG) de Romans-sur-Isère.

Admis en 2022 au concours de sous-officier de Gendarmerie, il est retourné à l’école de Gendarmerie de Montluçon. À l’issue de sa scolarité, il a choisi la gendarmerie mobile et l’escadron de gendarmerie mobile 211/1 de Melun, nouvellement créé en 2023 et qui a reçu son fanion le 12 octobre au CNEFG de Saint-Astier.

More Majorum.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/16/un-second-gendarme-tue-en-nouvelle-caledonie-accidentellemen-24632.html

Un second gendarme tué en Nouvelle-Calédonie, accidentellement selon l'Intérieur

 

Un gendarme a été tué jeudi matin en Nouvelle-Calédonie à la suite d'un "tir accidentel", a annoncé le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin.

"Il ne s'agit pas d'un tir ennemi", a-t-il été précisé par ailleurs

Effectivement, dans son message, le ministre, qui fait part de sa "grande tristesse", explique que selon les "premiers éléments, le décès serait consécutif aux blessures générées par un tir accidentel, alors que les gendarmes s'engageaient pour assurer une mission de sécurisation".

Selon la gendarmerie, "ce jour, à l’occasion d’un départ en mission, alors qu'une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly en Nouvell-Calédonie, un gendarme mobile a trouvé la mort, touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser".

Ce décès porte à cinq, dont deux gendarmes, le nombre de morts en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes lundi.

Ya Rab Yeshua.

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Plum, j'ai bien connu dans les années 90 jolie petit village en bord de mer!! Il y a le RIMAP NC là bas, je voudrai bien connaître l'ambiance car c'est des locaux et la compagnie tournante PARA de mémoire, c'était parfois "tendu" entre nous!

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Émeutes en Nouvelle-Calédonie : armée, renforts policiers… À quoi ressemble le dispositif déployé ?

Après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence et alors que cinq décès sont déjà à déplorer, l’armée a été mobilisée pour sécuriser des points stratégiques de l’archipel.

Par Clément Giuliano avec AFP
 
 

Au quatrième jour des émeutes déclenchées par une réforme du mode de scrutin en Nouvelle-Calédonie contestée par les indépendantistes, la réponse de l’État, partiellement dépassé au cours des deniers jours, s’organise.

« Depuis la déclaration de l’état d’urgence », mercredi soir heure de Paris, « je crois que nous sommes vers le rétablissement de la paix publique », a assuré Gérald Darmanin ce jeudi 16 mai dans Télématin sur France 2. « Dans les heures qui viennent, l’État reprendra totalement le contrôle », a promis le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer avant une nouvelle réunion de crise à l’Élysée prévue autour d’Emmanuel Macron.

La nuit de mercredi à jeudi « a été moins violente » que les deux précédentes, a estimé le représentant de l’État dans l’archipel, Louis Le Franc, même si elle a encore été le théâtre d’affrontements « très importants ». Le bilan des émeutes s’est toutefois alourdi ce jeudi matin avec le décès accidentel d’un gendarme, portant à cinq le nombre de morts dans l’archipel.

Le HuffPost fait le point sur les moyens déployés par l’exécutif dans l’archipel.

· Renforts policiers

Au déclenchement des émeutes lundi, 1 700 policiers et gendarmes étaient présents dans les îles calédoniennes, « ce qui était déjà beaucoup », a rappelé le ministère de l’Intérieur sur France 2 ce jeudi. Après l’arrivée des renforts, il y aura au total « 2 700 policiers et gendarmes » en Nouvelle-Calédonie à la fin de la semaine, comptabilise Gérald Darmanin.

« Très concrètement, des forces du GIGN sont arrivées hier soir venues de Polynésie » et un autre avion avec à son bord 132 gendarmes de cette unité « vient d’atterrir sur place », a détaillé Gabriel Attal à la mi-journée à l’issue d’un nouveau conseil de défense à l’Elysée, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Un autre avion est attendu sur place « dans les prochaines heures », transportant « un escadron de gendarmerie mobile et 40 forces du GIGN, soit 116 effectifs supplémentaires ».

« Cet après-midi, un nouvel avion décollera de l’Hexagone avec deux escadrons de gendarmerie mobile et deux compagnies de CRS, soit 250 effectifs supplémentaires qui arriveront dans les prochaines heures » , a énuméré le Premier ministre. Ces renforts viennet s’ajouter aux effectifs du GIGN déjà mobilisés sur place au cours des derniers jours aux côtés du RAID, son équivalent dans la police nationale. Quatre escadrons de gendarmes mobiles et deux sections de la CRS 8, unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, étaient également mobilisés ces derniers jours face aux émeutes.

Parmi les forces de l’ordre, deux gendarmes ont trouvé la mort lors de ces émeutes à cette heure : le premier, touché par un tir dans le secteur de Plum, à l’est de Nouméa, « est mort après une nuit de protection dans un endroit particulièrement dangereux », avait indiqué mercredi le ministre de l’Intérieur au Sénat. Le second, un gendarme mobile, a été victime d’un tir accidentel alors que son unité « configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly », a précisé la gendarmerie nationale ce jeudi.

· Protection des responsables politiques

Parmi les forces de l’ordre, plusieurs agents vont être affectés à des responsables politiques, a souligné Gérald Darmanin ce jeudi matin. Le ministre de l’Intérieur va en effet demander une « protection policière » pour « tous les leaders politiques, indépendantistes et non indépendantistes ». « Je suis sous protection du Raid », a par exemple indiqué l’ancienne ministre Sonia Backès, actuellement présidente de l’assemblée de la Province Sud de la Nouvelle-Calédonie.

· Déploiement de l’armée

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi soir le déploiement de l’armée dans l’archipel. Les militaires seront chargés de « sécuriser » les ports et l’aéroport de Nouvelle-Calédonie, alors qu’un pont aérien devait être mis en place ce jeudi matin pour l’acheminement des renforts et « garantir l’approvisionnement de l’île en produits essentiels ».

« Il n’y aura pas l’armée dans les rues de Nouvelle-Calédonie. C’est une question de maintien de l’ordre, pas d’invasion militaire, a précisé Gérald Darmanin sur France 2. Ce n’est pas le travail des armées de pacifier l’archipel. 

L’armée est également mobilisée pour l’acheminement des renforts de police et de gendarmerie, en particulier depuis la base militaire d’Istres (Bouches-du-Rhône). « Un avion par jour est envoyé à Nouméa grâce au ministre des Armées, Sébastien Lecornu », souligne son collègue de l’Intérieur.

· État d’urgence et assignations à résidence

L’entrée en vigueur de l’état d’urgence, à 20h mercredi soir heure de Paris, permet notamment aux pouvoirs publics de procéder à des assignations à résidence et à des perquisitions sans l’intervention du procureur. « Dix leaders mafieux du CCAT », un groupe indépendantiste, ont ainsi été assignés à résidence, a annoncé ce jeudi matin Gérald Darmanin.

Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a ajouté que « plus d’une vingtaine d’assignations supplémentaires » seraient prononcées jeudi à l’encontre de membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), la frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS).

« Des perquisitions administratives seront menées par les forces de l’ordre », avait en outre promis Gérald Darmanin dès mercredi soir. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont procédé à « plus de 206 interpellations » depuis lundi, a détaillé le ministre ce jeudi matin.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/20/les-renforts-en-nouvelle-caledonie-reduisent-d-autant-les-mo-24640.html

Des renforts militaires envoyés en Nouvelle-Calédonie où 1050 gendarmes et policiers sont déjà arrivés

 

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A l'issue du troisième Conseil de défense organisé en moins d'une semaine, l'Elysée a annoncé la mobilisation "pour un temps" de militaires afin de "protéger les bâtiments publics" de l'archipel du Pacifique Sud et de soulager policiers et gendarmes.

Pour sa part, le représentant de l'Etat sur place, Louis Le Franc, dans un communiqué publié ce mardi matin, a confirmé l'envoi d'effectifs supplémentaires "dans les heures à venir" pour juguler les violences qui secouent l'archipel depuis le lundi 14, en réaction à une réforme constitutionnelle décriée par les indépendantistes.

Petit point sur les moyens engagés.

Du côté des Forces de sécurité intérieure:
Après l'envoi massif de renforts de police et de gendarmerie dans le territoire, les effectifs des forces de l'ordre dépassent les 2 700 désormais. Ce sont donc plus de 1050 policiers et gendarmes (69 gendarmes ont été blessés depuis le début des violences le 13 mai) qui ont été sortis de métropole pour être envoyés en Nouvelle-Calédonie.

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Du côté des forces armées:
Plusieurs missions ont été confiées aux militaires : la sécurisation du port autonome de Nouméa et des deux aéroports, un appui logistique aux forces de sécurité intérieures et un appui opérationnel avec des officiers de liaison auprès des FSI.

Bien sûr le bataillon local de 600 hommes, le RIMaP-NC (régiment d'infanterie de marine du Pacifique-Nouvelle-Calédonie) a été engagé. Il s'articule autour d'éléments venus de métropole. Jusqu'en début d'année, ils étaient constitués par la compagnie parachutiste armée par le 3e RPIMa, la compagnie motorisée armée par le 2e RIMa et la compagnie interarmes armée par le 6e régiment du génie avec le RICM.

Désormais, le RIMaP-NC englobe des éléments du 1er RCP (Régiment de Chasseurs Parachutiste), du 2e Régiment étranger de génie, du 1er régiment de Chasseurs et du 152e Régiment d'Infanterie

Des renforts du 1er RI (ils seraient déjà sur place) et du 2e REP (départ annoncé pour ce mercredi) seraient fléchés pour le territoire. Actuellement, une compagnie du 8e RPIMa (photo ci-dessus AFP prise à l'aéroport Magenta) assure la sécurité des aéroports locaux (la Tontouta et Magenta) où le premier vol civil pourrait n'arriver que samedi pour évacuer des touristes coincés dans le territoire. Toutefois des évacuations de Néo-Zélandais (un vol)  et d'Australiens (deux vols) ont eu lieu ce mardi de Magenta (photo AFP ci-dessous).

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Du côté aérien:
Ont déjà eu lieu 11 vols de MRTT (des avions engagés pour acheminer des renforts au détriment des rotations opex). Un A400M a transporté un hélicoptère de la gendarmerie vers Nouméa. Un autre A400M a quitté la France ce matin. Enfin un An-124 affrété aurait chargé des véhicules militaires.

Un impact sur les moyens pour les JO ?
Le déploiement de plus d'un millier de policiers et gendarmes venus de métropole pour renforcer leurs camarades sur place soulève la question des moyens exigés pour sécuriser les JO. Certes, il faut espérer que d'ici là la situation calédonienne se sera apaisée et que la présence d'un dispositif de FSI renforcé ne sera plus exigée.

Malgré tout, la pression en Nouvelle-Calédonie ne va pas se résorber du jour au lendemain et il faudra bien maintenir sur place des éléments des FSI pour prévenir toute nouvelle flambée de violences. 

Sur fond de situation tendue en métropole en ce qui concerne les effectifs sécuritaires, pour juin et juillet en particulier, il faudra donc tenir compte de ce paramètre.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/23/nouvelle-caledonier-3 000-policiers-gendarmes-et-militaires-24646.html

3 000 policiers, gendarmes et militaires "resteront aussi longtemps que nécessaire"

 

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Emmanuel Macron, arrivé à Nouméa pour une visite express, a assuré que les quelque 3 000 membres des forces de sécurité déployés "resteront aussi longtemps que nécessaire, même durant les Jeux olympiques et paralympiques" de Paris qui prendront fin début septembre.

Le Président, qui a rencontré des policiers et des gendarmes, a ainsi clarifié la position du gouvernement sur le maintien hors de métropole de moyens des FSI (forces de sécurité intérieure) dont la présence pourrait s'avérer nécessaire de juin à septembre dans certaines zones françaises.

Ya Rab Yeshua.

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https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/05/gign-et-caledonie-une-lourde-histoire.html

GIGN et Calédonie, une longue et lourde histoire

 

Des renforts du GIGN ont été envoyés en Nouvelle-Calédonie ces derniers jours. La relation entre l'unité et le territoire est "une longue histoire" liée aux soubresauts du Caillou. "Marquée par des morts et des blessés" comme l'explique le journaliste Pierre-Marie Giraud, auteur du GIGN par ceux qui l'ont commandé paru aux éditions Mareuil, à l'occasion des 50 ans de sa création.

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Quel GIGN se retrouve à nouveau en Nouvelle-Calédonie face à ces émeutes ?
Actuellement, une centaine de gendarmes du GIGN sont présents sur le Caillou. Il y a une quarantaine de gendarmes de l’antenne GIGN de Nouméa, installée en permanence sur l’île. Une soixantaine sont venus en renfort au début des émeutes, le 14 mai. Ils appartiennent au GIGN central de Satory et à des antennes de métropole et d’outre-mer. Lors de l’opération sur l’île d’Ouvéa en avril et mai 1988 pour libérer la vingtaine de gendarmes retenus dans la grotte de Gossanah, dans le nord de l’île, il y avait eu une soixantaine de gendarmes d’élite, tous venus de métropole : 30 du GIGN et 30 de l’escadron parachutiste de la gendarmerie nationale (EPIGN). L’EPIGN sera intégré dans le GIGN, lors de la réforme de 2007. A titre de comparaison, le GIGN de 1988 comptait au total 85 hommes. En 2024, il y a un millier d’hommes et de femmes au GIGN, répartis entre le GIGN central et les sept antennes de métropole et les sept d’outre-mer.

Quelles sont ses missions aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie?

Elles correspondent aux trois missions de base du groupe : intervention, acquisition du renseignement, protection. Ainsi des membres de l’unité participent à des missions d’exfiltration de gendarmes et de policiers isolés par les barrages et menacés par les violences. D’autres planquent très discrètement au plus près des émeutes pour repérer les auteurs de violences et permettre leur arrestation. D’autres enfin escortent les autorités administratives et judiciaires lors de leurs déplacements.

GIGN et Nouvelle-Calédonie, c’est une lourde histoire ?
Oui c’est, en effet, une longue histoire marquée par des morts et des blessés.
Le 11 janvier 1985, Eloi Machoro et Marcel Nonnaro, deux militants du FLNKS, sont mortellement blessés par des tirs de neutralisation du GIGN, lors de l’occupation d’un ferme d’un caldoche à La Foa, à une centaine de km au nord-ouest de Nouméa.
Le 22 avril avril 1988, quatre gendarmes sont tués par un commando du FLNKS sur le site de la brigade de Fayoué. Parmi les quatre morts, figure le major Georges Moulié de l’escadron de gendarmerie mobile EGM 24/6 d’Antibes, père d’Eric Moulié affecté alors au GIGN à Satory.
Deux semaines plus tard, le 5 mai, dix-neuf indépendantistes du FLNKS seront tués lors de l’opération Victor, dans la grotte de Gossanah où étaient détenus en otages une vingtaine de gendarmes. Lors de l’assaut, menés par des forces spéciales (11e Choc de la DGSE et commando Hubert) et par le GIGN, deux membres des forces spéciales avaient été tués. Le lieutenant Laurent Timothée avait été très grièvement blessé à la tête par une balle de 7,65 mm et un sous-officier, également du GIGN, Jean-Marie Grivel avait été blessé d’une balle dans l’épaule.

L’opération Victor menée à Ouvéa pour libérer les otages reste-t-elle l'une des grandes interventions de l'unité ?
Parmi les milliers d’opérations du GIGN, depuis sa création en 1974, quatre opérations d’envergure ont particulièrement marqué l’histoire de l’unité.
En février 1976, neuf gendarmes du GIGN, envoyés à Djibouti lors de prise d’otages d’une trentaine d’enfants de militaires français à bord d’un ramassage de bus scolaire, avaient libéré les enfants. Ils avaient tué cinq preneurs d’otages en même temps grâce à la mise en oeuvre - unique jusqu’à présent - du tir simultané, inventé par Christian Prouteau, créateur de l’unité.
En mai 1988, s’était déroulée l’opération Victor sur l’île d’Ouvéa avec la participation du GIGN commandé par Philippe Legorjus.
Le 26 décembre 1994 sur l’aéroport de Marignane (Bouches-du-Rhône), le GIGN emmené par Denis Favier, libérait les 173 otages de l’Airbus d’Air France et tuait les quatre membres d’un commando du Groupe islamique armé. Cette opération reste à ce jour la plus importante libération d’otages réalisée à bord d’un avion.
Enfin, le 9 janvier 2015, le GIGN neutralisaient à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) les deux frères Kouachi, qui avaient tué deux jours plus tôt une dizaine de personnes dans les locaux du journal Charlie Hebdo.

Le GIGN fête cette année son 50e anniversaire. Quel bilan peut-on dresser?
Au fil des années, le GIGN est devenu la plus grande unité d’intervention d’Europe, respectée par ses pairs dans le monde entier. Formée de 18 hommes à sa création en mars 1978 et commandée par un lieutenant, Christian Prouteau, l’unité compte aujourd’hui un millier de gendarmes, commandés par un général de division, Ghislain Réty. Tout au long de ces 50 années, le GIGN a su garder précieusement ses valeurs : sélection impitoyable, formation très exigeante, amélioration permanente de ses capacités techniques, innovation. Tout en n’oubliant pas sa devise « S’engager pour la vie ». En 2023, le GIGN a réalisé en moyenne huit missions (Intervention, protection, acquisition du renseignement) chaque jour, interpellé un forcené par semaine et 865 autres personnes. Sans compter dix interceptions de go fast. L’unité travaille simultanément sur onze "théâtres" tout au long de l’année.

Le GIGN est l’une des trois unités d’intervention du ministère de l’Intérieur ?
Effectivement. Ces unités d’intervention sont placées sous l’autorité du ministère de l’Intérieur : la brigade de recherches et d’intervention de la préfecture de police de Paris (350 hommes) pour la capitale et les trois départements de la Petite couronne; le Raid (Recherche assistance intervention, dissuasion) (400) dans le reste de la zone police en métropole et outre-mer; le GIGN en zone gendarmerie en métropole et outre-mer. Depuis avril 2016, les trois unités peuvent intervenir en dehors de leurs zones, sous l’égide de l’unité de coordination des forces d’intervention (Ucofi).

Le GIGN par ceux qui l’ont commandé, Pierre-Marie Giraud, Mareuil Editions
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Ya Rab Yeshua.

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