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L’armée de Terre va réduire la durée de la formation initiale de ses futurs sous-officiers


BTX

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https://www.opex360.com/2023/10/22/larmee-de-terre-va-reduire-la-duree-de-la-formation-initiale-de-ses-futurs-sous-officiers/

sous-off-20160210.jpg

Selon son chef d’état-major [CEMAT], le général Pierre Schill, l’armée de Terre connaît un « trou d’air » en matière de recrutement, avec au moins 2000 postes qui ne devraient pas être pourvus avant la fin de l’année. Cette difficulté concerne surtout les militaires du rang, a-t-il dit, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 11 octobre.

Ce qui suggère que le recrutement « direct » de sous-officiers se maintient.

Quoi qu’il en soit, l’activité de l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA] de Saint-Maixent, qui fête ses 60 ans cette année, ne devrait pas souffrir des tensions concernant le recrutement de l’armée de Terre.

En effet, au-delà de l’instruction initiale de ses élèves recrutés par la voie directe ou semi-directe et de l’accueil de stagiaires étrangers, l’ENSOA assure aussi la formation continue des sous-officiers tout au long de leur carrière.

Or, ce besoin en formation continue va continuer à croître dans les années à venir, notamment en raison de la réforme du parcours professionnel des sous-officiers, lancée en 2020 pour répondre aux nouveaux besoins induits par le programme SCORPION et par le durcissement de la préparation opérationnelle.

Cette année, l’ENSOA aura accueilli environ 6800 élèves et stagiaires. Et elle en attend plus de 7000 en 2024.

Cette hausse de l’activité suppose un renforcement de l’encadrement [45 postes supplémentaires seront créés l’an prochain] ainsi que la construction de nouvelles infrastructures dans le périmètre de l’école.

« Nous sommes dans une phase de renforcement de l’École nationale des sous-officiers d’active. Je vais même plus loin. Le chantier général de renforcement de l’ENSOA, notamment en infrastructures mais aussi en cadres, c’est la priorité numéro un de l’armée de Terre aujourd’hui », a expliqué le général Schill, à l’occasion d’un déplacement à Saint-Maixent, cette semaine.

Par ailleurs, l’ENSOA aura à proposer de nouvelles formations pour répondre à des besoins « émergents » dans certains domaines, comme l’influence et le cyber.

Cependant, même avec de nouveaux bâtiments, la capacité d’accueil de l’école risque d’être insuffisante… Et l’un des leviers pour retrouver une certaine marge de manoeuvre passe par la réduction de la durée de la formation initiale des élèves sous-officiers, a avancé le CEMAT.

Ainsi, la formation initiale d’un élève sous-officier « direct » passera de huit à six mois. Et celle d’un élève issu du recrutement semi-direct, qui a déjà une expérience militaire, sera réduite à trois mois.

« Nous conservons cette notion de creuset à l’ENSOA, où passent tous nos sous-officiers. Comme le volume [d’élèves et de stagiaires] est plus important, on peut augmenter les capacités de l’école, c’est ce que nous faisons en renforçant l’encadrement et en construisant de nouveaux bâtiments, mais ce n’est pas immédiat. Pour faire face en conservant ce socle, on prend cette mesure de réduction de la formation initiale, compensée par un allongement de la formation assurée ensuite dans les écoles d’armes et les régiments », a détaillé le général Schill, dans les pages du quotidien « La Nouvelle République ».

Pour l’armée de Terre, ce raccourcissement de la durée de la formation initiale ne vise pas seulement à permettre à l’ENSOA d’accroître sa capacité d’accueil de stagiaires : elle répond aussi au besoin d’avoir de jeunes sous-officiers qui rejoignent plus vite les unités opérationnelles.

Ya Rab Yeshua.

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Il y a 6 heures, Yann pyromane a dit :

Cette année, l’ENSOA aura accueilli environ 6800 élèves et stagiaires. Et elle en attend plus de 7000 en 2024. Là aussi je tombe des nues ils font quoi avec 7000 sous offs ..😁

Il y a aussi des tas de formations pour les sous-offs devant devenir SOA et les sous-offs devant devenir CDS.

Maintenant 6 et 3 mois, c'est très faible, quand on voit les 12 mois en Belgique et près de 3 ans en Allemagne

Clairon

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6 mois Sergent , à moins de tomber sur la perle rare j'aimerai pas être dans le groupe de combat à Avdiivka .....

Tous  les citoyens qui ont fait leur service militaire, lequel dure vingt-quatre mois pour les femmes, trente-deux pour les hommes, et jusqu'à quarante-huit pour ceux qui obtiennent le grade d'officier

Pour même pas du personnel d'active ...😞

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Bonjour,

soit clair que “le modèle Légion” n’est pas exportable: elle pêche ses sergents dans son propre vivier, donc toujours en semi directe, et après que les candidats ont parcouru la filière précedénte -caporal-caporal chef- avec le bagage d’expérience que ça entraîne et, pour cause, avec le temps qui coule.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/10/25/des-formations-plus-courtes-plus-innovantes-l-ensoa-va-aussi-24196.html

Des formations plus courtes, plus innovantes: l'ENSOA va aussi connaître sa transformation

 

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Plus de 40 000 sous-officiers dans l'armée de Terre (voir les chiffres ci-dessus)!

Une école créée en 1881, installée depuis 1883 à Saint-Maixent, désormais maison-mère du corps des sous-officiers... et qui va désormais accompagner la transformation de l'armée de Terre.

L'Ecole nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) va effectivement se transformer pour accompagner l'augmentation des flux de sous-officiers à former.

Quelques chiffres pour illustrer ces évolutions :
- former davantage, en passant de 6 300 stagiaires en 2022 à 6 800 en 2023 et 7 500 en 2028,
- doper l'encadrement avec 560 cadres-formateurs en 2023 et plus de 600 en 2024 (avec un recours aux innovations pédagogiques, par exemples : musette numérique sur tablette, tests via IA, etc),
- une réduction de la durée des formations à partir de 2024: de 8 à 6 mois pour les recrutements directs  (1640 en 2023), de 4 à 3 mois pour les semi-directs (1061 en 2023) et de 17 à 12 jours (451 sous-officiers formés en 2023).

Le général Didier, le commandant de l'ENSOA, revient sur ces chiffres : "Augmentation et réduction ne sont pas antinomiques. Il faut une augmentation de l'encadrement surtout dans les domaines émergents (cyber, drone) à consolider", explique -t-il, ajoutant que l'EMPT (l'École militaire préparatoire technique) de Bourges où sont formés des semi-directs contribue à cette augmentation du nombre de personnels qualifiés. 

Au terme de "réduction", le général préfère celui de "dynamisation" du parcours "pour répondre aux attentes des stagiaires qui veulent rejoindre leurs unités et poursuivre leur formation, le côté expertise se faisant ailleurs".

A Saint-Maixent, la formation réduite dans le temps continuera de porter sur "les forces morales, le combat et le tir, l'entraînement physique militaire et sportif... Et s'il y a moins d'anglais, ce n'est pas trop grave" (sachant que les militaires peuvent se perfectionner en langues tout au long de leur carrière). 

L'objectif reste de former, toujours au sein des cinq bataillons et du groupement de perfectionnement des sous-officiers (GPSO), de futurs sous-officiers "confiants, crédibles et légitimes vis-à-vis de leurs subordonnées". 

Ya Rab Yeshua.

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Il y a en effet un emballement tous azimuts généré par nos chefs terriens = création ici et là de brigades, de commandements, regroupements d'unités ayant des rapports lointains entre elles, etc.

Quel est l'objectif visé ? J'ai du mal à le discerner.

Lorsqu'on mesure l'ambition affichée à propos de la montée en puissance de notre réserve, j'ai des doutes de faisabilité.

M'enfin, je suis hors service.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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On notera que les effectifs des St Cyriens explosent (plus de 200 admis), mais qu'en parallèle la durée de formation des Sous-off devient ridiculement courte, que l'on créé des tas de commandements transverses avec des acronymes bien compliqués et des Brigades dont on se demande la raison, que pas un effectif n'augmente dans des domaines essentiels (génie, artillerie, défense sol air, ....), mais que par contre on augmente ainsi le nombre de postes de colonels et de généraux ....le Mexique n'est pas loin ....

Clairon

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Bonjour,

dans son ouvrage «Le soldat meconnu» M.me Cheron soutien que la Societé se rapproche de plus en plus à l’Armée et ça c’est sans doute vrai, mais c’est aussi vrai que les militaires s’eloignent de plus en plus de “cette” Armée.

 

 

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