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Souvenir qui passe, la vieille caserne oubliée (sortez les mouchoirs !)


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  • BTX a changé le titre par Souvenir qui passe, la vieille caserne oubliée (sortez les mouchoirs !)

LA VIEILLE CASERNE OUBLIEE ET RIEN N A REMPLACE L 'EMS.....

L'EMS de strasbourg était bien aussi pour les futurs dolos....un formidable escalier social pour prés de 600 sous-officiers et aspirants "détachès" de leurs unités pour "s'élever par l'effort"....

Aujourd'hui, alors que le programme du concours 2025 a été "durçi", environ 400 mdr et sous-officiers vont chercher pendant un an comment revenir par un travail personnel au niveau du bac,libérer du temps parmi les opint, opex, services, manoeuvres, pour suivre la formation du cned et participer si possible à 8 jours de PED.....alors que ma classe en fera 30 en présentiel.....cdt

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Parfois je me demande comment les gars ne sont pas au courant de cette préparation alors que moi  civil j'en entends parler depuis des années .....🙃 sans être candidat en plus .

Au fait j'avais des interrogations ....je sais qu'à un moment il y a eu l'ESMIA chacun avait donc un uniforme différent selon le recrutement ? et comment çà se passait pour les classes etc...vu que les semi-directs avaient déjà fait pas mal de missions , ils recommençaient quand même pas à zéro tout le tintoin basique ..?

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Extrait =
Sur décision ministérielle, le 23 mai 1947, l’Ecole prend le nom d’Ecole Spéciale Militaire Interarmes, l’ESMIA. Cyrards et corps de troupe sont amalgamés dans un même bataillon mixte, formant une même promotion et suivant une même formation.

Le séjour à Coëtquidan de la promotion Extrême Orient (1951-1952) est marqué par des événements importants qui ont pour effet de modifier la structure même et les programme de l’ESMIA. Cette promotion est la dernière qui voit les Cyrards effectuer une période probatoire dans les régiments d’infanterie avant d’être réunis avec leurs camarades mili dans 1e même bataillon.

A la rentrée scolaire du I°octobre 1952 l’Ecole est restructurée de la manière suivante :
- un bataillon d’Anciens de Saint-Cyr
- un bataillon de Corps de Troupe
- un bataillon de jeunes de Saint-Cyr, les Bazars

Les deux bataillons de Cyrards reprennent les traditions de la Spéciale alors que le Bataillon de corps de troupe se veut l’héritier des écoles d’armes d’avant 1940.
Les trois bataillons sont juxtaposés, bénéficient des mêmes professeurs et des mêmes installations; ils suivent les mêmes cours sur le plan technique. Le bataillon de Corps de Troupe porte le nom de promotion du bataillon de Bazars.

Le commandement s’efforce de parer aux besoins de la guerre d’Indochine et de revaloriser le niveau d’instruction militaire, sur lequel l’accent est remis; alors que sévit une crise du recrutement depuis 1946, abaissant le niveau général. Dans le but de faire appel à un éventail plus large de candidatures, le programme du concours est remanié en 1952 avec la création de deux options, sciences et lettres. Il sera élargi en 1956 avec la création d’une troisième option, histoire et géographie.

Chaque année, des voyages de tradition et d’études sont organisés par l’Ecole, où les aspects culturels et artistiques ne sont pas négligés. Depuis l’année 1947, un stage particulièrement dynamique à l’ETAP de Pau est sanctionné par l’obtention du brevet de parachutisme militaire.
Au début de 1953 des améliorations sont apportées dans le domaine du logement. Les Bazars s’installent dans un nouveau casernement très confortable: l’îlot T.

En 1956, le déroulement des fêtes traditionnelles du 2S et du Triomphe reçoit un éclat particulier et original qui s’est transmis fidèlement. Pour la première fois, la reconstitution de la bataille d’Austerlitz n’a pas eu lieu sur le Marshfeld. Désormais elle se déroule le matin même du 2S sur un terrain situé à deux kilomètres à l’Ouest de l’Ecole, choisi pour son étrange ressemblance avec le plateau de Pratzen. Quant aux cérémonies du Triomphe et du Baptême, elles prennent un style nouveau. Les festivités variées qui marquent la fin de l’année scolaire se déroulent à un rythme soutenu pendant toute la journée. Mais les cérémonies proprement dites se passent de nuit dans le recueillement général.

A partir de l’année scolaire 1957 les promotions formant le deuxième bataillon, celle des corps de troupe, seront baptisées fin novembre au cours d’une cérémonie particulière, de façon à porter le même nom que le premier bataillon de Saint-Cyr avant le 2S.
Sur les instances du Général De Gaulle, le ministre des armées prend la décision, le 3 décembre 1959, de reconstruire les bâtiments de l’Ecole Spéciale Militaire à Saint-Cyr l’Ecole.

Promotion ESMIA 6
Extrême-Orient

1950-1952

Promotion Extrême Orient

 
«Après le deuxième conflit mondial, nos troupes ne se sont pas reposées bien longtemps et ont vite trouvé d’autres théâtres d’opération, principalement dans nos lointaines colonies. La guerre d’Indochine est le point de ralliement de tous ceux qui ont fait profession de «servir». Longue est la liste de ceux qui y tombèrent et le tribut payé par les Saint-Cyriens est très lourd. On dit même qu’il y disparaît une promotion d’Officiers chaque année. D’où ce nom choisi par la promotion «Extrême-Orient», nom fascinant, mystérieux et redoutable. La promotion comptait 574 E.O.A., recrutés à partir des corniches (266 élèves) ou parmi les anciens sous-officiers (308 élèves). C’est la dernière promotion de l’E.S.M.I.A. avant la séparation des deux écoles. La moitié de la promotion servira en Indochine, beaucoup connaîtront également la guerre d’Algérie, à l’issue de laquelle ils seront nombreux à quitter l’armée». Colonel Philippe de PERCIN NORTHAMBERLAND 1932-1995.
 
 
 

La redingote à cette époque était un peu plus longue qu'aujourd'hui

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Ya Rab Yeshua.

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Plus jeune, j'ai servi sous les ordres de nombre de chefs issus de l'ESMIA. Le dernier en date était le colonel ROUE, futur COMLE et DPMAT. A l'époque, on ne faisait pas le distinguo, il était Saint-Cyrien à part entière. C'est la création de l'EMIA, voulue par De Gaulle lui-même Saint-Cyrien, qui a "marqué" cette différence d'origine.

A un moment récent, eu égard à la "crise des vocations", on a pensé recréer l'ESMIA. Mais des voix se sont élevées pour contrer cette tentation.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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