BTX Posté(e) 15 février Signaler Partager Posté(e) 15 février https://www.opex360.com/2024/02/15/une-operation-menee-par-les-forces-francaises-et-tchadiennes-a-permis-de-liberer-une-otage-polonaise/ Le 9 février, à Dono Manga, localité située à 400 km au sud de N’Djamena, deux médecins bénévoles de l’hôpital Saint-Michel, géré par l’association caritative catholique Caritas, ont été enlevés par des hommes armés qui s’étaient introduits dans l’établissement avec un faux patient. En outre, l’absence des gardes en raison de la prière du vendredi leur a facilité la tâche. Ayant pris la fuite à moto et poursuivis par les forces de sécurité locales, les ravisseurs ont dû se séparer de l’un des deux otages [le Dr Carlos Salgado, d’origine mexicaine, ndlr] avant de disparaître dans la nature, emmenant avec eux le docteur Aleksandra Kuligowska, de nationalité polonaise. Selon le témoignage du Dr Salgado, ces hommes armés auraient agi dans l’espoir d’obtenir un rançon. En tout cas, selon le ministère polonais des Affaires étrangères, une opération de recherche a été immédiatement lancée par les forces tchadiennes et françaises. C’est ainsi que l’otage polonaise a pu être localisée dans le village de Chirack, au milieu d’une grande forêt, à une soixantaine de kilomètres de Dono Manga. Et cela, selon une source sécuritaire tchadienne, grâce aux « moyens techniques » mis en oeuvre par les Forces françaises au Sahel. Les détails sur la suite des évènements ne sont pas nombreux… Toujours est-il qu’une action visant à libérer le docteur Kuligowska a été menée avec succès le 13 février. Le gouverneur local, Ildjima Abdraman, a expliqué que l’hélicoptère mobilisé pour cette opération a été visé par les ravisseurs lorsqu’il a survolé la zone. Ceux-ci, au nombre de trois, ont alors été « neutralisés » par des forces au sol qui avaient encerclé la case où était retenue l’otage polonaise. Libérée, cette dernière a ensuite été évacuée vers N’Djamena. Cela étant, le chef du Bureau polonais de la sécurité nationale, Jacek Siewiera, a livré une version légèrement différente des faits. Ainsi, il a confié, à Polsat News, qu’il s’était entretenu avec Emmanuel Bonne et le général Fabien Mandon, respectivement conseiller diplomatique et chef de l’état-major particulier du président Macron. Cet échange a porté sur « la façon dont les forces spéciales françaises ont mené l’opération pendant la nuit et au cours de laquelle il y a eu un échange de tirs », a-t-il relaté. Et d’ajouter que « deux des ravisseurs avaient mis fin à leurs jours ». Pour le moment, le ministère des Armées n’a pas communiqué au sujet de cette opération, qui a permis la libération du docteur Kuligowska. Ce qui n’est pas le cas de son homologue polonais. Via X [anciennement Twitter], le ministre polonais de la Défense, Władysław Kosiniak-Kamysz, a en effet adressé ses « plus vifs remerciements au ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, ainsi qu’aux soldat français, dont l’aide à permis à la ressortissante polonaise de retrouver sa liberté ». Photo : archive / EMA Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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