La gendarmerie de l’Air étend son rayon d’action et s’élance vers l’espace

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Photo GendAir

Le décret n° 2025-201 du 28 février 2025 modifie, dans différentes dispositions réglementaires, l’appellation de la gendarmerie de l’Air. Celle-ci (qui a fêté ses 80 ans en 2023) est désormais dénommée « gendarmerie de l’Air et de l’Espace ». Voir ce décret ici.

Cette gendarmerie spécialisée remplit plusieurs missions : sûreté et protection des bases aériennes, police judiciaire et constatations en matière d’accident d’aéronefs militaires. La gendarmerie de l’air est chargée de la police administrative, judiciaire et militaire à l’intérieur et aux abords immédiats des bases, installations et établissements de l’armée de l’air ainsi que dans les lieux où la sécurité est confiée à l’armée de l’air. Elle participe à leur protection.
A l’extérieur de ces sites, selon l’arrêté du 6 janvier 2014 relatif à l’organisation et au service de la gendarmerie de l’air, elle est chargée, dans les conditions définies par le code de procédure pénale, des opérations de police relatives :
– aux missions de l’armée de l’air ;
– à la protection du personnel, du matériel et des installations de l’armée de l’air ;
– aux accidents et incidents survenus aux aéronefs militaires français ou étrangers ;
– aux accidents et incidents de parachutage, largage, aérocordage et treuillage militaires.

Elle compte un millier de gendarmes (active et réserves). Elle est commandée par le général de brigade Jérôme Bisognin.