BTX Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s https://www.opex360.com/2025/07/11/arquus-a-presente-a-larmee-de-terre-un-robot-terrestre-dote-de-huit-missiles-akeron-lp/ Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, cette semaine, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, a estimé que les drones aériens incarnaient une « évolution absolument fondamentale du combat tel que nous l’observons sur tous les champs de bataille aujourd’hui », au point de parler d’une « révolution militaire autour de l’emploi » de ces engins. « Le drone aérien sera l’un des marqueurs des combats qui viennent et ‘je suis persuadé que les robots terrestres le seront aussi », a insisté le CEMAT. Seulement, compte tenu de la « rugosité du sol », ces robots terrestres [UGV] ne sont pas encore prêts à être engagés dans des combat comme le sont actuellement les drones aériens, ces derniers ayant « cinq ou dix ans » d’avance technologique, a expliqué le général Schill. Ce qui rejoint, d’ailleurs, l’évaluation récemment faite par Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations [CICDE], sur la base des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine. Outre leur vulnérabilité face aux drones aériens, les UGV ont des « difficultés à se déplacer sur un champ de bataille qui a été largement ‘travaillé’ par des tirs d’artillerie et qui est donc très accidenté » et il n’est pas non plus « facile de les téléopérer parce qu’il y a souvent des masques sur le terrain, à cause du relief et des arbres », explique-t-il. Pour autant, considérant que la robotisation est un « impératif », l’armée de Terre encourage les initiatives visant à développer des UGV censés lui apporter une plus-value opérationnelle. C’est ainsi la raison d’être du défi « CoHoMa » [Collaboration Homme-Machine], dont la dernière édition a permis de noter de nets progrès dans ce domaine. Et c’est aussi celle de l’événement TechTerre, organisé pour la première fois par le Commandement du Combat Futur [CCF] au Centre d’Entraînement aux Actions en Zone Urbaine [CENZUB] de Sissonne, les 9 et 10 juillet. Selon le CCF, Techterre marque le « point de départ d’une dynamique d’innovation et d’adaptation capacitaire », l’enjeu de développer des solutions répondant le mieux possible aux besoins opérationnels de l’armée de Terre. À cette occasion, Arquus a dévoilé quelques innovations, dont une évolution de son robot terrestre DRAILER, lequel avait été présenté lors d’EuroSatory 24, le salon de l’armement aéroterrestre. Dotés de quatre roues motrices et directrices, le DRAILER peut parcourir 100 km en roulant à 20 km/h grâce à une hybride électrique. L’an passé, Arquus avait indiqué que, avec sa capacité à transporter jusqu’à 700 kg de charge utile, il pourrait être utilisé pour des missions d’appui feu direct ou indirect, de guerre électronique, de lutte antidrone et d’ouverture d’itinéraire. Le modèle présenté à TechTerre, appelé « DRAILER MARSEUS », a été développé pour effectuer des frappes au-delà de la vue directe grâce au missile AKERON LP [ex-MHT, pour « missile haut de trame »] de MBDA. D’où d’ailleurs son nom, qui fait référence au projet « Modular Architecture Solutions for EU States », financé par le Fonds européen de défense. Selon les explications fournies par Arquus, le DRAILER MARSEUS « permet de neutraliser une menace sans exposer les fantassins aux tirs de représailles ». Et d’ajouter : « Véritable démultiplicateur de puissance pour les unités débarquées, il embarque huit missiles et offre ainsi une capacité de feu mobile et significative, tout en conservant sa compacité, sa modularité et sa robustesse ». Dévoiler un nouveau système est une chose… S’assurer qu’il répond aux attentes ayant motivé son développement en est une autre. Sur ce point, Arquus devrait être rapidement fixé puisque son robot terrestre fera l’objet d’une « démonstration dynamique lors de la séquence finale du projet européen MARSEUS, prévue le 24 septembre 2025 ». Pour rappel, le premier tir d’essai de l’Akeron LP a été effectué par la Direction générale de l’armement [DGA] en février dernier. Affichant une masse inférieure à 100 kg, ce missile multirôle peut atteindre une cible située à 8 km de distance. Pour cela, il est équipé d’un autodirecteur tri-mode et d’une liaison de données sécurisée lui permettant d’agir en mode « tire et oublie », tout en conservant un homme « dans la boucle ». Il est doté d’une charge militaire à effets multiples lui donnant la capacité de de traiter, de jour comme de nuit, une « grande diversité de cibles allant du char de combat moderne aux infrastructures renforcées ». Citer Ya Rab Yeshua.
piranha Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s L’idée même d’utiliser une plateforme sans pilote est excellente, parfaitement dans l’air du temps. Une sorte de chasseur de chars équipé de missiles Akeron LP/MAST-F, bien plus efficace que n’importe quel Jaguar et bien plus mobile que de l’infanterie avec des MMP. Le seul problème : huit missiles Akeron LP rendent le profil du robot très élevé, et son coût — excessivement élevé. Imaginez : lors d’une sortie opérationnelle, il se fait toucher par un minuscule et ridicule drone FPV armé d’une PG-7, le tout pour 250 $... Économiquement, ce n’est pas très rentable. Personnellement, je retirerais au moins 4 missiles, en ne gardant que la rangée inférieure. Autre problème : la charge militaire de l’Akeron LP me semble assez faible — une petite charge creuse. Si la cible est, par exemple, un fortin, un "char-tortue" ou une "BMP-grange" comme on en voit actuellement côté russe en Ukraine, l’efficacité de ces missiles sera proche de zéro, hélas. Il faudrait des charges tandem puissantes, ou bien des charges hautement explosives, voire thermobariques. Malheureusement, MBDA ne propose pas encore ce type d’options, ce qui est très regrettable. Un projectile à fragmentation antipersonnel serait également bienvenu, pour renforcer la polyvalence de la plateforme. En résumé, la réflexion va dans le bon sens, mais comme toujours, le diable se cache dans les détails. 1 Citer Moi etrangere, moi pas bien francais parler.
BTX Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s PIRANHA, Bon défilé ! Tu es mûr lors de ta reconversion pour rejoindre les rangs de la DGA. Au moins, pourrais-tu mettre à profit tes connaissances pratiques. Ca pourrait "éclairer" certains polytechniciens très éloignés du terrain. BTX Citer Ya Rab Yeshua.
piranha Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s 2 hours ago, BTX said: Tu es mûr lors de ta reconversion pour rejoindre les rangs de la DGA. BTX, Oh non. Je considère toute cette organisation comme le plus grand Ennemi de la France et de son armée. Ils nous amputent les jambes avec lesquelles nous essayons tant bien que mal de boiter vers la domination mondiale. Le tampon "DGA" résonne depuis longtemps comme un synonyme - voire une incarnation totale - du mot immortel du général Cambronne à Waterloo : "Merde ". Je songe bien plus sérieusement à devenir producteur de cidre rustique dans un trou paumé. Ou pêcheur, le dimanche — avec ou sans canne. Voilà le noble chemin que je compte emprunter après mes grands adieux à la Boulle d’Aubagne. Et en aucun cas vers ces maudites Instances, sanctuaires bureaucratiques payés par tous les ennemis de la France — ou bien simplement mues par une vocation sacrée de nuire à la Cinquième République avec une persévérance digne des ordres religieux les plus fanatiques. 1 Citer Moi etrangere, moi pas bien francais parler.
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