BTX Posté(e) 16 septembre Signaler Posté(e) 16 septembre https://lignesdedefense.ouest-france.fr/a-laval-tdv-industries-textiles-pour-les-fdo-et-les-armees-envisage-larret-de-sa-production-en-2026/ La fabrication du BME pour les armées françaises (photo Ouest-France) À Laval, le fabricant de textiles professionnels TDV industries a annoncé, lundi, qu’il envisageait « une cessation d’activités début 2026. Nous nous donnons quatre mois pour trouver des solutions de reprise pour le site et ses emplois. » Déjà, un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) est en discussions avec les représentants du personnel. Lire aussi l’article paru sur ouest-france.fr . Originaire du nord de la France, TDV industries s’est implanté à Laval en 1936. Le fabricant qui emploie 120 salariés, occupe un site de 24 000 m2. L’entreprise est spécialisée dans trois grands secteurs : les vêtements de protection pour les professionnels, les vêtements pour l’administration (police, gendarmerie, etc.) et le "non-clothing", c’est-à-dire tout ce qui ne se porte pas (tissus pour faire un sac, etc.). Les armées font partie de ses gros clients : ainsi l’entreprise a été attributaire pour la moitié des quantités du marché de fabrication du tissu pour le nouveau treillis BME, le tissu bariolé multi-environnement. Malheureusement, « comme tous les acteurs européens sur le marché textile, TDV industries a été durement impactée ces dernières années par l’augmentation généralisée des coûts de production (matières premières, énergie, transport) », explique la société. Mais aussi par « l’essor de la concurrence asiatique sur un marché européen de tissus techniques, particulièrement exposé et en pleine mutation ». Aujourd’hui, « dix clients représentent près de 80 % de [son] chiffre d’affaires » et l’entreprise « est fortement dépendant d’un portefeuille de clients restreint de confectionneurs français, sur des marchés hyper concurrentiels, souvent régis par les appels d’offres, par nature cycliques et incertains ». En outre, la société est spécialisée dans les tissus coton polyester, alors que la « demande internationale favorise de plus en plus les tissus constitués de fibres synthétiques, mieux adaptés aux lavages intensifs à haute température (75°), notamment pour répondre aux attentes des loueurs de linge », explique le direction. Résultat ? En 2024, l’usine a produit moins de quatre millions de mètres de tissus, soit la moitié de sa capacité de production. Celle qui réalise un chiffre d’affaires moyen de trente millions d’euros sur ses marchés historiques « n’est jamais parvenue à générer un flux d’exploitation positif ces dix dernières années. Et les prévisions indiquent que les pertes se poursuivront dans les années à venir. » L’entreprise n’a pourtant pas ménagé ses efforts. Elle a investi 15 M€ depuis 2015, dont 7 M€ au cours des trois dernières années, pour moderniser un site industriel de 24 000 m2, améliorer sa compétitivité et ses performances commerciales. Pour se redresser l’entreprise s’était aussi attelée au redéploiement de son activité (croissance externe en 2016, masques Covid en 2020-2022), au redimensionnement de la production (arrêt en 2019 de l’activité filature trop exposée à la concurrence à bas prix) et à la diversification de son portefeuille clients. Sans succès. 2 Citer Ya Rab Yeshua.
Totonenabou Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Salut, Ca fait mal au cœur de lire ça... Se dire que tout parts à l'étranger (Petit Bateau ces dernières semaines par exemple) et d'autres... Après on a la politique que l'on mérite je pense... c'est pas la mienne mais le vote démocratique a parlé donc faisons avec enfin c'est triste et affligeant quand même... encore une industrie française sur le carreau... Citer
Messages recommandés
Réagir à la dicussion
Vous pouvez poster maintenant et vous inscrire plus tard - Déja membre ? connectez vous pour poster avec votre compte