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Notre attention est régie par des principes mécaniques. Ainsi l’intérêt que nous portons aux autres est, souvent, lié à la géographie. Loin des yeux, loin du cœur. Il en est ainsi pour la Nouvelle-Calédonie, cette France hors les murs si lointaine. Et pourtant ce qui s’y joue est loin d’être anecdotique.

Report des provinciales
La dernière actualité concerne le report des élections provinciales que les deux assemblées, nationale et Sénat, ont repoussé « au plus tard » en juin 2026. Celles-ci devaient se dérouler en novembre. Derrière ce choix, qu’il faut lire comme une tentative (une énième, une dernière ?) proposée aux forces politiques locales antagonistes de trouver un avenir à l’accord dit de Bougival, signé en juillet dernier. Et obtenu à l’arraché par le précédent ministre des Outre-mer Manuel Valls, solide connaisseur du dossier, qui a disparu, dans une période charnière, du paysage gouvernemental.

Indépendance, dégel du corps électoral
Très vite, une large frange indépendantiste* a désavoué ses représentants à Bougival. Le texte paraphé par les différentes délégations prévoit la création d’un « Etat de la Nouvelle-Calédonie » inscrit dans la Constitution. Mais ces membres du FLNKS revendiquent aujourd'hui une indépendance immédiate.
Un autre pan du dossier est depuis longtemps hypersensible. Celui du « dégel » du corps électoral. Actuellement seuls certains habitants peuvent voter lors des provinciales, en particulier ceux établis sur le Caillou avant 1998 ainsi que leurs descendants.
Situation que n’accepte pas le camp « loyaliste ».
 
Demain...
Le monde vit actuellement au jour le jour, tant la situation internationale est chancelante et la Calédonie est loin d’être un havre de paix. Après les émeutes de 2024 qui ont détruit une partie de l'économie du territoire et traumatisé nombre d'habitants des diverses communautés, il est impératif d'avancer raisonnablement. Sinon c’est le chaos qui s’annonce dans cette France du Pacifique Sud. Dit avec un proverbe qu'un calédonien kanak m'avait appris : sans conciliation « la feuille du bourao est entrainée par le courant sans savoir où elle va…»**

*Deux mouvements membres du FLNKS, l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) et l'Union progressiste en Mélanésie (UPM) sont beaucoup plus mesurés

**Hibiscus
Photo : les députés de Nouvelle-Calédonie, Nicolas Metzdorf (anti-indépendantiste) et Emmanuel Tjibaou (indépendantiste) présents à Bougival · ©NC la 1ère
 

Ya Rab Yeshua.

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/11/meteo-politique-caledonienne-la.html

Météo politique calédonienne, à la recherche de l’anticyclone

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Quoi que l’on fasse en Nouvelle-Calédonie, le chiffon rouge du « risque du retour de la violence » est agité. Le Caillou n’échappe absolument pas à cet immense raidissement qui saisit le monde depuis quelques années. Ce qui s’y joue est pourtant fondamental.

Naïma Moutchou
La nouvelle ministre des Outre-mer qui vient de rentrer de Nouméa a découvert ce dossier, excessivement complexe, en arrivant rue Oudinot le 12 octobre. Le mot précis pour le qualifier serait certainement « implexe », qui signifie composé d'éléments variés et contradictoires*. S’emparer du sujet calédonien est à la fois un défi et une exigence. Un défi car essayer de le comprendre avant de le maîtriser est une gageure en si peu de jours. Il est ensuite une exigence politique pour le pays et pour les Calédoniens, quelle que soit leur origine.

Consultation citoyenne
La strate 1 est d’obtenir un calme permanent, à l’heure où 2 600 gendarmes et policiers restent déployés sur l’ensemble du territoire. Quel que soit le scénario qui prévaudra dans quelques mois ou quelques années -indépendance, association, autonomie aboutie – le statu quo est impossible. 

Dans cette Calédonie économiquement et financièrement exsangue après les émeutes, Naïma Moutchou a été « à l’écoute ». Indispensable prudence. Ce qui ne l’a pas empêchée d’annoncer le dernier jour de son séjour, une consultation citoyenne anticipée sur l’accord de Bougival, avant l’examen du projet de loi constitutionnel. Une décision qui « a émergé des discussions ». Se pose la question du corps électoral. Une consultation qui pourrait se dérouler en février prochain.

Le Palika quitte le FLNKS
Les indépendantistes du FLNKS ont, eux, rappelé que le « le cap ne change pas et notre message est toujours le même. On veut sortir du gouvernement de la République pour pouvoir établir des liens solides, que ce soit avec les pays de la région, ou même avec la France ».
 
Un Front de Libération kanak et socialiste qui avait rapidement rejeté l’Accord de Bougival que ses représentants avaient pourtant signé le 12 juillet dernier.
 
FLNKS qui a enregistré, cette semaine, le départ après quatre décennies de présence, du Palika. Parti qui considère, lui, que l’accord peut être amélioré.

Que l’on emploie au théâtre et dans le monde des livres pour parler d’une intrigue
Photo : Naïma Moutchou sur le plateau de NC la 1ère, le 14 novembre @NC 1ère.

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

Plutôt les Chinois qui financent en sous-main les mouvements indépendantistes...jusqu'au jour où les Calédoniens comprendront qu'ils se sont fait rouler.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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