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Conditions de travail

En majorité dans un régiment

Les sous-officiers sont affectés en majorité au sein d'une unité de combat, d'infanterie, de l'arme blindée cavalerie, d'artillerie, de transmissions... D'autres travaillent dans un service (administratif, financier, des ressources humaines...) ou dans un état-major. Les gardes, les astreintes, le travail de nuit font parfois partie intégrante de leur métier. Ils changent de régiment en moyenne tous les six à huit ans.

Aux côtés des soldats

Le sous-officier joue un rôle clé dans l'armée de terre. Chargé d'encadrer les militaires du rang, il les forme techniquement, leur donne l'esprit d'équipe et le sens de la discipline. À ses débuts, un jeune sergent est formé pour diriger une dizaine de militaires. Avec le grade d'adjudant, il peut encadrer une trentaine de soldats.

Sur le terrain

Militaire actif, le sous-officier accompagne ses soldats sur le terrain et prend part aux différentes opérations de l'armée : intervention des forces armées à l'étranger lors des opérations extérieures (Afghanistan, Liban, Côte d'Ivoire, Bosnie...) ou en France (dans le cadre de Vigipirate par exemple).

Compétences

Sens du devoir

Doté d'un sens des responsabilités développé, le sous-officier partage les grandes valeurs de l'armée : engagement moral, sens du devoir, notion de mérite, sans oublier un goût certain pour l'ordre et la discipline.

Meneur d'hommes

En contact direct et permanent avec ses soldats, le sous-officier doit avant tout susciter l'adhésion de ses hommes à son type de commandement. Des compétences techniques alliées à un certain charisme lui sont indispensables pour asseoir sa légitimité. Attentif au moral de ses soldats, il doit aussi être volontaire, réactif et faire preuve de bonnes facultés d'adaptation.

Disponible et mobile

Déplacements à l'étranger en opération extérieure où il accompagne ses hommes, interventions en France, gardes, manoeuvres... le sous-officier dot être disponible et prêt à partir à tout moment. Sans compter les mutations qui, en contrepartie, permettent d'acquérir une expérience diversifiée et de monter en grade.

Nature du travail

Une palette de métiers

Véritable meneur d'hommes, le sous-officier de l'armée de terre assume des responsabilités dans la spécialité qu'il a choisie lors de sa formation : combat (infanterie, blindés, génie, défense sol-air...), maintenance, logistique, management systèmes d'information, santé, services administratifs... Dans tous les cas, il instruit et commande les militaires du rang.

Combattant

S'il a choisi un métier de combat, il dirige ses troupes pendant les interventions militaires et lors des entraînements. Le chef de char dirige l'action d'un pilote et d'un tireur, le chef de pièce d'artillerie encadre les soldats lors des manoeuvres et des tirs (canons, missiles, lance-roquettes...)...

Technicien ou administratif

Le sous-officier peut avoir opté pour un métier technique ou administratif. Le chef d'escouade ravitaillement supervise les livraisons de nourriture et de munitions. Le chargé de la maintenance des matériels militaires encadre une équipe de mécaniciens chargée d'entretenir les véhicules de l'armée. Le gérant de mess-restauration anime sur toute une équipe (cuisiniers, serveurs, barmen, techniciens de surface)...

Formation pour accéder au métier

Deux voies possibles :

• La voie la plus rapide consiste à intégrer l'École nationale des sous-officiers d'active (ENSOA), située à Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Conditions à remplir à la date de souscription du contrat : être de nationalité française, avoir 18 ans minimum ou moins de 25 ans et posséder le bac ou un diplôme équivalent. Recrutés sur dossier, les candidats passent aussi des tests d'aptitude médicaux, physiques et psychotechniques. Après huit mois de formation (entraînement physique, militaire et sportif, anglais, informatique, management du personnel...) sanctionnée par le certificat militaire du 1er degré, le jeune sort avec le grade de sergent. Affecté dans un régiment, il suit ensuite une formation technique dans une école d'application, pouvant aller de 6 à 36 mois selon la spécialité choisie (combat, aéromobilité, management et systèmes d'information, ressources humaines, maintenance...). • Les sous-officiers peuvent également être d'anciens militaires du rang ayant progressé dans la carrière en passant des concours internes.

• Tout au long de leur carrière, les sous-officiers se perfectionnent en suivant des formations complémentaires. À chaque niveau est délivré un diplôme professionnel souvent reconnu dans le secteur civil.

Modifié par danidu59
Posté(e)

Merci pour cette description détaillée.

Lors que vous parlez des mutations, est ce que cela signifie qu'un chasseur alpin par exemple peut être muté vers un régiment comme les paras ou autres ?

Posté(e)

Oui mais pas forcémment pour une unité TAP.

Si on reste sur le cas du sous-officier, il peut être muté dans une Ecole (encadrement), dans un état-major (selon ses qualifications et compétences) ou dans un autre régiment de la brigade (27e BIM) ou d'une brigade BIA. Voire en administration centrale à Paris ou HM.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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