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  1. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-14e-base-de-soutien-du-materiel-de-nouatre-37-organise-le-samedi-24-mai-des-journee-portes-ouvertes/ La 14e Base de Soutien du Matériel annonce l’organisation de sa toute première Journée Portes Ouvertes, le samedi 24 mai 2025, de 10h à 18h, sur le site de Nouâtre (Indre-et-Loire). À travers cet événement exceptionnel, le public est invité à découvrir les coulisses de cette unité de 400 personnels, du ministère des Armées, au cœur des missions de maintenance et de logistique des forces terrestres. La 14e base de soutien du matériel est l’unique pôle national de maintenance industrielle de niveaux 2 et 3 spécialisé dans l’électronique-armement, assurant le soutien des forces des trois armées en opération sur le territoire national comme sur les théâtres extérieurs. Déployée à Nouâtre (37), Bruz (35) et Poitiers (86), elle assure le soutien des équipements de cohérence opérationnelle des forces, sur le territoire national, en outre-mer comme sur les théâtres d’opérations extérieures. Elle couvre l’ensemble des spécialités sur ses 3 sites : – systèmes de télécommunication et leur environnement (climatiseurs, abris techniques mobiles, câblage, sérigraphie) à Nouâtre. – optique, optronique, détection électromagnétique et hydraulique à Bruz. – armement individuel et collectif, ainsi que son environnement à Poitiers.
  2. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/05/le-sahel-epicentre-du-terrorisme-mondial.html La région concentre pour la première fois « plus de la moitié de tous les décès liés au terrorisme mondial ». L'information, sans être un scoop, émane du très sérieux Global Terrorism Index, indice de référence. Le Sahel est en effet devenu un épicentre en la matière. En 2024, quatre attaques sur dix ont frappé le Niger, le Mali et le Burkina Faso. L’ancienne Haute-Volta est aujourd’hui le pays le plus touché au monde par le terrorisme. Ainsi près de 20 000 personnes y ont été tuées par les groupes djihadistes. L'attaque de l'été dernier à Barsalogho (voir post du 27 août 2024) a fait 400 morts. Exactions des armées de l’AES Les forces armées de ces trois pays, réunis au sein de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) se montrent incapables de maitriser le flux terroriste. Et subissent de lourdes pertes. L'expansion des GAT*, en particulier dans les zones rurales, s'explique par le fait que les armées nationales portent leurs efforts sur la sécurisation des villes. Des militaires qui se livrent également à des exactions sur les populations qu'elles sont censées protéger. Ainsi au Mali, où lundi 27 hommes ont été arrêtés à Diafabaré dans le centre du pays. Une vingtaine de corps viennent d’être retrouvés. Des habitants égorgés. Des sources locales interrogées par RFI dénoncent « un ciblage de la communauté peule par les forces maliennes. En tout état de cause, les prisonniers, arrêtés sur le marché, sans combat, n'ont pas été traduits en justice, mais exécutés sommairement et décapités. » Le grand complot Incapable d'apporter une réponse satisfaisante au terrorisme mené par la branche sahélienne du Groupe Etat islamique et Jama’at Nusrat al-Islam wal Muslimin (JNIM) affilée à Al-Qaïda, les régimes militaires de ces trois états attribuent le chaos actuel à d'autres facteurs et d'autres acteurs. Notamment leurs oppositions. Ces « chefs d'Etat » n'hésitent plus à se livrer à des purges. Ainsi au Burkina, où des vagues d’assaut terroristes se multiplient, le capitaine Traoré de retour de Moscou dénonce « un grand complot ». Au Niger, le général Tianni a dissous les partis politiques, comme au Mali, et enregistre de graves dissensions au sein de la communauté militaire et des mutineries. Au Mali où des opposants disparaissent. Une stratégie de contrôle de l'information a été mise en place dans ces pays de l'AES. Wagner amplifie la terreur Ces régimes ont fait le choix de confier leur protection à la milice russe Wagner. Qui claironnait en arrivant se lancer dans la lutte contre le terrorisme. Mais les mercenaires, qui s'appuient sur la brutalité et les exactions, ont échoué. Ils ont, en revanche réussi à capter les richesses de leurs hôtes et installer « une dépendance stratégique lourde de conséquences pour la souveraineté des pays africains concernés » déplore un diplomate européen. *Groupes armés terroristes Carte : ©BBC
  3. A défaut de recevoir le livret, vous récoltez un avertissement pour absence de présentation. Sous peine de connaître bientôt les joies de l'apesanteur, allez dans la rubrique PRESENTATION des MEMBRES. BTX
  4. On sent le soldat averti ! Le fractionné aussi est recommandé pour doper le cardio. BTX
  5. Bienvenue Si vous vous en donnez la peine, le 1er RHP peut vous permettre de vous épanouir et de donner un vrai sens à votre vie. Bonne chance. BTX
  6. https://www.forcesoperations.com/la-robotique-francaise-au-sommet-dun-podium-europeen/ En attendant la finale de l’Eurovision, c’est dans un domaine bien différent que la France vient de décrocher des lauriers européens : la robotique terrestre, objet d’un premier Makeathon organisé par l’Agence européenne de défense (AED). Des « makers » en provenance de l’Agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense (AMIAD), la Direction générale de l’armement (DGA), la Marine nationale et l’armée de l’Air et de l’Espace, voici les lauréats de ce défi amenant des esprits créatifs à plancher sur une problématique technique dans un temps imparti. En l’occurence, créer un robot de moins de 75 kg pour moins de 25 000€ en misant sur la coopération, le partage de connaissances et l’esprit d’innovation. Soutenue par le ministère de la Défense polonais, la compétition se focalisait sur trois tâches principales, que sont la logistique, l’identification d’objet et la collecte d’échantillons NRBC. Traduit en autant de missions, il s’agissait par exemple de surveiller une fuite de gaz simulée, de contrôler la qualité de l’eau ou encore d’identifier des cibles militaires. Deux mois auront suffit à l’équipe « French Touch » pour développer un robot en partant d’une feuille blanche et en misant sur une conception et une fabrication « maison ». Leur solution ? Des pièces en aluminium et quatre moteurs de 1000 watts pour aboutir sur un robot bleu-blanc-rouge de moins de 50 kg mobilisé pour le transport et l’analyse du pH de l’eau. À l’instar de ses concurrents, le robot français intégrait un bras robotisé, des capteurs et une caméra pour l’identification par IA. Ses concepteurs remportent un prix de 10 000€ et auront l’opportunité de tester leur prototype à l’été 2025 lors d’une campagne d’expérimentation de l’AED, précisait l’Agence de l’innovation de défense. Annoncé à l’occasion des European Defence Innovation Days organisés en Pologne par l’AED, le podium se complète des équipes polonaises Impuls et Legendary Rover Team, et, en quatrième position, d’une escouade d’étudiants néerlandais rassemblés sous la bannière « DykstrAV ». « « Vous avez construit des machines, certes. Mais vous avez aussi bâti des ponts entre le monde militaire et le monde civil », déclarait pour l’occasion Nathalie Guichard, directrice de la recherche, des technologies et de l’innovation au sein de l’AED. Crédits image : AED
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  7. En mars, le quotidien The Sun révéla que quatre candidatures avaient été retenues dans le cadre d’un processus de sélection visant à trouver un successeur à l’amiral Ben Key, qui s’apprêtait alors à quitter ses fonctions de chef d’état-major de la Royal Navy [et celles de « First Sea Lord »]. Et que, parmi les prétendants, le favori était le général Gwyn Jenkins, issu des Royal Marines… Ce qui pouvait sembler surprenant… En effet, depuis sa création, en 1546, la Royal Navy a toujours été commandée par un officier de marine, sauf peut-être entre 1738 et 1742, quand Harry Powlett, 4e duc de Bolton, fut nommé « First Sea Lord » malgré une expérience de la guerre navale fort limitée. Quoi qu’il en soit, l’information du Sun a été confirmée par le ministère britannique de la Défense [MoD], ce 15 mai. Et cela alors que le poste de First Sea Lord était vacant, l’amiral Key (ci-dessus) ayant été contraint de démissionner avec effet immédiat, après qu’il a été accusé d’avoir entretenu une relation extraconjugale avec l’une de ses subordonnées. « Le secrétaire à la Défense, John Healey confirme que Sa Majesté le Roi a approuvé la nomination du First Sea Lord et du commandant de la marine. Le général Sir Gwyn Jenkins sera nommé First Sea Lord, chef d’état-major de la Royal Navy et aide de camp de Sa Majesté », a en effet annoncé le MoD, via un communiqué. « Figurant parmi les Royal Marines les plus remarquables de sa génération », le général Sir Gwyn Jenkins « apporte une riche expertise opérationnelle et organisationnelle. Sa nomination témoigne d’un Corps encore plus étroitement lié à la façon dont la Royal Navy pense, opère et combat », a justifié l’amiral Tony Radakin, le chef d’état-major des forces armées britanniques. Ayant rejoint les Royal Marines en 1990, le général Jenkins a commandé le Special Boat Service en 2009. Son engagement en Afghanistan, où il fut à la tête des forces spéciales britanniques, lui valut d’être nommé Officier de l’Ordre de l’Empire britannique [OBE] « en reconnaissance de ses services courageux et distingués ». En 2012, l’officier fut nommé « assistant militaire » du Premier ministre britannique [qui était alors David Cameron], avant d’être promu « brigadier » [équivalent de général de brigade en France]. Après avoir été conseiller adjoint à la sécurité nationale, il prit le commandement de la 3e brigade de commandos en 2017, avant de devenir directeur des forces spéciales. En 2022, la carrière de Gwyn Jenkins s’accéléra… puisqu’il « sauta » le grade de général de corps d’armée en étant promu directement à celui de général d’armée. Il devint alors vice-chef d’état-major de la Défense, avant d’être nommé à la tête du corps des Royal Marines. En 2024, il était pressenti pour devenir conseiller à la sécurité nationale. Mais, à peine devenu Premier ministre, Keir Starmer annula la décision prises par son prédécesseur. La nomination du général Jenkins à la tête de la Royal Navy doit-elle être vue comme une sorte de compensation ? En tout cas, d’après la presse britannique, il a été « fortement soutenu » par l’amiral Radakin (ci-dessous). « C’est un honneur d’être choisi pour devenir le prochain First Sea Lord. Je me sens extrêmement privilégié de diriger les marins et les [royal] marines exceptionnels de la Royal Navy à ce moment crucial pour la défense du Royaume-Uni », a réagi le général Jenkins. « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours été motivé par le rôle essentiel de la Royal Navy dans la sécurité de notre nation. Pour y parvenir, nous devons accélérer notre retour à une force prête au combat, intensifier nos efforts de modernisation et fournir à notre nation la marine dont elle a besoin », a-t-il conclu. https://www.opex360.com/2025/05/15/pour-la-premiere-fois-de-sa-longue-histoire-la-royal-navy-va-etre-commandee-par-un-general/
  8. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/61649-2/ Le ministère des Armées a pris connaissance d’accusations de violences et de brimades à l’encontre de jeunes parachutistes au sein du 8e Régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres (81). Le 9 mai, quatre plaintes ont été déposées auprès du procureur de la République de Paris dénonçant des faits graves de : violences volontaires, harcèlement moral, menaces, mise en danger de la vie d’autrui et provocation au suicide au sein du 8e RPIMa. Les faits, tels que rapportés dans le courrier transmis au ministère ce jour, se concentrent sur une section du 8e RPIMa sur la période 2021-2023. Voir l’article de France Info publié jeudi soir: Quatre soldats du 8e régiment de parachutistes de Castres portent plainte contre leurs supérieurs pour violences et harcèlement « Comme tous les faits de même nature dès lors qu’ils sont signalés, ils feront l’objet d’un traitement implacable », précise le ministère des Armées. Pour sa part, l’armée de Terre s’est dite « déterminée à faire toute la lumière sur les agissements rapportés au sein de cette unité. Dès connaissance des accusations, une enquête de commandement a été initiée pour établir les responsabilités. Si ces dernières sont avérées, des sanctions disciplinaires seront prononcées contre les responsables. Brimades, violences, harcèlement, menaces, mises en danger d’autrui relèvent de fautes graves pour lesquelles l’armée de Terre applique une politique de tolérance zéro. De tels comportements sont totalement contraires à la mission et aux valeurs de l’armée de Terre qui reposent sur l’indispensable fraternité d’armes pour combattre ensemble ainsi que l’exemplarité de ses cadres. » Le général Pierre Schill, chef d’état-major, rappelle la politique de « tolérance zéro » face aux auteurs et complices de tels actes et leur plein soutien à ceux qui en seraient victimes.
  9. Bienvenue Et bonne chance pour la suite ! N'hésitez pas via la MP à contacter PIRHANA. Il est en activité dans un prestigieux régiment étranger. BTX
  10. Un sacré tempérament et avec les enfants ................pas touche. C''est pas le cas de certaines races comme le rotweiller. Vrai aussi que le dressage et le comportement des maîtres dans certains drames laissent sérieusement à désirer. BTX
  11. BTX

    Incorporation 384e promotion ENSOA

    En clair, je me suis planté en indiquant le 1er septembre. Pour le 16 juin, l'attente sera de courte durée s'agissant des EVSO placés sur la LC. Fin juin, l'affaire sera réglée. BTX
  12. Merci pour ce RETEX détaillé. Pour votre part, vous êtes revenu dans votre régiment et vous vous apprêtez à entamer le CT1 ? BTX
  13. C'est du "lourd" et ça ne m'étonne pas de YANN. Pour ma part, j'ai toujours eu un faible pour le boxer.
  14. BTX

    Incorporation 384e promotion ENSOA

    L'incorporation de la 384e promotion devrait avoir lieu vers le 1er septembre. La 1re semaine est consacrée aux perception de paquetage, visite médicale et formalités administratives. Quelques activités annexes du type ordre serré et sport. Les choses "sérieuses" débutent en 2e semaine. A ce moment-là la liste complémentaire sera apurée. Donc en termes de "retard", il n'y a pas lieu de s'inquieter. Il ne sera pas le seul. Je lui conseillerai d'entretenir sa forme physique sans se blesser en pratiquant des footings, des séances de natation et du grimper de corde. D'entretenir son anglais (écrit et oral). Et s'il peut le récupérer sur Internet (édition 2012), d'entamer la lecture des tomes consacrés à la topographie et au combat (théorique). BTX
  15. Photo Ouest-France Les réservistes du 2e RIMa (Régiment d’infanterie de Marine) du Mans qui servent dans les 6e et 12e compagnies de combat terrestre (UCT), ont été réunis au camp d’Auvours pour un « moment de cohésion », samedi 10 mai, à Champagné. Les trois fourragères du régiment de la 9e BIMa ont été remises à 80 nouveaux « marsouins » de réserve, qui ont terminé leur formation générale initiale quelques semaines plus tôt. Une cérémonie a rappelé leur appartenance au régiment, son histoire et ses traditions. Au cours de cette cérémonie, la médaille d’or de la Défense nationale a été décernée au chef de bataillon Simonin, au sergent-chef Parmentier, au sergent Moussu, au sergent Bacouet et au caporal-chef Cussoneau pour leurs années de service au sein de la réserve. La réserve n’est pas une unité d’appoint; elle fait partie intégrante de l’armée aujourd’hui précisait le colonel Pierre de Lassus Saint-Geniès, chef de corps du 2e RIMa, à une consoeur du Maine libre. « Nous comptons 310 réservistes au 2e RIMa et 1 100 personnels d’active. Nous continuons à recruter, des personnes de tous profils. Nous aimerions passer à 450 d’ici quelques années, c’est en droit fil de ce que le président de la République a annoncé. Les réservistes ont de vraies missions : notamment au sein de Sentinelle, la protection des citoyens face à la menace terroriste, ou encore de défense de la base si les circonstances l’exigeaient. » Et le colonel Pierre de Lassus Saint-Geniès de poursuivre : « Les réservistes ont fait leurs preuves : l’an dernier, aux Jeux olympiques, beaucoup étaient engagés dans le dispositif de surveillance. Les réservistes ont souvent des compétences professionnelles intéressantes. Nous pouvons aussi leur offrir des formations complémentaires. C’est du gagnant-gagnant pour eux, pour nous et leurs employeurs ». Accroître le nombre de réservistes au sein du régiment signifie aussi disposer de capacités d’accueil au sein de la caserne Martin-des-Pallières, à Champagné. Un bâtiment affecté aux réservistes a été inauguré; il s’agit de locaux libérés par une des compagnies d’active qui disposera sous peu d’un nouveau bâtiment en cours de construction. Les locaux destinés aux réservistes ont été baptisés du nom du sergent-chef Ananias-Vital Cassanté. Cette instructrice est décédé brutalement en 2017, au cours d’une mission de formation de réservistes. Pour rejoindre les réservistes du 2e RIMa, toutes les informations nécessaires sont à retrouver sur le site www.servir-au-2rima.fr https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-2e-rima-voudrait-disposer-de-450-reservistes-dans-un-avenir-proche/
  16. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/emmanuel-macron-veut-il-saffranchir-du-traite-de-non-proliferation-nucleaire/ Emmanuel Macron à Luxeuil-Saint-Sauveur, le 18 mars 2025. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP) Mardi soir, sur TF1, le président Emmanuel Macron a franchi un pas supplémentaire vers l’élargissement de la dissuasion nucléaire française à l’Europe. Il s’est en effet déclaré prêt à discuter avec d’autres pays du continent du déploiement d’avions français équipés de missiles air-sol moyenne portée améliorés (ASMP-A). « J’en définirai le cadre de manière très officielle dans les semaines et les mois qui viennent », a précisé le Président. Le sujet avait été posé sur la table début mars lors d’une allocution du président français. Il avait indiqué vouloir « ouvrir le débat stratégique » sur la protection de l’Europe par le parapluie nucléaire français. Il répondait ainsi à Friedrich Merz, alors futur chancelier allemand, qui avait jugé nécessaire que l’Europe se prépare « au pire scénario » d’une OTAN dépourvue de la garantie de sécurité américaine. Emmanuel Macron s’était donné, quelques jours plus tard, jusqu’à « la fin du semestre » pour voir « s’il y a des coopérations nouvelles qui peuvent voir le jour », au sein de l’Union européenne, sur ce dossier. Depuis ces déclarations, le président français a aussi échangé avec plusieurs pays membres de l’Union européenne, dont les dirigeants polonais et scandinaves, traditionnellement réservés sur la question nucléaire mais qui se montrent désormais ouverts à un tel scénario. Un tel déploiement ne serait ni inédit ni unique puisque les Américains déploient déjà des armes nucléaires (des bombes de type B-61) dans un certain nombre de pays européens ( Pays-Bas, Turquie, Allemagne, Belgique et probablement Royaume-Uni). On estime qu’une centaine de bombes B-61 sont actuellement déployées en Europe par les forces US (sur un arsenal US de 3700 têtes). Les pays européens membres de l’Otan sont jusqu’ici sous le parapluie nucléaire américain mais l’éventualité d’une inflexion de la posture US ne peut plus être ignorée, surtout si Washington joue la carte du chantage pour forcer les pays membres à dépenser 5% de leur PIB pour la défense et si l’administration Trump met à exécution ses menaces de retrait militaire d’Europe. Mardi soir, Emmanuel Macron a posé trois conditions à hypothèse d’un déploiement de moyens nucléaires français hors du territoire métropolitain. D’abord « la France ne paiera pas pour la sécurité des autres ». Ensuite, ce déploiement potentiel « ne viendra pas en soustraction de ce dont (la France) a besoin ». Enfin « la décision finale reviendra toujours au président de la République, chef des armées ». Le TNP dans le collimateur Les critiques sur un éventuel déploiement en Europe d’avions français avec des armes nucléaires n’ont pas manqué. Elles sont d’abord venues de Russie. Le porte-parole du Kremlin a affirmé, ce mercredi, que cet éventuel déploiement n’apportera pas « de sécurité, de prévisibilité et de stabilité » au continent européen. « D’importants efforts doivent encore être déployés par la Russie, les Etats-Unis et les pays européens dotés de l’arme nucléaire pour former une architecture de sécurité stratégique en Europe », a poursuivi Dmitri Peskov, estimant que « tout le système de sécurité et de stabilité stratégique » était actuellement dans « un état déplorable ». Pour Jean-Marie Collin, le directeur de l’ICAN FRANCE (la Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires), les propos présidentiels de mardi soir confirment sa volonté d’augmenter l’arsenal nucléaire de la France. « Une augmentation annoncée déjà à mots couverts lors de son intervention sur la base de Luxeuil, indiquant la création de deux escadrons nucléaires en 2032. Cela signifie que la « stricte suffisance » de 300 armes n’est plus suffisante. » Pour le directeur de l’ICAN France, tout financement par les Européens de la « dimension européenne » de la dissuasion française signifie de fait que l’indépendance n’existera plus, supplantée par un lien contractuel: « Il y aura un lien d’obligation à réaliser cette protection ; et l’absence de réponse du président à la question du journaliste Darius Rochebin sur « si cela implique de prendre des risques pour le territoire national afin de protéger Varsovie ou Vilnius », démontre bien cette future dépendance ». Enfin, « la volonté présidentielle vient totalement remettre en question la ratification par la France (en 1992) du Traité de non-prolifération nucléaire de 1968 puisque le processus qui pourrait s’engager s’inscrira à l’encontre de l’Esprit et même de la Lettre du TNP. Le risque est bien la mort cérébrale de ce traité qui assure la sécurité internationale ». La prochaine conférence d’examen du Traité est prévue pour avril et mai 2026. Or, la 3e session de préparation qui vient de se tenir du 28 avril au 9 mai, s’est déroulée dans un contexte inédit depuis la Guerre froide, « entre escalade des menaces et des rhétoriques nucléaires, augmentation des arsenaux nucléaires (pour la Chine et le Royaume-Uni), promotion par la France du « partage » de son arsenal nucléaire vers des États européens », selon l’ICAN. Ce qui augmente le risque déjà élevé de recours aux armes nucléaires.
  17. On va vous appeller Jacqueline WILLIS ou Françoise CROS. A ce poste de flanker, il y a le choix. Et la race canine préférée d'où on pourrait déduire en partie un trait de votre personnalité...attention, les tests débutent. BTX
  18. Bienvenue Avec un tel bagage académique, vous n'avez pas envisagé le cursus sous-officier ? Peut être une fois installée dans votre future fonction, vous vous orienterez vers le concours d'admission à l'EMIA. Rugbywoman à quel poste ? Quant aux chiens, je partage votre passion pour ce compagnon le plus fidèle de l'homme. BTX
  19. BTX

    Trop fière!

    Excellente suggestion. BTX
  20. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-1er-regiment-dinstruction-et-dintervention-de-la-securite-civile-integre-la-brigade-des-militaires-de-la-securite-civile/ Le 1er Régiment d’Instruction et d’Intervention de la Sécurité Civile (ex UIISC) de Nogent-le-Rotrou, continue de faire peau neuve après son changement de nom et son intégration à la brigade des militaires de la Sécurité Civile (BMSC): Pour rappel, le changement d’appellation fait suite à un décret du 4 décembre 2024, concernant l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 1, basée à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) ; l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 4, basée à Libourne (Gironde) ; l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 5, basée à Corte (Haute-Corse) ; l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 7, basée à Brignoles (Var). La BMSC est désormais composée de ces quatre régiments du génie mis pour emploi du Ministère de l’Intérieur (MININT) et de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC) au sein de la Sous-Direction des Moyens Nationaux (SDMN). « Elle compte environ 1700 sapeurs-sauveteurs à la fois rustiques et aguerris par leur formation militaire et hautement qualifiés dans le domaine du secours. Grâce à un système d’astreinte éprouvé qui lui permet de mobiliser 300 militaires en quelques heures, la BMSC constitue un outil polyvalent, réactif et donc particulièrement adapté pour renforcer les secours locaux sur le territoire national comme à l’étranger », explique le commandement de la BMSC.
  21. Le contingent américain sur les Champs-Élysées en juillet 2017 (photo Navy Petty Officer 2nd Class Michael McNabb) Le 14 juillet 2017, lors de sa première visite officielle en France, le président américain Donald Trump a assisté au défilé militaire du 14-Juillet sur les Champs-Élysées. A l’occasion du centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, un détachement de 150 soldats américains a pris part au traditionnel défilé de l’armée française. Ces représentants des quatre armées américaines : Terre (US Army), Air (US Air force), Mer (US Navy) et les Marines, étaient dirigées par le major Nichols, dont le grand-père participa à la Grande Guerre. Cinq des militaires avaient en partie revêtu l’uniforme des « Sammies » de 1917 (en référence à l’Oncle Sam) dont le casque arrondi que les Français surnommaient « le plat à barbe », et la cartouchière en tissu – et pas en cuir – jugée plus ergonomique par les Américains. Le cortège a défilé sous le regard approbateur d’un Donald Trump admiratif qui assistait, selon ses termes, à « l’un des plus beaux défilés » qu’il ait jamais vu. Très impressionné par le défilé militaire français du 14 juillet, le président américain a annoncé, dès retour à la Maison blanche, son intention de faire la même chose lors de la Fête nationale du 4 juillet. Mais bien sûr en plus grand, à la dimension de son pays et de son ego. Un projet de défilé en 2018 n’a pas vu le jour. Trop cher ! Mais un événement s’est bien déroulé, en revanche, en juillet 2019 sur le National Mall de Washington. Toutefois, il n’a été en rien comparable au défilé français. Deux chars M1A2 Abrams et deux blindés M2 Bradley ont trôné, solitairement, près du Lincoln Memorial survolé par 17 avions et hélicoptères puis par les avions des Blue Angels, la patrouille acrobatique de la Navy. Coût de l’opération : 5,5 millions de dollars, selon le Pentagone. Deux fois plus selon des sources municipales. Des soldats de la Old Guard le 4 juillet 2019, à Washington, D.C. (U.S. Army photo by Sgt. Nicholas T. Holmes) Le Jour du Drapeau Or, la prestation de 2019 a laissé Trump sur sa faim. Il entend bien faire mieux cette année, le 14 juin. Pourquoi cette date ? C’est l’anniversaire du Président ; il aura 79 ans. Mais c’est aussi « Flag Day », le Jour du Drapeau qui commémore l’adoption par le Congrès du drapeau américain avec ses bandes et ses étoiles (« Stars and Stripes »), adoption qui a eu lieu le 14 juin 1777. Ce jour n’est pas un jour férié fédéral aux États-Unis ; seul l’État de Pennsylvanie en a fait un jour férié d’État. « Nous avons les meilleurs missiles du monde », a déclaré Trump à NBC News, le 25 mai. « Nous avons les meilleurs sous-marins du monde. Nous avons les meilleurs chars d’assaut du monde. Nous avons les meilleures armes du monde. Et nous allons fêter cela. » Et pour couronner le tout et donner encore plus d’ampleur à l’événement, l’armée de Terre américaine (l’US Army) commémorera, ce même jour, son 250e anniversaire. Un des porte-parole de l’Army, le colonel Dave Butler, s’est dit « enthousiasmé » par l’évolution des préparatifs pour cet anniversaire historique. « Nous voulons que ce soit un événement que toute la nation puisse célébrer avec nous. Nous voulons que les Américains connaissent leur armée et leurs soldats. Nous pensons que ce défilé sera un excellent complément à ce que nous avons déjà prévu. » Trump devrait réussir à faire mieux qu’en 2019 puisque la facture s’envole. Selon Jennifer Griffin, correspondante en chef chargée des questions de sécurité nationale sur la chaîne Fox News, le coût du défilé du 14 juin qui a augmenté en taille et en ampleur connaît une inflation galopante ; il pourrait coûter entre 25 et 45 millions de dollars. Selon des documents du National Park Service, le défilé partira du Pentagone, en Virginie, vers le National Mall. Il rassemblera 6 600 soldats, 150 véhicules militaires dont des blindés à roues de type Stryker, 50 hélicoptères… Il comprendra un survol d’avions de chasse et un largage de parachutistes. Sept fanfares assureront l’animation musicale. NB. Dans la vidéo ci-dessous, le général d'armée Pierre de Villiers va le 19 juillet remettre sa démission au Président.
  22. https://www.forcesoperations.com/larmee-de-terre-inaugure-la-plus-grande-arene-pour-drones-deurope/ L’armée de Terre inaugure la plus grande arène pour drones d’Europe À unité unique, capacité unique. Depuis ce lundi, l’École des drones de Chaumont (Haute-Marne) dispose d’une arène flambant neuve destinée à soutenir la dynamique de dronisation de l’armée de Terre. Un outil qui n’existe nul par ailleurs en Europe et devenu primordial pour mieux s’approprier les technologies émergentes, à commencer par celle des drones FPV. Une première en Europe Avec sa surface supérieure à 1000 m2 et son volume de près de 8000 m3, cette arène est la plus grande du genre en Europe. Limité aux drones à voilure tournante pour d’évidentes questions de sécurité, l’outil doit répondre à un double enjeu. La sécurité, premièrement. Car, derrière le nano-drone Black Hornet 3 et les micro-drones en service dans l’armée de Terre, l’effervescence constatée dans ce domaine a accouché d’un phénomène catalyseur : le drone « do it yourself ». Ou, en bon français, ce drone low cost et rudimentaire conçu au fond d’un garage à partir de composants disponibles dans le commerce et dont la fiabilité se doit d’être validée avant d’en autoriser l’usage. L’armée de Terre n’est pas en reste, de plus en plus de régiments explorant cette voie pour se doter des systèmes les mieux adaptés à leurs besoins. « Nous nous retrouvons avec des engins qui émergent de partout, d’où la nécessité d’en maîtriser la sécurité en disposant d’un espace suffisamment grand pour en tester les comportements », explique le lieutenant-colonel Jean-Louis Bourgeois, premier chef de corps d’une EDD rattachée à la 19e brigade d’artillerie (19e B.ART) recréée en novembre 2024. L’autre enjeu, c’était celui de disposer d’un lieu couvert permettant de se former dans un espace maîtrisé tout en s’affranchissant de la météo. Cet espace dédié, ce sera une arène de combat calibrée pour les drones à voilure tournante de petites et moyennes tailles. « C’était un vrai besoin. Le retour d’expérience de la guerre russo-ukrainienne nous a énormément apporté dans le domaine des drones. Nous ne pouvons pas, bien sûr, ne pas nous en inspirer », relevait le LCL Bourgeois. « C’est un projet que nous avions à l’esprit depuis plus d’un an », note le LCL Bourgeois. Restait à débloquer des fonds, ce nerf de la guerre ici considérablement réduit par la réutilisation d’une ancienne structure métallo-textile inutilisée depuis le retrait du système de drone tactique intérimaire (SDTI). Il aura grosso modo suffit d’y installer quelques obstacles et d’y accrocher des filets pour lui donner une seconde vie au service des forces. Des filets contenant du Kevlar, une propriété nécessaire pour contrer l’abrasivité des hélices, et au maillage étroit pour ne pas risquer de laisser s’échapper un drone baladeur. Bref, une arène low cost pour drones low cost qui permettra de progresser dans la prise en main d’un nouvel objet incontournable, le drone FPV. Crédits image : CCH Emmanuel SIRPA Terre Image Accélérer sur le drone FPV Au vu de la prolifération et des spécificités du drone FPV, il y avait urgence et obligation à se saisir du sujet. Piloté à l’aide de lunettes spéciales, ce drone suppose une immersion qui influe sur la perception de l’environnement extérieur. « Bien souvent, nous rencontrons des problèmes d’équilibre, d’oreille interne qui font que les télépilotes ont parfois des nausées en pilotage immersif », observe le LCL Bourgeois. De même, le pilotage type FPV d’un système low cost dépourvu d’autopilote se traduit par des exigences nouvelles en matières d’aptitudes cognitives et de dextérité. Sa prise en main n’a donc rien du sport de masse et si son usage se densifie dans l’armée de Terre, il fallait néanmoins une infrastructure ad-hoc pour se familiariser avec les paramètres de pilotage propres à ce type de drone, qu’il soit armé ou non. Et, par la même occasion, offrir un lieu pour explorer, développer, tester et s’entraîner à de nouveaux scénarios tactiques, dont certains plus complexes que d’autres en misant notamment sur la complémentarité des vecteurs. Démonstration in situ avec ce scénario inaugural joué hier en misant sur la combinaison de drones d’observation et d’attaque opérés par plusieurs télépilotes. Successeur du centre de formation drone de l’armée de Terre, l’EDD se dote aujourd’hui d’une offre de formations complète qui ira de l’assemblage du drone à sa prise en main au sein de l’arène. Au stagiaire d’en suivre l’une, l’autre ou les deux pour basculer, pour certaines précurseurs, du vol acrobatique à une véritable gestuelle propre au vol tactique. Bouillonnement technologique oblige, les drones à disposition évolueront avec le temps. Le panel intègre d’ores et déjà au moins un objet remonté des forces : le quadricoptère SL450 imaginé, conçu et assemblé par le 17e groupe d’artillerie de Biscarosse. Aucune munition n’y sera tirée, l’EDD limitant évidemment l’usage aux charges factices. Et la gamme se complétera au fur et à mesure, les problématiques de chaîne d’approvisionnement et de souveraineté amenant elles aussi à identifier d’autres voies. Crédits image : CCH Emmanuel SIRPA Terre Image Propager l’idée dans les forces Le client type ? Théoriquement, tout combattant disposant des aptitudes requises. La priorisation des stagiaires dépendra des objectifs fixés par le commandement de la force opérationnelle terrestre (CFOT) pour « monter en gamme de manière ordonnée ». Dans un premier temps, la primeur serait plutôt accordée aux armes de mêlée, l’infanterie en tête. Il s’agira par ailleurs de valoriser l’existant en se focalisant sur les militaires maîtrisant déjà le pilotage, une ressource exploitée puis complétée de stagiaires qui, eux, découvriront ces systèmes. Les premières formations débuteront dès la semaine prochaine. « Je vais être en capacité, assez rapidement, d’accueillir quatre stagiaires par semaine pour des formations au pilotage. Le tout à un rythme soutenu puisque le but est bien évidemment d’accompagner au mieux la dronisation de l’armée de Terre et donc d’avoir un rythme assez élevé pour que les unités puissent monter en gamme sur cette capacité », indique le commandant de l’EDD. Soit 100 à 150 stagiaires par an et autant de formateurs susceptibles d’ensuite propager à leur tour la bonne parole de l’EDD. Celle-ci n’est en effet que la partie émergée de l’iceberg, l’armée de Terre privilégiant un modèle de formation décentralisé. « Le but de l’école, c’est de former les instructeurs régimentaires pour ensuite démultiplier ces actions de formation », rappelle le LCL Bourgeois. L’idée est dès lors appelée à être reproduite ailleurs, en tablant notamment sur les centres d’entraînement tactique drone (CETD) en cours de création au sein des brigades interarmes. Ces BIA auront aussi vocation à se bâtir une arène en réaffectant éventuellement, dans un premier temps, d’anciens bâtiments. Légère, médiane ou blindée, chaque brigade a ses spécificités et ses réflexions propres. Elles étendront par la même occasion cette logique de « laboratoire », conformément à cette volonté du chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Pierre Schill, de laisser à ses troupes l’opportunité de repenser leurs tactiques, leur structure et l’emploi de leurs moyens pour l’adapter au besoin tactique. Quant à ouvrir cette arène à d’autres ministères et administrations, voire aux partenaires étrangers, l’idée n’est pas exclue pour une école qui accueillait des entités extérieures bien avant son changement de dénomination et de statut. « Le modèle de l’armée de Terre est très inspirant pour ses alliés », explique le LCL Bourgeois. En témoignent les visites régulières d’alliés à Chaumont et les missions de formation réalisées régulièrement au profit de l’ONU. Dans un domaine qui fait l’objet d’innombrables développements donc difficile à suivre, il y a effectivement un intérêt à s’ouvrir toujours plus à l’expérience des autres.

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