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Tout ce qui a été posté par BTX

  1. L’équipe de la revue DSI a titré son numéro 177 « Réarmement : vers une nécessaire indépendance de l’Europe » (mai-juin 2025, 116 pages, 7,95 €). Il y est question du réarmement et de ses modalités, des processus d’adaptation des forces ukrainiennes ou de l’influence grandissante de la firme Rheinmetall. C’est riche, varié et parfois irrévérencieux. A lire donc. Au sommaire: Éditorial, où Joseph Henrotin rappelle que « l’indépendance ne pas nécessairement de soi pour un certain nombre de pays européens » et que le risque de concurrence entre les BITD ne peut pas être écarté. La carte. Hypersonique militaire : comment ça marche ? Par Laura Margueritte, rédactrice-cartographe, Carto Chronique « Penser le renseignement ». Le retour du terrorisme d’État ? Par Roger Noël, spécialiste des questions de renseignement Chronique « Penser la stratégie ». Retour sur l’hybridité : entre symétrisation des moyens et asymétrisation des usages Par Olivier Zajec, professeur des universités en science politique, université Jean-Moulin Lyon-III Chronique « Économie de défense ». L’EDIP ou le tremplin (possible) d’une réelle industrie européenne de défense Par Renaud Bellais, chercheur associé en sciences économiques à l’ENSTA Bretagne et à l’université Grenoble Alpes (CESICE) ARMÉES Chronique « L’Europe et sa défense ». Le sursaut stratégique européen est-il en marche ? Par Delphine Deschaux-Dutard, maître de conférences en science politique, CESICE-université Grenoble Alpes Prolifération nucléaire : quand les Ricains ne seront plus là… Par Jean-Pierre Loubet, chargé de cours pour le Master 2 « Histoire militaire et études de défense » à l’Université Montpellier 3, professeur de SES au lycée Joffre à Montpellier Point de situation. L’armée de terre allemande (Heer) Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Chili et Pérou : face à face et face à leurs voisins Par Alexandre Sheldon-Duplaix, coauteur de Flottes de combat, base de données en ligne, Ouest-France Tableau de bord. Les marines chilienne et péruvienne, Par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI ART DE LA GUERRE Chronique « Penser la guerre ». Du réarmement européen (1re partie), Par Laure Bardiès, sociologue à l’ENS Rennes, enseignante-chercheuse aux Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan de 2001 à 2017 Chronique « Penser les opérations ». Les opérations offensives de dissuasion, Par Michel Goya, colonel des troupes de marine ®, animateur du blog La Voie de l’Épée Ukraine : une armée à l’épreuve de la guerre, Par Adrien Fontanellaz, Centre d’histoire et de prospective militaires (Pully, Suisse) Sea Power ou Sea Shepherd ? La puissance navale au défi de la sécurisation de l’économie maritime, Par François-Olivier Corman, capitaine de frégate Chronique « Penser le cyber ». La cybersécurité, dommage collatéral de la seconde administration Trump ?, Par Stéphane Taillat, maître de conférences HDR à l’Université Paris 8 détaché à l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, chercheur au centre de Géopolitique de la datasphère (GEODE) et au Centre de recherche de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC) Mutations stratégiques en Europe : conséquences opérationnelles pour les armées françaises, Par Diego Ruiz Palmer, directeur de l’unité d’analyse des équilibres militaires de l’OTAN (net assessment) de 2019 à 2023 TECHNOLOGIES Rheinmetall, un acteur incontournable de la défense, Par Jean Darrasse, chef de bataillon suivant une scolarité en école de guerre en Allemagne, au cours de laquelle il a pu bénéficier d’un stage chez Rheinmetall Pandur II : le cavalier autrichien, Par Pierre Petit, expert en systèmes d’armes FICHES TECHNIQUES RCH‑155 Let/Aircraft Industries L-410 Turbolet MLH classe Uraga Grenade à fusil M-31 HEAT La chronique de Carl von C. Du Key Hole au K-Hole https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-necessaire-independance-de-leurope-en-matiere-de-rearmement-au-sommaire-de-dsi-177/
  2. Un sous-officier du 3e RPIMa (3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Carcassonne), le sergent Maxence Roger, est décédé alors qu’il était déployé en Guyane, dans le cadre de l’opération « Harpie » de lutte contre l’orpaillage illégal. Le corps de ce militaire de 27 ans, disparu au cours de la nuit de dimanche à lundi en Guyane, a été retrouvé sans vie, ont annoncé lundi les forces armées du territoire. Le soldat était affecté sur un poste fluvial du Mana, dans le nord-ouest du département sud-américain. Sa dépouille a été retrouvée après des « recherches menées en eaux vives », ont précisé les forces armées dans un communiqué, évoquant un décès accidentel. La victime, célibataire et sans enfant, se trouvait en Guyane pour une mission de courte durée au sein du 9e régiment d’infanterie de marine. Voici sa biographie officielle: https://lignesdedefense.ouest-france.fr/guyane-deces-dun-sous-officier-du-3e-rpima-engage-dans-loperation-harpie/ More Majorum
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  3. On n'arrête pas le progrès ! BTX
  4. Bienvenue D'excellents choix en vérité ! Reste à savoir quel est le niveau de la concurrence. Bonne chance ! BTX
  5. Bienvenue BTX
  6. Okayyyyyyyyyyyyy ! Si vous le voulez, vous nous exposez votre LDM pour qu'on puisse éventuellement l'amender. BTX
  7. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-musee-du-genie-a-inaugure-sa-nouvelle-exposition-musique-en-uniforme/ Le musée du Génie d’Angers a inauguré sa nouvelle exposition : « Musique en Uniforme » à l’occasion de la Nuit Européenne des musées 2025. Musique et histoire s’unissent pour une expérience immersive. Guidés par les notes de la fanfare du 6e régiment du génie, redécouvrez l’histoire du Génie militaire et de ses sapeurs sous un angle nouveau, entre émotion et mémoire. Au fil du parcours, le visiteur découvre l’importance de la céleustique, cet art de la transmission des ordres par la musique, qui jouait un rôle stratégique sur les champs de bataille. Les uniformes présentés, porteurs d’histoire et de symboles, dialoguent avec les portraits de musiciens de la Fanfare du 6e régiment du génie exposés. La figure de Rouget de Lisle, élève de l’École Royale du génie de Mézières, se dévoile à travers une biographie qui met en lumière son héritage. Enfin, les instruments exposés racontent à leur manière le lien indéfectible entre musique, discipline et esprit de corps. Musée du génie 106 rue Eblé, 49000 Angers, Maine-et-Loire Du mardi au vendredi : 13h30 – 18h00 Samedi, dimanche et jours fériés : 14h – 18h
  8. https://www.forcesoperations.com/les-armees-francaises-lorgnent-sur-un-missile-balistique-dune-portee-superieure-a-2000-km/ Les armées françaises lorgneraient sur un missile balistique sol-sol d’une portée supérieure à 2000 km, révèle un récent rapport d’information parlementaire. Une capacité absente de l’arsenal français qui pourrait se concrétiser au travers de l’European Long Range Strike Approach (ELSA), cette initiative lancée en juillet 2024 et sur le point d’entrer dans une nouvelle phase industrielle. Ce trou capacitaire dans l’arsenal des armées – tant françaises qu’européennes – n’aura pas échappé aux députés français. « Aujourd’hui, nous ne disposons pas de capacités de frappe conventionnelle sol-sol dans cette grande profondeur », rappelait Jean-Louis Thiériot, co-auteur d’un rapport remarqué sur l’artillerie à l’aune du nouveau contexte stratégique. Cette situation « fait naître un risque de contournement par le bas de la dissuasion nucléaire », poursuivait le député LR tout en précisant qu’ « il existe une forme de vide dissuasif que ce type de capacité sol-sol à longue portée permettrait de combler avec toute l’utilité du signalement qu’il permettrait ». Entre le missile balistique et le missile de croisière, les rapporteurs penchent plutôt pour le premier. L’attrition des moyens balistiques s’avère bien moindre en regard des retours d’expérience du conflit russo-ukrainien, expliquent-ils. « Si une seule technologie devait être retenue en raison du contexte budgétaire contraint, nous estimons que développer la technologie balistique terrestre est plus important que celle de développer une technologie de croisière terrestre, l’idéal étant de faire les deux », expliquait Jean-Louis Thiériot. Plus de 2000 km, c’est aussi la performance recherchée par un objet pour lequel le duo germano-britannique envisage un travail conjoint. Une telle capacité représentera « l’un des systèmes les plus avancés jamais conçus par le Royaume-Uni, visant à protéger la population britannique et à renforcer la dissuasion de l’OTAN, tout en stimulant les secteurs de la défense britannique et européen », a indiqué le ministère de la défense britannique. Annoncé à l’occasion d’une première réunion bilatérale au format « Trinity House », l’effort se matérialisera, d’après la partie allemande, au sein d’une ELSA à laquelle participent également la France, l’Italie, la Pologne et la Suède. D’avis de parlementaire, l’ELSA semble justement être le cadre idéal pour combler le trou capacitaire français. « Tout est aligné. Il y a une volonté politique, il y a des industriels qui ne rentreront pas dans les mécanismes lourds type Fonds européen de défense », observait Jean-Louis Thiériot. Organisée sous forme de clusters constituant autant de domaines prioritaires, cette « initiative très intéressante » se concentre aujourd’hui autour de 13 piliers. « C’est à dire les 13 segments qui peuvent permettre d’avoir cette capacité en fonctionnant clairement sur la logique du best athlete », une volonté qui n’est pas sans rappeler celle adoptée pour les programmes SCAF et MGCS. Selon les co-rapporteurs, l’attribution des rôles devrait a priori être actée le mois prochain. La France devrait notamment « jouer un rôle majeur » sur le segment balistique « via Ariane[Group] », soulignait le député républicain. Crédits image : US Missile Defense Agency / Ryan Keith
  9. Salut Je vous ai mis un avertissement gratuit (=sans conséquence pour l'instant) car vous avez omis de vous présenter dans cette rubrique. Je me suis permis de déplacer votre post et de modifier son intitulé. Qui vous a demandé de rédiger cette LDM ? Le CeR du CIRFA je suppose. BTX Monsieur le Commissaire général hors classe directeur central du service du commissariat des armées 60 boulevard Général-Martial-Valin CS 21623 75509 Paris Cedex 15 Souhaitant que ma demande recoive un écho favorable, je vous prie, monsieur le commissaire général, de bien vouloir agreer l'expression de mes sentimennts respectueux. Signe CANONCHEEZAR
  10. Perso j'ai toujours et suis toujours couvert par............. https://groupe-uneo.fr › ma-communaute › prevoyance-r... BTX
  11. Sergent-chef Cynthia © armée de Terre/Défense La réorientation des sous-officiers dans le domaine de la gestion des ressources humaines représente un challenge important au moment de la transformation de l’administration du personnel. Cette manœuvre nécessite de disposer de sous-officiers en nombre suffisant pour assurer la gestion RH de l’ensemble du personnel d’une unité. Rencontre avec le sergent-chef Cynthia, qui a fait le choix de se réorienter dans le domaine GRH option chancellerie. Quel est votre parcours au sein de l’armée de Terre ? Je me suis engagée, en 2014, au sein du 48e régiment de Transmissions à Agen, en tant que volontaire de l’armée de Terre, en qualité de transmetteur puis dans le domaine régulation ravitaillement. Recrutée sous-officier semi-direct en 2019, j’ai suivi mes formations à l’ENSOA puis à l’école du train de la logistique opérationnelle. En 2021, j’ai eu l’opportunité d’effectuer une MCD[1] en Martinique en qualité d’adjoint chef de groupe avant d’être mutée au 121e régiment du Train de Montlhéry. Pourquoi avoir choisi de vous réorienter dans votre filière ? Après une année en peloton de logistique, j’ai souhaité faire une réorientation vers le métier d’administration du personnel du domaine de gestion des ressources humaines afin d’exercer de nouvelles responsabilités et de pouvoir être un acteur de la carrière des militaires. Ma demande validée, j’ai été affectée au groupe d’échelon de mon unité avant d’aller suivre une formation RH à l’école des spécialités du commissariat des armées de Querqueville. Être affectée dans un groupe d’échelon m’a permis de découvrir la filière chancellerie (CHA devenue option CHA) à travers la discipline et la notation. J’ai constaté que la rigueur est le maître mot du métier de chancelier. La lecture de directives, de guides techniques et d’autres textes est primordiale afin de parfaire ses connaissances et de répondre à toutes les questions. Comment avez-vous vécu vos premiers pas dans cette filière et en quoi consiste votre métier actuel ? Lors de mon inscription au brevet militaire de 2e niveau (BM2), j’ai choisi la filière chancellerie. En mai 2024, j’ai été affectée à la chancellerie régimentaire afin de remplacer le chancelier adjoint muté au PAM 2024. Ma prise de consignes a duré 3 mois durant lesquels j’ai eu une meilleure vue sur la charge de travail qui incombe aux chanceliers. Toutes les journées sont différentes, de nouveaux cas, de nouvelles affaires… J’ai eu l’opportunité de rédiger un mémoire pour qu’un officier puisse recevoir une médaille de la légion d’honneur. J’ai également préparé des commissions de notation. Parfois, seule à la chancellerie, j’ai rencontré des difficultés que j’ai réussi à surmonter grâce à ma volonté de bien faire et ma ténacité. Malheureusement, nous devons aussi faire face à des moments beaucoup moins plaisants, tels que les décès. Lors de la perte en opération extérieure d’un sous-officier du régiment, j’ai été un soutien lors de la mise en place de la cellule de crise. Durant ces quelques mois à la chancellerie, j’ai vite compris que le chancelier est l’un des conseillers techniques du chef de corps, ce qui rend ce poste valorisant et le rend enrichissant. Comment voyez-vous la suite de votre parcours ? Chancelier adjoint du régiment, je rejoindrai prochainement (janvier 2025) l’école des fourriers de Querqueville pour une durée d’un mois afin d’entamer ma formation de spécialité de 2e niveau (FS2). Un brigadier-chef ayant rejoint la chancellerie en septembre, c’est dorénavant à mon tour de l’accompagner dans sa formation. Enfin, lorsque j’aurai acquis suffisamment d’expérience, je souhaiterai être chancelier dans une brigade, puis à plus à long terme, intégrer, pourquoi pas, le cabinet du CEMAT. Auriez-vous des conseils pour les sous-officiers qui s’interrogent pour tenir des fonctions de chancelier ? Pour tous ceux qui recherchent des responsabilités, des prises de décisions, qui souhaitent parfaire sans cesse leurs connaissances, la chancellerie est faite pour vous. Je dirais à toutes les personnes qui s’intéressent à ce domaine de foncer. La disponibilité du chancelier est certes primordiale, mais qui ne doit pas l’être en tant que militaire ? [1] MCD : mission courte durée. https://rh-terre.defense.gouv.fr/sommaire-actualite/91-reorientation-des-sous-officiers-le-domaine-grh-option-chancellerie
  12. Le 16 mai, le général Bruno Baratz, le « patron » du Commandement du combat futur [CCF] s’est félicité du « virage vers la dronisation accompli » par l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT], en soulignant que le « travail collaboratif entre vols habités et non habités » était désormais une « réalité incontournable » pour préparer les engagements de demain. « Dans ce domaine comme dans tant d’autres, nous devons intelligemment aborder la réglementation en vigueur afin qu’elle soit une aide et non un frein », a-t-il glissé au passage, signe que cette « dronisation » de l’aérocombat n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. En novembre, le commandant de l’ALAT, le général David Cruzille (ci-dessus) avait développé le concept « d’engins lancées par aéronefs » [ELA], qui, dans un premier temps, prévoit d’utiliser des drones déjà disponibles sur le marché depuis un hélicoptère afin de permettre à ce dernier de « voir et de tirer plus loin » ou de leurrer l’ennemi. « Le drone, aujourd’hui, c’est une belle opportunité. Il y a un tel bond technologique que l’on peut passer de la doctrine à la mise en œuvre », avait estimé le général Cruzille. « Le but n’est pas d’attendre le drone idéal qui fera 100 % de ce qu’on attend de lui. Mais si on a déjà des drones qui peuvent nous apporter deux tiers de ce qu’on attend, alors il faut saisir cette balle », avait-il insisté. D’où les expérimentations consistant à mettre un œuvre des drones FPV [pilotage immersif] depuis un hélicoptère Gazelle. Au Royaume-Uni, la Royal Air Force [RAF] a lancé une démarche similaire avec ses CH-47 Chinook, dédiés au transport. Doter un hélicoptère de manœuvre d’une telle capacité permettrait, par exemple, de reconnaître, voire de sécuriser, une zone de poser. Or, il y a encore peu, il était question de la rendre disponible à bord du NH-90 « Caïman » qu’à partir de 2040, c’est à dire dans la version « Block 2 » de cet appareil, grâce à l’intégration d’une fonctionnalité dite MUM-T [Manned-Unmanned Teaming]. C’est en effet ce qu’avait expliqué Axel Aloccio, le PDG de NHIndustries, à Breaking Defense, en octobre dernier. Cependant, la filiale espagnole d’Airbus Helicopters a pris l’initiative d’accélérer les choses, ce qui pourrait intéresser l’ALAT. En effet, le 14 mai, à l’occasion du salon de l’armement FEINDEF 2025, organisé à Madrid, elle a signé un accord avec l’entreprise technologique Arquimea afin de permettre au NH-90 de mettre en œuvre des munitions rôdeuses [ou téléopérées, MTO] Q-SLAM 40. Cette MTO « élargira les capacités opérationnelles de l’hélicoptère NH-90 pour des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance [ISR] ainsi que pour des missions d’attaque et les opérations de lutte contre les drones », a fait valoir Arquimea. Intégrant des algorithmes d’intelligence artificielle [IA], les systèmes proposés par l’entreprise espagnole permettent « d’améliorer la connaissance de la situation, de transmettre des données en temps réel et disposer d’une capacité de vol en essaim ». Selon elle, une telle « solution offre un avantage opérationnel significatif qui accroît la réactivité des hélicoptères ». Pouvant emporter différentes charges utiles en fonction de la nature des missions, le Q-SLAM 40 a une portée de 15 à 20 km et une autonomie de 25 minutes. Pouvant voler sans recourir à un système de géolocalisation par satellite [GPS], ses dimensiosn réduites et son moteur électrique le rendent difficile à détecter. « L’intégration des hélicoptères et des drones est essentielle pour nos forces armées sur le champ de bataille du futur », a commenté Luis Martin, responsavle des programmes d’Airbus Helicopters en Espagne. « La collaboration avec le Q-SLAM-40 nous permettra de proposer une solution alliant mobilité aérienne et capacités d’attaque intelligente par drone », a-t-il conclu. Photo : Ejército de Tierra https://www.opex360.com/2025/05/18/airbus-helicopters-va-equiper-lhelicoptere-nh-90-avec-des-munitions-rodeuses-espagnoles-q-slam-40/
  13. https://www.opex360.com/2025/05/18/la-marine-nationale-et-lus-navy-ont-certifie-la-capacite-du-rafale-a-ravitailler-des-f-18-en-vol/ Organisé en février dernier, l’exercice Pacific Steller 25 a réuni les porte-avions Charles de Gaulle et USS Carl Vinson ainsi que le porte-aéronefs japonais JS Kaga. À cette occasion, avec l’objectif de conforter l’interopérabilité, les Rafale Marine, les F/A-18E/F Super Hornet et les E-2 Hawkeye ont notamment effectué des « cross-decks », c’est-à-dire des appontages et des catapultages croisés. Mais pas seulement. En effet, des images diffusées par l’État-major des armées [EMA] ont montré le ravitaillement en vol d’un F/A-18 par un Rafale M en configuration dite « nounou ». Rarement mise en avant, cette capacité est pourtant essentielle pour accroître le rayon d’action d’un groupe aérien embarqué [GAé]. Or, cette semaine, via les réseaux sociaux, la Naval Air Warfare Center Aircraft Division [NAWCAD] de l’US Navy a indiqué qu’un Rafale M [le M10] venait d’effectuer des « essais en vol qui permettront » à ce type d’appareil de « ravitailler en vol les F/A-18 Hornet et Super Hornet ainsi que les E/A-18G Growler ». Ce « partenariat pour la qualification des ravitailleurs ouvre la voie à une portée accrue et à une interopérabilité renforcée pour les forces aériennes alliées », a-t-elle ajouté. Et cela dans le cadre de travaux menés conjointement par le Centre d’Expérimentations Pratiques et de réception de l’Aéronautique navale [CEPA/10S] et l’Escadron d’essais et d’évaluation en vol 23 [VX-23]. D’après The Aviationist, qui a été le premier à repérer cette information, le centre DGA Essais en vol [DGA EV] y a également pris part. Ces essais ont été effectués depuis la base navale de Patuxent River [Maryland], a priori en avril dernier, si l’on en juge par les dates auxquelles des photographies publiées par la NAWCAD pour illustrer son message ont été prises. Cela étant, à l’issue de l’exercice Pacific Steller 25, la Marine nationale avait indiqué que les « Rafale Marine et les F-18 » avaient « effectué des ravitaillements en vol ». Et d’ajouter que « ces manœuvres croisées » avaient « permis de confirmer la parfaite interopérabilité des chasseurs, garantissant la capacité à mener des missions de longue durée ». Aussi, l’annonce de la NAWCAD a de quoi intriguer… Il est possible que les essais en vol en question ait en réalité porté sur la qualification de la nouvelle nacelle de ravitaillement en vol NARANG, laquelle a commencé à remplacer le modèle « Intertechnique IN234000 » en 2021. Développée par Zodiac Fuel & Inerting Systems avant son rachat par le groupe Safran, la nacelle NARANG offre un débit nettement plus important [jusqu’à 1000 litres par minute]. En outre, permettant de « livrer » jusqu’à 2 tonnes de carburant à 400 nautiques du porte-avions, elle a un « meilleur comportement en phase de ravitaillement en vol » et dispose de fonctions internes de maintenance intégrée [autotests, aide à la localisation de panne]. La Direction générale de l’armement [DGA] en a commandé 16 exemplaires. Photo : US Navy / Erik Hildebrandt
  14. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé la construction d’une prison de haute sécurité à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, prévue pour 2028. Cette décision s’inscrit dans une stratégie de lutte contre le narcotrafic et la radicalisation. Le choix de Saint-Laurent-du-Maroni, ancien port d’entrée du bagne, renforce la symbolique de cette initiative. Une prison de haute sécurité en Guyane : un projet ambitieux La future prison de haute sécurité, prévue pour 2028 à Saint-Laurent-du-Maroni, aura une capacité de 500 places. Elle comprendra un quartier spécifique de 60 places destiné aux narcotrafiquants et 15 places réservées aux détenus radicalisés. Ce projet, estimé à 400 millions d’euros, vise à isoler les profils les plus dangereux du narcotrafic et à renforcer la sécurité pénitentiaire en France. Saint-Laurent-du-Maroni : de l’ancien bagne à la nouvelle prison Saint-Laurent-du-Maroni, située en Guyane, a été le principal port d’entrée du bagne entre 1850 et 1938, avec le bagne de Cayenne. Les condamnés y étaient débarqués avant d’être répartis dans les différents camps pénitentiaires de la région. Le choix de cette ville pour la construction de la nouvelle prison de haute sécurité s’inscrit dans une continuité historique, transformant un lieu de mémoire en un site stratégique pour la lutte contre la criminalité. Saint-Laurent-du-Maroni, ville située face au Surinam, est à 253 km à l’Ouest de Cayenne. Entourée de jungle, cette localité connaît un climat chaud et humide toute l’année, comme le reste de la Guyane Française. Pour s’y rendre, la voiture où le bus peuvent vous y transporter (comptez 25 euros pour le bus et une durée de 3H30, avec 5 bus par jour). Vous pouvez également vous y rendre en avion, au prix de 125 euros avec une durée de vol de 2 heures 13 mn. À noter que des check-points de la gendarmerie nationale sont installés entre Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni, en raison de l’immigration clandestine et des risques d’agression (vols, kidnapping). Il est donc très fortement conseillé de ne pas prendre d’auto-stoppeurs sur ce trajet, ni de s’arrêter si quelqu’un vous le demande. Le bagne de Cayenne : une histoire marquante Le bagne de Cayenne, ouvert en 1852 et fermé en 1946, est emblématique de l’histoire pénitentiaire française. Il a accueilli des détenus célèbres tels que Guillaume Seznec, Henri Charrière (alias “Papillon”) et Alfred Dreyfus. Les conditions de détention y étaient particulièrement dures, avec un taux de mortalité élevé et des conditions sanitaires déplorables. Le bagne a été surnommé la “guillotine sèche” en raison de la dureté de la peine infligée aux condamnés. Une nouvelle ère pour la justice en Guyane La construction de cette prison de haute sécurité marque une nouvelle étape dans la politique pénitentiaire française. Elle vise à renforcer la lutte contre le narcotrafic et la radicalisation en isolant les détenus les plus dangereux. Ce projet s’inscrit dans une volonté de moderniser le système carcéral tout en tenant compte de l’histoire pénitentiaire de la Guyane. La Guyane, longtemps associée à l’image du bagne, s’apprête à accueillir une infrastructure moderne dédiée à la sécurité et à la justice. Ce projet symbolise la transformation d’un territoire marqué par son passé pénitentiaire en un acteur clé de la lutte contre la criminalité organisée. Monsieur Vintage
  15. Sa présentation................" Bonjour a tous Je suis Heracle14, j’ai 50 ans . Je suis là pour me renseigner, poser des questions, lire vos expériences et apprendre autant que possible sur ce forum. J'ai hâte de partager, apprendre et échanger avec vous tous !". 50 ans aucune faute d'orthographe. BTX
  16. Outre mère ? Vous foutez de la gueule des gens !!!!!!!!!!!!! A Dieu ! BTX
  17. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ca-demenage-au-fbi-1500-postes-transferes-hors-de-washington-dc-et-on-reparle-dun-nouveau-siege/ Kash Patel lors de son audition du 7 mai. (Photo by CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP) Kash Patel, le nouveau de directeur du FBI, était resté discret depuis sa nomination en février dernier. Il devrait faire des annonces ce dimanche selon des extraits d’un entretien qu’il a accordé à Maria Bartiromo de Fox News et qui sera diffusé dans l’émission « Sunday Morning Futures ». Patel y a fait deux confidences. D’abord, il a indiqué que le célèbre Federal Bureau of Investigation va muter (« dans les trois à neuf mois qui viennent ») une partie de ses quelque 11000 employés basés dans la capitale fédérale et les transférer en dehors de la région de Washington, D.C. « Un tiers des crimes ne se produisent pas ici, alors nous prenons 1 500 agents et les relocalisons », a déclaré Patel sur Fox News. « Chaque État bénéficiera d’un coup de pouce ». Les effectifs totaux du FBI tournent autour de 37 100 employés, dont environ 13 700 agents spéciaux et 20 100 analystes du renseignement, linguistes, spécialistes de la surveillance, ingénieurs, informaticiens, analystes financiers et autres professionnels. Ces agents sont dispersés dans 55 « field offices ». Selon NBC News, ces « bureaux extérieurs » auraient reçu l’ordre d’affecter beaucoup plus d’agents à l’application des lois sur l’immigration. Un tel changement de priorités risque de détourner de leurs missions actuelles des personnels et des ressources actuellement affectés au contre-terrorisme, au contre-espionnage et à la lutte contre la fraude. 45 % des agents des 25 plus grands bureaux extérieurs du FBI seraient ainsi amenés à travailler à temps plein sur l’immigration. Le siège déménage Par ailleurs, Patel est revenu sur une vieille affaire: le FBI quittera bien son siège situé au 935 Pennsylvania Avenue à Washington, D.C et le fameux bâtiment J. Edgar Hoover. Patel a invoqué la vétusté de ce bâtiment, le qualifiant de « dangereux pour le personnel ». Ce building est le siège du FBI depuis une cinquantaine d’années. Photo National Park Service Comme le rappelle le site GOVEX, « la recherche d’un site pour un nouveau siège du FBI dure depuis plus de dix ans » (voir ce rapport de 2013). En 2023, l’Administration générale des services (la GSA) avait choisi Greenbelt, dans le Maryland, comme site du nouveau siège du Bureau, plutôt que de le déménager dans un emplacement en Virginie. Ce choix a suscité des protestations de la part des élus de l’État perdant et de la direction du FBI, qui a critiqué le processus de sélection. Le projet a finalement été suspendu lorsque Donald Trump est revenu à la présidence. Dans un discours prononcé en mars devant le ministère de la Justice, il a effectivement déclaré : « Nous allons stopper » le projet de Greenbelt. Budget réduit Ces annonces interviennent alors que l’administration Trump propose de réduire de 5 % le budget du FBI et incite les employés à partir en retraite. Quelque 700 d’entre eux auraient accepté l’offre d’un départ prématuré et d’un maintien temporaire de certains avantages.
  18. Il y a quelques jours, Lorient célébrait la capitulation des quelque 25 000 soldats allemands retranchés autour de et dans Lorient. Cette reddition s’était effectuée le 10 mai, à Caudan, en présence des généraux américains Kramer et Rollins et du général français Borgnis-Desbordes. Voir mon post sur ces commémorations. Pour prolonger ces commémorations, je signale la parution récente d’un ouvrage de l’historien Stéphane Weiss: Les poches de l’Atlantique et de Dunkerque. 1944-1945. Cet ouvrage est paru chez Perrin (432 pages, 24 euros). Stéphane Weiss, chercheur associé au Centre de recherche interdisciplinaire en histoire (CRIHAM, Université de Poitiers), est l’auteur du livre Avec les combattants des fronts de l’Atlantique. Poches du Médoc et de Charente-Maritime 1944–1945 (paru en 2021). On se souviendra que ces réduits, qualifiés de poches par les Alliés et de forteresses, ou Festungen, par les Allemands, ne sont pas apparus par hasard. Ils découlent d’une stratégie de blocage des ports en eaux profondes des côtes françaises, belges et néerlandaises, énoncée en janvier 1944 par l’ennemi, afin de priver les Alliés d’assise logistique en cas de débarquement sur le continent. Treize Festungen ont été recensés de Toulon à Dunkerque. Cependant, la stratégie allemande fait long feu dès la fin de l’été 1944, lorsque les Alliés s’emparent des capacités portuaires d’Anvers et de Marseille. Certaines Festungen sont assaillies dès l’été 1944 : si Toulon et Marseille ne résistent que quelques jours, Cherbourg, Saint-Malo, Brest, Le Havre, Boulogne et Calais ne sont plus que des champs de ruines peu utiles. Quant aux poches restantes (Royan et Médoc, La Rochelle, Saint-Nazaire, Lorient, Dunkerque et les îles Anglo-Normandes), elles ne présentent pas de menace majeure pour les lignes de ravitaillement alliées. Dès lors, les « libérateurs » les relèguent au dernier rang de leurs priorités, avec le choix d’une simple garde. À l’inverse, le général de Gaulle intègre ces poches à son agenda, envisageant d’y mener des opérations d’ampleur, qui ne se concrétisèrent qu’au mois d’avril 1945 (Royan et Médoc). https://lignesdedefense.ouest-france.fr/il-y-a-80-ans-les-poches-de-latlantique-et-de-dunkerque/
  19. En fait outre, l'entraînement physique, adapté et progressif décrit par PIRHANA et H2M, ce qui joue aussi beaucoup dans la "réussite" de l'épreuve (= rentrer dans le temps imparti) reste le moral. BTX
  20. Vous faites référence à la médaille FORPRONU ex-Yougoslavie créée en 1992 https://circulaire.legifrance.gouv.fr › jorf › JORFTEXT0... Arrêté du 21 décembre 1995 portant création de la médaille commémorative française avec agrafe « Ex-Yougoslavie » Art. 1er. - Il est créé une agrafe en bronze portant l'inscription < < Ex-Yougoslavie > > sur la médaille commémorative française. Art. 2. - Peuvent y prétendre les personnels civils et militaires français et étrangers qui auront effectivement participé à compter du 1er mars 1991, pendant une durée minimale de trente jours, aux missions menées en ex-Yougoslavie sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Art. 3. - Dans les mêmes conditions, pourront également prétendre à la médaille commémorative française avec l'agrafe < < Ex-Yougoslavie > > les personnels ayant effectivement participé aux opérations Sharp Guard, Deny Flight, Balbuzard, Crécerelle, Police unifiée de Mostar, Embargo sur le Danube ainsi que ceux de la mission européenne de contrôle et d'observation en ex-Yougoslavie et ceux chargés du contrôle entre la Serbie-Monténégro et la Bosnie-Herzégovine. Art. 4. - Reçoivent délégation du ministre chargé des armées pour attribuer l'agrafe < < Ex-Yougoslavie > > les chefs de corps et les autorités assimilées. Art. 5. - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
  21. Bienvenue A vous lire BTX
  22. PIRHANA pourra mieux que quiconque apporter des réponses à vos questions parce qu'il est en activité au sein d'un prestigieux régiment étranger. BTX
  23. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/cessez-le-feu-en-ukraine-le-kremlin-maintient-des-revendications-maximalistes/ Cessez-le-feu en Ukraine: le Kremlin maintient des revendications maximalistes Les négociateurs russes à Istanbul dont Vladimir Medinsky (devant le micro). (Photo by Arif Hudaverdi Yaman / ANADOLU / Anadolu via AFP) On en sait un peu plus ce samedi sur les « conditions inacceptables » (selon Kiev) dévoilées par les négociateurs russes lors des réunions conjointes de vendredi en Turquie. Ces pourparlers, à Istanbul, constituaient les premiers contacts directs entre les deux parties depuis trois ans. Ils se sont terminés par un accord sur un échange de deux mille prisonniers (mille par camp), mais ils n’ont aucunement abouti à un cessez-le-feu. Samedi, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a dit « espérer » que cet échange de prisonniers ait lieu « la semaine prochaine ». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a indiqué samedi que de nouvelles discussions directes ne seront possibles qu’une fois la libération simultanée de prisonniers réalisés. Revendications maximalistes Selon une source ukrainienne, s’exprimant anonymement, citée par Reuters, la Russie aurait proposé les conditions suivantes pour un accord de paix : – Le retrait des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk, Zaporijjia, Kherson et Louhansk, après quoi un cessez-le-feu pourrait être instauré. Ces régions sont largement ou partiellement contrôlées par les forces russes, mais les troupes ukrainiennes se battent toujours pour en conserver les zones restantes. Le projet d’accord préparé par les États-Unis ne contenait aucune exigence de ce type. – La reconnaissance internationale du caractère russe de cinq parties de l’Ukraine : la péninsule de la Crimée, annexée en 2014, ainsi que les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia. Le projet américain ne proposait qu’une reconnaissance de droit de la Crimée par les États-Unis et une reconnaissance américaine de facto des parties des autres régions contrôlées par la Russie. – L’Ukraine devient un État neutre, ne possède pas d’armes de destruction massive, et les alliés de Kiev ne positionnent aucune de leurs troupes sur le sol ukrainien. Cette exigence ne figurait pas dans la proposition américaine. – Toutes les parties au conflit renoncent à leurs prétentions à recevoir des dédommagements liés à la guerre. La proposition américaine prévoyait des compensations pour l’Ukraine. Selon la source ukrainienne, les négociateurs russes ont transmis ces exigences verbalement et n’ont partagé aucun document contenant leurs conditions. Il va sans dire que ces conditions russes, qui demandent à être formalisées, ne répondent en rien aux attentes des Ukrainiens, des Européens et des Américains. Ainsi, l’Ukraine rejette fermement ces revendications, demandant que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% du pays, se retire purement et simplement de son territoire.

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