Choix de page

Aller au contenu
Aumilitaire

BTX

Membres +
  • Compteur de contenus

    43 948
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1 450

Tout ce qui a été posté par BTX

  1. Avertissement gratuit pour absence de présentation. A vous de corriger. BTX
  2. Bienvenue Bel objectif que voilà et que l'on vous souhaite d'atteindre. BTX
  3. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-belles-lettres-devoilent-la-captivante-saga-dun-americain-dans-la-legion/ Voici une autre « perle » qui sort dans la collection Mémoire de guerre aux Belles Lettres. Il s’agit d’un ouvrage sur John Hasey, mi auto-biographie, mi biographie, qui révèle l’un de ces itinéraires insoupçonnés et surtout inédits. John Hasey est le premier Américain à avoir été fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle, en avril 1942. Avant de rallier la France libre et de s’engager dans la 13e demi-brigade de Légion étrangère, il avait été ambulancier pendant la « campagne d’hiver » dans cette Finlande envahie par l’Union soviétique, où il sera blessé. Il l’est à nouveau, grièvement, en 1941, à la tête de ses légionnaires durant les combats en Syrie contre les troupes vichystes. Le récit qu’il tira de ses aventures (et de ses années parisiennes d’avant-guerre) était resté inédit en France. Comme le dit l’éditeur dans sa présentation, « il s’agit pourtant d’un témoignage sans pareil sur la Seconde Guerre mondiale, écrit à chaud ou plutôt dicté depuis son lit d’hôpital, entre deux interventions chirurgicales ». L’épilogue a été rédigé par un historien américain et par un officier de la Légion étrangère. Cet épilogue lève le voile sur l’après-guerre de John Hasey et sa carrière dans la CIA. 326 pages, 50 illustrations N&B, 7 illustrations couleurs, 6 planches couleurs, 25€.
  4. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/vendredi-16-et-dimanche-18-mai-le-6e-rg-organise-la-genie-race-2025/ Le 6e régiment du génie à Angers (49) organise les vendredi 16 et dimanche 18 mai, à Avrillé, une Génie Race 2025. Cette course d’obstacles, inspirée des parcours militaires, met à l’épreuve l’endurance, la force et l’esprit d’équipe des participants. Elle est ouverte aux entreprises, aux sportifs aguerris comme aux amateurs en quête de dépassement de soi. Le vendredi 16 mai, réservé aux entreprises, offre des challenges personnalisés pour stimuler la cohésion des équipes. Le dimanche 18 mai, ouvert au grand public, permet aux participants de tous âges de se mesurer à des épreuves variées, du plus simple au plus complexe. Le parcours grand public est accessible dès 16 ans, tandis qu’un parcours spécifique pour les enfants de 8 à 15 ans est organisé en parallèle, permettant aux plus jeunes de vivre l’aventure à leur rythme. Rendez-vous au Stade Delaune d’Avrillé (rond point du Général de Gaulle, 49420 Avrillé). Inscription par le QR Code de l’affiche ou juste ici.
      • 1
      • Like
  5. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/05/bruno-carpentier-lancien-officier-de.html « Pourquoi donc Ana n’a-t-elle pas la garde de ses deux filles ? » vient de demander sur les réseaux sociaux une lectrice à Bruno Carpentier, qui rentre, avec le sourire, d’une séance de dédicaces à Aubagne. Une proximité essentielle pour cet homme pourtant plutôt discret. Arma Christi Ana, c’est la commandante Boyer qui dirige la division « Homicides » de la section de recherche de la gendarmerie à Marseille. Cette quasi quadragénaire, à la vie personnelle compliquée, déjà à la manoeuvre dans La source bleue publiée en 2023 (Melmac, Marseille) est au centre de l’enquête d’Arma Christi (même éditeur), polar sorti il y a quelques semaines. Dans cette intrigue criminelle, la jeune femme se trouve confrontée à un trafic d’êtres humains et d’organes. Bruno Carpentier a imposé là une figure madrée, efficace, propre à séduire et surtout à durer. Un personnage de la même carrure qu’Adamsberg, le commissaire créé par Fred Vargas, que fait vivre avec brio l’auteur qui sait, comme son héroïne, fouiller efficacement dans les âmes et dans les cœurs. Arma Christi, selon Patrick Coulomb son éditeur « démarre bien. » Logique mécanique, tant Bruno Carpentier sait raconter des histoires, les conduire dans un style fluide et réussit à accrocher le liseur jusqu’à la phrase finale, énigmatique en l’occurrence dans Arma Christi : « La preuve qu’un Judas trainait dans ses jupes ». Conclusion qui trouvera certainement une explication dans le prochain opus. Où amorcera celui-ci ? Ancien Officier de Légion Bruno Carpentier, c’est une vingtaine de livres, sept polars, des monographies historiques, deux ouvrages consacrés à la Légion étrangère* et même un chant légionnaire dont il a écrit la musique, les paroles et réalisé les arrangements. Car ce sexagénaire adroit avec les mots, qui tient à expliquer qu’il vient de la poésie, a passé 18 ans avec les képis blancs. Né en Belgique, diplômé en droit, il a d’abord servi, après son service militaire, à Brive au 126e RI puis est entré à la 13e DBLE. Commandant ensuite d’unité au 1er RE, il également été n°2 du FELE**, rédacteur en chef du magazine Képi blanc, officier instructeur au 3e REI à Kourou, sous-chef d’état-major au COMLE. Et fut notamment déployé en ex-Yougoslavie et en Afghanistan. En 2013, le lieutenant-colonel Carpentier demande à quitter le service actif. Mais, ce passé se conjugue au présent. « Officier de réserve, je viens un jour par semaine à la division rayonnement et patrimoine » au quartier Viénot. La fidélité. « Et le volontarisme » ajoute Patrick Coulomb qui espère que son auteur gagne de nouveaux publics hors de la région. « Et c’est en cours » précise-t-il. * La Maison du Légionnaire, Éditions Caractère (Marseille, 2019) et De Sidi-Bel-Abbès à Aubagne, Éditions D'un autres ailleurs (La Guérinière, 2022). Bruno Carpentier a participé également à deux ouvrages collectifs : Légion Notre Mère, anthologie de la poésie légionnaire, Éditions Italiques (Paris, 2000) et Contes de Noël de la Légion étrangère, Éditions Italiques (Paris, 2004) **Foyer d'entraide de la Légion étrangère Photo : ©DR
      • 1
      • Thanks
  6. Pour SISI944, Comme dit par ZUROLA que je remercie, "pas de présentation, pas de réponse". Et en prime, un avertissement gratuit. Vite rubrique PRESENTATION des MEMBRES. "Je suis, je fais, je veux, j'essaie et je voudrais savoir...............". BTX
  7. Et puis il faut noter que l'autorité d'emploi a accès désormais au CM. En clair, difficile de "cacher" quoi que ce soit...................quelles conséquences sur le déroulement du parcours professionnel ? No lo sé. BTX
  8. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051520854 Le ministre d'État, ministre de l'intérieur, et le ministre des armées, Vu l'arrêté du 21 avril 2022 modifié relatif à la détermination et au contrôle de l'aptitude médicale à servir du personnel militaire, Arrêtent : Article 1 L'article 18 de l'arrêté du 21 avril 2022 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes : « Art. 18.-Lors de la conclusion de la visite médicale périodique, le médecin des armées communique clairement ses constatations et ses conclusions au militaire examiné. L'information porte sur son état de santé et l'aptitude médicale qui en découle ainsi que sur les mesures de surveillance, d'hygiène individuelle, de prévention et de prophylaxie qui apparaissent opportunes au maintien ou à l'amélioration de sa santé et, le cas échéant, sur les modalités de contestation des conclusions en matière d'aptitude médicale définies aux articles 23 et suivants. « Les conclusions médico-administratives de la visite médicale périodique sont portées sur un certificat médico-administratif d'aptitude dont le modèle est fixé par instruction, ne mentionnant pas le profil médical. Les conclusions peuvent être l'aptitude, l'aptitude par dérogation aux normes médicales (en précisant les références de la décision administrative de dérogation) ou l'inaptitude. Le médecin des armées peut décider d'une réévaluation de tout ou partie des conclusions prononcées avant la périodicité des quarante-huit mois. Dans ce cas, il précise la période au terme de laquelle elles devront être réévaluées. « Ce certificat est remis à l'intéressé et transmis à l'autorité d'emploi. » Article 2 Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 22 avril 2025. Le ministre des armées, Pour le ministre et par délégation : L'adjoint au sous-directeur de la fonction militaire, P. Outtier Le ministre d'État, ministre de l'intérieur, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur de la politique des ressources humaines, S. Machac
  9. https://www.opex360.com/2025/05/11/le-port-de-luniforme-hors-des-enceintes-militaires-est-de-nouveau-autorise-en-region-parisienne/ Cela fait longtemps que le port de l’uniforme hors des enceintes militaires fait l’objet de débats. Ainsi, en 1993, un député avait demandé à François Léotard, alors ministre de la Défense, s’il envisageait d’obliger les militaires « à se rendre sur leur lieu de service et à rentrer chez eux en uniforme ». Dans sa réponse, évoquant l’article 21 du décret n° 75-675 du 28 juillet 1975, M. Léotard avait écarté cette éventualité en rappelant que la « tenue civile » pouvait « être portée par tous les militaires » en dehors du service et hors de leur caserne ou de leur base. « Cette mesure a été considerée à l’epoque comme la reconnaissance d’une plus grande liberté accordée en France comme dans les autres pays européens aux personnels militaires », avait justifié M. Léotard. Et d’ajouter qu’elle était « essentiellement adaptée à la situation de ceux d’entre eux qui sont affectés dans les grandes agglomerations urbaines ». Toutefois, avait-il conclu, « on peut penser que les membres de la communauté militaire éprouveront dans les années a venir une fierté croissante à se presenter en uniforme en dehors des heures de service sur l’ensemble du territoire ». Cela aurait pu être vrai s’il n’y avait pas eu les attentats commis en 2015, des mesures de protection du personnel militaire contre la menace terroriste ayant dû être prises. En effet, à l’époque, il avait été expliqué que « dans le cadre de mesures particulières destinées à la protection de la Défense et du personnel militaire, des restrictions, voire l’interdiction du port de l’uniforme, [pouvaient] être prononcées par le chef d’état-major des armées [CEMA] ». Les restrictions relatives au port de la tenue ont conduit à « invisibiliser » les militaires. Une tendance que l’actuel CEMA, le général Thierry Burkhard, avait déplorée lors d’une audition parlementaire, en octobre 2023. » Nous, les militaires, on a toujours la sensation d’être extrêmement visibles… Mais, en fait, les militaires sont minuscules : 300’000 hommes sur un pays [de plus de 65 millions d’habitants, ndlr], avec le mode de fonctionnement de la société [que l’on sait]. Les militaires sont en réalité extrêmement peu visibles. Je ne sais pas si c’est 50 % ou 70 % des Français qui peuvent passer la totalité de leur vie sans avoir été au contact de militaires », avait-il dit. Cependant, la situation est en train d’évoluer. En mars, dans les pages du quotidien « Le Télégramme », le capitaine de frégate Alban Simon, porte-parole du préfet maritime de l’Atlantique, avait en effet parlé d’un « assouplissement progressif » des restrictions encore en vigueur. Effectivement. Selon une note signée le 8 avril par le général Loïc Mizon, le gouverneur militaire de Paris, et diffusée via les réseaux sociaux, le port de l’uniforme hors des emprises militaires est de nouveau autorisé. Du moins, pour ce qui concerne la région parisienne. « Face à l’évolution rapide de notre environnement stratégique et aux manœuvres de déstabilisation de nos compétiteurs, le renforcement de la cohésion nationale est crucial. La visibilité des armées en Île-de-France est donc primordiale et passe aussi par le port de la tenue militaire hors des enceintes militaires », a d’abord souligné le général Mizon. Toutefois, soulignant que la menace terroriste restait encore « élevée », il a appelé à la « plus grande vigilance ». « Dans ce contexte, […] considérant la région parisienne comme une zone géographique spécifique où un militaire n’est jamais totalement isolé compte tenu de la densité du maillage réalisé par les forces de sécurité intérieure et les forces armées, en particulier dans les espaces à forte affluence […], j’autorise les militaires servant en Île-de-France à revêtir l’uniforme quand le service les amène à se déplacer. Cette autorisation vaut pour tous les déplacements des militaires seuls dans Paris intramuros et dans les départements de petite et de grande couronne, dans le créneau horaire compris entre 7 et 22 heures », écrit le général Mizon. Et d’ajouter que « l’intelligence de la situation doit systématiquement prévaloir dans le choix décidé par le militaire », celui-ci pouvant toujours se rendre sur son lieu de travail en tenue civile. Cette autorisation pourrait cependant être annulée en « cas de dégradation sécuritaire ». En outre, les délégués militaires départementaux sont « autorisés, selon leur appréciation de la situation dans leur périmètre de responsabilité, à se montrer plus restrictifs », a conclu le gouverneur militaire de Paris.
  10. BTX

    Niveau EMHM

    A Dieu catharsiis ! BTX
  11. BTX

    Niveau EMHM

    catharsiis Avertissement gratuit pour absence de présentation. Rectifier rapidement cet oubli en glissant votre CV dans la rubrique PRESENTATION des MEMBRES Merci. BTX
  12. https://lcp.fr/programmes/le-journal-de-la-defense/marins-du-feu-313373
  13. https://lcp.fr/programmes/le-journal-de-la-defense/l-ecole-des-mousses-l-ecole-de-la-reussite-339662
  14. Bienvenue BTX
  15. A Dieu PARKSS BTX
  16. L'évidence recommande d'épingler et de placer ce RETEX en tête de gondole. BTX
  17. Je me souviens de la Cinq de Berlusconi au moment de la 1re Guerre du Golfe. C'était exactement comme cela = d'anciens généraux et de farouches experts réunis autour d'un "bac à sable" expliquant aux béotiens comment la guerre allait être menée. Et aujourd'hui, rien n'a changé. En gros, toujours les mêmes. Toujours aussi convaincants et sûrs de leur analyse. M'enfin. BTX
  18. Le pb est que ces deux Etats ont des voisins tout aussi puissants et potentiellement belliqueux. En clair, le moindre dérapage et boum...................... A suivre de très près. BTX
  19. Je n'invente rien PIRHANA. La source est officielle mais tu as raison : beaucoup ont continué à se battre avec plus ou moins de réussite refusant de se rendre et surtout pour éviter la "déportation" dans les camps de rééducation du vietminh où la mort pour la majorité d'entre eux était la seule et cruelle issue, au terme de séances de "lavage de cerveau" comme savaient si bien le faire les communistes. Le soldat n'est pas un homme de violence. Il se bat et meurt pour des fautes qui ne sont pas les siennes sachant qu'il est voué à l'oubli. (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires). Tu as raison lorsque tu dis que nous avons oublié tout cela, et que peu se remémorent ces pages tragiques de notre histoire contemporaine et celle de notre armée. Même le Président Macron n'y a pas fait directement référence dans son discours le 30 avril à Aubagne. Quand un peuple cesse d'estimer il cesse d'obéir. BTX
  20. "Le 1er mai à 22 h, après une importante préparation d'artillerie, le Viêt-minh lance son offensive générale. Les derniers points d'appui tombent les uns après les autres : le 7 mai, "Claudine", "Éliane" et le PC sont perdus . à 18 h ce jour-là, le cessez-le-feu est annoncé . le 8 mai, après une ultime tentative de sortie des tirailleurs et des légionnaires, "Isabelle" est submergé." http://www.cheminsdememoire.gouv.fr › la-bataille-de-d...
  21. https://www.opex360.com/2025/05/07/linde-a-lance-un-raid-aerien-contre-des-sites-terroristes-au-pakistan-premiere-perte-dun-rafale-au-combat/ Depuis 1947, l’Inde et le Pakistan se disputent la région du Cachemire, coupée en deux par une « Ligne de Contrôle » [LoC], celle-ci marquant la frontière entre les deux pays. Régulièrement, les forces de sécurité indiennes sont prises à partie par des groupes terroristes, soupçonnés d’être instrumentalisés par l’Inter-Service Intelligence [ISI], le puissant service de renseignement pakistanais. En février 2019, bénéficiant d’une certaine mansuétude de la part d’Islamabad, l’organisation jihadiste Jaish-e-Mohammad [JeM] revendiqua une attaque ayant fait une quarantaine de tués parmi les paramilitaires indiens à Pulwama, dans l’État de Jammu-et-Cachemire. Tenant le Pakistan pour responsable, l’Inde lança un raid aérien avec 12 Mirage 2000H armés de bombes guidées de 1 000 kg contre les positions tenues par le groupe terroriste dans la région de Balakot, située non loin de la LoC. « Dans cette opération, un très grand nombre de terroristes, de formateurs, de hauts commandants et de jihadistes entraînés aux attentats suicide de Jaish-e-Mohammed ont été éliminés », fit savoir l’état-major indien. Les jours suivants, plusieurs confrontations opposèrent les forces aériennes des deux pays. Ainsi, l’Inde affirma avoir abattu un F-16 pakistanais. Ce qu’Islamabad réfuta, malgré la diffusion d’images montrant les restes d’un missile air-air AIM-120 AMRAAM. Cependant, l’Indian Air Force dut admettre la perte de l’un de ses MiG-21 ainsi que celle d’un hélicoptère Mil Mi-17 V5, victime d’un tir ami. Puis, les tensions entre ces deux pays dotés de l’arme nucléaire s’estompèrent…. jusqu’au 22 avril dernier. Ce jour-là, un groupe de cinq hommes armés ont tué vingt-huit touristes, parce qu’ils n’étaient pas musulmans, près de la localité de Pahalgam, au Jammu-et-Cachemire. Cet attentat a ensuite été revendiqué par le « Front de résistance », affilié à l’organisation jihadiste Lashkar-e-Taiba, soupçonnée, elle aussi, d’être de mèche avec l’ISI. D’où une nouvelle crise diplomatique entre l’Inde et le Pakistan, avec des démonstrations de force à la clé. « Je le dis au monde entier : nous identifierons, poursuivrons et punirons les terroristes et ceux qui les soutiennent. Nous les poursuivrons jusqu’au bout de la terre », a promis Narendra Modi, le Premier ministre indien. En outre, New Delhi a suspendu le traité sur les eaux de l’Indus, qui, signé à Karachi en 1960, répartit les affluents du fleuve Indus entre l’Inde et le Pakistan afin de réguler le partage des eaux. Ce qui est essentiel à l’économie pakistanaise, l’agriculture représentant 25 % du PIB. « L’eau appartenant à l’Inde s’écoulait jusque-là vers l’extérieur, elle sera désormais stoppée pour servir les intérêts de l’Inde et sera utilisée pour le pays », a ainsi fait valoir M. Modi, le 6 mai. Soit quelques heures avant le lancement de l’opération « Sindoor ». Ainsi, dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Indian Air Force a bombardé neuf « sites » supposés abriter des militants du Lashkar-e-Taiba dans trois régions pakistanaises, à savoir celles de Kotli, Bahwalpur et Muzaffarabad. « Il y a peu, les forces armées indiennes ont lancé l’opération Sindoor en frappant des infrastructures terroristes au Pakistan […] d’où les attaques terroristes contre l’Inde ont été organisées et dirigées », a fait savoir New Delhi. De son côté, l’état-major indien a assuré qu’aucune « installation militaire pakistanaise » n’avait été visée. L’Inde « a fait preuve d’une retenue considérable dans le choix des cibles et la méthode d’exécution », a-t-il souligné. « Neuf camps terroristes ont été ciblés et détruits avec succès. Tous les emplacements ont été soigneusement choisis afin d’éviter toute victime civile ou tout dommage aux infrastructures civiles », a insisté l’Indian Air Force [IAF]. « Les camps visés comprenaient celui de Muridke, où deux des assaillants de Pahaglam s’étaient entraînés, ainsi que ceux de Sarjal, Markaz Ahle Hadith, Barnala, Markaz Abbas et Mehmoona Joya. Dénonçant un « acte de guerre », le Pakistan a répliqué à ces frappes par des tirs d’artillerie le long la LoC et affirmé avoir abattu au moins cinq avions indiens, dont trois Rafale, un MiG-29 et un Su-30MKI, sans donner plus de détails. Côté indien, selon plusieurs médias locaux, trois chasseurs de l’IAF se seraient écrasés en Inde, pour des raisons qui n’ont pas été précisées. Plusieurs photographies censées montrer des restes d’avions de combat ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Si certaines sont à prendre avec des pincettes [l’une d’elles montre les restes d’un MiG-21 perdu en 2021], d’autres paraissent authentiques. Sur plusieurs, on peut voir ce qui semble être le bidon externe d’un Rafale [mais aucune trace d’une épave ne se trouve à proximité]. En revanche, une vidéo expose les restes présumés d’un réacteur M88, qui ne peut appartenir qu’à un Rafale. Selon l’état-major pakistanais, il aurait été abattu par un JF-17 Thunder. Ce qui reste à confirmer. Théoriquement, un Rafale n’aurait pas eu besoin de s’aventurer au-dessus du Pakistan pour frapper les positions du Lashkar-e-Taiba avec le missile de croisière SCALP, dont la portée est d’au moins 400 km. Cependant, via un communiqué, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a affirmé que l’AIF, « tout en restant dans l’espace aérien indien, a violé la souveraineté du Pakistan ». Et d’ajouter : « Cet acte d’agression indien a […] constitué une grave menace pour le trafic aérien commercial. Nous condamnons fermement l’action lâche de l’Inde, qui constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies, du droit international et des normes établies des relations interétatiques ». Pour le moment, l’IAF n’a pas donné le détail des pertes qu’elle a éventuellement subies lors de l’opération « Sindoor ». Reste à voir si l’Inde et le Pakistan en resteront là… A priori, telle n’est pas l’intention d’Islamabad. « Après l’attaque de Pahalgam, les dirigeants indiens ont une fois de plus utilisé le spectre du terrorisme pour promouvoir leur faux discours victimaire, mettant en péril la paix et la sécurité régionales. L’action irresponsable de l’Inde a rapproché les deux Etats dotés de l’arme nucléaire d’un conflit majeur », a souligné la diplomatie pakistanaise. « La situation continue d’évoluer. Le Pakistan se réserve le droit de réagir de manière appropriée, au moment et au lieu de son choix, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies et au droit international », a-t-elle prévenu. A titre purement informatif................même si le tableau date un peu
  22. Devant assurer le soutien de plus de 300 000 soldats [en comptant ceux de la gendarmerie] tout en étant chargé de faire passer les visites médicales aux candidats à un engagement, le Service de santé des armées n’a pas d’autre choix que de s’appuyer sur ses réservistes, d’autant plus qu’il est aussi impliqué dans la médecine de proximité, avec plus de 700 000 actes médicaux effectués chaque année. En effet, après que son format a été réduit significativement lors des réformes dont il a fait l’objet entre 2014 et 2020, le SSA ne compte plus que 14 000 personnels. Dans un rapport publié en 2023, la Cour des comptes a même estimé que la réserve opérationnelle constituait pour lui son « assurance-vie ». Aussi, le nombre de ses réservistes s’élève à plus de 4 000, ce qui va au-delà du plafond d’emploi autorisé. En moyenne, les réservistes opérationnels du SSA effectuent 27 jours d’activité par an. Les professions les plus représentées parmi eux sont les infirmiers en soins généraux ou spécialisés [32,6 %], les médecins [26 %] et les assistants médico-administratifs [11,6 %]. Suivent les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les psychologues ou encore les masseurs-kinésithérapeutes. Dans les années à venir, l’activité du SSA devrait encore augmenter étant donné que la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 a fixé l’objectif d’arriver à un ratio d’un réserviste pour deux militaires d’active. Aussi, pour y faire face, il aura à recourir à davantage de… réservistes. L’an passé, le directeur central adjoint du SSA, le médecin général inspecteur [MGI] Jean-Christophe Bel, avait annoncé la création d’antennes médicales exclusivement composées de réservistes. La première vient de voir le jour, à Tours. « Nous venons de concrétiser un projet important, à savoir la mise en œuvre de l’antenne médicale de réserve rattachée au 14e centre médical des armées », s’est félicité le médecin en chef Romain, chef de la division « Cohésion nationale » et délégué aux réserves du SSA, dans un communiqué publié le 7 mai par le ministère des Armées. Organisée en antenne régionale d’expertises et de « soins de circonstance », cette nouvelle structure aura la tâche d’examiner les candidats à l’engagement de l’armée de Terre. Dans le même temps, elle a aussi vocation « à renforcer la capacité du SSA à répondre à des besoins médicaux accrus en soutien des armées et de la Gendarmerie nationale ». « L’emploi d’unités médicales de réserve doit être en mesure de consolider les unités du SSA, en tout [temps] et en tout lieu, notamment en cas de conflit de grande envergure. Et également d’être en mesure d’intervenir dans le cadre d’une participation des armées pour faire face aux crises nationales, tels que l’épidémie, le soutien sanitaire exceptionnel », a détaillé le médecin en chef Romain. https://www.opex360.com/2025/05/08/le-service-de-sante-des-armees-a-cree-une-premiere-antenne-medicale-uniquement-composee-de-reservistes/
  23. L’exercice Polaris 2025 mettra l’accent sur la guerre hybride et les opérations amphibies En novembre 2021, la Marine nationale donna le coup d’envoi d’un exercice de grande ampleur, appelé POLARIS 21. Mobilisant 6 000 militaires [dont 4 000 marins], il visait à opposer le groupe aéronaval [GAN] du porte-avions Charles de Gaulle à une force d’opposition « crédible », formée autour du porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » et renforcée par un « dispositif aéroterrestre de contestation de l’espace aéromaritime ». Plusieurs pays alliés furent invités à y participer, dont les États-Unis, l’Italie, la Grèce, l’Espagne et le Royaume-Uni. À l’époque, la Marine nationale avait expliqué qu’il s’agissait de se préparer à un engagement de « haute intensité » ainsi qu’à la « guerre de demain », grâce à « l’intégration et à la synchronisation des effets dans plusieurs champs et milieux de conflictualité ». Cela étant, POLARIS était plus qu’un exercice : il s’inscrivait dans un concept plus global, formalisé par le plan stratégique « Mercator », l’objectif étant de rendre plus réaliste la préparation au combat naval en tenant compte des retours d’expérience [RETEX] et des innovations technologiques. Ce concept a notamment été mis en application lors des grandes manœuvres interarmées Orion 2023. Quoi qu’il en soit, quatre ans après sa première édition, l’exercice POLARIS va de nouveau être organisé entre le 12 mai et le 15 juin. S’il sera plus long qu’en 2021, son ampleur sera moindre : le GAN n’y prendra pas part et il mobilisera 3 000 militaires français et étrangers ainsi que 20 bâtiments de surface et une quarantaine d’aéronefs. « Cette activité majeure réunira des moyens complémentaires de l’armée de Terre, de la Marine nationale et de l’armée de l’Air et de l’Espace, auxquels s’ajouteront des moyens navals de marines alliées et partenaires », a précisé le ministère des Armées, via un communiqué diffusé le 6 mai. Cette nouvelle édition de POLARIS mettra l’accent sur l’action amphibie en milieu contesté ainsi que sur les menaces hybrides. Cinq navires d’assaut amphibie seront mobilisés, à savoir deux PHA de la Marine nationale, les RFA Lyme Bay et RFA Argus de la Royal Fleet Auxiliary britannique ainsi que le Galica de l’Armada española. À noter que les flottilles de réserve côtière de l’Atlantique seront engagées pour la première fois dans une préparation opérationnelle à la haute intensité. Autre fait marquant : la marine brésilienne y sera représentée avec une section de fusiliers marins et une formation de l’Otan, comprenant une FREMM française, la frégate néerlandaise De Ruyter, la frégate portugaise NRP Bartolomeu Dias et le navire ravitailleur allemand Rhön, y prendra part. Ces manœuvres compteront deux phases. La première se déroulera entre le 12 et le 26 mai et se concentrera sur les « actions hybrides offensives contre les emprises militaires » ainsi que sur la « défense des bases navales et de leurs approches ». Quant à la seconde, elle portera sur le « combat multi-milieux et multi-champs à dominante amphibie ». https://www.opex360.com/2025/05/07/marine-nationale-lexercice-polaris-2025-mettra-laccent-sur-la-guerre-hybride-et-les-operations-amphibies/
  24. https://www.forcesoperations.com/feu-vert-belge-pour-la-construction-du-nouveau-quartier-general-du-shape/ Un projet vieux d’une décennie semble enfin sur les rails : la construction d’un nouveau quartier général pour le SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe) et d’un bâtiment pour l’Agence OTAN d’information et de communication (NCIA) a reçu il y a peu l’aval du gouvernement belge. « Après des années de négociations et de discussions, il y a finalement un accord sur la construction de quartiers généraux pour le SHAPE et la NCIA », annonçait le ministre de la Défense belge, Theo Francken, dans la foulée du Conseil des ministres du 30 avril. Les deux structures resteront basées à Mons, dans l’ouest de la Belgique. Ce SHAPE 2.0 aura une superficie de 132 000 m2 répartis entre un bâtiment principal et un bâtiment administratif, un ensemble complété de 7500 m2 d’ouvrages annexes. Quant à la NCIA, l’unique bâtiment envisagé présentera une surface de 25 000 m2. Le tout s’étendra sur une parcelle de 21 hectares, précise l’appel à candidatures publié par le ministère de la Défense belge en février dernier. Annoncé début 2025, le calendrier prévoit une remise du cahier des charges aux candidats retenus dans le courant de l’été. Les offres sont attendues pour novembre prochain. La phase de construction devrait débuter l’an prochain et durera quatre ans, du mois en théorie. Le contrat comprendra une période de maintenance de quatre ans pour le QG du SHAPE, de deux ans pour le bâtiment de la NCIA. Vision d’artiste du futur bâtiment destiné à la NCIA Le contexte n’aura fait que renforcer le besoin d’évolution d’un site en service depuis la fin des années 1960. Depuis, l’OTAN s’est agrandie de 17 nouveaux membres. Il fallait donc non seulement pousser les murs, mais également tenir compte d’un demi-siècle d’avancées technologiques, à commencer par la généralisation des outils informatiques et numériques et des nouvelles menaces qui leur sont associées. Le coût global de cette double opération ? Plus de 867 M€, dont 730 M€ amenés par l’OTAN pour le QG du SHAPE. Financé par la Belgique, le volet NCIA avait quant à lui été évalué initialement à 90,7 M€. L’inflation et de nouvelles contraintes techniques sont passées par là, obligeant la Belgique à rallonger de 46,7 M€ l’enveloppe de départ. Les deux projets « créeront des opportunités significatives pour les entreprises de construction locales. Ils donneront un coup de pouce majeur à l’économie régionale pendant la phase de construction et conduiront plus tard à la création d’emplois supplémentaires à long terme autour du nouveau siège », déclarait Theo Francken. Crédits image : ministère de la Défense

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...