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  1. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/trump-remet-larmee-et-les-anciens-combattants-de-son-cote-et-a-sa-botte/ Donald Trump, JD Vance et Pete Hegseth au Arlington National Cemetery, le 26 mai. (Photo by Kayla Bartkowski / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP) Le président Trump, lundi après-midi, a rendu un hommage appuyé aux forces armées et à leurs membres qui sont tombés au champ d’honneur depuis 250 ans. Une tactique pour remettre l’Institution militaire à sa botte. Il a salué tant les soldats tombés au combat lors d’un discours prononcé au cimetière national d’Arlington, que les familles des militaires morts pour leur pays. « Nous savons pertinemment ce que nous leur devons », a déclaré Donald Trump. « Leur courage nous a donné la république la plus libre, la plus grande et la plus noble qui ait jamais existé sur la surface de la Terre – une république que je suis en train de reconstruire après quatre années longues et difficiles. » Il a particulièrement rendu hommage aux soldats qui « ont assumé le devoir et le service, sachant que vivre pour les autres signifiait toujours mourir pour eux ». Trump a prononcé ce discours après avoir participé, conformément à la tradition présidentielle, au dépôt d’une gerbe sur la Tombe du soldat Inconnu en hommage aux Américains morts à la guerre. Il était accompagné du secrétaire à la Défense Pete Hegseth et du vice-président J.D. Vance, tous deux anciens militaires. Volte-face Trump, qui a, lundi, cherché à se présenter comme le principal soutien de l’Institution militaire, a toujours entretenu des relations complexes et parfois hostiles avec l’armée. Le 22 octobre 2024, Jeffrey Goldberg a signé un article éclairant paru dans la revue américaine The Atlantic (dont il est le rédacteur en chef), au titre dramatiquement inquiétant : « Trump : J’ai besoin du même type de généraux que Hitler » et au sous-titre éloquent : « L’intérêt du candidat républicain pour les dictateurs et son dédain envers l’institution militaire américaine grandissent ». L’article documenté se terminait sur le constat suivant : « Dans l’esprit de Trump, les valeurs traditionnelles – y compris celles adoptées par les forces armées des États-Unis et liées à l’honneur, au sacrifice de soi et à l’intégrité – n’ont aucun mérite, aucune pertinence et aucune signification ». Pour en arriver à cette conclusion, Goldberg, qui a recueilli la parole de proches de Trump, détaillait les nombreux incidents qui lui permettaient d’être aussi affirmatif. On se souviendra des désormais abjectement célèbres commentaires de l’ex-président sur John McCain, capturé pendant la guerre du Vietnam après avoir été abattu aux commandes de son avion au-dessus de Hanoï et avoir été maltraité par ses geôliers, du « Vous, les gars, vous n’êtes que des tueurs », lancé avec dédain au général Mark Milley (chef d’état-major des armées dont Trump a dit qu’il mériterait la peine de mort pour trahison !), de la confidence de John Kelly (ancien Secrétaire à la sécurité intérieure) qui rapportait après la visite de Trump en France que son patron considérait les morts à la guerre comme des « suckers » (crétins) et des « losers » (perdants). Ou encore de l’incident d’août 2024 au cimetière militaire d’Arlington qui a obligé les responsables du site militaire à rappeler à l’équipe de Donald Trump que « la loi fédérale interdit les activités liées à la politique partisane ou aux élections dans les cimetières militaires nationaux de l’armée ». Le rédacteur en chef de The Atlantic n’était pas le premier observateur à dénoncer les relations toxiques entre le chef des Armées américaines et l’Institution. En 2021, dans « Maximum Toxicity : Civil-Military Relations in the Trump Era », Mackubin Thomas Owens dénonçaient les relations exécrables entre Trump et les armées. « Les relations entre civils et militaires ont été particulièrement tendues pendant la présidence Trump. En effet, à la fin de son mandat à la Maison Blanche, elles étaient à un niveau si toxique qu’elles risquaient de déclencher une crise constitutionnelle sans précédent depuis la présidence d’Andrew Johnson. La raison de cette toxicité est que des relations civilo-militaires saines dépendent de la confiance, du respect et de la compréhension mutuels entre les dirigeants civils et militaires. Malheureusement, la confiance mutuelle n’a pas souvent été évidente pendant une grande partie de la présidence Trump », expliquait-il. La cérémonie du Memorial Day près de la Tombe du soldat inconnu au Arlington National Cemetery (Photo by Kayla Bartkowski / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP). Il faut admettre que la brutalité trumpienne suscite aussi l’admiration d’une partie des armées. La minorité extrémiste au sein de l’Institution a été à la fois ravie de lire que Trump a « terminé » son Secrétaire à la Défense Mark Esper et qu’il a amnistié deux militaires coupables de crimes de guerre, et frustrée de ne pas avoir reçu l’ordre de réprimer les mouvements de foule qui ont suivi le meurtre de George Floyd (en 2020) et de ne pas avoir tiré sur les militants de Black Lives Matter. Des initiatives mémorielles à venir Trump a donc lancé une offensive de… charme. A l’académie militaire de West Point, dimanche 25 mai, il a exalté les vertus militaire: « Au lieu des stock-options… vous avez choisi l’honneur et le sacrifice. Au lieu des costumes et des chaussures de ville, vous avez choisi des bottes boueuses, des treillis et la forme physique – car les cadets de West Point n’ont pas seulement les esprits les plus brillants, vous avez aussi les cœurs les plus courageux et les âmes les plus nobles.» Et le Président de bien rappeler que « le rôle des forces armées américaines n’est pas d’organiser des spectacles de drag queens, de transformer des cultures étrangères ou de propager la démocratie à travers le monde par la menace des armes. Le rôle de l’armée est de dominer tout ennemi et d’anéantir toute menace pour l’Amérique – partout, à tout moment et en tout lieu. » Plus tôt ce mois-ci, Trump a annoncé qu’il rebaptiserait le 8 mai, largement célébré en Europe sous le nom de « Jour de la Victoire en Europe », en « Jour de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale », afin que les États-Unis puissent plus largement célébrer tous leurs succès sur tous les théâtres de ce conflit. Il a également annoncé qu’il rebaptiserait le Jour des anciens combattants, célébré le 11 novembre, en « Jour de la Victoire de la Première Guerre mondiale », suscitant malgré tout l’opposition des associations d’anciens combattants. Le mois prochain, il organisera un défilé militaire à Washington, présenté comme la « célébration de l’anniversaire de l’armée de Terre », pour célébrer le 250e anniversaire de l’US Army. L’événement, qui aura lieu le 14 juin, coïncide également avec le 79e anniversaire du président Trump.
  2. https://www.forcesoperations.com/ljubljana-confirme-son-interet-pour-le-caesar-mk-ii/ Après la France, la Belgique, la Lituanie et le Portugal, au tour de la Slovénie de confirmer son intérêt pour le CAESAR Mk II de KNDS France. Son armée devrait recevoir 18 exemplaires d’ici 2030 au travers d’une contractualisation à venir, annonçait il y a peu le ministère de la Défense slovène. Annoncé en juillet 2024, l’intérêt slovène se matérialise par une intégration prochaine dans le mécanisme d’achat conjoint de systèmes CAESAR mis en place un mois plus tôt par la France, l’Estonie et la Croatie. L’accord initial est en passe d’être amendé afin d’y inclure non seulement la Slovénie, mais aussi la Bulgarie et le Portugal. Côté slovène, le plan consistera à acquérir 18 CAESAR de nouvelle génération en deux phases. L’une portera sur 12 exemplaires accompagnés du système de commandement et de conduite de feux ATLAS, de pièces détachées et de prestations et équipements de soutien livrés d’ici 2028. L’autre sur six pièces supplémentaires attendues d’ici à 2030. Près de 170 M€ seront investis pour se doter d’une capacité d’artillerie moderne, précise le ministère de la Défense. Celui-ci est l’objet d’un vaste programme de modernisation à horizon 2040, une démarche en cours de discussion et par laquelle un effort envers l’appui-feu indirect est envisagé pour la période 2025-2031. Une fois l’amendement signé et l’acquisition actée, la Slovénie rejoindra le club d’utilisateurs d’un système dont le développement a démarré en 2022. Si l’arme, ou « masse reculante », ne change pas, le CAESAR Mk II bénéficiera essentiellement d’une motorisation plus musclée, d’une meilleure protection contre les IED et d’une nouvelle cabine blindée à double porte. Crédits image : KNDS France
  3. https://www.forcesoperations.com/les-fleuves-lautre-option-etudiee-pour-se-deployer-en-europe-de-lest/ Et si transport multimodal rimait aussi avec voie fluviale ? Évoquée auparavant pour le territoire français, la piste est désormais étudiée à l’échelle européenne par le Centre du soutien des opérations et des acheminements et la Plateforme affrètement et transport. Rhin, Danube, Elbe ou encore Oder, autant de fleuves que les armées françaises pourraient emprunter pour transporter leurs équipements et leur fret vers l’est de l’Europe. Adressée aux entreprises européennes, la demande d’information émise hier par le CSOA et la PFAT vise à étudier l’offre de marché disponible. Ni acte d’achat, ni appel d’offres donc, mais un panorama des solutions existantes au départ de grandes villes et grands ports français ou non, dont Hambourg, Le Havre et Marseille. Moins rapide que d’autres, le transport fluvial présente néanmoins quelques avantages opérationnels, pointe la DI. Non seulement il diversifie l’offre actuelle, mais il est aussi plus discret car « moins exposé aux regards et aux arrêts fréquents que le transport routier, permettant de limiter le renseignement d’opportunité ». Plus sûre de par une navigation continue limitant les arrêts à risque, la voie fluviale est aussi particulièrement adaptée à l’emport d’objets lourds et/ou volumineux. Et évite par là le recours à des moyens aériens alliés plutôt rares et à un convoi routier exceptionnel amenant ses propres risques et contraintes. Surtout, fleuves et canaux d’interconnexion sont autant de capacités ajoutées en cas de saturation des axes routiers, ferroviaires et aériens majoritairement utilisés pour l’instant. Longue de plusieurs milliers de kilomètres, la manoeuvre exigera, pour l’alternative partant du Danube vers la mer Noire, de traverser une dizaine de pays dont l’Ukraine pour déboucher sur le port roumain de Constanța. Elle a néanmoins un intérêt à l’heure où l’Europe peine encore à progresser sur la question de la mobilité militaire. Quelque 70% des fonds alloués par l’Union européenne pour corriger le tir l’ont été au profit de projets ferroviaires et routiers, pour des résultats finalement mitigés. Globalement absente de l’effort européen, l’option fluviale trouvera peut-être un autre écho en cas de succès de la démarche française.
  4. IL y a des unités de réserve (=compagnie, escadron et batterie) et il y a ........des compléments individuels càd des réservistes détenteurs d'une spécialité qui leur permet de venir "compléter" ( = complément) les structures de commandement du régiment voire celles d'un état-major. BTX
  5. Post déplacé + titre du post modifié = éjection brutale évitée pour absence de présentation Salut Selon l'instruction 812 en vigueur le SIGYCOP exigé des candidats Engagés volontaires de l'armée de terre (EVAT), volontaires de l'armée de terre (VDAT) = 3 2 3 5 4 3 0/1 (1) (2) (3) (5) En clair G = 3 est admis. Pour un engagement en qualité d'EVSO, le SIGYCOP exigé est = 2 2 2 5 4 3 0/1 (1) (2) (3) (4) Cela me semble compliqué. Mais seul un médecin militaire en exercice pourra émettre un avis. BTX
  6. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-chef-de-larmee-allemande-ordonne-une-expansion-rapide-des-capacites-de-guerre/ Photo Bundeswehr Le chef d’état-major des armées, Carsten Breuer, a demandé à l’armée allemande d’être totalement équipée avec des armes et d’autres matériels militaires d’ici 2029, selon un document consulté dimanche par Reuters. Le texte, nommé « Directives prioritaires pour le renforcement de l’état de préparation », a été signé par Carsten Breuer le 19 mai dernier et indique que le gouvernement allemand atteindra l’objectif de financement grâce à la réforme historique du frein à l’endettement approuvée en mars. Dans sa directive, Carsten Breuer érige en priorité l’achat en armement, faisant écho aux objectifs de l’Otan, et demande à ce que l’armée allemande renforce sa défense aérienne, notamment pour l’interception de drones. Selon le chef d’état major des armées et des militaires de haut rang de l’Otan, la Russie aura reconstitué ses forces pour attaquer un pays membre de l’alliance d’ici 2029. Le ministère allemand de la Défense n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de la part de l’agence Reuters. Conscription Par ailleurs, l’Allemagne pourrait envisager de rétablir la conscription militaire dès l’année prochaine si elle n’attirait pas suffisamment de volontaires pour ses forces armées, a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung dans un entretien publié samedi. L’Allemagne s’efforce effectivement de grossir les rangs de son armée depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie mais elle peine toutefois à recruter les 100 000 soldats dont elle a besoin dans les années à venir. Les conservateurs, qui dirigent une coalition à laquelle appartiennent les sociaux-démocrates (SPD) dont Boris Pistorius est issu, ont augmenté les dépenses militaires et se sont montrés ouverts à un service obligatoire dans les forces armées, qui a été abandonné en 2011. « Notre modèle est basé sur la participation volontaire », a déclaré Boris Pistorius dans l’interview accordée au journal dominical, tout en précisant que le service militaire obligatoire pourrait être rétabli si les hommes venaient à manquer dans les rangs de l’armée allemande.
  7. https://www.forcesoperations.com/comment-le-fardier-devient-le-couteau-suisse-des-troupes-aeroportees/ Rustique, léger et simple d’utilisation, le Fardier est aussi capable d’évoluer pour répondre aux nouveaux besoins des troupes aéroportées. Plusieurs idées émergent aujourd’hui à l’initiative de l’une des unités dotées, le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa). C’est l’un de ces programmes qui non seulement se déroule sans réelle anicroche, mais parvient aussi à s’adapter à ses bénéficiaires. Au dernier décompte officiel, 113 Fardier avaient été livrés sur les 300 commandés en 2017 auprès d’UNAC au profit de la 11e brigade parachutiste (11e BP) et des forces spéciales. Mortier de 120 mm tracté, poste de commandement ou transport, les emplois existants poursuivent tous un même but : alléger le combattant lorsque celui-ci intervient dans la profondeur. Et le Fardier s’avère d’autant plus précieux qu’il est également le seul véhicule aérolargable directement disponible en opération pour les sous-groupements tactiques d’infanterie. Une quinzaine de Fardier constituent pour l’instant le parc du 3e RPIMa, un pool dans lequel chaque compagnie est susceptible d’aller piocher en fonction de la mission. Après deux années de prise en main, « on se rend compte que la version de base est déjà bien aboutie en soi sur le franchissement. Le Fardier est un véhicule petit, robuste, qui se faufile, s’infiltre et permet déjà de répondre à un certain nombre de nos besoins sur le champ de bataille », résumait le lieutenant guillaume, chef de section appui au sein de la 3e compagnie du 3e RPIMa. D’autres besoins émergent au gré des exercices, entraînements et projections pour lesquels les troupes aéroportées misent sur la polyvalence du successeur de l’Auverland A3F et, surtout, sur les liens étroits établis avec le bureau d’étude de la PME gardoise. Trois pistes étaient présentées cette semaine à Pau à l’occasion de la Journée innovation des troupes aéroportées (JITAP). Des maquettes préliminaires plutôt que des solutions produites en série, et qui répondent à une contrainte partagée : ne pas modifier la base du véhicule pour ne pas replonger dans un cycle de qualification chronophage. Chaque idée se matérialise donc au travers d’un kit sélectionné selon la mission et intégré une fois passée la mise à terre. Parce que le Fardier est principalement utilisé par les sections et compagnies d’appui, c’est dans ce domaine que se concentre l’effort principal. L’appui direct, par exemple, pourrait bénéficier d’une version 12,7 mm dotée d’une circulaire armée d’une mitrailleuse lourde. Accueillir le tireur et les munitions impliquait par ailleurs d’étendre le plateau arrière. Ce kit pourrait ensuite sortir du seul cercle de l’infanterie pour s’étendre à toute arme dotée de cette mitrailleuse. Deux Fardier de ce type suffiraient pour emmener un groupe mortier de 81 mm au complet « D’autres versions sont en cours de conception et de montage pour être étudiées », explique le lieutenant Guillaume. L’une se concentre sur le mortier de 81 mm pour permettre aux servants d’être « plus mobile qu’à pied et de transporter un nombre plus conséquent d’obus ». Ce kit, le 3e RPIMa y planchait déjà en interne à l’occasion de l’exercice Streadfast Dart conduit en début d’année en Roumanie. Les marsouins parachutistes avaient alors créé et monté un container artisanal à partir d’un tube en PVC rempli de mousse pour le transport en sécurité du tube de 81 mm. Ce tube, UNAC travaille à le renforcer tout en le complétant de supports pour la plaque de base et pour le bipied. La remorque associée au Fardier sera à son tour adaptée pour emporter plus de 50 obus dans autant de cocons de protection, « ce qui permet d’apporter largement les coups nécessaires pour une phase de combat ». UNAC y ajoute au passage un support pour le lance-roquette AT4, autre option développée mais pour laquelle un passage à l’échelle devra être acté. La seconde relève également de l’appui-feu indirect. Présentée dès 2021 au Special Operations Forces Innovation Network Seminar (SOFINS), cette version « très particulière » propose d’intégrer un panier de quatre tubes pour le tir de roquettes guidées laser de 68 mm. Des roquettes opérées sur l’hélicoptère Tigre et susceptibles de donner une capacité de frappe de précision aux TAP. « L’imagination est pratiquement infinie avec ce type de véhicule », résumait le lieutenant Guillaume. En ouvrant davantage le champ des possibles, le Fardier pourrait ainsi être mis à profit pour l’emport d’un poste de tir et de missiles antichars Akeron MP en sécurité. Voire, imaginer un kit permettant de doubler ou tripler sa capacité d’évacuation de blessés. Bref, les TAP n’attendront pas 2027 et la fin des livraisons pour faire du Fardier un véritable couteau suisse.
  8. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/05/pour-le-legionnaire-un-comportement.html Âgé de 39 ans, caporal-chef au 4e régiment étranger à Castelnaudary (Aude), il est responsable de la formation de conduite des poids lourds. ............./............ La fille de 10 ans du caporal-chef, présente, participe à l’opération en réchauffant le bébé. 21 ans de service, la sauveteur toulousain a servi au 1er REG, au 3e REI et donc, pour un deuxième séjour, au régiment de formation de la Légion étrangère. Photo ©4eRE
  9. Bienvenue J'ai déplacé votre post et modifié son intitulé. Excellent choix que le 2 et le REP. Mais selon votre classement en fin de FGI au 4e RE et surtout selon les besoins des régiments (répartition harmonieuse des francophones), vous choisirez/serez affecté dans l'une ou l'autre de ces deux unités. Méfiez vous des soi-disant renseignements glanés ici et là qui ne valent pas grand chose. PIRHANA légionnaire en activité et membre de ce forum vous dira ce qu'il en est. BTX
  10. Si on vous propose les FS, il n'y a pas à se poser trente six questions. Faites l'entretien et en cas d'acceptation de dossier, rejoignez l'unité qui vous sera proposée. Pour le reste, contrairement aux avis émis, l'infanterie offre une palette d'activités considérable pour peu que vous intégriez un BCA ou une unité TAP. Et en plus, cela constitue une passerelle pour ultérieurement se porter candudat FS. BTX
  11. Sept incorporations en 2025 ! Y a t'il une attrition élevée au 19 ? Les incorporations EVAT-VDAT représentent chacune quel volume de PAX ? BTX
  12. Merci YANN pour cette séquence "culte". Avec peu de choses mais une énorme imagination, on peut faire rire. BTX
  13. Puisque visiblement, votre réaction se fait désirer, au cours de l'entretien que vous aurez avec le médecin du CSO (VMA), vous répondrez en toute honnêteté aux questions qu'il vous posera. Médecin à qui vous aurez remis au préalable le QMB paraphé et rempli "sur l'honneur". Comprenez bien que le métier de soldat comporte des risques et place celui ou celle qui l'exerce dans des situations parfois chaotiques qui peuvent mettre à rude épreuve la stabilité emotionnelle des êtres. BTX
  14. Avertissement gratuit. Ca devient lassant. Il existe une rubrique PRESENTATION des ................ BTX
  15. Cela me fait penser à une scène des "gendarmes" avec Gerber et Cruchot............... BTX
  16. Décidemment les jours se suivent et se ressemblent. Il y a qqs jours un membre du forum a demandé des conseils sur la rédaction de sa LDM. Actionnez le moteur recherche et vous trouverez ses posts. BTX
  17. Bienvenue BTX
  18. https://www.ladepeche.fr/2025/05/23/un-legionnaire-sauve-un-bebe-dun-an-et-trois-passagers-dune-voiture-submergee-12715978.php Un légionnaire, le caporal-chef Jonathan, a porté secours à deux jeunes femmes, un nourrisson et un chien, tous piégés dans une voiture emportée par un courant d’eau en crue, à la suite de violentes intempéries ayant frappé la commune de Peyrens, dans l'Aude. Les faits se sont produits le 19 mai dernier, alors qu’il rentrait chez lui après avoir déposé sa fille à la piscine. Le caporal-chef Jonathan assiste à la chute d’un véhicule dans un fossé, rapidement menacée par la montée des eaux. Sans hésiter, le militaire alerte les secours, puis se jette dans l’eau pour porter secours aux occupants du véhicule : deux jeunes femmes en état de choc, un bébé âgé de moins d’un an, et un chien. Le légionnaire extrait d’abord le bébé, puis les deux femmes, avant de revenir chercher le chien. il a même réussi à récupérer un bagage resté dans la voiture. « J’ai réagi dans l’urgence, mais sans paniquer », a expliqué le légionnaire à La Dépêche. Fort de 21 années de service au sein de la Légion étrangère, le caporal-chef possède une solide expérience du terrain, acquise notamment en milieu équatorial. Stages de survie, aguerrissement, missions commando : des compétences qui, ce jour-là, ont permis de sauver quatre vies. Le colonel Montull, chef de corps du 4e régiment étranger de Castelnaudary, a félicité son subordonné pour sa réaction exemplaire : « Il a agi de manière naturelle face à un drame imminent. » Une reconnaissance que l'intéressé a accueillie avec modestie : « C’est l’entraînement, mon colonel. J’ai vécu tellement de choses depuis plus de vingt ans à la Légion. Il ne faut rien changer. »
  19. https://www.opex360.com/2025/05/23/le-porte-avions-de-nouvelle-generation-pourrait-aussi-mettre-en-oeuvre-des-drones-male/ Pour le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, les porte-drones, comme ceux que les forces navales turques et sud-coréennes envisagent d’exploiter, n’ont « rien à voir » avec la « capacité de projection de puissance » des « plateformes de supériorité aéromaritimes » que sont les porte-avions dotés de catapultes pour lancer leurs aéronefs. « Face aux bulles de déni et d’interdiction d’accès [A2/AD], il faut que vous ayez une plateforme de supériorité aéromaritime qui va vous permettre de déployer de la puissance et d’ouvrir une brèche. Avec l’extension de la menace, vous êtes obligés de partir d’un peu plus loin en mer. Et le seul outil qui vous permet de le faire, c’est le porte-avions à catapultes », a expliqué le CEMM, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 21 mai. Pour autant, cela ne veut évidemment pas dire qu’un porte-avions comme le Charles de Gaulle [ou comme son successeur, le PA NG, pour porte-avions de nouvelle génération] ne peut pas mettre en œuvre des drones. D’ailleurs, ce sera le cas avec le Rafale Marine porté au standard F-5, lequel sera accompagné par un drone de combat [UCAV] développé à partir du démonstrateur nEUROn, conçu dans le cadre d’une coopération européenne dirigée par Dassault Aviation. Cela étant, d’autres types de drones pourraient faire partie à l’avenir du groupe aérien embarqué [GAé]. C’est en effet ce que suggère une diapositive diffusée par un officier de la Marine nationale à l’occasion du « Combined Naval Event« , qui s’est tenu à Farnborough [Royaume-Uni] entre les 20 et 22 mai. Captée par le site spécialisé britannique « Navy Lookout », qui l’a ensuite partagée sur les réseaux sociaux, cette diapositive illustre l’évolution de la composition du GAé à partir de 2038, année où, théoriquement, le PA NG, quasiment deux fois plus imposant que le « Charles de Gaulle », sera admis au service actif. Une première surprise est que, si la présence du Rafale M F5 est bien évoquée, celle de l’UCAV censé l’accompagner ne l’est pas. En revanche, et c’est une seconde surprise, il est a priori question d’affecter un Système de drone aérien de la Marine [SDAM] au PA NG… alors que celui-ci, basé sur le VSR 700, est actuellement en cours de développement pour renforcer les capacités dites ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance] des frégates de premier rang. Voire aussi leurs moyens de lutte anti-sous-marine, en lien avec l’hélicoptère NH-90 Caïman NFH. Ce n’est qu’en 2040 que l’UCAV associé au Rafale M F5 devrait être déployé à bord du PA NG. Mais la diapositive comporte une troisième surprise, avec la présence d’un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance]. La silhouette de l’appareil qui y est représentée fait penser à celle d’un MQ-9B SeaGuardian, de l’américain General Atomics. Grâce à un kit STOL [Short Take-off and Landing aircraft / Avion à décollage et atterrissage court], le MQ-9B SeaGuardian peut effectivement être mis en œuvre depuis un porte-aéronefs. Cette solution fait partie de celles envisagées par la Royal Navy pour doter ses deux porte-avions d’une capacité de guet aérien, en remplacement des hélicoptères Merlin qui, équipés du radar Crowsnest, assurent actuellement cette fonction. Avec les trois avions radar E-2D Advanced Hawkeye qu’elle doit recevoir, la Marine nationale n’a pas besoin d’un drone MALE pour des missions de guet aérien. Sans doute qu’elle envisage d’utiliser ce type d’aéronef pour la guerre électronique, la surveillance et la lutte anti-sous-marine. Cependant, rien ne dit que de tels appareils – vulnérables – seront encore pertinents dans quinze ans… Enfin, en 2045, le NGF [New Generation Fighter], issu du projet SCAF [Système de combat aérien du futur], embarquera à bord du PA NG, aux côtés des Rafale M F5. Comme prévu, il sera associé à des effecteurs connectés [remote carrier]… et à un nouvel UCAV, dont l’allure ressemble à celle du « Wingman », le « drone ailier » imaginé par Airbus Defence & Space pour accompagner l’Eurofighter EF-2000/Typhoon T4 [tranche 4]. Télépiloté, le Wingman « est destiné à augmenter les capacités des avions de combat actuels avec des plateformes sans équipage pouvant emporter des armes et d’autres effecteurs », avait expliqué l’industriel, lors de la présentation de son nouveau concept, en juin 2024. Cela étant, et cela vaut aussi pour le drone MALE, les silhouettes figurant sur cette diapositive visent sans doute à illustrer les capacités que souhaite la Marine nationale… et non des types d’aéronefs en particulier. Reste qu’un drone pouvant ravitailler d’autres aéronefs en vol, comme le futur MQ-25 Stingray de l’US Navy, ne fait a priori pas partie des options envisagées pour le groupe aérien du PA NG. Un tel appareil, capable de livrer jusqu’à 7 000 litres de carburant à plusieurs centaines de nautiques du porte-avions, permettrait de frapper de plus loin [et « plus fort »] tout en libérant les Rafale de leurs missions dites « nounou » [configuration pour le ravitaillement en vol, ndlr]. Face à des capacités A2/AD toujours plus perfectionnées, une telle fonction n’est pas à négliger.
  20. Entrez dans la légende : Journées portes ouvertes du 1er Régiment étranger de cavalerie à Carpiagne – 30 & 31 mai. Venez nombreux ! https://www.legionetrangere.fr/la-fsale/actualites-de-la-fsale/5623-journees-portes-ouvertes-du-1er-regiment-etranger-de-cavalerie-a-carpiagne-30-31-mai.html
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  21. Quand on sait le temps qu’il faut pour définir, développer, tester, qualifier et éprouver opérationnellement un nouvel équipement militaire, on peut légitimement être sceptique lorsqu’une entreprise technologique n’ayant que quelques années – si ce n’est quelques mois – d’existence annonce la mise sur le marché d’un système d’arme « révolutionnaire ». Et cela même si la mise en œuvre de nouveaux processus de développement, avec le recours à l’ingénierie numérique et à l’intelligence artificielle [IA], ouvre de nouvelles perspectives. Ainsi, fondée en 2022 par le « serial entrepreneur » américain Chad Steelberg, la société Tiberius Aerospace a profité de la conférence « Future Artillery », organisée à Londres, pour dévoiler une munition d’artillerie « révolutionnaire », baptisée « Sceptre TRBM 155HG« . Selon la description donnée par Tiberius Aerospace, Sceptre est une munition de 155 mm pouvant atteindre une cible située à 150 km de distance, en volant à la vitesse maximale de Mach 3,5 et avec une erreur circulaire probable inférieure à 5 mètres. Et cela, grâce à un statoréacteur, ce qui nécessite un réservoir de 7 litres pour le carburant [diesel, JP-4 ou JP-8]. D’une masse de 47,5 kg, cet obus / missile emporte une charge militaire de 5,2 kg. En outre, Tiberius Aerospace assure qu’il est résilient au brouillage électronique étant donné qu’il peut voler jusqu’à 65 000 pieds d’altitude, c’est-à-dire là où les dispositifs de guerre électronique sont censés être inopérants. Qui plus est, « en vol, le GPS embarqué et la centrale inertielle se synchronisent et exploitent une IA avancée pour corriger les erreurs jusqu’au niveau de confiance souhaité, permettant ainsi un fonctionnement dans des environnements dégradés ou sans GPS », explique l’entreprise. Enfin, malgré une longueur de 1,55 mètre, Sceptre serait compatible avec la plupart des systèmes d’artillerie de 155 mm conçus selon les normes de l’Otan. Cela étant, comme le soutient KNDS France, un élément crucial dans le domaine de l’artillerie est la maîtrise du couple arme / munition, laquelle « permet de tirer le maximum de l’une comme de l’autre au sens de la sécurité et de la performance ». « C’est grâce à cette maîtrise qu’on arrive, aujourd’hui, à un système CAESAr qui n’a pas d’incident de tir, avec des blessés ou des morts. Parce qu’on maîtrise parfaitement le comportement de la charge modulaire de la munition dans le tube, y compris après des centaines de tirs effectués. On sait quels sont les bons critères d’usure à prendre en compte », a en effet récemment expliqué Alexandre Dupuy, le directeur des activités « systèmes » de KNDS France, lors d’une audition parlementaire. Sur ce point, Tiberius Aerospace avance que Sceptre « a des points de contact limités » avec le canon, ce qui « minimise la dégradation » de ce dernier. Mais cela reste à démontrer… étant donné qu’aucun essai de cette nouvelle munition n’a été réalisé jusqu’à présent [du moins, l’entreprise n’a rien dit à ce sujet]. « Notre mission est de fournir des systèmes d’armes de nouvelle génération aux capacités exceptionnelles, alliant précision, évolutivité et efficacité. Le lancement de Sceptre […] répond à cet objectif et comble un manque critique de capacités en offrant des effets guidés à longue portée à moindre coût. Le portefeuille de produits et services innovants de Tiberius est conçu pour catalyser un bond stratégique en matière de défense, dotant le Royaume-Uni, les États-Unis et leurs alliés d’une agilité, d’une précision et d’une résilience à toute épreuve inégalées », a fait valoir Chad Steelberg. Photo : Tiberius Aerospace https://www.opex360.com/2025/05/22/tiberius-aerospace-devoile-une-munition-dartillerie-de-155-mm-revolutionnaire-dotee-dun-statoreacteur/
  22. https://www.opex360.com/2025/05/23/le-chantier-naval-francais-ocea-va-livrer-40-patrouilleurs-fpb-110-a-la-garde-cotiere-des-philippines/ Devant faire face aux visées de Pékin sur plusieurs de leurs îlots et récifs en mer de Chine méridionale, les Philippines ont entrepris de renforcer leurs capacités navales, longtemps négligées pour des raisons budgétaires. Ainsi, deux frégates de 2 600 tonnes, appartenant à la classe José Riza, ont été livrées à la marine philippine par Hyundai Heavy Industries en 2020 et en 2021. Puis, le 22 mai, le président philippin, Ferdinand Marcos Jr., a officiellement prononcé l’admission au service actif de la frégate BRP Miguel Malvar, un navire de 3 200 tonnes de conception sud-coréenne. Celui-ci devrait être bientôt suivi par un bâtiment similaire, le BRP Diego Silang. La modernisation de la marine philippine passe également par la mise en œuvre de drones de surface. Elle en dispose en effet d’au moins cinq exemplaires, à savoir quatre MANTAS T-12 et un Devil Ray T-38, fournis par Maritime Tactical Systems [MARTAC] grâce à une aide financière des États-Unis. Souhaitant établir une « intimité stratégique » avec les Philippines avec lesquelles elle partage la « même vision d’un Indopacifique libre et ouvert », la France est aussi impliquée dans le renforcement des capacités maritimes de l’archipel. Ainsi, en novembre dernier, la présidence philippine a validé l’achat de quarante patrouilleurs « rapides » pour la garde côtière, grâce à une « aide publique au développement de 25,8 milliards de pesos [environ 410 millions d’euros] » consentie par la France. Et de souligner que cette annonce « constituait un investissement important dans le renforcement de la défense maritime du pays ». L’industriel retenu pour ce commande n’avait pas été précisé à l’époque. Cependant, en raison de ses liens avec les Philippines, auxquelles il avait déjà fourni quatre patrouilleurs rapides de 24 mètres [classe Boracay] et un patrouilleur hauturier [classe Gabriela Silang], le français Ocea était donné favori. Effectivement. Via un communiqué publié le 22 mai, le chantier naval vendéen a fait savoir qu’il venait de signer un contrat visant à livrer quarante patrouilleurs de 35 mètres de type FPB 110 MKII à la garde côtière philippine. Le montant de cette commande, qui comprend également des services de logistique et de maintenance, n’a pas été précisé. Construit en aluminium [une spécificité d’Ocea, ndlr], le patrouilleur FPB 110 est mis en ְœuvre par un équipage de dix-sept marins. Pouvant naviguer à une vitesse maximale de 35 nœuds, il est équipé de radars associés à des systèmes optroniques ainsi que d’une embarcation semi-rigide pour effectuer les contrôles en mer. Son autonomie est de 700 nautiques [à la vitesse moyenne de 12 nœuds]. D’après le communiqué publié par Manille en novembre, vingt de ces patrouilleurs seront construits aux Philippines, où Ocea a déjà investi 25 millions d’euros dans un chantier naval. Selon le commandant de la Garde côtière des Philippines, l’amiral Ronnie Gavan, l’objectif est de disposer d’au moins deux patrouilleurs « suffisamment rapides » dans chaque district maritime afin de « lutter contre la contrebande, le trafic de drogue, la piraterie, la pêche illégale et d’autres formes de criminalité maritime ». https://www.linkedin.com/redir/redirect?url=https%3A%2F%2Flnkd.in%2FgAMXWrct&urlhash=FoB5&trk=public_post_embed-text Photo : OCEA

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