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Tout ce qui a été posté par BTX

  1. https://www.forcesoperations.com/une-armee-de-colossus-desormais-a-pied-doeuvre-en-ukraine/ Une armée de Colossus désormais à pied d’oeuvre en Ukraine Pari gagné pour Shark Robotics, qui est parvenu à livrer 40 robots de lutte contre les incendies à l’Ukraine dans le délai imparti. Une cérémonie officielle est venue acter cette livraison hier à Kiyv. C’était l’un des 19 projets soutenus grâce aux 200 M€ alloués par la France au Fonds Ukraine : 40 robots pompiers Colossus à livrer et des opérateurs à former au profit du Service national ukrainien des situations d’urgence (SESU), le tout pour 14,5 M€ et en l’espace de neuf mois. Mission accomplie pour le spécialiste français du robot d’intervention, qui l’aura finalement réalisée en sept mois. Désormais déployés, ces robots à la conception modulaire « participent quotidiennement aux opérations du SESU dans divers oblasts, notamment après des frappes aériennes », commente aujourd’hui Shark Robotics. Avec son autonomie de 10 h, sa mobilité en terrain complexe et son éventail de charges utiles, le Colossus ne manque pas d’atouts lorsqu’il s’agit d’intervenir tout en cherchant à réduire les risques pour le personnel de secours. Pour le directeur du SESU, Andriy Danyk, ces robots « ont été d’une grande aide pour intervenir dans des zones où il existe un risque pour le personnel. Grâce à eux, nous avons pu sauver plus d’une vie de nos secouristes ». « C’est un excellent exemple de la mobilisation de la France pour répondre de manière concrète aux besoins ukrainiens à court terme, tout projetant le savoir-faire français de Shark Robotics pour les besoins futurs du pays en matière de protection civile et de déminage », relevait pour sa part Pierre Heilbronn, envoyé spécial du président de la République pour l’aide et la reconstruction de l’Ukraine. « Ici, en Ukraine, démonstration est faite que les robots deviennent un élément clé de la résilience et de la protection civile, par exemple face aux attaques de drones », a déclaré Cyrille Kabbara, CEO d’une entreprise qui a décidé de s’implanter en territoire ukrainien. Une démarche qui doit répondre au double enjeu d’une demande croissante dans ce domaine, le seul SESU estimant le sien à 160 robots, et à l’opportunité de contribuer à la montée en maturité de l’écosystème local. Les retours d’expérience ukrainien ont d’ailleurs contribué à faire émerger la dernière mouture du robot, le Colossus Gen. 2.4. Dévoilé lors du salon MILIPOL, celui-ci est notamment « plus puissant, plus rapide (> 10 km/h), plus agile grâce à son train de chenilles suspendu », énumère Shark Robotics. Il sera aussi doté progressivement doté de briques d’intelligence artificielle pour parvenir à une navigation semi-autonome et permettre la collecte d’informations. Crédits image : SESU
  2. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/11/adolf-hitler-uunona-candidat-sa.html C’est ce soir que l’on connaîtra le nom du conseiller régional du district d’Ompundja dans le nord de la Namibie (ex-Sud-Ouest Africain). Le sortant avait lors du précédent scrutin recueilli 84,88 % des voix. Pourquoi parler d’une élection locale dans un pays d’Afrique australe ? Parce que le candidat à sa réélection s’appelle Adolf Hitler Uunona. « Mon père m’a donné ce nom en hommage à cet homme. Il ne comprenait probablement pas ce que représentait Hitler » a-t-il expliqué il y a quelques années à un journaliste du magazine allemand Bild. C’est pourtant le pire nom que l’on puisse porter. Une homonymie dérangeante. L’homme de 59 ans affirme ne pas être nazi et précise être entré en politique avec les anciens combattants anti-apartheid de la SWAPO * parti historique de cette ancienne colonie allemande (1885-1915). *South West Africa People’s Organization Photo : @Socialmedias
  3. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/11/hiaja-r-de-la-legion-la-gendarmerie.html Hiaja R. est né sur la « Grande Ile » en 1997. A l’instar de nombreux Malgaches, depuis des générations, il souhaite intégrer la Légion étrangère. En 2017, il signe un premier contrat. Il passe 8 ans chez les képis blancs. D’abord à Nîmes au 2e Régiment étranger d'infanterie avec lequel il part en missions à Mayotte en 2018 et au Mali deux ans plus tard. Il sert comme tireur de précision et télépilote de drone. En 2021, départ pour la Guyane, à Kourou au 3e REI où le jeune homme participe à l'exigeante opération de lutte contre l’orpaillage clandestin aux côtés des gendarmes (Harpie). Puis il revient en métropole servir à nouveau au 2e REI. Ses états de service le décrivent comme un « excellent légionnaire ». Un camarade souligne que Hiaja R. est titulaire d’un témoignage de satisfaction et, notamment, de la croix du combattant. Devenu français, c’est cette autre institution, la gendarmerie nationale, que l'ex caporal-chef de la Légion étrangère, a décidé de rejoindre. Depuis cet été, il est dans le Finistère, à Châteaulin qui forme des sous-officiers de gendarmerie. La gendarmerie qui l'a récemment mis à l'honneur sur les réseaux sociaux. Photos : @Légion étrangère et @gendarmerie nationale
  4. https://www.opex360.com/2025/11/25/la-marine-nationale-annonce-le-deces-accidentel-dun-quartier-maitre-de-2e-classe-dans-laude/ Via un communiqué, le ministère des Armées a précisé l’identité du fusilier marin décédé. Il s’agit du quartier-maître de deuxième classe Thilen Manzon-Bonnet, âgé de 22 ans. « Affecté depuis février 2023 au sein de la compagnie de fusiliers marins de Colmay pour assurer la protection du centre de transmissions de la Marine de France Sud, le quartier-maître de deuxième classe Thilen Manzon-Bonnet cumulait une centaine de jours de mer. Il était décoré de la médaille de bronze de la défense nationale », a-t-il indiqué. « Grande tristesse à l’annonce du décès du quartier-maître de deuxième classe Thilen Manzon-Bonnet, fusilier marin, dans un grave accident de la circulation, en retour d’une mission d’entraînement », a réagi l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale. « J’exprime toute ma compassion à sa famille, à ses proches et ses frères d’armes. Je pense à ses quatre camarades blessés, actuellement pris en charge. Je les assure de la solidarité indéfectible de la Marine », a-t-il ajouté. Implanté sur le territoire de la commune de Villemagne [Aude] depuis avril 1973, le Centre de Transmissions Marine France-Sud « Capitaine de frégate Camille Tissot » est indispensable à la dissuasion nucléaire grâce à ses moyens de télécommunication.
  5. https://rh-terre.defense.gouv.fr/sommaire-actualite/119-la-protection-sociale-complementaire-en-prevoyance-cest-quoi Protection Sociale Complémentaire (PSC) © Défense Depuis le 1er janvier 2025, les militaires bénéficient d’une protection sociale complémentaire (PSC) sous forme d’un contrat collectif à adhésion obligatoire en santé proposé par UNEO. Le second volet de cette PSC, à compter du 1er janvier 2026, consistera en un contrat collectif à adhésion facultative en prévoyance couvrant les risques survenus hors service, en complément des dispositifs institutionnels, proposée par l’AGPM VIE-ALLIANZ VIE. La PSC en prévoyance est donc un dispositif distinct de celui en santé. Elle fait l’objet d’un contrat différent. Mais de quoi parlons-nous exactement ? Les raisons d’une PSC en prévoyance (1) La prévoyance permet de maintenir son niveau de revenu en cas d’aléas de la vie courante qui peuvent impacter lourdement les revenus du foyer et la vie de la famille en général. En cas d’un accident ou d’un décès en service, les dispositifs propres aux militaires permettent de conserver le revenu ou de subvenir aux besoins de la famille. En cas de maladie, accident ou décès survenus hors service les dispositifs militaires sont moins importants. La PSC en prévoyance permet ainsi de compléter ces dispositifs. Ainsi, un militaire qui aura souscrit au contrat PSC prévoyance, en fonction du niveau de garantie souscrit, qu’il soit blessé en ou hors service, verra son niveau de rémunération maintenu. À qui est destinée la PSC en prévoyance ? Sont concernés les militaires de carrière ou servant sous contrat, placés en position d’activité ou de non activité, ouvrant droit à rémunération. En sont exclus les retraités militaires. L’offre de garanties et l’adhésion. Deux garanties sont proposées : complémentaires et additionnelles-optionnelles. La garantie complémentaire, co-financée par le ministère à hauteur de 7 euros par mois, permet, en cas de décès hors service, le versement d’un capital correspondant à un an de solde, et en cas d’accident hors service, le maintien à 100% de la rémunération la 1re année du congé longue durée maladie (CLM) ou du congé longue durée maladie (CLDM) puis 80% la 2e et 3e année. Les garanties additionnelles et optionnelles (2) permettent de s’adapter aux besoins de chacun et ne peuvent être souscrites qu’en complément des garanties complémentaires. Elles permettent notamment de conserver une rémunération à 100% en cas de congé maladie ordinaire. Les modalités 1/ L’adhésion du militaire est une démarche individuelle directement auprès de AGPM VIE-ALLIANZ VIE en fournissant son dernier bulletin de solde. 2/ Dès l’affiliation réalisée, AGPM VIE-ALLIANZ VIE informe le ministère ce qui provoque la mise en place du co-financement mensuel des garanties complémentaires versé sur la solde et visible sur le bulletin de solde. Un militaire non adhérent à la PSC santé pourra adhérer à la PSC prévoyance et inversement. (1) Décret n°2025-326 du 09/04/2025 relatif à la protection sociale complémentaire en matière de prévoyance du personnel militaire (2) Deux niveaux de garanties additionnelles (niveau 1 et niveau 2) ; deux types de garanties optionnelles pouvant être souscrites en plus du niv1 et niv2.
  6. https://rh-terre.defense.gouv.fr/sommaire-actualite/118-une-nouvelle-grille-indiciaire-des-officiers Revalorisation des rémunérations des officiers © SGA / Défense A compter du 15 décembre 2025, une nouvelle grille indiciaire revalorise la rémunération des officiers. Très attendue, cette réforme répond aux constats du HCECM (Haut comité d’évaluation de la condition militaire) et vise à préserver l’attractivité des parcours d’officiers tout en reconnaissant pleinement leurs responsabilités. Trois objectifs RH Cette revalorisation, qui concerne particulièrement les officiers supérieurs, poursuit trois finalités : valoriser l’exercice du commandement et des responsabilités ; inciter à progresser, en récompensant les parcours les plus exigeants ; fidéliser, notamment via le dépassement automatique des anciens échelons exceptionnels et une meilleure prise en compte des pensions. Elle traduit un effort important obtenu dans un contexte budgétaire contraint. Une architecture rénovée en trois échelles La nouvelle grille s’organise autour de trois échelles de solde (ES) : ES1 : pour la majorité des officiers, du sous-lieutenant au lieutenant-colonel non diplômés de l’EMS2. Elle facilite l’accès au grade supérieur et les fins de parcours avec le dépassement systématique des anciens échelons exceptionnels n°1. ES2 : cœur de la réforme, elle s’adresse aux officiers supérieurs titulaires d’un brevet de l’EMS2 et renforce la dynamique des parcours qualifiés. ES3 : destinée au haut encadrement militaire. Les officiers généraux y sont intégrés depuis le 15 décembre, et certains colonels à très fort potentiel les rejoindront le 1er juillet prochain. Et maintenant ? La mise en paiement est prévue en octobre 2026, avec rétroactivité au 15 décembre 2025, le temps d’intégrer la nouvelle grille dans les systèmes RH. D’ici la fin de l’année 2025, le simulateur de solde PICASSO sera mis à jour avec la nouvelle grille indiciaire des officiers. Cet outil permettra d'estimer sa future solde mensuelle et évaluera la régularisation s’opérant lors de la mise en paiement en 2026, en tenant compte, le cas échéant, des avancements d’échelon intervenus entre le 15 décembre 2025 et le paiement effectif. Consultez la FAQ dédiée et disponible sur intradef (lien ci-dessous) pour accompagner les officiers Microsoft Word - 20251117_NP_DRHMD-SPRH-DPS_FAQ_Reforme_indiciaire_des_officiers VF.docx Télécharger 20OFFICIERS
  7. Un soldat français est mort, lundi, et quatre autres ont été blessés, dont deux étaient en urgence absolue, après un grave accident de la route impliquant un véhicule transportant cinq fusiliers marins. Leur véhicule aurait été percuté par un poids lourd sur la RD33. Le drame s’est produit à hauteur de la commune d’Alzonne (Aude), alors que les fusiliers marins revenaient d’une mission d’entraînement au tir. Les cinq fusiliers marins impliqués dans l’accident appartiennent à la compagnie de fusiliers marins assurant la sécurisation du site du Centre de transmission marine de La Lauzette dans l’Aude. More Majorum
  8. Le service militaire, une nouvelle servitude pour les armées ? https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-service-militaire-une-nouvelle-servitude-pour-les-armees/ Photo 5e RD Comme je l’écrivais dans un post de dimanche, Emmanuel Macron pourrait annoncer, jeudi lors de sa visite à la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM), à Varces, l’instauration d’un service militaire volontaire, un projet à l’étude depuis plusieurs mois. La date de jeudi est envisagée pour des annonces présidentielles, sans que cela soit confirmé officiellement. Quelle que soit la date retenue pour une telle annonce, près de 30 ans après la suspension du service national par Jacques Chirac (annonce en 1996 et loi no 97-1019 du 28 octobre 1997), la confirmation du projet présidentiel ne laisse pas indifférent; il suscite bien des commentaires. Et des réflexions… Un projet évolutif D’abord, ce n’est pas une surprise. Emmanuel Macron avait introduit cette idée de service volontaire le 13 juillet 2025, devant un parterre de hauts gradés. Face à une Europe « mise en danger » par la « menace durable » de la Russie, « il faut une nation capable de tenir, d’être mobilisée », avait-il estimé. Outre des « efforts sur notre réserve », il faut aussi « donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d’autres modalités, au sein de nos armées », avait-il souligné en promettant des « décisions en ce sens à l’automne ». Pourtant, lors d’un entretien en mars dernier avec Ouest-France et des journaux de la PQR (voir l’article du 15 mars), Emmanuel Macron s’était montré circonspect. Il avait en effet déclaré que « le modèle d’armée et les choix faits depuis sa suppression ne sont pas compatibles avec le retour du service national obligatoire sous sa forme historique, dit clairement Emmanuel Macron. À partir du moment où l’on a professionnalisé nos armées, focalisées sur l’opérationnel, les réemployer pour encadrer 800 000 jeunes n’est ni opérant ni réaliste à court terme. » Cette question, qui revient assez régulièrement, n’était pas à l’agenda des voeux aux armées de janvier 2025, prononcés au Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, à Cesson-Sévigné, près de Rennes. Voir mon post d’alors. Le public favorable Selon un sondage Ipsos-CESI Ecole d’ingénieurs, pour Le Parisien, le 16 mars 2025, une majorité de Français se dit globalement favorable au rétablissement du service militaire (86%). A la question « êtes-vous favorable ou non au retour du service militaire en France ? », 32% disent oui à un service obligatoire pour les femmes et les hommes, 21% à un service obligatoire uniquement pour les hommes et 33% sur la base du volontariat. Les résultats varient selon la tranche d’âge: 41% des moins de 35 ans sont favorables au service obligatoire, contre 63% chez les 60 ans et plus. Seuls 14% des sondés se disent totalement défavorables à son rétablissement. 66 % des Français regrettaient la suppression du service militaire obligatoire, selon une étude de l’Ifop, en 2023, pour la Carac, La France Mutualiste et la Mutuelle Epargne Retraite, mutuelles historiques des anciens combattants. Ils étaient 62 % en 2012 et 59 % en 2006. Mais bien sûr, cette nostalgie toucherait principalement les plus de 50 ans. Pourtant, selon une étude du CNRS et du Cévipof, en 2024, 62% des Français âgés entre 18 et 25 ans considèrent que « ce serait une bonne chose d’instaurer à nouveau un service militaire obligatoire » Des arbitrages à venir Pour l’heure, de nombreuses questions restent en suspens. Durée (10 mois?), contenu, encadrement et équipement, coûts? Il y a des « travaux en ce sens », a simplement indiqué Alice Rufo, ministre déléguée aux Armées dimanche sur France Info. Comme on dit, histoire de botter en touche, « les arbitrages n’ont pas été rendus » et le ministère des Armées n’a pas souhaité s’exprimer sur les contours de ce service militaire réactivé. D’autres le font, comme le général Dominique Trinquant pour qui « les armées n’ont pas les moyens d’intégrer » des conscrits. « Cela coûterait une fortune, nous ne savons pas où les loger, nous avons vendu les casernes pour 1€, les reconstruire coûterait des milliards. Cela demanderait de recruter des officiers et des sous-officiers, nous n’en avons pas les moyens ». D’autres proposent… autre chose. « Ce serait le moment de faire plutôt qu’un service militaire qui ressemble à une régression de l’ancien siècle, une garde européenne sur le même modèle dans toute l’Europe » défend Guillaume Ancel. Autre exemple avec Raphaël Glucksmann qui invente le SUO: Des questions en rafale Qui piloterait la sélection, les tests de recrutement, l’équipement, la formation de base et l’intégration des conscrits dans les forces (via la constitution d’unités ad hoc ou via un saupoudrage dans les unités existantes)? Quid des éventuels spécialistes candidats à ce SM et quid des spécialités techniques recherchées par les armées? Quelles missions pour ces jeunes soldats? A Sentinelle ou à des missions de courte durée à l’étranger (commentaire d’un ami réserviste: « Pourquoi les volontaires n’iraient-ils pas en opex? C’est justement le besoin… Nous sommes en train de refaire Daguet« .) Et où la formation? Dans les centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM) ou sur des nouvelles emprises dédiées? Quel format? Le Haut-Commissariat au Plan a proposé plusieurs options: – Un service militaire volontaire : d’une durée de 6 mois, il concernerait 10% d’une classe d’âge (soit 10 fois les effectifs actuels du service militaire volontaire et du service militaire adapté) et coûterait 1,7 milliard d’euros par an; – Un service militaire obligatoire : d’une durée de 6 mois, il est envisagé de deux manières, soit obligatoire pour les seuls hommes (300 000 appelés) ce qui coûterait 7,2 milliards d’euros par an, soit obligatoire pour les hommes et les femmes (600 000 appelés), ce qui coûterait 14,5 milliards d’euros par an – Un service civique obligatoire et militaire volontaire : il serait composé d’un séjour de cohésion de 12 jours et d’un service civil de 5 mois obligatoire (600 000 appelés) assortis d’un service militaire de 3 mois, celui-ci volontaire (60 000 appelés). L’ensemble coûterait 4,95 milliards d’euros par an. Actuellement, l’objectif qui circule est d’attirer 50 000 volontaires d’ici 2035, représentant 6 à 7 % d’une classe d’âge. Le coût du projet, estimé à 1,7 milliard d’euros par an pour 70 000 jeunes, n’est pas inclus dans la loi de programmation militaire actuelle. Idéalement, une partie de ces conscrits est appelée à rejoindre la réserve opérationnelle et, pour certains, à s’engager dans les troupes d’active. Mais une « culture élémentaire de base » ne sera pas suffisante pour doper, puisque c’est de ça qu’il s’agit, les rangs des armées dont les effectifs sont toujours sous tension.
  9. https://www.legionetrangere.fr/la-fsale/actualites-de-la-fsale/6005-creation-dune-nouvelle-aale-en-hongrie.html Monsieur Jonathan Lacôte, ambassadeur de France en Hongrie, a présidé en sa résidence la cérémonie de création officielle de la nouvelle AALE le 21 novembre. Le drapeau a été remis au nouveau président, Gergo Koos La présence du général Ugrik, chef opérations des Armées, au côté de notre attaché de Défense, le colonel Loechleiter, atteste de la bienveillance avec laquelle les autorités militaires soutiennent cette Amicale d'anciens légionnaires dont certains servent à présent dans les forces hongroises. Colonel (er) Barthlen
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  10. Clair. Bonne chance. BTX
  11. BTX

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    No problemo. Là n'est pas l'essentiel. L'essentiel se situera en fin de formation initiale à Saint Maixent, lorsque revêtu de l'habit de lumière, vous péterez un "garde de vous "de ouf et après avoir par un fin mouvement du poignet retiré votre couvre-chef de la main gauche, vous tournant vers le général commandant l'Ecole, vous clamerez : " Sergent KASAR 3e compagnie 2e bataillon, mon général je choisis le Xe régiment de ....". C'est chié, non ? BTX
  12. Tout à fait d'accord avec toi PIRANHA. Je me suis toujours demandé ce qui freinait dans les salons parisiens l'idée d'autoriser la Légion étrangère à "monter en puissance". La crainte de créer une "armée dans l'armée" ? Sans doute. Les préjugés ont la vie dure. Pourtant, dans le passé, la Légion étrangère a compté des effectifs conséquents. Certes le contexte n'était pas comparable. Mais je verrais bien une Légion étrangère à 12 000 hommes avec deux régiments supplémentaires : le 2e REC et le 3e REP pour éviter les cris et injures des Insoumis. BTX
  13. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lex-vice-chef-detat-major-du-shape-rejoint-themiis/ Le général de corps d’armée Hubert Cottereau va devenir, en décembre prochain, Senior partner chez THEMIIS, la société de formation des élites militaires et civiles de la Défense et de la Sécurité qui opère principalement en Afrique et en Europe. THEMIIS propose du conseil stratégique aux Etats en matière d’appui à la gouvernance, de réforme du secteur de la sécurité, et de développement technologique. L’opérateur THEMIIS met également en œuvre des programmes de sécurité – développement financés par l’Union Européenne. Le général Cottereau était jusqu’à cet été vice-chef d’état-major du SHAPE de l’OTAN (Commandement des Forces Alliées pour les Opérations en Europe à Mons) et, à ce titre, il a tenu également le poste de Commandant de l’opération ALTHEA en Bosnie-Herzégovine pendant trois ans. Auparavant il a commandé la 3e division à Marseille (30 000 hommes) juste après être rentré des Etats-Unis, où il a été le premier général français commandant en second d’une division américaine, en l’occurrence la 3e division d’infanterie US. Les autres marqueurs de son parcours professionnels sont la planification stratégique comme chef des plans au Centre de Commandement et de Planification des Opérations (CPCO) à l’Etat-Major des Armées ; l’Afrique et l’ONU comme chef d’état-major de la MINUSMA (mission Intégrée des Nations Unies au Mali) ; et enfin l’interministériel en tant que sous-directeur des Affaires internationales au SGDSN à sa sortie du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM). Il a en outre tenu pendant deux ans des fonctions de diplomate au sein du Quai d’Orsay. Cette arrivée intervient alors que le décret sur les opérateurs de référence du Ministère des armées pour la coopération militaire internationale vient d’être publié le 31 octobre au JO (voir mon post). Ce texte consacre une évolution de fond très attendue depuis dix ans dans le milieu des ESSD: celle d’une coopération public-privé assumée dans la diplomatie de défense, où les entreprises deviennent de véritables acteurs de souveraineté. Il crée un nouveau cadre attendu depuis longtemps par les opérateurs économiques et rendu plus que jamais nécessaire par le contexte géopolitique actuel. Hubert Cottereau aura notamment pour mission, de concert avec les trois associés historiques de THEMIIS (Camille Roux, le colonel Peer de Jong et le général Gilles Rouby) de poursuivre le développement de la société qui a récemment fêté ses 10 ans.
  14. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/vers-nouveau-service-militaire-volontaire-de-dix-mois/ " En résumé...........après l’échec du Service National Universel et dans un contexte de très fortes tensions mondiales, le chef de l’État veut mettre en place un service militaire volontaire de dix mois, dès 2026. Il serait ouvert aux garçons et aux filles de dix-huit ans, et serait rémunéré entre 900 et 1 000 € par mois (non confirmé) Pour ne pas pénaliser les bacheliers, des crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) leur seront octroyés, leur permettant d’obtenir des équivalences en études supérieures. L’objectif affiché par l’Élysée, toujours selon La Tribune, est de séduire 3 000 jeunes la première année et 10 000 les années suivantes, pour atteindre les 50 000 en 2035. Une formation militaire sera au programme de ce service nouvelle mouture, la précédente version (obligatoire) ayant été suspendue en octobre 1997. Au cours de cette découverte des métiers de la défense, les volontaires n’iront bien sûr pas en opération extérieure. Il leur sera, par contre, possible d’intégrer l’opération Sentinelle luttant contre le terrorisme. ................Ce service militaire 2026 coûterait 400 millions par an pour 10 000 jeunes et deux milliards annuels pour 50 000. Rien n’a été précisé sur l’encadrement de ces jeunes et le rôle joué par les forces d’active d’une part et les réservistes d’autre part.". Après l’Allemagne et la Belgique En Allemagne, le gouvernement allemand a entériné en novembre 2024 un nouveau dispositif pour inciter les jeunes à effectuer une formation militaire. Discuté par les deux chambres du Parlement (le Bundestag et le Bundesrat), ce « service » nouvelle formule devait entrer en vigueur au printemps 2025 mais il est actuellement un peu dans l’ornière comme je l’écrivais le 17 octobre dernier. En Belgique, la Défense a relancé l’idée d’un service militaire volontaire. La semaine dernière, la Défense a envoyé des lettres aux jeunes de 17 ans, les informant des conditions pour s’engager pendant une année dans le cadre d’un service militaire volontaire. La lettre stipule un salaire attrayant, plus de 2000 euros nets par mois, « Les jeunes vont toucher 2118 euros nets minimum », selon le major Guillaume Van Eylen, officier aux ressources humaines de la Défense, cité par RTL Info. PS. Pour ma part, je reste sceptique à cette idée de SMV. La société a beaucoup changé, les réseaux sociaux sont une véritable plaie tant ils véhiculent des tombereaux de con...que nombre de nos "jeunes" dénués de tout discernement (réfléchir c'est quoi ?) prennent pour argent comptant. Bonne chance à l'encadrement qui va se farcir le boulot notamment lorsqu'il faudra appliquer la sanction dictée par le réglement de discipline générale. Et quid du rendez-vous sur objectif ? J'espère sincèrement me tromper, mais.......BTX
  15. https://www.forcesoperations.com/les-armees-francaises-a-nouveau-en-recherche-de-ponchos-antidrones/ Les armées françaises partent pour la seconde fois à la recherche de ponchos infrarouges, une piste parmi d’autres poursuivies pour tenter d’échapper aux capteurs dont sont de plus en plus équipés les drones. Après un premier appel d’offres à la destinée inconnue, la procédure d’acquisition menée par le Service du commissariat des armées (SCA) vise cette fois à fournir entre 10 000 et 75 000 ponchos IR aux forces françaises. Le SCA estime quant à lui le volume de livraison à 25 000 unités sur les quatre années du futur accord-cadre. De quoi doter, à titre d’exemple, près d’un tiers de la Force opérationnelle terrestre. Un processus similaire avait déjà été lancé l’an dernier. Comme pour les munitions antichars, cette relance visait probablement à rehausser un plafond jusqu’alors fixé à 60 000 ponchos, dont seuls 20 000 seraient potentiellement commandés sur quatre ans. Si la démarche n’est pas expliquée par le SCA, le contexte incite à l’adoption de ce type d’équipement. C’est en effet l’une des leçons du conflit russo-ukrainien : les armées, françaises ou étrangères, ont un « besoin avéré et urgent » de camouflage pour augmenter la survivabilité du combattant sur un champ de bataille où la transparence s’accroît, expliquait un officier supérieur français le mois dernier aux Journées nationales de l’infanterie (JNI). Si l’arrivée du bariolage multi-environnement (BME) et de filets-écrans multispectraux FENRIR sont deux avancées notables, il s’agit bien de poursuivre l’effort dans un domaine « qui, aujourd’hui, fait un petit peu défaut », entendait-on lors des JNI. Derrière la réappropriation de certains fondamentaux, l’achat de ponchos IR est l’une des voies suivies pour atténuer la signature thermique du combattant et tenter d’échapper à la multiplication des capteurs infrarouges, qu’ils soient intégrés à un drone ou reposent sur des lunettes de vision nocturne. Les Ukrainiens, confrontés quotidiennement aux capteurs russes, ont une fois encore montré la voie. Leur industrie de défense s’est emparée du sujet, en témoigne le modèle de poncho dévoilé dernièrement par l’entreprise locale STG Defense. Selon ce dernier, sa solution à base de nylon renforcé de cristaux d’argent serait efficace au-delà de 100 m et jusqu’à 50 km. D’autres s’y sont mis en Europe, à l’image du polonais Miranda Military et de son « poncho antidrone » apparemment capable de contrer les systèmes de vision nocturne à partir de 20 m (ci-dessous). L’intérêt pour ce type de « cape d’invisibilité » ne s’arrête pas à la France. Le partenaire belge suit une voie identique, des ponchos IR étant également en phase d’acquisition pour équiper ses fantassins. Une technologie pour laquelle l’écriture d’un concept d’emploi est en phase de lancement au sein de l’école d’infanterie de Stockem, dans le sud du pays. Côté français, il faudra prendre son mal en patience avant de voir arriver ces ponchos. Non seulement le processus comprend plusieurs étapes de sélection, mais l’entrée en vigueur de l’accord-cadre est pour l’instant programmée pour la mi-avril 2027. Crédits image : STG Defense
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      • Thanks
  16. Et un VAB de moins ! Je souhaite un prompt rétablissement aux deux légionnaires. BTX
  17. BTX

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    Vous observerez que ce lien figure dans mon post ici en date du ..........16 octobre 2025. BTX
  18. Devrons-nous enterrer nos enfants demain ? Pour de Gaulle, le caractère est la première qualité d’une chef. Le général Mandon n’en manque assurément pas. Dès son second ordre du jour comme chef d’état-major des armées, il a pourfendu le « relativisme » qui « empêche d’appréhender correctement les menaces » et conduit au renoncement, il a nommé la réalité taboue de la mission de nos soldats : « ôter la vie de nos adversaires ». Le ton était donné. La France peut compter sur ses soldats dans la tempête qui vient. Le premier d’entre eux s’en porte garant alors que jamais le monde n’a été aussi dangereux, ni les conflits armés aussi nombreux, depuis 1945. En Europe même, la Russie écrase l’Ukraine sous le feu et renforce son armée qui devrait atteindre son pic de puissance en 2030 ; on peut imaginer que ce n’est pas juste pour défiler sur la place Rouge. Le mythe de la fin de l’histoire et du village global apaisé n’a plus cours. L’impensable est redevenu une hypothèse. La guerre est de retour, et il ne suffit pas de ne pas la vouloir pour y échapper. Nous avons voulu faire de l’Europe un espace ouvert, elle est devenue un espace de conquêtes. Dans un monde qui se durcit, il est urgent de réapprendre à nous battre pour conserver notre puissance, notre sécurité et notre prospérité. Toute notre matrice cognitive est à reprogrammer en nous réappropriant les vertus oubliées de courage, de force et de civisme. La Cité n’est pas défendue par des murs mais par ses hommes. L’armée d’un pays démocratique n’est pas coupée de la nation, elle en émane. C’est ce qu’a rappelé le CEMA : « Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, parce qu’il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production Défense, si on n’est pas prêt à ça, alors on est en risque. Mais je pense qu’on a la force d’âme. La France a toujours démontré sa force d’âme dans les moments difficiles. » La violence des mots choisis brise un tabou. Les « pertes » ne sont pas anonymes, ce sont bien nos enfants. L’abstraction des « morts pour la France » s’incarne. Elle retrouve des visages, et les plus chers de tous. La guerre est un choc de volonté. On n’a de volonté qu’à la mesure de ce que l’on est prêt à perdre. A ce titre, nos compétiteurs ont reçu un message stratégique. Quand la France donne des garanties et se dit prête à se défendre, elle sait à quoi elle s’engage. En toute connaissance de cause. En toute responsabilité. La Russie, nous livre d’ores et déjà une guerre hybride dont un des aspects vise à nous diviser et à saper notre volonté de résistance. Ses narratifs épousent trois axes : une guerre en Europe ne concerne pas la France si ses frontières ne sont pas directement menacées (on nous a déjà fait le coup à Munich) ; le président Macron veut déclarer la guerre à la Russie pour faire oublier les questions intérieures comme les retraites (c’est accorder beaucoup de poids géopolitique à nos petits débats internes et flatter un ethnocentrisme inavoué en plus de nos passions partisanes) ; il est trop dangereux d’affronter la Russie pour d’y risquer (la version stratégique du regard que l’on détourne d’une femme qui se fait agresser dans le métro pour ne pas prendre un mauvais coup). Nous sommes à l’heure des loups. Si nous nous montrions faibles, nous ne ferions qu’exciter la meute. La dissuasion ne se cantonne pas aux forces nucléaires. Les forces morales en font partie. Nous préparer au plus douloureux des sacrifices est le seul moyen de n’avoir peut-être pas à le faire en retenant nos ennemis, russes ou autres, de franchir certaines lignes rouges. Mais un peuple qui retrouve ses vertus viriles au point de se dire prêt à voir mourir ses enfants plutôt que de se soumettre, et de le dire en ces termes impose le respect. Si le pire devenait malgré tout inévitable dans les prochaines années, préparons-nous à frapper sans faiblesse et sans états d’âme. Faisons-le savoir. C’est l'irrésolution qui tue le plus. Raphaël CHAUVANCY Raphaël CHAUVANCY est officier supérieur des Troupes de marine. Il est en charge du module "d’intelligence stratégique" de l'École de Guerre Économique (EGE) à Paris. Chercheur associé au CR 451, consacré à la guerre de l’information, et à la chaire Réseaux & innovations de l’université de Versailles – Saint-Quentin, il concentre ses travaux sur les problématiques stratégiques et les nouvelles conflictualités. Il est notamment l'auteur de "Former des cadres pour la guerre économique", "Quand la France était la première puissance du monde" et, dernièrement, "Les nouveaux visages de la guerre" (prix de la Plume et l’Epée). Il s’exprime ici en tant que chercheur et à titre personnel. Il a rejoint l'équipe de THEATRUM BELLI en avril 2021 https://theatrum-belli.com/devrons-nous-enterrer-nos-enfants-demain/
  19. https://www.opex360.com/2025/11/22/un-rapport-parlementaire-plaide-pour-doter-la-marine-nationale-de-porte-drones/ Comme la Turquie, qui a admis au service le TCG Anadolu, la Corée du Sud a récemment fait part de son intention de doter ses forces navales d’un porte-drones en lieu et place du porte-avions qu’elle avait initialement envisagé [programme CV-X]. Plus précisément, il s’agit pour Séoul de construire un « navire de commandement polyvalent » pouvant mettre en œuvre des hélicoptères, différents modèles de drones aériens et des munitions téléopérées [MTO]. Pour justifier cette décision, les responsables sud-coréens ont avancé trois arguments : l’évolution de la guerre navale, le développement de systèmes autonomes grâce à l’apport de l’intelligence artificielle et l’économie engendrée par l’annulation de l’achat de chasseurs-bombardiers F-35B [soit au moins 2,5 milliards d’euros]. Dans le fond, ce projet consiste surtout à remplacer des avions de combat embarqués par des drones aériens. Est-ce que ce sera pertinent pour mener les opérations navales de demain ? Pour la Chine, cela ne fait aucun doute. Cette semaine, son nouveau navire d’assaut amphibie de type 076, le Sichuan, a entamé ses essais en mer. Or, il a la particularité d’être équipé d’une catapulte électromagnétique afin de lancer des drones de combat [UCAV] furtifs. À noter que, dans le même temps, elle poursuit le développement de ses capacités aéronavales, son quatrième porte-avions étant d’ores et déjà en construction. Par ailleurs, Singapour a récemment lancé le Victory, le premier des six navires de combat multirôles [MRCV – Multi-Role Combat Vessels] construit par ST Engineering Marine (ci-dessus). Affichant un déplacement de 8 000 tonnes pour une longueur de 150 mètres, ce bâtiment aux allures d’une frégate est conçu pour déployer non seulement des drones aériens mais également des drones de surface [USV] et des drones sous-marins [AUV]. Le Portugal s’est aussi engagé dans cette voie, en confiant au chantier naval néerlandais Damen le soin de construire le navire polyvalent « João II », dans le cadre du programme Plateforme Navale Multifonctionnelle (ci-dessus). En effet, d’une longueur de 107,6 mètres pour un déplacement de 7 000 tonnes, ce bâtiment aura la capacité de mettre en œuvre des drones aériens et navals. En France, la construction d’un tel navire n’est pas envisagée. Du moins pas encore. Et pourtant, les arguments en sa faveur ne manquent pas : équipage réduit, polyvalence des missions [surveillance, frappe, exploration, renseignement, etc.], coût abordable, etc. En outre, un porte-drones pourrait compléter les capacités d’un groupe aéronaval. D’ailleurs, l’an passée, la députée Caroline Colombier [RN] avait interpellé le ministère des Armées sur ce sujet, via une question écrite. Un porte-drones « symboliserait la prise de conscience générale du rôle des drones dans les conflits présents et à venir » et « sans remplacer pour autant les porte-avions ou les porte-hélicoptères amphibies », il « pourrait constituer une pièce maîtresse dans l’arsenal de la marine afin d’effectuer rapidement des missions diversifiées en limitant les arrêts techniques qui paralysent régulièrement les bâtiments majeurs », avait fait valoir Mme Colombier. Dans sa réponse, le ministère des Armées avait écarté cette idée en avançant que « les navires, sous-marins et aéronefs de la marine, actuels et futurs, seront les porteurs de ces drones qui font, et feront encore plus demain, partie intégrante des capacités nécessaires pour assurer la supériorité en mer ». Et d’ajouter : « À ce titre, le porte-avions et les porte-hélicoptères amphibies constituent déjà des plateformes capables d’accueillir et mettre en œuvre des drones, en complément des aéronefs habités ». Tel a d’ailleurs été l’enjeu de l’exerice Dragoon Fury, mené en mars dernier avec le PHA Tonnerre. Pour autant, le débat n’est pas clos. Rapporteur pour avis sur le budget du programme 178 « Préparation et emploi des forces – Marine », le député Yannick Chenevard a d’abord souligné le retard pris par la Marine nationale en matière de drones, en le mettant sur le compte du « manque d’agilité » de la Direction générale de l’armement [DGA] ainsi que sur celui des expérimentations beaucoup trop longues des nouveaux systèmes [il a fallu neuf ans pour déployer le drone aérien S-100 Serval à bord d’un porte-hélicoptères amphibie, alors que les premiers essais avaient été réalisés en 2008, à bord de la frégate Montcalm, aujourd’hui désarmée, ndlr]. Quoi qu’il en soit, même s’il y a eu une prise de conscience sous l’effet des conflits en cours, pour M. Chenevard, « la révolution des drones posait la question des porteurs ». « Aujourd’hui, la Marine n’envisage les drones que lancés ou mis à l’eau depuis un bateau existant, frégates, Patrouilleur outre-mer, patrouilleur hauturier ou porte-hélicoptères amphibie. Or, s’ils constituent, naturellement, un atout pour ces navires, dont ils renforcent les capacités et améliorent les conditions de réalisation de leurs missions, le fait est qu’ils ne sont pas dédiés aux drones et qu’ils ne peuvent en emporter qu’un nombre très limité, ce qui empêche la mise en œuvre de stratégie telle que les attaques en essaim », souligne le rapporteur. Aussi, estime-t-il « nécessaire » de mener « une réflexion sur une nouvelle classe de bâtiments, des porte-drones, qui pourraient emporter un grand nombre de drones, à la fois aériens, de surface ou sous-marins, comme l’ont compris des pays tels que la Turquie, le Portugal ou Singapour, en voie de se doter d’un tel bâtiment ». Et d’insister : « Au final, les drones sont le moyen le plus simple, le plus rapide et le moins coûteux pour nos armées pour gagner en masse, notamment dans le domaine sous-marin, tout en leur permettant d’accomplir de manière plus efficace leurs missions ». Photo : Drone S-100 « Serval » à bord du PHA Tonnerre – Marine nationale
  20. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/11/le-cema-dans-larene-politique.html Le CEMA dans l'arène politique Vladimir Poutine n’a jamais eu, me semble-t-il, l’esprit farceur. Le dépôt, dans la nuit du 8 au 9 septembre dernier de neuf têtes de cochon devant des mosquées parisiennes qui fait suite à d’autres actions également attribuées à la Russie ne constitue qu’un avertissement. Car un jour le signal pourrait se transformer en action violente. Ce n’est qu’un épisode parmi d’autres de la guerre hybride que Moscou a engagé, en particulier, contre notre pays. Risque de faiblesse Le 11 juillet, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard avait dressé un éventail des menaces auxquelles nous sommes confrontés. Rappelant que « la Russie a désigné la France comme son principal adversaire en Europe ». Expliquant qu’il y avait là « un vrai sujet de prise de conscience ». Ce sujet, son successeur, le général Fabien Mandon l’a détaillé devant les maires et les présidents d’intercommunalité, mardi : « Le principal risque aujourd’hui, c’est un risque de forme de faiblesse face à une Russie qui est décomplexée dans l’usage de la force et qui poussera son avantage si elle sent qu’on reste faible ». Ajoutant que face à cette menace, notre pays ne doit pas flancher et « accepter de perdre ses enfants ». Rappel de la menace Cette dernière phrase a immédiatement enflammé le verbe de certains politiques, en particulier, aux extrêmes. Pourtant le CEMA ne faisait que décrire les réalités d’un conflit et le pourquoi de l’engagement dans le monde militaire. Dans un monde où la Russie considère l’Europe faible, nous devons nous préparer à un éventuel choc majeur d’ici quelques années. Et donc travailler, notamment, sur les effectifs mobilisables (réserves, réflexions sur le service national). Aucune découverte, aucune révélation dans ces propos, rien qu'un scénario redouté par les militaires, la galaxie du renseignement, les chercheurs... Les amis de la Russie Mais les amis idéologiques de la Russie en France, ceux qui ne versent aucune larme face à la mort d’enfants ukrainiens ou à la russification forcée de ces mêmes jeunes garçons et filles capturés dans les territoires conquis par Moscou, ont cherché tous les angles pour s’insurger contre le propos du chef d’état-major. Jean-Luc Mélenchon : « Ce n'est pas à lui d'aller inviter les maires ni qui que ce soit à des préparations guerrières décidées par personne ». Le communiste Fabien Roussel : « Oui à la défense nationale mais non aux discours va-t-en-guerre insupportables ! ». Assez cocasse alors qu’au quotidien, les mots de certains politiques sont ceux de va-t-en guerre. Le RN Sébastien Chenu : « Le chef d’état-major n’a aucune légitimité pour affoler les Français avec des déclarations alarmistes qui ne correspondent en rien à la ligne officielle du pays » Face au déni de réalité et dans cet éventail des réactions, notons celle du député LFI, Sebastien Delogu, candidat déclaré à la mairie de Marseille, qui questionné sur la Pologne, s'interroge : « Je ne sais même pas s’ils ont des pommes de terre là-bas ». Photo : @AMF
  21. D’une paix indigne à « une vie sans liberté, sans dignité, sans justice » Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, le 17 octobre (Photo Andrew Harnik/Getty Images/AFP). Donald Trump estime que le 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving (aux USA, le jour où l’on fait passer la dinde à la casserole), était une date butoir « adéquate » pour recevoir une réponse sur son texte de 28 points qui parle à peine de paix mais qui fait la part belle à l’argent que l’administration Trump mais aussi le Président et sa clique pourrait empocher! Pensez donc, 100 milliards d’actifs russes seraient injectés dans un fonds d’investissement piloté par Washington, un second fonds serait monté avec Moscou, et l’Europe serait priée « d’ajouter » 100 milliards pour faire bonne mesure. Résumons ce montage scandaleux: les États-Unis et la Russie touchent gros, l’Europe (comme d’habitude) joue le banquier sans toucher un centime et les Ukrainiens sont les « dindes » de la farce. On lira la traduction de ce plan sur le site du Grand Continent. On comprend d’autant mieux pourquoi ce texte est perçu par beaucoup à Kiev et en Europe plus largement comme l’exigence de renoncements multiples de la part des Ukrainiens, voire d’une capitulation. Un plan mitonné dans le dos de Kiev et des capitales européennes, mais de concert avec Moscou, comme le rappelle ma consoeur Cécile Réto dans Ouest-France de ce samedi matin et comme le précise aussi Emmanuelle Chaze, notre correspondante à Kiev (leurs sujets sont à lire sur ouest-france.fr ici et ici😞 Dès vendredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé le plan américain visant à mettre fin à près de quatre ans d’invasion russe. « L’Ukraine pourrait être confrontée à un choix très difficile: la perte de dignité ou le risque de perdre un partenaire clé » (les Etats-Unis), a reconnu Zelensky dans une adresse vidéo à la nation, estimant que le pays traverse « l’un des moments les plus difficiles de (son) histoire ». Rien qui ne puisse émouvoir Trump: « Il faudra bien que cela lui plaise, et si cela ne lui plaît pas, alors, vous savez, ils n’auront qu’à continuer à se battre », a-t-il lancé en faisant référence à son homologue ukrainien. Vendredi, pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale, alors qu’il recevait le futur maire de New York Zohran Mamdani, Donald Trump a aussi rappelé comment il avait très sèchement lancé à son homologue ukrainien qu’il n’avait « pas les cartes en main », comme pendant une tristement fameuse rencontre en février où déjà Trump avait exigé ce qui n’était déjà qu’une capitulation ukrainienne en rase campagne.
  22. AXTA Le point d'entrée vous concernant est la DICOD qui chapeaute l'ensemble des directions d'armée et moyens d'information. http://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/Plaquette de présentation de la DICoD - 12122024.pdf Il faudra lui écrire en fournissant un CV détaillé. http://www.defense.gouv.fr › delegation-linformation-c...
  23. BTX

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  24. Bienvenue Bonne chance durant votre formation à Rochefort. BTX
  25. https://www.opex360.com/2025/11/20/la-disponibilite-des-avions-de-patrouille-maritime-atlantique-2-peine-a-sameliorer/ Mis en service au sein de l’Aéronautique navale il y a plus de trente ans, l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 est un véritable « couteau suisse ». Conçu pour « chasser » les sous-marins et protéger les approches maritimes, en particulier celle de la base de l’Île-Longue, qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la Force océanique stratégique [FOST], cet appareil a pris part à presque toutes les opérations extérieures de ces dernières années. En effet, grâce à ses capteurs et à son autonomie [14 heures de vol], l’Atlantique 2 peut assurer des missions ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance], coordonner des raids aériens [SCAR-C pour Strike coordination and reconnaissance – coordinator], en dresser le bilan [BDA – Battle Damage Assessment] et même effectuer des frappes au sol avec les quatre bombes GBU-12 qu’il peut emporter dans sa soute. Aussi, ayant franchi le seuil des 200 000 heures de vol en 2022, la flotte des Atlantique 2 [dix-huit appareils encore en service sur vingt-huit livrés] est fortement sollicitée… ce qui n’est pas sans conséquence sur sa disponibilité, laquelle a été amoindrie au moment de son passage au standard 6. Pour rappel, cette opération a consisté à traiter les obsolescences et à intégrer de nouveaux équipements [calculateur tactique, capteurs, optronique, consoles de visualisation des opérateurs, radar à antenne active Searchmaster, sous-système de traitement acoustique numérique de dernière génération STAN, interrogateur IFF TSA2542 et logiciel de mission LOTI]. Si la mise en service opérationnel [MSO] de ce standard 6 de l’Atlantique 2 a été signée en novembre 2022, le chantier « capacitaire » s’est poursuivi par la suite, ce qui a dû jouer sur le disponibilité de la flotte [mais, faute de données disponibles, on ne peut que le supposer]. Cela étant, en 2015, le chef d’état-major de la Marine nationale s’était inquiété du faible taux de disponibilité des Atlantique 2, celui-ci s’étant élevé à seulement 25 % à l’époque. « La rénovation engagée les accapare, tandis que la surchauffe opérationnelle, au Sahel et en Irak, explique également ce faible taux. Moins les avions disponibles sont nombreux, plus vite ils s’usent dans des rotations », avait-il alors expliqué. Cinq ans plus tard, selon les objectifs et indicateurs de performance publiés par le ministère du Budget, une légère amélioration fut constatée. « La disponibilité de l’Atlantique 2 présente une tendance à l’amélioration, même si la flotte reste sujette à différents aléas techniques conjugués aux difficultés d’adaptation au standard 6 », avait-il été avancé. Depuis, la situation n’a que très peu évolué. En tout cas, c’est le constat établi par le député Yannick Chenevard, rapporteur pour avis du programme 178 « Préparation et emploi des forces – Marine ». « S’agissant de la disponibilité des avions de guet aérien, de patrouille et de surveillance maritime, après une légère amélioration depuis 2020, celle-ci stagne en raison d’aléas techniques subis par les flottes des Atlantique 2 et de Falcon 50M, imputables à la corrosion et au vieillissement des cellules ainsi qu’à des chantiers capacitaires entraînant des immobilisations prolongées », a en effet indiqué le rapporteur. « Un groupe de travail agrégeant les acteurs étatiques et industriels a été mis en place depuis l’été 2023 pour traiter les fragilités identifiées sur la disponibilité des Atlantique 2 », a-t-il ajouté. Pour autant, grâce aux marchés verticalisés, la situation devrait s’améliorer. « La poursuite de la montée en puissance des marchés verticalisés [marché CALIPSO pour les flottes FALCON et marché OCEAN pour la flotte Atlantique 2], la fin des chantiers de rétrofit Atlantique 2 et de modification ‘TRITON’ des F50M, combinés aux plans d’action en cours, devraient permettre de rehausser la disponibilité en 2025 et 2026 », a fait valoir M. Chenevard. Et il n’y a pas de raison que cela ne soit pas le cas, au regard des résultats du contrat verticalisé RAVEL notifié par la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé] à Dassault Aviation. « La disponibilité des Rafale M s’est nettement redressée grâce à la montée en puissance du marché de soutien verticalisé RAVEL, qui a notamment permis de baisser le nombre d’aéronefs en attente d’avis techniques de la part de l’industriel », s’est félicité le député. Seulement, a-t-il prévenu, « tout en restant à un haut niveau, la performance de l’agrégat restera néanmoins sous tension jusqu’en 2026, compte tenu des chantiers capacitaires de mise progressive au standard F4 et du vieillissement de la flotte [chantier 5000 heures de vol].

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