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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Sans oublier que la sélection universitaire en premier cycle est un peu molle et repose essentiellement sur ce que, en termes militaires, on appellerait le "taux d'attrition" des étudiants, mais que, selon le régime actuel qu'il est question de réformer, cela se complique un peu de L3 à M1, et beaucoup de M1 à M2. Avant qu'un étudiant entrant en L3 vende la peau de l'ours, il faudrait qu'il s'assure, et ce n'est pas si évident, de sortir du cursus titulaire d'un M2. Et je connais aussi des M2 qui ne sont "que" OSC.
  2. Il n'y a, de mémoire, pas de note éliminatoire au NFI mais une appréciation globale de toutes les épreuves, mettant évidemment davantage d'exigence sur l'anglais selon la spécialité demandée (notamment aéro). Il s'agit, concernant le NFI en anglais, d'un QCM basique niveau lycée. Le reste a déjà été traité, par exemple ici: https://www.aumilitaire.com/forum/5137-carriere-en-passant-par-maistrance-p2.html
  3. Pas seulement: ce ne sont que des précautions supplémentaires. Comme je l'ai dit, le meilleur argument est de cesser, par prudence, l'entraînement 2 ou 3 jours avant la visite.
  4. Les cyclistes, ils ont souvent autre chose que des barbelés dans le c... pour leur permettre de continuer à avancer quand ils sont blessés. Trouver bien que l'autre abruti (ça relève quelque part de la psychiatrie, non?) ait mordu un Italien parce qu'on ne les aime pas témoigne encore davantage de cette ambiance trash qui tend à remplacer le sport par autre chose. A dernière nouvelle, la fédération de l'Uruguay fait appel, ils n'ont pas honte, tout donc serait bon pour essayer de gagner? Dans les derniers potins (une radio périphérique tourne actuellement en bruit de fond). Un ghanéen aurait été prématurément renvoyé à la maison pour s'être battu, un autre pour avoir protesté de ne pas avoir reçu ses primes. Une collusion est clairement insinuée dans Etats-Unis/Allemagne, parce que l'entraîneur des premiers est allemand, et que tout le monde avait intérêt au match nul. On nous rebat les oreilles de l'éventualité d'une première qualification ce soir de l'Algérie à des 8èmes. Est-ce la seule équipe outsider en lice qui ainsi arriverait à se dépasser, ou tente-t-on d'acheter la paix urbaine? Pendant ce temps, 2 joueurs français auraient marché sur la plage, pendant que d'autres se seraient vu voler la vedette au bord d'une piscine par un défilé de top modèles. L'histoire ne va pas jusqu'à dire, comme au petit lever du Roy, lequel a bien fait. Et, Glory Halleluiah, nous apprenons que, cette fois-ci, ce sont les femmes des joueurs (seul Ribéry a été retiré des poules) qui ont fait la une du fait d'un bus qui les a trimbalées Dieu seul sait où, tandis que, l'information est primordiale, de retour de Rio leurs mecs sont donnés pour atterrir à leur camp de base aux alentours de vingt-et-un, zéro, zéro, TU+2. The show must go on. Le sport, lui, on ne sait trop ce qu'il est devenu à force que l'opium du peuple rende les propos des uns ou des autres parfaitement déraisonnables.
  5. Pas plus que la protéinurie orthostatique la protéinurie d'effort est pathologique. Elle est par définition temporaire et fugace (de l'ordre de 48h), et on ne voit pas l'intérêt dans ces conditions de pratiquer aucun examen complémentaire, pas plus la protéinurie des 24h (pourtant souvent instructive au premier abord) que la radiographie qui est (sans préparation) un examen médiocre dans ce domaine et sans aucun intérêt sauf de faire penser à une improbable insuffisance rénale, tumeur, ou malformation que l'on connaîtrait en principe depuis longtemps. Cela dit, point n'est besoin d'en rajouter: la première urgence du sportif sur le plan rénal, c'est de s'hydrater suffisamment...et d'éviter d'absorber les saletés à base de protéines, créatine ou autres perlimpinpins dont personne ne sait ce qu'ils contiennent vraiment, qui sont nuls et de nul effet pour ce que l'on en attend, mais certainement pas innocents dans la charge rénale. Bref, et si protéinurie d'effort il y a, une tempête plus volontiers dans un verre de pipi que d'eau, et qui ne vaut même pas qu'on en parle, ici ou au CSO: on se calme un peu sur l'entraînement, et on parle d'autre chose?
  6. Il serait tout de même extraordinaire qu'un sujet puisse faire reporter les conséquences d'une visite médicale parce que les résultats ne lui conviennent pas, et rappelant à cet égard que le médecin militaire se forgera sa propre idée sans tenir compte des antécédents civils avérés ou non. La découverte d'une protéinurie dirigera tout droit vers des examens complémentaires, à commencer par une protéinurie des 24h et, chez le sujet jeune, une épreuve d'orthostatisme. Dans le meilleur des cas, la protéinurie orthostatique ou transitoire sera signée G2. Mais évidemment, à défaut de pouvoir d'emblée affirmer le caractère orthostatique, on va chercher plus loin: infections, polyglobulies, néphropathies..., et on ne te f... pas la paix avant d'avoir trouvé. PS: je rappelle aussi que seuls des examens très fins sont capables de déceler certaines pathologies en matière de néphrologie (je ne dis pas que c'est le cas), comme par exemple électrophorèse des protéines, ponction biopsie...
  7. Le jeune NAVIT sortant de son BAT à l'école de Maistrance est "adjoint chef de quart passerelle", ce qui signifie en français que, pour l'essentiel, il met des cartes à jour, remplit les journaux de bord, accessoirement communique avec les autres bâtiments par scott ou pavillons flottants. Ce n'est qu'après le BS qu'il peut prétendre aux fonctions de chef de quart, voire après le BM commander une petite unité. De longues années donc avant de pouvoir exercer une quelconque responsabilité et prendre (sous couvert du commandant, cela va sans dire) une quelconque initiative et pendant lesquelles le job, un peu ingrat à mon sens, consistera surtout à gratter du papier.
  8. Nihil obstat. J'ai seulement, précédemment, supposé que la "manifestation" en question était "sauvage", sans que la hiérarchie l'ait autorisée. Dans le cas contraire, et même si l'autorité ayant donné l'autorisation est subalterne, le commandant, quand bien même n'en aurait-il rien su, est évidemment juridiquement pleinement responsable de sa mise en oeuvre.
  9. Comment ça, l'école de Maistrance n'a pas de site, ça, c'est du vent? http://www.defense.gouv.fr/marine/ressources-humaines/ecoles-et-formations/ecole-d-officiers-mariniers-maistrance/ecole-de-maistrance Et je ne compte pas les nombreux sites (etremarin, netmarine et consorts) qui sont très informatifs à ce sujet. Je continue à m'élever (je radote, c'est de mon âge) contre cette histoire de bac avec mention. Il ne s'agit pas de dire que, de mon temps, on était meilleur ou moins bon, mais seulement de lire des statistiques incontestables: la proportion, aujourd'hui, de bacs avec mention est considérablement plus importante que par le passé de sorte que, pour schématiser, AB ou passable, c'est la même chose. Par contre, à B et au-delà (même si, encore une fois, il y en a plus qu'hier), sérieusement, vous en connaissez beaucoup qui postulent à Maistrance plutôt qu'à une CPGE vers l'école Navale ou autre chose dans le civil? Il me semble que Maistrance sera beaucoup plus sensible à, par exemple, un bac STI suivi d'un BTS dans les disciplines évoquées qu'à un bac général brut de coffrage. NAVIT ne réclame pas un niveau scientifique particulier mais, il ne faut pas se leurrer: le navigateur-timonier, s'il n'est pas expérimenté et BS, sert de secrétaire à l'officier de quart passerelle...qui lui sera peut-être un OSC sorti d'un bac ES mais avec un solide bagage universitaire. DETEC, là, moins d'espoir à mon sens: même si on n'y pratique pas la physique théorique, les cours dispensés nécessiteront probablement des connaissances en cette matière plus évoluées que celles d'un bac ES. Mais, pour revenir au sujet, la Marine ne cherche évidemment pas des plus ou moins forts en thème pour intégrer l'école de Maistrance, et dont elle sait que, globalement, si les candidats en disposaient, ils auraient fait autre chose, mais avant tout un "profil" psychologique qui, lui, est beaucoup plus impondérable.
  10. Personne n'en saura probablement jamais rien puisque, selon les versions, la disparition du sous-lieutenant n'aurait été constatée que soit après le regroupement en sections au sortir de l'eau, soit lors du retour aux chambres, en tout cas un peu tard. Il est malgré tout probable qu'une autopsie a été pratiquée et que, si quelque chose d'autre qu'une "simple noyade" avait eu lieu, cela aurait transpiré. Sur les événements eux-mêmes, il est dit que les élèves-officiers ont connu un moment de panique, les uns continuant dans l'étang et téléscopant ceux qui revenaient vers la berge, alors que les projecteurs s'étaient éteints et que le filin auxquels se suspendaient les élèves s'était rompu. Il n'y avait, cela est en revanche parfaitement admis, aucune embarcation en place armée par des personnels qualifiés au secours nautique, et s'il y a une faute, elle est là (quand on "jette" les personnels aéro dans "la piscine" sanglés dans un ersatz d'hélicoptère, charge pour eux de s'en sortir ou d'être éliminés, il y a, au fond, des plongeurs secouristes qualifiés). http://adefdromil.org/22632 Sur le fond lui-même, les élèves devaient franchir les 50m en question en tenue de combat, y inclus treillis, rangers et casque lourd, mais l'histoire ne disant pas (cela paraît malgré tout exclu puisque l'accès à l'armurerie doit être contrôlé) s'ils étaient armés. Même si cela n'est peut-être qu'une coïncidence, on ne peut s'empêcher de rapprocher ce drame de celui des élèves-officiers d'origine africaine qui étaient morts dans un exercice de haute montagne. Non pas, bien sûr, que les gens nagent plus ou moins bien avec des parents étrangers que sans. Mais peut-être parce que l'on a affaire à des gens très méritants, mais sélectionnés sur titre, ce qui veut dire que, à leur arrivée en école, ils ont 2 ans d'entraînement physique de retard sur les autres dans un exercice qui ne va pas de soi pour les troupes qui ne sont pas formées à cet effet: en dehors d'une hypothétique bousculade dans le noir, combien d'entre nous nagent correctement équipés comme il est dit? Pour revenir à la question de base, et jusqu'à plus ample informé, le général commandant les écoles n'est mis en cause qu'en sa qualité de "chef d'entreprise" dès lors qu'il serait démontré qu'il n'a pas sciemment fermé les yeux sur des pratiques irrégulières qui auraient été portées à sa connaissance ou, exprimé autrement, que les événements en question ont eu lieu "dans son dos".
  11. C'est bien sûr la suite de l'affaire Jallal Hami, sous-lieutenant mort en octobre 2012 lors d'un exercice d'intégration. Rappelons que cet événement ne préjuge en rien la culpabilité ou non du général Antoine Windeck, et ne s'appuie pas sur un bizutage, mais sur ""un vrai manquement aux règles de sécurité et de prudence", "notamment, l'absence d'un canot de sécurité à proximité des élèves en train de nager, mais aussi la responsabilité des encadrants directs de l'exercice, des élèves-officiers de seconde année" http://www.letelegramme.fr/saint-cyr-le-general-mis-en-examen-pour-homicide-involontaire-23-06-2014-10225906.php
  12. Tout à fait d'accord avec ce que disent Ictus et Hatonjan à suivre, aucun problème sur le niveau académique. Je voulais seulement faire apparaître que l'exigence sportive est peut-être plus grande à l'entrée à St Cyr qu'à Navale, et que c'est à ce titre que la travailler avec des gens dans la même situation peut être davantage profitable. jack-bauer, au risque de me répéter, ce serait bien que tu cherches ce qui a déjà été répété à de multiples reprises sur ce forum. Aux termes de l'arrêté du 20 décembre 2012: 1.3.1.2.2. Anomalies acquises (index 35). 1. Attitude scoliotique (sans rotation des corps vertébraux) suivant importance. G 1 à 3 2. Scoliose vraie (avec rotation des corps vertébraux sans anomalie congénitale ou acquise des vertèbres) : - au dessous de 15 °C ; G 2 Qu'il convient de croiser avec l'instruction 812 du 15 octobre 2012 portant aptitude du personnel militaire de l'armée de terre: TROUPES AÉROPORTÉES (4). 2 1 2 3 3 2 1 (9) (11) (12). (9), (11) et (12) renvoient à des normes I et Y qui ne nous intéressent pas, et (4) renvoie à Instruction n° 700/DEF/DCSSA/AST/AME du 9 juillet 2008, modifiée: Sont éliminatoires à la visite initiale : (...) - scoliose vraie avec rotation des corps vertébraux (avec un angle de scoliose supérieur à 15°) ; (...) Sont tolérées à la visite initiale : - les attitudes scoliotiques réductibles en position fléchie ou couchée Mais nonobstant, et comme dit précédemment, que sans même prendre en compte les exigences ophtalmologiques spécifiques TAP: Lors de la visite initiale : - l'acuité visuelle, sans correction, devra être égale ou supérieure à 5/10 pour le meilleur des deux yeux et 3/10 pour le moins bon ; - le degré d'amétropie ne devra pas dépasser - 2 ou + 3 dioptries ; - les erreurs à la lecture des tables pseudo-iso chromatiques sont tolérées en l'absence de confusion franche entre les feux vert et rouge ; - le champ visuel binoculaire horizontal ne doit pas être inférieur à 140° et/ou champ visuel vertical inférieur à 60° ; - le sens du relief (test TNO) devra être satisfaisant. Toute affection chronique et/ou évolutive de l'œil et de ses annexes est incompatible. En ce qui concerne la chirurgie réfractive, l'aptitude sera conditionnée à l'avis du spécialiste conformément à l'article 319 de l'instruction de 1re référence à Y4, tu es "mort".
  13. Peut-être, en effet, mange-t-on mieux à l'enseigne de vaisseau (et boit-on institutionnellement davantage quand on devient officier supérieur), mais il tenait le même discours quand il était second maître (et pas d'hôtel). Cela dit, je l'ai aussi entendu dire que, comme il l'a observé en stage dans d'autres armes, tout le monde devrait manger dans la même salle et dans les mêmes conditions, il n'en va pas seulement du statut de l'estomac des uns ou des autres, mais aussi de la cohésion de tous, et je crois qu'il a raison. Mais la Marine a parfois encore ses raisons que la raison ne connaît pas...
  14. Parce que, en CPGE, on n'est plus lycéen? Les bordaches qui, en sortie d'école, veulent se spécialiser commandos ont exactement les mêmes tests de capacité physiques que le fusilier marin lambda. Mais, même si on intègre Navale, il faut être un peu fakir pour deviner, 5 ou 6 ans plus tard, si on en sortira en rang académique et sportif utiles pour savoir que l'on ne veut qu'une spécialité et pas telle autre. A contrario, et en dehors de ces spécialités, l'aptitude TAP du bordache, on s'en fout un peu... Si, en tout cas, tu ne veux que ça, tu es probablement mal barré et aurais mieux fait de choisir une prépa civile: -une éventuelle opération, d'autant qu'elle a lieu avant 21 ans, rend totalement inapte pour une certaine durée non seulement à un engagement militaire, mais aussi à l'aptitude médicale CPGE militaires, pourtant plus que "bon enfant". -Ces écoles ne requièrent que Y5, mais le seuil de toute activité opérationnelle, pour schématiser et sans parler d'aéro et consorts, c'est Y3: En clair, à l'engagement, soit on est Y3, soit on est Y5 ou Y4, c'est pareil. Et on ne peut même pas, puisque l'on est déjà militaire, prendre un "congé sabbatique d'inaptitude" le temps de l'opération et de la période automatique d'inaptitude qui la suit.
  15. Les critères d'aptitude TAP, y compris les textes officiels qui vont avec, sont discutés en long, en large et en travers sur ce forum, y compris par ton serviteur: j'ai la flemme de chercher à nouveau. Mais, une question en appelant une autre, ça sert à quoi d'être apte TAP pour intégrer le Lycée Naval, ce n'est sans doute pas (même si des élèves y réussissent) le meilleur endroit pour intégrer l'ESM, si?
  16. Quand j'étais jeune, à Lorient (ou plus exactement en banlieue, mais peu importe), il y avait encore une importante boîte de fonderie qui travaillait pour ce qu'on appelait alors la DCN, et que tout le monde qualifiait de "l'Arsenal". Un beau jour est arrivée une fringante jeune médecin du travail, qui s'est plongée dans les menus de la cantine, et qui a aussitôt décrété qu'il n'y aurait plus de frites à tous les repas. Le cri du ventre l'a emporté sur celui du coeur: ils se sont aussitôt tous mis en grève, les mecs (ce qui, certes, dans la médisance des Lorientais de l'époque qui disaient "à l'Arsenal, il n'y a que les portes qui travaillent", ne changeait pas grand-chose). Cela dit, mon marin de fils prétend que, à Lanvéoc, on mange relativement varié et en tout cas pas détestable tandis que son cadet (cuisinier dans un trois étoiles Michelin) dit, lui, que le restaurant d'entreprise, on aura tout vu, est parfaitement innommable.
  17. Bons sang! (ne saurait mentir), pourtant, vos années scolaires sont plus proches que les miennes... Je rappelle que, déjà, au-dessus de 3 étoiles d'officier général, il n'y a plus de grade, mais un "rang et une appellation". Même si la coutume veut que, pour cela, on ait commandé une armée victorieuse, en théorie, n'importe qui peut être élevé non pas au grade, mais à la dignité de Maréchal de France, et cela par décret. Des 4 derniers (De Lattre, Koenig, Juin, Leclerc), seul un (Juin) n'y a pas été élevé à titre posthume. Pour l'anecdote, la dignité équivalente de la Marine (Amiral de France) risque d'être en désuétude pour un moment, depuis qu'une dignité spécifique d'Amiral de la Flotte fût créée spécialement pour un certain...Darlan.
  18. Ou les sujets très grassieux de Sa Majesté? Sur les trois dernières années, plus de 32 000 soldats ont ainsi échoué à un test de base consistant, pour un homme âgé de moins de 30 ans, à réussir 44 pompes en deux minutes, puis 50 abdos avant d'accomplir un parcours de 1,5 mile (2,4 km) en moins de dix minutes (...) Chaque soldat est censé passer ce test au moins deux fois par an. (...) Un soldat ayant raté le test doit le repasser dans les sept jours. Des échecs répétés peuvent conduire à son exclusion de l'armée. « Ce chiffre représente 11 % des effectifs de l'armée ayant servi sur cette période(...) (...) Un officier anonyme renvoie pour sa part vers la diététique douteuse observée dans l'armée et ce même dans les zones de guerre. Au camp Bastion en Afghanistan par exemple, les soldats se voient ainsi proposer un petit déjeuner anglais avec œufs et bacon, suivi de frites à midi et de pizzas au dîner. Le tout agrémenté par une grande sélection de desserts où les soldats ont notamment le choix entre des profiteroles et un cheesecake. http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/06/22/les-soldats-anglais-trop-gros-pour-le-service_4443080_3214.html#xtor=RSS-3208
  19. Oh que non, ça devient même de plus en plus fréquent. Cela dit, il ne faut pas prendre les médecins militaires pour des truffes: tricher avec la toise, que l'on se fasse ou non écarteler ou autres remèdes de bonnes femmes ne trompe que celui qui veut bien être trompé et qui admettra que, dans la spécialité à laquelle on postule, un demi ou un cm n'aurait finalement pas tant d'importance.
  20. Ce type de situation (s'il est médicalement attesté, et pas seulement la gêne que Monsieur Toulemonde ressent à l'éblouissement) est visé, outre le SIGYCOP classique, par les "standards aviation" SVA et SCA applicables, comme leur nom l'indique, aux personnels navigants aéro, mais pas aux autres pour lesquels le dogme dispose seulement que: "Pour les personnels, appelés à tenir certains emplois et pour les cas limites, la réfraction est obligatoirement pratiquée sous cycloplégie" et: "La détermination du sens lumineux n’est plus systématique, elle n’est acquise que lorsqu’il y a lieu de suspecter une anomalie dans ce domaine ou pour préciser l’aptitude à certains emplois". Il y a donc peut-être (j'ai la flemme de chercher) certaines spécialités, qu'elles soient on non en OPEX, qui revendiquent de tels critères, mais en aucun cas la situation géographique du militaire elle-même, ni un emploi qui, pour ne pas être aéro, n'en resterait pas moins très spécifique.
  21. Maintenant que Ribéry, à force, s'en est fait mal à dos, c'est en effet la question existentielle: les autres coqs arriveront-ils à sortir des poules?
  22. Sauf erreur de ma part, l'intitulé exact de l'exercice était: "Exercice n° 2 / Sujet d’étude : Les engagements militaires et humanitaires de la France et des Français dans le monde". Tous les mots comptent: militaires, humanitaires, France, Français. Il semble s'agir d'une question d'étude faisant partie du programme (et non pas d'une dissertation libre), s'agissant donc non pas de raconter sa vie ou de postuler à l'école de guerre, mais seulement de faire ressortir ces différents aspects dans lesquels les militaires ne sont qu'une composante (militaire, stratégico-économique, humanitaire?) sans qu'il faille oublier la diplomatie et les intervenants tant institutionnels que privés, ces derniers indépendamment ou le plus souvent à travers telle ONG, fondation, voire lobby. Une synthèse en est faite dans les "documents pédagogiques" étudiés avant l'examen, par exemple là: http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/hg/stmg/file/syntheses/TSTMG_G3_engagements_France_synthese.pdf et ce n'est donc rien d'autre qu'une question de cours classique. Ce qui suppose bien que l'on organise, selon un plan, ces différents éléments et composantes.
  23. Les plongeurs hélicoptère, oui, ils sont originaires des spécialités aéronavales: http://www.colsbleus.fr/articles/638/devenir-plongeur-d%E2%80%99h%C3%A9licopt%C3%A8re-l%C3%A9nergie-de-la-passion A cela près que la Marine déteste qu'ils aient un double cursus autre spécialité aéronavale navigante-plongeur: rien ne sert d'augmenter le risque de baro-traumatisme. Le reste, je n'en sais rien.
  24. Comment ça, sans plan? Je suppose, je ne connais rien au "cahier des charges" de l'enseignement en question, qu'il s'agissait davantage de disserter des tenants et aboutissants de ces interventions que de citer au kilomètre celles qui ont eu lieu à tel endroit, et qui ne doivent servir que d'illustration à son argumentation. Remarquons que, sous réserve que l'on connaisse l'intitulé exact du sujet, on en trouve des corrections type par des enseignants de la discipline concernée à peu près partout sur le Net.
  25. Dans les lois de la physique, évidemment, mais outre que l'analyse des sonars et des turbulences n'est pas une science parfaite, des moyens très sophistiqués sont mis aujourd'hui en oeuvre pour limiter ces "bruits", rendant les SNLE à peu près invisibles les uns pour les autres, comme l'a rappelé un accident il y a quelques années: http://www.meretmarine.com/fr/content/deux-sous-marins-avec-32-missiles-nucleaires-entrent-en-collision Tout le monde sait en outre que, pour des raisons balistiques évidentes, ces SNLE affectionnent particulièrement l'Arctique, où leur rôle est moins de se déplacer que de "se tenir prêt à...": exit les bruits et les turbulences...

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