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brucine

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  1. Bien sûr que non. La question ne se pose que lors de situations "limite" ou "tendancieuses", dans lesquelles le médecin n'est pas non plus "de droit divin", puisqu'il peut déférer ces situations aux experts des HIA. Si un SIGYCOP existe, c'est n'est pas pour faire causer sur tel forum, mais parce que ses critères sont la base de l'expertise médicale militaire, et que le médecin doit se déterminer non pas parce que "tel est notre bon vouloir", mais sur les critères en question.
  2. On va aussi de plus en plus "dégager" les officiers de carrière (la fameuse "dépyramidisation"). Un OSC long, issu soit de la promotion interne soit du recrutement sur titres se verra proposer au moins un contrat initial de moyenne durée et aura (certes plus volontiers pour les externes diplômés) une reconversion à la sortie. Rien donc d'extraordinaire en comparaison d'une carrière exclusivement civile où il est maintenant rare qu'une personne garde le même poste toute sa vie, et pas de traîtrise vis-à-vis de l'OSC à qui personne n'a menti à cet égard. Maintenant, et si on dispose d'un niveau d'étude suffisant, il est probable qu'il soit statistiquement plus "facile" de devenir officier via l'ESM (voire l'EMIA) que de se fier aux aléas du recrutement des OSC, mais c'est une autre question.
  3. A moins que l'armée en dispose déjà, je ne vois pas comment elle pourrait remplacer ses modèles existants par des Fazer 600, puisque cette dernière n'existe plus depuis déjà au moins 5 ou 6 ans (remplacée par la XJ6 Diversion en version 78CV et rien du tout en version 98CV), et je ne vois pas trop non plus pourquoi l'armée privilégierait des modèles carénés pour des raisons purement cosmétiques (et qui coûtent plus cher à réparer au besoin).
  4. Concernant plus spécifiquement la France, ce n'est pas tant la question énergétique qui vaut puisque, de mémoire et nucléaire aidant, nous ne sommes dépendants de ces apports qu'à hauteur de 15%. C'est surtout l'impasse d'une solution militaire absolument impossible (et n'empêchant pas en effet les uns ou les autres d'essayer d'intervenir dans les événements via leurs services secrets.) A propos des BPC, on se moque un peu de ce que les américains en pensent, sans quoi on n'aurait pas décidé de les construire. C'est surtout Poutine qui nous menace, en cas de non livraison, de poursuivre au civil pour cette rupture de contrat: Fabius a beau lever les sourcils qu'il n'est pas très crédible, une telle rupture serait catastrophique au plan économique et pour le pays et pour les chantiers et la région de St Nazaire. Quant aux festivités normandes, c'est Hollande qui y a invité Poutine, puisque l'on dit que c'est le seul moyen qu'il a trouvé de pouvoir lui adresser la parole depuis le début du conflit. Même s'il y vient pour une langue de bois dont il est coutumier, Poutine est ravi d'ainsi redorer son blason. Et il joue sur le fait que l'on ne peut pas être contre puisque personne ne peut contester que la Russie est, de loin, le pays qui a subi les plus grands sacrifices de la guerre, sans lesquels les victoires occidentales en Afrique du Nord puis en Europe n'auraient même pas été envisageables, et sans lesquels nous marcherions aujourd'hui encore tous au pas de l'oie.
  5. Les séparatistes sont pour l'essentiel les marionnettes de Poutine, tout le monde le sait, comme tout le monde sait qu'ils ont été vus porteurs d'uniformes russes (sans insignes) et d'armes russes. La "stratégie" russe est évidente. Celle des européens n'existe pas, puisque chacun sait que le paradoxe est que l'Europe considérée dans son ensemble est une des premières puissances économiques de la planète, mais un nain politique et militaire du fait d'intérêts divergents et de l'absence d'un réel exécutif "fédéral". Et d'ailleurs, les Etats-Unis font à peu près la même chose que notre ministre des affaires étrangères (des rodomontades), puisqu'il n'est pas question d'envoyer des forces armées en Ukraine, mais seulement d'envisager une échelle de sanctions qui soit prêtent à rire (déclaration de persona non grata à tel sommet), soit sont parfaitement inefficaces comme le montrent par exemple le chantage energétique ou la quasi mise en demeure de respecter des contrats que d'ailleurs nous aurions grande peine à ne pas respecter malgré la pression internationale (les BPC). Oui, la situation est honteuse et catastrophique, personne ne sait comment elle prendra fin (ou plus exactement si, dans à nouveau le sang de civils versés) mais nous sommes parfaitement impuissants à autre chose que du verbiage diplomatique.
  6. Je ne suis pas sûr qu'il y ait grand-chose à comprendre. Il y a avant tout une "balkanisation" de l'ex-URSS que la Russie n'a pas su empêcher, avant-hier chez ses voisins (Afghanistan), hier dans ses territoires excentrés (notamment républiques "asiatiques" et "musulmanes"), aujourd'hui à ses portes. Il n'y a jamais eu dans ces différentes entités de réelle démocratie autre qu'un pouvoir politique fort accompagné d'une corruption érigée en système, et ne restant aujourd'hui plus que la seconde. Les gens crèvent la dalle, et là où, en France ou ailleurs, ils croient pouvoir trouver le salut dans des mouvements extrémistes tentant de rester à peu près "politiquement corrects", ils s'identifient à leur "ethnie", à leur langue, voire à leurs avantages acquis, pour par désespoir ou intérêt prendre les armes, que d'autres leur auront parfois mises dans les mains. C'est un spectre de guerre civile sans issue, pondéré par les intérêts militaires russes réputés inaliénables (Sébastopol et la mer noire) et par les intérêts économiques à la fois de la Russie et de l'occident, le tout ayant d'insupportables odeurs de gaz.
  7. L'armée cherche probablement plus, dans l'admission aux cursus de sous-officiers, des gens qu'elle ressent comme motivés que des gens hyper-diplômés. Mon fils, maintenant officier, a intégré l'école de Maistrance avec un seul bac S suivi d'une CPGE qu'il avait volontairement quittée au bout de quelques mois parce qu'il avait réalisé que, même s'il y réussissait, il serait ingénieur dans un bureau et qu'il n'en voulait à aucun prix. Maintenant, le reste de l'argument est aussi pesant: la majorité des sous-officiers, et aussi des officiers sous contrat ainsi que, maintenant des officiers de carrière aura "une vie après l'armée" pour laquelle le bagage préalable sera d'autant plus important que les années de solde OPEX grassement payées ont un peu tendance à prendre l'eau. Alors oui, soit une formation initiale monnayable plus tard (mais, sauf à être cuisinier professionnel ou polytechnicien, que vaudra mon diplôme dans 10 ans?) est un plus. Et, à défaut, pouvoir choisir une spécialité qui, plus tard, assure un meilleur taux de reconversion civile en est un autre...
  8. Les "lobbys", si vous m'excusez ce terme un peu violent, sont nuls et de nul effet tant que le rapport de force n'est pas établi, et peuvent même aller à l'encontre du but recherché. Exprimé autrement, des foules considérables dans la rue ont pu faire reculer l'exécutif en certaines circonstances (mai 68, certaines grèves étudiantes ou lycéennes...) comme ont pu le faire quelques personnes très puissantes et très bien placées (lobbyings législatifs...). Les exemples de telles influences sur le plan judiciaire sont exceptionnels (la famille Seznec a fait un bide, mais il existe des exemples de publications circonstancielles ayant provoqué la relaxe d'un condamné...non sans que la défense ait pu "enfoncer le clou" d'un vice de procédure en Cassation). Soutenir la compagne de ce Légionnaire, pourquoi pas, et même si cela est déjà passer la justice par pertes et profits puisque ni vous ni moi ne connaissons de l'affaire autre chose que ce qui nous en est rapporté. Mais aller jusqu'à "panurger" une page Facebook parmi tant d'autres, ce pseudo-pouvoir de l'irréel et du virtuel pour influencer la justice, là, on touche vraiment le fond d'une "vox populi" qui, il n'y a pas si longtemps puisqu'on la commémore encore ce jour, chercherait à faire droit de la laudation des uns ou de la dénonciation des autres.
  9. Cela dit (et ne considérant pas les concours d'officier de carrière, et me semblant, je ne sais pas pour l'ALAT, que les concours d'accès école navale sont explicitement fermés aux EOPAN), l'activation d'un EOPN/EOPAN pendant ou à l'issue d'un seul contrat qui n'aurait pas été lui-même renouvelé doit être exceptionnelle.
  10. Toujours sur le seul plan du droit, et si une personne mise en examen n'a pas été placée en détention préventive, il n'y a aucune raison (sauf en le cas d'espèce éventuelle assignation à domicile qui serait ennuyeuse dans le cadre d'OPEX) qu'un prévenu soit présumé coupable avant d'avoir été jugé, et donc suspendu de ses fonctions sauf les cas où celles-ci sont en rapport direct avec l'infraction (par exemple accusations de pédophilie dans les métiers traitant de l'enfance) ou susceptibles par leur exercice ou leurs fréquentations de nuire à la manifestation de la vérité.
  11. Quand il ne sort pas en uniforme, un militaire est civil. Tout au plus, dans certaines activités, on peut être en ces circonstances sanctionné par l'institution dont on fait partie sur le plan déontologique, c'est-à-dire quand les actes en question sont réputés avoir sali l'institution en question. Si ces sanctions déontologiques sont en principe indépendantes des sanctions pénales, elles ne s'appliquent en fait quasiment toujours qu'après que la justice a validé la faute et qu'elle est devenue définitive (purgée d'appel); c'est, pour schématiser au plus simple, la raison pour laquelle un casier judiciaire est incompatible avec un certain nombre d'emplois. A l'inverse, et à supposer qu'un individu lambda soit à l'origine d'un acte particulièrement méritoire, il ne peut être récompensé (par exemple médaille du courage et du dévouement) que par l'autorité civile compétente, et pas par "l'employeur" qui pourra en effet, dans son cercle privé, par exemple organiser un pot une fois la justice dite...mais rien avant. Enfin sur le plan déontologique, et puisque quelqu'un a parlé d'arts martiaux, une personne réputée experte peut être sanctionnée par sa fédération pour avoir utilisé des moyens disproportionnés conférés par ses connaissances. En résumé, et sauf pour certains torchons et blogs à en faire leurs choux gras pour soit soutenir sans aucun élément la personne en question, soit au contraire en profiter pour jeter l'opprobre sur l'armée toute entière, peu nous chaut que cette personne soit légionnaire ou pas. C'est à la justice d'estimer si, oui ou non, il a défendu à juste titre ou pas la personne qu'il accompagnait et lui-même. On peut bien sûr, comme certains l'ont fait, me traiter de noms d'oiseaux, si cela soulage leur émotion, pourquoi pas, mais n'enlevant rien à l'évidence: si les capacités physiques et "l'occasion" m'en avaient été données, nul doute que j'aurais aussi (et si tel est le contexte) coutelé mon agresseur et celui de ma compagne, mais cela n'autorisant pas à préjuger les "analyses de la société" (qui n'y est compétente qu'à travers la justice rendue au nom du peuple français) ou celles de la "hiérarchie" qui, comme je viens de le dire, n'a compétence en l'espèce qu'en matière de sanctions.
  12. Que dire? Il y a bien des années, je sortais de 3ème après 2 ans d'anglais LV2 (est donc n'en connaissais pas un mot), mes parents ont décidé de travailler aux Etats-Unis, m'ont montré le lycée (américain) en m'expliquant que c'est là que cela allait se passer. 2 ou 3 mois de totale perdition, après lesquels je devins à l'époque progressivement presque bilingue par nécessité: c'est, si tu en as l'occasion, une voie intéressante, comme par exemple aller travailler quelques mois au Royaume-Uni ou en Scandinavie (et je ne veux pas dire là où on n'y trouve que des français). Même en LV1, le bachelier moyen qui aura subi plutôt qu'appris au moins 7 années d'anglais est réputé dans le monde entier pour son insondable nullité (et donc pour un niveau pas si difficile à atteindre). L'objectif à viser me semble un niveau supérieur à celui du bachelier lambda, et il n'est pas si difficile à atteindre puisqu'il ne s'agit pas de disséquer Shakespeare ou de (comme ton serviteur a du le faire) distinguer les qualités littéraires de la Sainte Bible dans la version "King James". Au risque donc de me répéter, et avec du "travail" (livres, émissions, films en version d'abord sous-titrée...) cela est loin d'être impossible et on peut même y trouver du plaisir, puisque chacun pourra privilégier les thèmes qui correspondent à ses goûts. Mais en effet, sans ce "travail" ou des circonstances qui ont fait que l'on aura (comme moi) été amené à "causer étranger", c'est mal barré.
  13. Bien sûr que tout le monde souhaite (si les faits sont tels que rapportés) que la justice retienne la légitime défense. Mais de là à demander que sa hiérarchie le félicite... Quelles qu'en soient les circonstances, il y a toujours mort d'homme en dehors du cadre où cette hiérarchie peut le requérir, et il serait dans ces conditions parfaitement indécent qu'une institution se félicite d'un homicide, quand bien même résulterait-il d'un acte de légitime défense.
  14. Et moi, je n'ai rien contre les enfants de chœur dans les églises, et rien non plus contre les scouts et les jeunes sportifs sinon que parfois les prêtres, les chefs ou les éducateurs s'y intéressent d'un peu trop près: il est donc indispensable d'interdire non pas les prêtres, chefs et éducateurs fautifs, mais l'ensemble des enfants de chœur, scouts, et plus généralement tous les jeunes garçons qui seraient éligibles à un remake de "Mort à Venise".
  15. Sauf à avoir été très imprudent, comment l'enquête militaire peut-elle montrer que l'on a consulté tel spécialiste ou consommé telle herbe de Provence? Il y a bien sûr des gens de mauvaise foi, et là n'est pas la question. Il y a bien des années, j'ai été moi aussi un peu naïf, j'avais besoin d'un prêt (que j'ai obtenu) et qui était tout à fait dans la nature de mes fonctions de chef d'entreprise, et il y avait bien sûr un questionnaire médical à la clé. J'ai cru bon de déclarer une tendinite passagère, qui ne résultait que du fait d'avoir passé un week-end à "ressusciter" mon réseau informatique professionnel qui était planté: bien m'en a pris, j'ai été emm... pendant des mois et des années pour quelque chose qui n'existait plus au bout de quelques jours. Il ne faut pas se mentir à soi-même ni aux autres, et je ne suis pas sûr qu'une dépression durable accompagnée d'une consommation de stupéfiants (ou vice-versa) soit considérée comme "un élément favorable". Mais je ne suis pas sûr non plus qu'il ne faille pas mentir par omission pour d'autres événements qui ne sont pas démontrables et qui, finalement, sont sans importance.
  16. Quand je me tue, sous les quolibets, à vous répéter que l'Haurtographe a un sens... On peut taxer Madame la Garde des Sots d'encourager elle-même une certaine forme de "relaxe", qui n'ira pas jusqu'à la juger elle-même "relax". Elle a prétendu, à tort ou à raison, que la justice devait être indépendante (ce qui est un peu paradoxal puisque, que l'on sache, les Parquets sont sous la dépendance hiérarchique directe de la Chancellerie). Mais on voit mal la Garde faire pression pour "une vulgaire affaire de couteau" et, ce faisant, dire publiquement que, dans un état de droit, l'exécutif et ses bras armés que sont les forces de l'ordre (ou militaires) agiraient dans le plus pur mépris du contrôle judiciaire. Toujours que l'on sache, et je suis surpris que les brillants juristes militaires de ce forum ne soient pas encore intervenus "es fonctions", un OPJ n'a pas pouvoir de prononcer relaxe ou acquittement, qui sont les privilèges du juge, mais seulement de choisir ou non de déférer l'enquête en question au Procureur de la République ou à ses substituts. En l'espèce, et sans préjuger de son bien fondé ou pas, il y a homicide, et l'OPJ n'a d'autre choix que de saisir le Proc, qui lui-même (il y a tout de même un code de procédure), n'en a pas d'autre que de saisir le Tribunal compétent. Lequel prononcera en effet peut-être la relaxe, mais sans que ni les forces de l'ordre, ni la Garde soient fondés à se prononcer ou s'exprimer sur la légitime défense et qui, si elles le faisaient, donneraient du grain à moudre aux avocats de la partie adverse vers une nullité de procédure.
  17. D'un côté, la demande qui nous est présentée est plus que floue, ne permettant en effet pas de répondre, mais supposons qu'il s'agit de "l'opérateur opérations navales" qui peut avoir différentes spécialités (électronicien d'armes, détecteur, SITEL, navigateur timonier, guetteur de la flotte...) et dont toutes ne nécessitent pas le même niveau d'anglais. Mais ce n'est pas pour autant qu'un "copier-collé" amène quoi que ce soit au discours. Un "bon niveau en anglais" est requis, mais on ne sait pas trop de quoi on parle puisque, en principe, le matelot opérations navales a plus volontiers que brevet des collèges un niveau pouvant aller de bac à bac+3. Si l'on passe par Maistrance pour intégrer directement une spécialité d'officier marinier (et donc pas de matelot), la messe est dite puisqu'on y subira automatiquement un TOEFL ou équivalent. Et je m'insurge contre l'idée que, attendons le CIRFA, qui vivra verra. Le candidat qui a un projet formé nécessitant une langue étrangère (attention, on ne parle quand même pas d'agrégation, mais d'un niveau bac scolaire très basique) a tout intérêt à travailler avant ces tests, et ce n'est pas si difficile (livres bilingues, séries et films en VOST...).
  18. Voilà qui est étrange: les hommes dans l'armée seraient une réussite globale et les femmes dans l'armée un "échec total à quelques exceptions près"? Les media n'ont pourtant pas manqué de nous montrer, dans plusieurs reportages, des femmes toutes armes confondues avec de beaux parcours et qui sont donc de nombreuses exceptions. Et justement, il nous est dit qu'il n'y a pas de discrimination positive, et donc pas de "norme": dans cette optique, les femmes ne sont pas des femmes, mais simplement des soldats comme les autres, parfois bons et parfois mauvais. Comme le disait Timshel, il est de toute façon impossible de mener un combat d'arrière-garde, la question n'étant pas de si les femmes sont intégrées à l'armée (et si, comme suggéré, ça la dévalorise), mais de comment est assurée leur intégration sur des critères non pas militaires mais purement ménagers (puisque le problème majeur est...les sanitaires).
  19. Je ne trouve pas cela si drôle, Had: si tu t'étais exprimé comme cela lors de tes tests de sélection, non seulement tu serais sûrement resté sur le plancher des vaches mais, allant plus loin (et sauf, disent les mauvaises langues, dans les engagements de courte durée de l'armée de terre tant elle peine à recruter, et encore), les jeunes qui pour beaucoup rêvent de carrières prestigieuses en franchiront de moins en moins les premières marches. Je n'ai voulu qu'attirer l'attention sur le fait que, sans un bagage scolaire convenable, il y a de moins en moins d'espoir, que sans un minimum de travail (commençant jeune), il n'y aura pas de récompense, mais chacun fait ce qu'il veut...
  20. Non. Quelque chose d'indéfini entre Y6 et Y2 que personne ne peut définir en dehors du contexte. Et tout cela est, au risque de radoter, énoncé non seulement dans les textes officiels dont référence (et dont je ne pense pas qu'ils ont été lus) mais aussi, comme le rappelle Auréliane, dans les nombreuses discussions à ce sujet. A l'extrême, à A+1, +2 ou plus 10, c'est mort non seulement pour les personnels navigants mais aussi pour certaines spécialités et certificats (tireurs d'élite, plongeurs, et même sûrement certaines qualifications parachutistes au chef d'une fragilité existante). Chacun doit prendre ses responsabilités: s'il suffisait, par un coup de baguette magique, de gommer chacun de nos "handicaps" pour faire en sorte qu'ils n'aient jamais existé, à quoi bon édicter un SIGYCOP que chacun pourrait détourner?
  21. Comme je l'évoquais précédemment, et en dehors des officiers supérieurs, peu à peu des officiers subalternes, des officiers mariniers seront sollicitées, et certaines, comme les hommes, en toute connaissance de cause diront oui dans les mêmes conditions à quelques années difficiles pour tous et toutes. Mais en attendant, et quoi qu'il en soit dit, je souhaite un certain courage (ou une folie certaine?) à l'équipage lambda pour "harceler sexuellement et moralement" un officier même subalterne. Curieuse coïncidence, un fil des media civils nous parle ces jours derniers des vestiaires des clubs de sport à Münich, où les douches sont "unisexe" sans que cela fasse chaud ou froid à nos (maintenant amis) teutons. Nous sommes bien sûrs loin d'une telle hypothèse, où chacun est considéré comme une personne jusqu'à plus ample informé, à chaque jour suffit sa peine... Mais cela n'autorise pas à déclarer que l'on devrait interdire les sous-marins aux nanas parce que certains mecs sauteraient dessus, alors que c'est précisément aux mecs en question qu'il convient de les interdire.
  22. Il n'est pas possible de répondre par "blanc ou noir" à cette question. L'instruction 102 relative à l'aptitude médicale dans la marine se contente d'exiger un minimum de Y3 tant pour les fusiliers que pour le certificat commando, mais renvoie à l'arrêté inter-armées du 20 décembre 2012 concernant la chirurgie réfractive: voir le détail, article 13.3.2.5 alinéa 5. En dehors de l'âge lors de l'intervention (avant 20 ans et après si intervention datant de moins de 6 mois, valant Y6T sans aucune discussion), de multiples paramètres entrent en compte pour une cotation finale à l'admission pouvant varier de Y2 à Y6.
  23. Je ne connais (un peu) que la situation dans la marine, mais qui n'est peut-être pas si différente. Rappelons tout d'abord que, aujourd'hui, un "OSC long" y est automatiquement promu à l'ancienneté EV2 au bout d'un an, EV1 au bout d'un autre, LV après encore 4. Il est donc mécaniquement "capitaine" au bout de 6 ans, ce qui ne veut pas forcément dire que, en dehors de "responsabilités administratives", il commande grand-chose d'autre que lui-même (je pense notamment aux personnels aéro). Les certificats de langue CFL (basés en anglais sur TOEFL/Cambridge) sont quasiment donnés au niveau 1, pas très difficiles à atteindre au niveau 2, très difficiles au niveau 3. Ils ont l'avantage de figurer au dossier militaire consulté par la hiérarchie et ont paradoxalement permis à mon fils (niveau anglais scolaire avec un peu d'hérédité familiale) d'être expédié en échange...en Allemagne parce qu'il était alors le seul personnel de son unité et de son grade à détenir ce certificat. Bien sûr, ils sont favorables dans certaines spécialités sur le terrain et dès qu'il s'agit d'état-major ou de postes à l'étranger. Pour autant, je ne suis pas sûr que la majorité des officiers de carrière soit même passablement anglophone. La "dépyramidisation" d'une armée que les mauvaises langues qualifient de "mexicaine" conduit dans un premier temps et comme l'a déclaré publiquement, toujours dans la marine, le DPMM (VAE Prazuck) à un taux de renouvellement des OSC qui atteindra plus volontiers les 75% que les 90%, dans le même temps où des "passerelles vers la vie civile" seront prévues pour dégraisser les officiers de carrière à chaque niveau (CC, CF, CV). Dans le même temps, il ne semble pas encore prévu de diminuer le quota d'admission dans les grandes écoles militaires, tant il sera difficile de "vendre" à un futur officier qu'il n'aura peut-être que 4 galons ou 5 panachés. Mais, clairement, l'activation, que l'on soit ou non polyglotte, va avoir tendance à devenir encore plus difficile qu'elle ne l'est.
  24. Ce n'est pas si nouveau que l'on veut bien le prétendre. A mon époque, on faisait "les 3 jours". De tests à la portée théorique d'un gamin sortant de l'école primaire, et sur environ 200 clampins que nous étions, seuls 16 furent, pour avoir été notés plus de 16, conviés à écouter un capitaine leur vendre, toujours à l'époque, "le bataillon des EOR". Je m'en foutais personnellement d'ailleurs éperdument pour, es fonctions, ne pas pouvoir "sortir" en cette époque où existait encore le service militaire autrement que, sauf à vraiment le vouloir, comme aspirant du SSA, mais là n'est pas la question. D'autres temps ne semblent pas avoir amené d'autres moeurs, puisque maintenant la "Journée de Défense Citoyenneté" reste un excellent baromètre du niveau d'une classe d'âge d'au moins 17 ans...et fait froid dans le dos. "Appliquer un pourcentage, trouver une proportion, manier les virgules entre les chiffres… un jeune sur dix est incapable de se sortir de ces calculs simples. Il en va de même en lecture. En la matière, près de 10 % des jeunes comprennent mal, voire pas du tout, ce qu’ils lisent." La suite là: http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2014/04/25/un-jeune-sur-dix-en-difficulte-en-lecture-et-mathematiques/#xtor=RSS-3208
  25. D'un autre côté, quand on souhaite commenter l'éducation, le minimum pour être crédible consiste à ne pas faire 3 fautes de français grossières dans chaque phrase.

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