Je n'ai pas dit que tu sera Y5, je n'en sais rien, et seul le médecin peut en décider lors de la visite médicale d'aptitude.
A cet égard, cette décision ne peut dépendre que de l'examen lui-même, je ne suis pas médecin, et je doute d'ailleurs qu'un médecin, civil ou militaire, puisse statuer par mail ou sur un forum sans examen clinique.
Si la cotation n'est pas fixe (Y4 à Y6), c'est qu'elle dépend de l'intensité des troubles (sans correction, comme précisé).
Mais elle peut aussi par exemple dépendre du pronostic: statistiquement, cette pathologie décelée jeune est un critère d'évolution ultérieure plus grave, et cela est peut-être susceptible d'abaisser la note.
Quoiqu'il en soit, ce que je voulais dire, c'est qu'il n'y a, schématiquement, que 2 cas de figure:
-Y6: on est renvoyé à ses foyers et l'on parle d'autre chose
-Y4 et Y5: si, de mémoire, des examens d'aptitude révisionnelle dans certaines situations peuvent admettre Y4 à la place de Y3 précédemment, à l'engagement, c'est pareil puisque ce n'est pas Y3.
Toujours très schématiquement, Y5 (ou Y4) n'interdisent ni l'inscription dans les CPGE, ni l'admission dans les écoles, ni l'incorporation, mais confinent le sujet à "des activités de soutien".
Je ne fais donc que répéter que, dès lors qu'on sait que l'on ne sera pas Y3, reste à ne pas être Y6 et, entre les deux, à ne postuler pour l'engagement que si l'on est sûr de pouvoir s'accomplir dans les spécialités qui restent ouvertes
(voir INSTRUCTION N° 812/DEF/RH-AT/PRH/LEG relative aux normes médicales d'aptitude applicables au personnel militaire de l'armée de terre., B.O. Armées, 15 octobre 2012, édition chronologique n°46 du 29 octobre 2012)
et en étant conscient que cette situation limitera probablement l'évolution de carrière (les mauvaises langues diront que cela ne change pas grand-chose, puisqu'il est maintenant prévu d'encourager y compris une partie des officiers de carrière vers la sortie à chacun des grades de capitaine, commandant et lieutenant-colonel).
La seule solution pour en avoir le coeur net consisterait à consulter un ophtalmo militaire (par exemple HIA Val de Grâce) mais d'une part, même une telle visite n'a pas formellement valeur d'expertise médicale d'incorporation, d'autre part je ne sais pas si un civil peut solliciter une visite dans ces conditions et combien elle serait facturée (c'est sûrement beaucoup moins complexe que les visites médicales CEMPN qui, quand elles sont facturées non pas directement aux compagnies aériennes mais aux civils demandeurs, coûtent un bras...).