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brucine

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  1. Sauf ânerie de ma part, le plan "égalité des chances" au sein de la Défense ne vise pas à mettre à égalité devant le recrutement direct quelqu'un qui est diplômé et quelqu'un qui ne l'est pas. Il s'agit d'actions diverses (préparations militaires de découverte, actions favorisant les jeunes méritants mais de milieu modeste, internat "deuxième chance" destiné aux "jeunes marginalisés"...). Voir là: http://www.defense.gouv.fr/jeunes/egalite-des-chances
  2. Là? http://www.defens-aero.com/2014/02/les-pilotes-n%C3%A9erlandais-se-plaignent-du-bruit-dans-les-h%C3%A9licopt%C3%A8res-nh-90.html
  3. J'entends bien que, au seul plan juridique, la condamnation n'est ni définitive, ni exécutoire dès lors qu'il en a été interjeté appel et que celui-ci n'a pas été jugé (et il en est en effet question) et pourquoi pas tant que toutes les voies de recours (y compris la Cassation) n'ont pas été épuisées. Et je mets d'autant moins en cause une institution ou une profession que, en l'espèce, l'activité visée n'est pas un métier. Mais il y a tout de même un raccourci expéditif à soutenir que les affaires privées seraient forcément dissociées de celles professionnelles. Si profession il y avait, un certain nombre d'entre elles (dont la mienne) peuvent en interdire l'exercice de manière disciplinaire pour "manquement à la moralité" et cela indépendamment d'une éventuelle condamnation pénale. Rappelons aussi que, si cette condamnation devenait définitive, elle entraînerait déchéance immédiate de décorations décernées à une personne pour ses activités professionnelles (mais je ne sais pas si un règlement similaire existe pour le corps des peintres de la Marine). Comme quoi, non, ce n'est pas un évènement si privé qu'on veut bien le dire.
  4. Les peintres de la marine, sous tutelle du ministère de la Défense ont rang, selon leur statut, de LV ou de CC à titre honorifique et n'ont bien sûr (à l'exception d'au moins deux qui sont ou ont été officiers d'active, respectivement CA et CV) aucune prérogative d'officier hormis le privilège de pouvoir embarquer, si le commandant en est d'accord, sur n'importe quel bâtiment. A ce titre, Plisson a beaucoup oeuvré pour la Marine Nationale et non seulement embarqué sur le Clémenceau, la Jeanne, un SNLE... mais fréquenté les salons dorés parisiens en compagnie d'huiles non pas sur toile mais de la hiérarchie, y compris le CEMM. Toutes choses qui auraient pu en effet être jugées compromettantes pour ces autorités, ça fait désordre, si les media en question s'étaient par improbable intéressés autant aux peintres de la marine qu'à Nabila.
  5. La théorie veut que nul civil n'est obligé d'appeler un officier par son grade et que si (même hors marine nationale) l'interlocuteur civil est une femme, le militaire peut être appelé par son titre de courtoisie (Madame ou Monsieur) ou par son grade qui n'est pas précédé de "Mon". évidemment, le civil futur militaire sera bien inspiré de respecter non pas la "non obligation" mais "l'étiquette" de savoir-vivre qui prévoit que l'officier sera appelé (sauf s'il est féminin) "Mon Général". Pour autant, même le civil "de bonne foi" peut "gaffer", ce qui m'est arrivé en tant que famille de militaire à une cérémonie: le type, se baladant avec 2 étoiles et étant lui-même parrain d'un nouvel officier se baladait parmi les uns et les autres et est venu me serrer la main. Je lui ai sans réfléchir balancé du "Bonjour, Amiral", perdu: Officier technique AAM, la terminologie idoine est "Bonjour Monsieur l'Officier Général". L'anecdote pour rappeler que, en effet, ces gens-là sont généralement (c'est le cas de le dire) très polis et courtois, je ne pense pas qu'il m'ait été tenu rigueur de moi-même ignorer des usages que je n'étais pas censé maîtriser dès le moment où j'ai été moi-même poli et courtois.
  6. Reste à savoir, comme toujours en matière de sondages, le biais de celui-ci, qui est malgré tout étonnant. Parle-t-on des français ou des dirigeants qu'ils ont élus? Je ne peux lire un forum ou un fil de news sans "armée bashing". Les thèmes qui reviennent le plus souvent est que les soldats sont avant tout des assassins et que de toute façon, même s'ils ne le sont pas, le budget qui leur est consacré enlève le pain de la bouche des autres composantes de la fonction publique (hospitalière, enseignement...) qui semble plaider en majorité pour des réductions drastiques. Sur le plan des responsables, d'où sort-on que le Président aurait une popularité de plus de 30%? Au moins 2 élus plutôt à gauche de la gauche (Bové et Mélenchon), mais le lobbying dans une majorité "mosaïque" ne doit jamais être négligé viennent encore de prendre parti pour de nouvelles réductions budgétaires, et passant notamment par la disparition de la force de dissuasion et par le remplacement des armées nationales par une armée européenne fédérée en partant du constat (qui lui est hélas vrai) que sur 1 million de soldats européens, l'Europe ne peut (ou ne veut) en envoyer 1000 en Afrique. La "bronca" de la "grande luette", je veux dire les propos prêtés à un quarteron de généraux rebelles et relayés tout à fait hors de propos par le MINDEF (je ne vois pas en quoi ce genre d'intervention concerne la place publique, un autre MINDEF a dit en son temps "un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa g.....") ont aussitôt provoqué un démenti du premier ministre, mais une "réflexion" du Président de la République auquel un autre lobbying, émanant de certains députés de sa majorité, a aussitôt demandé que l'effort budgétaire soit au contraire accentué. En résumé, et s'il est tenu compte de ces interventions, ce sera non seulement pour des raisons budgétaires...mais aussi pour donner du grain à moudre à des élus qui sont précisément censés représenter l'opinion de la population, clairement antimilitariste dans un certain nombre des courants évoqués.
  7. Philip Plisson est peintre titulaire de la Marine, ce qui lui confère le rang de capitaine de corvette. Il est, entre autres, officier du mérite maritime et chevalier de la légion d'honneur. Ses images ont fait rêver des générations notamment de jeunes bretons, et ne sont certainement pas étrangères à la vocation maritime civile ou militaire d'un certain nombre d'entre eux. Il vient d'être écroué à la prison de Vannes après que les assises du Morbihan l'ont condamné à 5 ans de réclusion criminelle dont 3 fermes pour le viol de sa nièce (pas cher payé, mais c'est une autre question). Pourquoi les embruns de la "Tempête sur les Poulains", sur le mur juste en face de moi, ont-ils maintenant un goût si amer?
  8. Pour Tatie Mougeot qui utilise Windos chez elle, le problème essentiel réside un peu dans l'absence de quelques (simples et gratuits) logiciels de sécurité qui ne sont pas livrés avec, mais surtout à son comportement (ou, exprimé autrement, l'absence de logiciel de sécurité qu'elle a entre les oreilles). Mais évidemment, même si Linux est plus "sain" à l'égard des virus et peut-être pas tant que ça à l'égard des intrusions, le paradoxe est que Tatie Mougeot ne saurait l'utiliser puisque son PC n'est pas livré avec et qu'il faut malgré tout un niveau minimal de compétence pour migrer aux distributions y compris dites "conviviales" de Linux et aux conversions logicielles et matérielles qui vont avec. Pour l'utilisateur averti (je crois en faire partie), c'est pire encore: mission impossible de par exemple récupérer des années d'archives d'un logiciel de comptabilité ou banque précédemment tenues sous Windows. Le monde de l'entreprise est très différent, et tient davantage aux compétences, attributions et bon vouloir de l'administrateur réseau qu'au système d'exploitation. Le hic, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de sécuriser des moutures prévues pour être "communicantes" (grosso merdo, à partir de XP), ce qui n'exclut pas que des grosses boîtes tournent encore sous NT4, ni que l'administrateur réseau peut parfaitement (mais c'est du travail) sécuriser les différentes versions de Windows Server qui d'ailleurs (et un peu à l'instar des versions "pro" à partir de XP par opposition aux versions "home") intègrent déjà certains outils à cet effet. Pour schématiser, je ne vois rien d'anormal à ce que la DGSE lance un appel d'offres Windows (pas davantage en tout cas qu'il y en ait un pour les BPC, c'est la règle des marchés publics) dès lors que le cahier des charges prévoit la segmentation des travaux et la sécurisation par des entreprises et intervenants eux habilités au niveau de sécurité défense requis.
  9. Même si tous les geeks se gargarisent de Linux (de fait, il s'agit ou s'agissait non pas de Linux mais de gros serveurs Unix à l'échelon entreprises), il y a déjà une grossière désinformation à soutenir que, parce que le PC Windows de Tatie Mougeot est une passoire, il n'y a pas moyen de sécuriser un réseau tournant sous un serveur Windows comme sur une autre plateforme. Quant à la localisation, là aussi, il n'y a que Tatie Mougeot qui ne sache pas où il se situent: tous les riverains le savent (y compris ceux de la Moskowa et du Potomac...). Donc oui, en effet, et même si la sécurité réseaux pose de réels problèmes (on se souvient de tel informaticien prié dernièrement aux Etats-Unis par le gouvernement de bien vouloir ne pas prononcer sa conférence à ce propos), ce qui nous est rapporté ici, c'est davantage le niveau fesses de bouc et la crédibilité qui va avec...
  10. laurel, ton premier lien, que j'ai également lu, n'est sans doute pas pertinent a priori puisqu'il ne concerne que les conditions spécifiques d'attribution de la defnat dans la GN, et ton deuxième ne l'est pas du tout puisqu'il concerne des décorations "de haut niveau" dans l'armée d'active, aucun de ces critères ne faisant partie de la question.
  11. Tu sais, il y a autant d'âneries sur ce propre forum (et certaines dont je suis probablement l'auteur) que sur "internet", où dans chaque cas (et comme je te l'ai répondu à un autre propos) chacun peut publier ses "impressions" sans pour autant qu'elles fassent foi. Seuls donc les textes valent mais, en l'espèce, je ne crois pas qu'il soit exact que l'on ne trouve pas sur internet puisque j'ai moi-même trouvé, alors que je ne connaissais rien du problème, la réponse assez facilement, suffisant de "croiser" sur les sites de réservistes qui évoquent cette question les assertions que l'on y lit avec les textes auxquels elles renvoient. Cela dit, la defnat bronze, c'est purement mécanique. C'est d'ailleurs relativement injuste puisque, selon les missions auxquelles ils auront été exposés sans forcément s'y distinguer, voire même leur spécialité, les militaires l'obtiendront plus ou moins vite. J'avais à cet égard été surpris lors d'une remise de sabres à des OSC dont les internes, tous jeunes ex-officiers mariniers, arboraient de zéro à trois médailles: certains émanaient simplement de spécialités qui les avaient amenés à naviguer (ou voler) davantage outre mer, d'autres n'avaient pas quitté un bureau. Pour revenir à la réserve, ça se complique pour les échelons supérieurs (argent et surtout or), la MSV, décorations spécifiques style mérite maritime, voire la consécration par "l'eau froide" en fin de carrière (la "chaude", il ne faut pas trop y compter sauf avoir commencé officier et terminé 5 galons). Mais si je pense qu'alors on sera fier dans tous les cas du travail et du devoir accomplis, je ne vois toujours pas d'autre intérêt à la defnat bronze que d'être le premier échelon d'autres auxquelles, en début de carrière, on n'ose même pas songer tant, par définition, rien n'est encore fait et ne le sera peut-être jamais.
  12. Passons sur le fait qu'il semble si urgent de s'intéresser (sans considérer d'éventuelles citations) à la mécanique d'une médaille davantage en chocolat qu'en bronze plutôt qu'à son coeur d'activité, qu'il soit d'active ou de réserve. newboy, tu poses des tas de question à tout va dont la réponse n'est pas, non, affaire de spécialistes, mais à la portée de tes clics comme des miens. Bref, il est constant que les conditions d'attribution de ces décorations sont exactement les mêmes pour les personnels d'active et ceux de la réserve opérationnelle, en clair que le statut militaire y suffit sans préjudice que le militaire soit ou non (qu'il soit d'active ou non) en formation, en encore plus clair qu'une FMIR ça "vaut" (statistiquement) 12 points. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la médaille de la défense nationale sans jamais avoir osé le chercher: http://aorl.free.fr/IMG/pdf/defnat.pdf Voir notamment les "conditions de proposition" (page 6056) et "annexe I" (page 6064) qui lèvent toute ambiguïté sur les différences qui seraient faites entre les personnels d'active et de réserve.
  13. A cela près que les seuls "points de vue" (c'est le cas de le dire...) recevables en l'espèce ne peuvent pas émaner de l'impression (soleil levant...) des uns ou des autres mais des éventuels arrêts du conseil d'état qui aurait statué sur un pourvoi contre l'arrêté en question: ça s'appelle la jurisprudence, et si elle existait ou était pendante dans le cas de figure qui nous intéresse, l'arrêté en question aurait été amendé, ne passez-pas par la case départ, ne dépensez pas 20 000 francs...
  14. Tu as déjà posé la question il y a 5 jours, et à laquelle j'ai déjà répondu en m'appuyant sur les textes officiels à cet effet: https://www.aumilitaire.com/forum/21395-inapte-temporaire,y3-et-visites-medicales-p2.html
  15. vérification faite (et tenant évidemment aux caractéristiques non seulement de la voile mais aussi au poids du matériel transporté), la limite est de 110kg pour le parachutiste civil mais de 90kg à la visite initiale pour l'armée de terre: http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/pdf/2008/2008_036_p_defe0851849j_40090.pdf Notons que des qualifications qui ne concerneront pas tous les paras (saut opérationnel à très grande hauteur et parachute biplace opérationnel) subissent les examens du personnel navigant (CEMPN).
  16. Je vais un peu pinailler (tout le monde aura remarqué que j'aime bien...). D'une part, heureusement, et c'est aussi vrai en termes de spécialités militaires que d'études, qu'il se trouve toujours des gens pour adorer des choses que d'autres trouvent imbitables. On va toujours trouver des gus qui ne rêveront que d'être paras, fusiliers commandos, et même pourquoi pas instructeurs d'équitation ou maîtres chiens, il faut de tout pour faire un monde. Sur les histoires d'yeux, en effet, "8/10", ça paraît mal barré. Pour autant, et je ne connais le problème que d'extérieur, Had corrigera en tant que de besoin, vous remarquerez que, dans l'instruction générale interarmes, le sigle Y des personnels navigants est vierge, se contentant de renvoyer en note de bas de page "aux instructions p) et q) du....". Une fois le jargon décrypté, il s'agit des "profils aviation" (SVA et SCA en ce qui nous intéresse) puis de l'exigence de chaque armée quant à ces profils et au SIGYCOP qui va avec. C'est là que les athéniens s'atteignirent et les perses se percèrent: Il me semble que seule la marine requiert SVA1 (soit Y1) pour les EOPAN, tandis que pour les EOPN, et a fortiori pour l'ALAT, SVA2 (Y2) (mais qui va tout de même chercher plus volontiers 9/10 que 8/10) est suffisant. Le SIGYCOP EOPN est de 1112110, vous aurez remarqué que Y vaut 2.
  17. J'ai fait allusion non pas aux paras "autonomes", desquels je ne sais absolument rien, mais aux sièges éjectables.
  18. Cela dit, quand on veut VRAIMENT, on peut. J'ai (ou plus exactement j'avais) quelque chose de comparable "à la maison" (mais avec "seulement" autour de 105kg pour 1,88-1,89m pour aussi beaucoup d'os). Quand il a présenté les sélections EOPAN, il a appris un truc curieux, la limite de charge des parachutes, de mémoire 85 ou 88 kg. Et la viande superflue, qui n'était pas non plus si grasse (mais soyons honnêtes jusqu'au bout, tout de même un peu), il l'a perdue: la clé du problème, ce n'est pas seulement l'activité sportive, mais surtout le régime. Et, dans une alimentation normale (les régimes miracle que l'on voit à droite et à gauche font essentiellement maigrir le portefeuille) très hypocalorique et à peu près soulagée de ses sucres et graisses, le "point de rupture", c'est le grignotage quand on craque inévitablement: il avait trouvé une solution, ne grignoter en dehors des repas, et à peu près à volonté, que du fromage blanc maigre (qui était acheté en quantité industrielle) et des pommes.
  19. Cette histoire "la mienne est plus longue que la tienne" existe non seulement dans des formations d'horizons différents, mais aussi en interne. Même dans les commandos marine, il y a des "castes", dont le haut du panier est censé être tenu par Hubert, et le bas par Kieffer dont le mode de recrutement et la spécialisation font dire à tous les autres qu'ils sont de la m...
  20. Les AAM, même au sommet de leur hiérarchie, n'ont pas vocation à protéger et mettre en valeur tel littoral. Et je ne vois pas non plus, ne soyons pas trop naïfs, quel poste il conviendrait de viser "plus haut": rappelons qu'il existe une instance dédiée, le Conservatoire du Littoral qui, si certains de ses membres représentent telle administration, est essentiellement composé de politiques locaux ou nationaux et dont on peine à voir, notamment sur la côte d'Azur que je connais bien, l'action "anti-béton" en dehors de quelques zones symboliques protégées (parcs régionaux ou nationaux tels que Calanques ou Port-Cros).
  21. Les AAM (ou plus exactement leurs ancêtres historiques) étaient militaires depuis leur création et sont sous tutelle civile depuis plus d'un siècle. Il n'y a plus aujourd'hui de ministère de la mer, et les attributions et la désignation d'un ministère (passons sur le jargon...) ne relèvent que du bon vouloir de l'exécutif qui l'a mis en place (certains parleraient de cuisine politique). Si la tutelle du ministère de la Défense n'est pas discutable, il ne faut à mon sens rien voir d'autre dans celle du "développement durable" qu'en effet les missions "littoral" dont il est investi, et cela même si les AAM ont autorité sur "tout ce qui flotte et tous ceux qui font flotter" et pas seulement sur le littoral. Les AAM peuvent, au même titre que les commandants de navire à l'étranger, et dans le droit fil des "campagnes Jeanne d'Arc" y avoir un rôle de représentation, mais je ne crois pas qu'ils disposent (sauf, et encore, ceux qui sont affectés à des organisations internationales) d'un pouvoir diplomatique. Même si, un peu à l'instar des commissaires de la police nationale, ils "expertisent, conçoivent et administrent", ils ne font que préparer pour leur hiérarchie (pour schématiser, préfets militaires et civils et directions ministérielles) les dossiers pour lesquels, toujours pour schématiser, l'action diplomatique éventuelle sera impulsée et conduite par le pouvoir politique: ils sont certes cadres de direction, mais restent avant tout des fonctionnaires. Quant à des postes à même d'exploiter des connaissances linguistiques et géopolitiques spécialisées, ils me semblent pouvoir intéresser davantage par exemple le quai d'Orsay ou la DGSE.
  22. Amusant, finalement. Mordre la main qui vous a nourrie et sans laquelle vous n'existeriez même pas, ou bien, même si Marx a dit que "l'histoire ne repasse jamais les plats", les prémisses d'une nouvelle "décolonisation"?
  23. Les AAM sont un peu les "OVNI" de la Marine, puisque très polyvalents du fait même des multiples voies et qualifications de recrutement et sous double tutelle civile et militaire. Mais on oublie un peu qu'ils sont avant tout officiers, lequel peut certes émettre des voeux, mais finira toujours par être affecté sur décision de sa hiérarchie (et d'ailleurs pas forcément, comme écrit, sur un littoral, il y en a aussi d'administratifs à Paris ou ailleurs). La première partie de la formation initiale est donc maritime et à connotation très militaire (initiation de l'officier à Lanvéoc, campagne d'application comme tous les officiers de marine de carrière sur un des BPC). Le reste est plus flou, des "unités de spécialisation" sont évoquées en fin de cursus pour préparer les futurs AAM à leur première affectation, et tenant sans doute compte de leurs compétences passées: par exemple, la question "sécurité navires" est (ou était?) l'apanage des élèves administrateurs précédemment navigants. Mais rien n'évoque un cursus "à la carte" qui permettrait (en dehors du "choix" de la première affectation) telle option géographique sauf si elle est le seul siège de telle spécialité (et je ne vois pas laquelle), ni d'ailleurs d'échapper à une suite de carrière qui sera faite de multiples mutations sans que l'on puisse là non plus forcément en choisir le lieu. Notons par ailleurs que: -Les Abeille sont des bâtiments de remorquage de droit privé appartenant à une société commerciale et affrétés par la Marine Nationale, et n'ont donc directement rien à voir avec les Aff Mar. -l'ENSAM prépare des cadres supérieurs d'encadrement et de direction des différents services de l'état chargés de la mer et du littoral: des compétences linguistiques ou géopolitiques particulières peuvent peut-être intéresser d'autres services de l'état, mais en quoi seraient-elles utiles aux fonctions de l'AAM sur le territoire national, même hors métropole?
  24. Outre que l'ophtalmo civil n'est pas forcément expert dans les critères de recrutement de telle profession et qu'il n'y a en ce qui nous intéresse de toute façon aucun pouvoir d'expertise médico-légale, les textes sont à cet égard très clairs: Si le candidat n'est pas soumis à des instructions spécifiques plus restrictives (pour l'essentiel personnels navigants, plongeurs et parachutistes), et si nous parlons de chirurgie réfractive à l'admission dans le cas le plus favorable (pratiquée après l'âge de 20 ans et datant de plus de 6 mois), le sigle Y ne peut être meilleur que Y2: Arrêté du 20 décembre 2012, article 13.3.2.5, alinéa 5.
  25. Il n'y a pas de photographes militaires qu'à l'ECPAD. De mémoire, chaque armée a une formation de spécialité correspondante, pour une formation commune inter-armes assurée par l'armée de l'air (Rochefort). Je ne sais plus si les candidats sont recrutés au titre du rang ou dans le cadre de la formation des sous-officiers, me semblant qu'il s'agit de la seconde voie; en tout cas, j'avais (certes il y a longtemps) un ami d'enfance devenu second maître (et donc sous-officier) dans cette voie.

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