Choix de page

Aller au contenu
Aumilitaire

brucine

Membres actifs
  • Compteur de contenus

    878
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par brucine

  1. On ne fait que franchir un seuil symbolique. Si les baisses institutionnelles du recrutement ont paradoxalement eu pour effet d'augmenter la sélectivité pour le recrutement des sous-officiers, tandis que celui des officiers reste stable, la sélectivité du recrutement des hommes du rang reste très faible, autour de 2 candidats par poste, et posant le doute sur le "gage de qualité" de ces recrutements. Cette situation est à rapprocher de soldes faibles et évoluant peu pendant la carrière et évidemment de la sécurité de l'emploi puisque, dans le même temps, le taux de sélectivité du recrutement externe des agents civils de l'état de catégorie C est supérieur à 24 candidats par poste. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140310trib000819103/les-armees-recrutent-de-moins-en-moins.html
  2. Ben oui. Je sais bien que nous sommes sur un forum militaire, mais un "producteur de X", ce n'est pas le directeur de l'école polytechnique, mais quelqu'un qui court les fonds (on ne va quand même pas se priver d'une contrepèterie aussi subtile en la circonstance) pour produire ces "films", même si je veux bien croire que le boxon office ne met pas en cause des budgets faramineux.
  3. Que j'ai déjà mis en ligne là: https://www.aumilitaire.com/forum/20367-livre-qui-devrait-faire-polemique.html puisqu'il y est question, bien davantage que de violences sexuelles faites aux femmes, des réactions de la hiérarchie à leur égard (et qui n'a rien à voir avec notre gardien de la paix qui, sauf à évoquer pédophilie ou proxénétisme, n'a pas fait de tort à des personnes physiques mais à une personne morale).
  4. Ce (joli) diaporama souligne l'émergence des femmes dans nos armées qui, si elles représentent environ 14% des effectifs globaux (plus haut taux en Europe de l'Ouest), n'émargent qu'à moins de 5% des officiers supérieurs ou généraux (ne serait-ce que, en dehors du machisme, parce qu'il faut quand même un bon moment avant qu'un jeune officier parvienne à ces grades). Et il passe complètement sous silence l'existence d'officiers généraux féminins. Sans remonter jusqu'à la première (Valérie André, 1976, qui était en fait non pas "général de brigade" mais "médecin chef des services de classe normale"), nos armées comptent aujourd'hui une vingtaine d'officiers généraux féminins dont la plupart "techniques" (santé, commissaires, DGA...), mais dont au moins 3 ont un commandement opérationnel: 2 amiraux (CA Chantal Desbordes et Anne Cullère) et une gendarme (général de brigade Isabelle Guion de Méritens). La hiérarchie reste cependant sûrement difficile à gravir, puisque à ma connaissance c'est toujours Valérie André (1981) qui est la seule femme à avoir été promue médecin général inspecteur, donc avec rang de général de division.
  5. En tout cas, et quelles que soient les opinions réelles ou supposées du ministre de l'éducation à cet égard, non, pas "tous à poil": http://www.lemonde.fr/international/article/2014/03/10/une-stagiaire-de-l-armee-contrainte-a-la-demission-apres-avoir-ete-filmee-nue_4380713_3210.html#xtor=RSS-3208
  6. Ce n'est qu'une question de machisme qui disparaît, et tant mieux. Que je sache, les sélections RAID/GIPN, réputées très difficiles, ne reposent pas sur la force pure et, une fois qu'on les a franchies, ce ne sont pas non plus des capacités de force physique que l'on réclame aux tireurs d'élite. Mais en effet, sur environ 100 personnels de terrain au RAID, il n'y a à l'heure actuelle, et incluant nos deux tireurs d'élite, que 5 femmes, le chemin est encore long... Il est dit par ailleurs que c'est le nouveau patron du RAID depuis 2013 (après que Amaury de Hauteclocque a été remercié en 2013 pour l'affaire que l'on sait et, comme nombre de hauts cadres de la police, "à la grâce" des dernières élections) qui est intervenu pour augmenter le recrutement féminin, déclarant qu'il n'y avait pas de raison que les sélections ne soient pas davantage ouvertes à 30% des effectifs. Mais la hiérarchie n'est pas seule responsable, puisqu'il est aussi dit que, sur les 100 candidats de la dernière campagne de recrutement, aucun n'était une femme.
  7. Les media nous rapportent qu'un gardien de la paix va être traduit en chambre de discipline pour avoir, en complément de ses activités professionnelles et contre rémunération, été producteur et acteur de films X. Allons-y, c'est le moment ou jamais, de commentaires tout aussi dégoûtants. -La procédure a été déclenchée sur dénonciation à l'IGPN par des "collègues" (chouette...) -Et la chambre de discipline s'apprêterait à sanctionner seulement une activité commerciale interdite par les statuts, et pas ce qui semble tout de même être une faute déontologique.
  8. Un peu surréaliste, tout cela, puisque, sur la base des chiffres actuels, la France possède environ 450 hélicoptères dans l'ALAT (dont environ 250 Gazelle toutes versions confondues) tandis que, sans compter les "pays amis", la Russie dispose de pas loin de 20 000 blindés, là aussi toutes versions confondues. Assumons que, d'un côté comme de l'autre, tous ces moyens soient opérationnels, et les unités les mettant en oeuvre aussi et organisées (cela a été largement mis en cause du côté russe, même si les 22 divisions d'Allemagne étaient elles réputées l'être). Assumons aussi qu'un conflit ait vu les seuls chars soviétiques "foncer vers l'ouest" contre les seuls hélicoptères, la défense n'utilisant donc pas de moyens terrestres et l'attaque, outre sa DCA, n'ayant elle-même aucun appui aérien tandis que, évidemment, personne de part et d'autre n'ait "appuyé" sur le bouton nucléaire ou menacé de la faire. 250 Gazelle contre, dans un premier temps, peut-être 5000 ou 10 000 blindés: l'arithmétique a ses dures lois, mais qui sont la loi... Enfin, bon, il faut bien que les "barbouzes" gagnent leur solde, même en produisant des rapports aux effets limités...
  9. Traduction en effet très approximative. Notons à la volée que, en français, "après que" est suivi de l'indicatif et que "material" se traduira plus volontiers par "documentation" ou "données". Mais surtout, il convient de rendre compte fidèlement de ces informations, puisque Monsieur Eric Filiol a publié une mise au point que l'on peut résumer comme suit: -Il soutient que sa conférence n'a pas été censurée, mais qu'il s'en est dédit de sa propre initiative "pour des raisons personnelles ainsi que pour répondre à une demande à cet effet de ses interlocuteurs au gouvernement". -Il détaille plus loin qu'il considère cette intervention comme trop risquée pour lui, puisqu'elle pourrait être utilisée par d'autres que lui à des fins terroristes. -Il pondère le fait que, si ces informations sont toutes du domaine public, c'est la combinaison de ses compétences d'informaticien et d'officier d'infanterie qui lui ont permis de les exploiter, en clair que toute autre personne disposant ce des données ne pourrait pas forcément en tirer les mêmes conséquences sans ces compétences, et que donc leur classification n'est pas sans fondement. -Last, but not least, il ne veut pas faire du tort à son équipe de jeunes chercheurs et d'étudiants brillants (laissant à penser que des pressions professionnelles ont été exercées).
  10. D'un autre côté, et si l'on veut assurer ses arrières, 4 ans, tu le dis toi-même, c'est court. Et, sauf "bagage civil" par ailleurs, amenant à quoi à la sortie? Garder des grillages dans le civil ou surveiller les caisses à Auchan (il semble, dans ce dernier cas et je ne sais pas pourquoi, que l'origine ethnique soit un pré-requis, mais c'est un autre problème)? Maistrance, c'est aussi, en cas d'échec au stage commando, de meilleures chances de tenter d'autres choses plus motivantes et permettant un meilleur reclassement civil. A titre d'exemple, la promotion 2012 des OSC "conduite des opérations" (qui seront donc tous brevetés chef de quart passerelle) comporte 16 admis dont 7 internes...parmi lesquels 5 second maîtres fusiliers marins.
  11. Et je ne vois pas trop (concernant notamment mais pas seulement l'école de maistrance dont chacun sait qu'elle se trouve à Brest) l'intérêt de mettre en avant dans sa motivation, dans un cas comme dans l'autre, le nom et la localisation des écoles de spécialité.
  12. Je ne vois pas pourquoi le médecin d'unité s'opposerait aux conclusions du CSO mais l'engagement étant, comme tu sais, probatoire, rien ne lui interdit d'ordonner une visite de contrôle à l'HIA le plus proche, et laquelle ne remettrait en cause l'engagement ni plus ni moins que les visites périodiques menées par la suite. Je connais bien l'exemple d'un militaire qui a été enquiquiné à l'incorporation, puis à plusieurs reprises après son engagement, pour avoir un coeur qui bat étonnamment bas (autour de 40-50 pulsations) et accompagné d'un hématocrite particulièrement haut (sur le thème, plus ou moins non dit, de tu fais du vélo, tu fonctionnes à quoi?). Il a maintenant plusieurs années d'ancienneté et n'en entend plus parler.
  13. Cela revient au même: l'institution ne paye que si elle estime que votre poste actuel ou futur nécessite les connaissances en question, et pas parce que votre bon vouloir est d'être diplômé de sociologie ou de grec ancien. Et, je pose une question puisque je n'en connais pas les modalités: l'armée en ce cas de figure se contente-t-elle de maintenir la solde du militaire, considéré en position de détachement, ou assume-t-elle aussi les frais de scolarité (insignifiants en STAPS, mais pas à Sciences Po)?
  14. A cela près (et au risque de radoter) que personne, dans le cas d'espèce ne sait: -si le supérieur hiérarchique en question était sous-officier (pourquoi pas officier ou quartier-maître?) -et si la réaction du matelot était due à des coups, humiliations ou brimades préalables réelles ou ressenties du supérieur en question (et lesquels d'ailleurs ne justifieraient pas que celui-ci ait été frappé).
  15. "Normal, tout les PN sont inapte marche course." Donc, par exemple, là, ils se contentent de jouer à la belote au fond d'un trou en attendant "l'extraction", puisqu'ils ne peuvent pas marcher? http://www.defense.gouv.fr/actualites/communaute-defense/stage-de-survie-au-combat-a-cazaux " il existe aussi des gélules, de couleur bleu effet garantie" Ah bon? Pourtant, les p'tits comprimés bleus, ce ne sont pas les genoux que cela durcit.
  16. Je ne trouve nulle part que la souscription d'une complémentaire santé et prévoyance soit obligatoire, y compris en OPEX, mais seulement fortement conseillée. Lire par exemple ici: http://www.defense.gouv.fr/content/download/193709/2138386/file/guide_famille_militaire_en_opex.pdf Quand bien même serait-ce le cas que (outre la sécurité sociale CNMSS qui est elle obligatoire), chacun a le choix de souscrire ou non à ce qu'il veut, et garde le libre choix de l'organisme de protection. Sur le plan de la maladie, on voit souvent reprocher à UNEO (en fait à la MNM, puisque UNEO constitue le regroupement MNM-MNG-MAA) des taux de cotisation élevés pour un taux de couverture faible. Une raison volontiers mise en avant est la solidarité puisque, pour la même cotisation, les familles de militaires sont historiquement plus nombreuses que d'autres, mais chacun fait ce qu'il veut... L'argument d'une meilleure couverture métier en maladie est une argutie, puisqu'il relève non pas de la couverture maladie de base, mais d'options payantes souscrites auprès d'un assureur externe (et ce y compris pour les indemnités compensatrices de solde en cas d'inaptitude au service), et que l'on ne trouvera au titre de la maladie ni plus ni moins ailleurs. En revanche, il me paraît primordial que le volet prévoyance (décès, invalidité, dépendance) soit couvert par un "spécialiste métier" puisque, pour schématiser, aucun assureur civil n'acceptera de couvrir le risque, même professionnel, d'un accident de parachute ou d'une blessure au combat.
  17. "Ce récit "pur" au sens noble du terme ne sera suivi d'aucun commentaire de qui que ce soit. Les modérateurs voudront bien veiller au respect de ce principe." Voilà qui est singulier... Je n'ai aucun commentaire à faire sur ce témoignage. Mais le principe d'un forum, c'est bien que seuls les modérateurs y sont qualifiés pour arbitrer (pas forcément systématiquement à bon escient, mais c'est comme dans le sport, si on conteste les règles fondamentales d'arbitrage, on se prive du droit de jouer). Et que par conséquent nul n'est fondé à leur dicter, fussent-elles évidentes, les règles de bienséance qu'ils appliquent ou pas.
  18. Pas tout à fait: ils les ont (et qui plus est discrétion aidant) démontés pour les transporter à dos d'homme et de mule, les dos en question, même courageux, ayant malgré tout des capacités limitées.
  19. L'arrêt Brugnot (C.E. 258208, 1er juillet 2005) fait jurisprudence en ce que l'indemnisation des infirmités imputables au service, même en l'absence de tiers responsable, n'est plus forfaitairement limitée à la seule pension militaire d'invalidité. Il ouvre droit à une indemnisation complémentaire (donc sous déduction de la pension militaire) destiné à réparer les préjudices de souffrance, esthétique et d'agrément sous réserve d'une prescription quadriennale. Dans la pratique, le militaire doit saisir l'administration selon un schéma un peu compliqué (http://www.droits-et-demarches-des-militaires.com/indemnisation-complementaire/), laquelle administration est censée proposer une indemnité transactionnelle, qui sera soit acceptée, soit contestée devant la Commission de Recours des Militaires, puis le cas échéant devant le Tribunal Administratif par ministère d'avocat. L'arrêt Brugnot ne peut donc être invoqué "de novo", mais en complément d'une pension militaire d'invalidité si elle est accordée, et en réparation de préjudices physiques, esthétiques et d'agrément qui ne seraient pas couverts par cette pension, et qu'il faut bien évidemment démontrer.
  20. Pour ceux qui n'auraient pas eu accès au lien, la chambre d'instruction de la Cour d'Appel d'Aix en Provence a ordonné le renvoi de l'adjudant devant le Tribunal Correctionnel: "pour destruction, dégradation ou détérioration involontaire du bien d'autrui par l'effet d'un incendie provoqué par la violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence ou de sécurité, en l'espèce en utilisant et en faisant utiliser sans l'accord de sa hiérarchie, lors d'un exercice de tir dont il était le directeur, des balles traçantes dont l'usage était interdit". L'avocat général s'est appuyé, comme on dit en mathématiques, sur une démonstration par l'absurde: "en l’absence d’éléments pouvant permettre d’envisager une origine différente à l’incendie qui s’est déclaré à proximité immédiate de l’aire de tir, il paraît donc établi que c’est bien l’emploi de munitions traçantes qui a engendré le départ de feu”. L'adjudant ne sera pas poursuivi du chef de blessures involontaires mais est passible (faisant abstraction des sanctions disciplinaires qui pourraient suivre le verdict) d'une peine maximale d'un an de réclusion et/ou de 15000 euros d'amende.
  21. Quelle repentance? Le dogme était qu'il était tout à fait impossible de faire venir sur site les pièces d'artillerie qui ont scellé le sort de la bataille. Après, on pourra toujours gloser sur l'aide aérienne américaine initialement refusée par la France et que de toute façon ces américains n'étaient alors pas chauds à apporter. Si la situation devait aujourd'hui se reproduire dans le contexte de l'époque, les mêmes (mauvaises) décisions auraient sûrement été prises, et on ne va pas non plus se repentir que ces cochons d'anglais aient avant nous inventé l'arc à Azincourt. A défaut d'autre chose, Dien Bien Phu a au moins éclairé une nouvelle conception de la guerre, dont aujourd'hui tout le monde est plus ou moins conscient, mais que les américains non plus, prenant la suite au Viet-Nam, n'ont pas maîtrisée.
  22. " il existe des tas de lesbiennes féminines..." Ah bon? Y en aurait-il d'autre sexe, on m'aurait caché quelque chose? Je suis d'accord que la vie privée est le fait de chacun et ne concerne personne, au point que, dans le civil, il est théoriquement interdit à l'employeur de s'enquérir de la situation matrimoniale d'un collaborateur existant ou à venir. J'ai un contre-exemple militaire, son nouveau pacha qui a demandé à la compagne de mon fils si "elle avait quelqu'un" (mais je suppose que cela existe autant dans le civil, et ça a laissé un froid supplémentaire puisque l'officier en question est originaire de la filière sous-marins et le "quelqu'un" spécialiste de la lutte anti sous-marins). La question, même si ce n'est pas bien et qu'il ne l'aurait sans doute pas posée à un mec, étant peut-être d'imaginer que, dans un milieu clos tel un bateau, une jeune femme allait peut-être "chercher des conquêtes", et le bazar qui va avec. Maintenant, et en dehors de l'aspect purement juridique, c'est sûr que les choix sexuels ne sont pas encore assumés par l'ensemble de la troupe au point qu'il soit utile de les faire connaître à tous au risque d'en subir de la part de certains le contre-coup. Enfin, en quoi l'enquête de sécurité a-t-elle à se mêler des orientations des uns ou des autres dès lors qu'elles ne mettent pas en évidence des relations douteuses avec certains pays ou organisations? En son temps déjà, Clémenceau, qui n'était pas avare de "petites phrases", avait reconnu à Lyautey le mérite qui était le sien, même si c'est de manière un peu expéditive: "Il a des c... au c..., mais ce ne sont pas toujours les siennes".
  23. Avec Liliane? Je sais bien, maintenant elle est veuve si tant est qu'elle soit encore vivante, mais ce sera quand même sans moi...
  24. Sans rien enlever de son mérite à Bigeard, au moins 2 officiers généraux à peu près "contemporains" ont gravi tous les échelons ou presque. Le VAE Olivier Lajous (2S) a commencé matelot du service national avant d'intégrer le centre d'instruction naval de Brest en qualité de ORSA en 1974, puis d'être admis dans le corps des officiers de marine en 1987. Koenig, Compagnon de le Libération, général d'armée et dernier Maréchal de France (à titre posthume, 1984) s'engage comme simple biffin en 1917 avec des études secondaires comme seul viatique, est promu sous-lieutenant en 1918, et choisit de rester dans l'armée après l'armistice. Dien Bien Phu est une cruelle défaite. Bir Hakeim n'est pas réellement une victoire militaire sinon celle d'une résistance inconcevable sur le papier et surtout une incontestable victoire politique de la France Libre, étant par ailleurs contesté qu'elle ait finalement ou pas permis la victoire britannique décisive à El Alamein. Mais Koenig et ses troupes hétéroclites ont aussi été d'authentiques héros.
  25. Il n'y a probablement pas plus de ce type d'évènement au militaire qu'au civil, même en incluant les actes "les moins graves" (propos et allusions graveleuses) que l'on retrouve dans certaines activités traditionnellement très masculinisées (le BTP ou certains milieux sportifs, par exemple). Il est difficile de dire si les auteurs (je suis désolé, ce n'est pas du machisme, je trouve le féminin de ce mot vraiment trop laid) ont ou non une prévention à l'encontre de l'armée. Mais, quand les évènements en question surviennent, il y a tout de même une différence de taille: la nature du rapport hiérarchique militaire et l'omerta des collègues masculins eux aussi subordonnés quand le harceleur ou violeur est en position hiérarchique. On peut penser, à tort ou à raison, que cela complique la défense de ces femmes quand elles sont militaires, et cela même si, dans le civil, des femmes ont aussi perdu leur emploi, étant d'ailleurs parfois difficile, la parole de l'un contre celle de l'autre, de rendre la justice dans ces situations. Donc non, l'institution en elle-même ne traite pas différemment les uns des autres, et ne comporte sûrement pas davantage de brebis galeuses qu'ailleurs, la question étant de savoir, quand il y en a, s'il y a ou non obstacle à ce que des sanctions soient prises.

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...