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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Dès lors que le civil devient militaire, il est affilié de plein droit à la CNMSS et radié de son organisme de sécurité sociale précédent. Mais à condition bien sûr que l'inscription soit exclusive puisque je rappelle que, à de rares exceptions près qu'il ne convient pas de détailler ici et dont le statut commercial ne fait pas partie, il est interdit à un militaire de se livrer à d'autres occupations professionnelles. Je connais un peu le statut des entreprises, mais pas du tout celui des auto-entreprises. Une chose en tout cas est sûre: les cotisations de régularisation peuvent courir un long moment, mais ne faisant pas obstacle que, sur la foi d'un Kbis ou tout autre document idoine, la radiation de l'entreprise ait été prononcée en temps et en heure. Cela dit, je ne suis pas sûr que cela soit un obstacle au recrutement; à la poursuite de l'engagement, sûrement, si la hiérarchie vient à avoir vent de la question.
  2. Il paraît à peu près exclu que la Russie accepte la scission de la Crimée, majoritairement russophone et russophile et qui, en dehors d'être une villégiature pour ses apparatchiks, est si j'ai bonne mémoire le siège de la plus importante base navale russe. Il l'est presque autant qu'elle accepte que le tropisme d'au moins l'est de l'Ukraine se tourne vers l'ouest. Après, qu'y soient évoqués des militaires, des policiers, des barbouzes, on appellera ça comme on voudra, ne devient plus qu'un point de détail. Plus intéressante, au moins en théorie, est la situation de l'Ukraine une fois volatilisée sa marionnette aux ordres de Moscou: quels sont, en dehors du ras-le-bol du dictateur d'opérette, les forces en présence, celles qui sont démocratiques et celles qui le sont moins, quelles sont ces forces réellement autonomes d'une corruption érigée en système et/ou d'autres manipulations étrangères, ce sont ces questions, comme ailleurs (par exemple au Moyen-Orient ou au Maghreb) auxquelles il serait souhaitable que les media puissent ou veuillent répondre.
  3. Et in ne faut pas oublier que, même si numériquement parlant la plupart des commandos viennent de la sélection des fusiliers marins, n'importe quel marin peut postuler au stage, de l'officier à l'aumônier (si, si...). Le dernier exemple que je connais est celui d'un officier marinier de la patrouille maritime (ATL), pas vraiment des spécialités prédestinées aux commandos tels que l'on se les imagine. Irais-je jusqu'à dire que, si l'on n'y réussit pas, nombre de spécialités rendront la vie professionnelle quotidienne plus motivante que celle du fusilier marin lambda?
  4. Diable, si ouvrir les yeux sous l'eau javellisée (salée, ce n'est pas vraiment mieux, et ce n'est jamais agréable) constitue déjà une épreuve insurmontable parce "ça pique" ou "ça trouble", on est quelque part inquiet de la volonté à surmonter les autres épreuves qui seront imposées lors du recrutement puis lors d'un engagement éventuel...
  5. En fait, les activités y sont bien connues: "Dans la marine, on salue tout ce qui bouge et on peint tout ce qui ne bouge pas" Plus sérieusement, les réponses à ces "questions" n'ont-elles pas été documentées 10 fois en long, en large et en travers sur ce forum ou, exprimé autrement, si se préparer aux fusiliers marins puis éventuellement aux commandos nécessite un minimum de travail, ne commence-t-il pas par chercher à s'informer en lisant un peu, il n'y a pas loin à aller?
  6. Je ne sais pas quelle est la portée de "l'agression sexuelle" dans les armées, ni si elle est caractérisée ou le plus souvent limitée à des "harcèlements" ou "brimades" (ce qui n'est pas bien non plus), n'étant d'ailleurs pas vrai que, dans ce dernier cas de figure dans le civil, l'auteur est systématiquement licencié, ni probablement que la situation y existe moins que dans l'armée. "Aujourd’hui, l’armée a des besoins importants et elle ne peut se passer des femmes, mais dès le recrutement on les décourage, on les dirige vers les services administratifs et la santé, jamais vers des postes à l’avant. " Et cela non plus n'est pas vrai, à commencer, en ces temps de disette, par soutenir que l'armée aurait des besoins en personnels croissants l'obligeant à recruter des femmes, ou à décréter que tous les militaires, femmes ou pas, seraient aiguillés vers des spécialités qu'ils ou elles n'ont pas choisis. Si, en effet, certains postes sont toujours fermés aux femmes (sous-marins, commandos...), il y a de plus en plus de femmes dans des postes opérationnels. De manière plus prosaïque, dans une récente émission à la télévision consacrée à "des femmes exerçant des métiers d'hommes", étaient mises en avant deux femmes, l'une capitaine de frégate commandant une flottille aéronavale, l'autre adjudant instructeur parachutiste (et qui, en effet, soulignait le sexisme de certains de ses subordonnés qui ne la saluaient pas), mais les deux, l'une d'origine antillaise et l'autre maghrébine, disant avoir subi des remarques à ce propos. Et ces exemples encore un peu exceptionnels ne doivent pas cacher qu'il y a dans nos armées de plus en plus de femmes "normales", aux mêmes postes que les hommes, et dont la plupart sont sans doute respectées seulement à la mesure de leurs compétences. Mais il y avait aussi un mec, officier supérieur ou général, je ne sais plus, qui expliquait tout bêtement que la féminisation des armées n'est pas si ancienne, et qu'il a fallu, comme pour les hommes, 20 ans de carrière pour que, maintenant, les femmes commencent à accéder aux postes de responsabilité. Certes, il existe sûrement encore des problèmes, mais n'autorisant pas à dresser un tableau si noir tant ce qui est excessif est toujours insignifiant.
  7. Il y a bien sûr des gens, en uniforme ou sans, qui se f... de tout et du reste, mais je ne crois pas que ce soit le problème de base. Il est que l'on ne s'improvise pas secouriste, avec le calme, l'organisation, l'efficacité, les techniques qui conviennent, si ce n'est pas devenu un automatisme pour avoir tant été répété. Ce soldat est secouriste, sûrement grâce à ce que l'armée lui a appris. Mais le citoyen lambda lui ne l'est pas, faute que des rudiments de secourisme figurent au programme des écoles, au même titre que la musique ou les mathématiques. Et même s'il veut bien (pas toujours) mettre en oeuvre cette citoyenneté, s'il ne le fait pas le plus souvent, c'est parce qu'il est paralysé par l'événement, y compris dans les gestes les plus simples.
  8. http://www.liberation.fr/depeches/2014/02/19/les-soldats-chinois-devenus-trop-grands-pour-des-tanks-concus-il-y-a-30-ans_981320
  9. Honni soit qui Mali pense... Remarquez bien que, en France, les munitions, je ne sais pas, mais on fait déjà un peu comme les Suisses. On vole de moins en moins faute que des machines soient en état et que des crédits soient affectés aux heures de vol. Le programme NH90 Marine est amputé d'année en année et, faute de déjà pouvoir employer des personnes surnuméraires en attente de formation, il me semble avoir lu que le recrutement dans ses spécialités était fermé cette année. Et, si ça peut nous consoler, les américains ne font pas mieux: http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/02/24/l-armee-americaine-menacee-par-des-reductions-d-effectif_4372066_3222.html#xtor=RSS-3208
  10. Question subsidiaire, et même si le "11 septembre" a rendu tout le monde un peu frileux, je ne me souviens pas d'un avion civil abattu volontairement par la chasse. Par des explosifs, des missiles supposés (Nice-Ajaccio) ou réels (tel président africain), si. Question subsidiaire de la question subsidiaire, il convient que le "détourneur" (là, il est pilote, il le sait peut-être) soit informé que la mission de police confiée à d'autres par les Helvètes reste sous leur souveraineté (encore que j'imagine que ces Helvètes ont toujours pouvoir de déléguer cette souveraineté s'ils estiment que la destruction de l'appareil s'impose). Question subsidiaire de la question subsidiaire de la question subsidiaire: il est particulièrement difficile de protéger une ville où se trouve un aéroport, puisqu'un jet aura vite fait de se détourner du couloir aérien qui est prévu avant que quiconque ait le temps de réagir et, même en cas de réaction, de prendre instantanément la décision de volatiliser quelques centaines de civils pour en épargner quelques milliers d'autres. Il existe des zones d'exclusion aérienne permanente ou temporaire, dont font partie à des titres divers sur le premier point la plupart des grandes villes en-dessous d'un certain niveau de vol ou l'île Longue. Mais même s'il se trouve peut-être toujours, je n'en sais rien, 2 chasseurs en alerte au milieu des ATL de Lann-Bihouée, je ne sais pas très bien ce qu'ils y font, puisque pour de tels aéronefs et sans compter Landivisiau, Tours et Avord sont tout près: je ne pense pas qu'il y ait moyen d'empêcher un avion de se crasher où il a choisi si la détection n'en est pas faite loin en amont. Bref, la chasse, peu importe la nationalité, en effet parfois accompagne, encadre, menace: ne s'agit-il pas, pour rester dans le jargon militaire, avant tout de "gesticulation"?
  11. Un peu plus capillotracté, en fait: Louis XIV ne cède pas en 1712 la Louisiane elle-même, mais le monopole de son exploitation commerciale (en français, la traite négrière) à Antoine Croizat, qui la revendra à nouveau en 1716 à la compagnie du Mississipi puis en 1718 à John Law (donc sous la régence Louis XV pour ces deux derniers évènements). Mais il ne s'agit que d'une concession qui prend fin avec le retour à la Couronne en 1731, et la vente a bien lieu en 1762-1763 aux anglais et espagnols comme je le disais précédemment, même si la Louisiane espagnole est restituée à la France par l'Espagne en 1800, puis vendue aux Américains en 1803, donc là par Napoléon.
  12. Pour vous éviter de chercher, Timshel: -Louis XV devient roi à la mort de Louis XIV en 1715 (mais sous régence jusqu'en 1723) -Louis XVI lui succède en 1774. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monarques_de_France C'est le traité de Paris qui, en 1763, décortique la Nouvelle-France au profit des Britanniques et Espagnols. http://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_de_Paris_(1763) La Fayette, quant à lui, s'engage dans "l'armée américaine" en 1776, http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_du_Motier_de_La_Fayette tandis que "les batailles navales des Amériques" sont conduites par d'Estaing à partir de 1778, accompagné notamment des unités aux ordres de De Grasse et de La Motte-Picquet http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Henri_d'Estaing et de Suffren: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_André_de_Suffren#Suffren_dans_la_guerre_d'Amérique_(1778-1780)
  13. Ce n'est pas Louis XIV qui brada la Nouvelle-France pour assurer son train de vie dispendieux, mais l'un de ses successeurs qui tous furent des désastres au plan intérieur comme extérieur en la personne de Louis XV. La Fayette, qui était un "franc-tireur" en ce que son expédition n'était pas aux ordres directs du roi (cette fois-ci Louis XVI) n'était pas un marin, lesquels, à commencer par Charles-Henri d'Estaing (ça ne s'invente pas) et les amiraux dont nous avons gardé mémoire (La Motte-Picquet, De Grasse, Suffren) signèrent en effet le renouveau de la marine sous Louis XVI, notamment dans les "batailles des Amériques", avant que la Révolution puis l'Empire ne viennent la sacrifier.
  14. En tout cas, le capitaine Haddock ne raffole pas des zouaves et "Miloud" n'est pas Halal puisque sa boisson favorite est la même que celle du capitaine:
  15. La religion catholique prescrit le jeûne non seulement le Vendredi Saint, mais aussi le mercredi des Cendres. Elle préconise en outre une "privation" qui n'est pas qu'alimentaire pendant toute la durée du Carême (dont je rappelle qu'elle est de 40 jours). Mais leur observance, dans la population plus ou moins élevée dans cette tradition, est inversement proportionnelle, à nombre égal de personnes, à l'observance des rites alimentaires musulmans. A titre d'anecdote, quand j'étais étudiant, les musulmans se contentaient d'éviter le porc alors que, aujourd'hui et y compris dans une population jeune, de nationalité française et socialement intégrée, le halal vise tous les "aliments", y compris par exemple la gélatine des bonbons ou les traces d'alcool (pas toujours éthylique) utilisé comme conservateur dans les médicaments. A noter aussi "la force des mots", puisque "gélatine" est devenu un terme générique qui ne décrit plus forcément une origine animale (voir polémique sur maladie de Kreutzfeld-Jacob) ni même porcine, et que le refus alimentaire s'étend à certains procédés de fabrication qui n'ont rien à voir avec la gélatine (comme "l'amidon gélatinisé"). En ce qui concerne les chrétiens, le porc n'est interdit que chez ceux pour qui l'Ancien Testament prend rang sur le Nouveau, c'est-à-dire par exemple les adventistes et les mormons.
  16. C'est curieux que l'on parle maintenant (et bien que j'aie une grande admiration pour lui) du "commandant Kieffer", qui ne fût promu capitaine de corvette qu'à la veille du jour J puis, après avoir pris Ouistreham et être entré dans Paris, ne fît plus une carrière militaire que brève (en Hollande à l'automne 44) pour retourner au civil dès 1945 et n'être, en 1954, capitaine de frégate qu'au titre de la réserve. C'est peut-être oublier que cette épopée commence en décembre 41, où Kieffer n'est que EV1, et dont ce qui précède n'est que l'aboutissement d'un long travail, les commandos de Kieffer n'étant finalement reconnus et érigés comme tels qu'en 1944 sous les ordres de Lovat, et où Kieffer n'est encore que LV. Bref, je pinaille, mais je m'étais habitué davantage à entendre parler de "Kieffer" que du "commandant Kieffer".
  17. Il n'y a pas toujours eu que des mythos à porter des uniformes auxquels ils n'avaient pas le droit, ou tout au moins dont la légitimité historique fût discutée: ainsi, en 1940, un général dont la polémique court toujours de savoir s'il ne l'était qu'à titre provisoire, confirma à son grade de colonel un chef d'escadron qui, je cite, se l'était "auto-attribué comme par enchantement". A la même époque (et en dehors de leur inféodation politique), la polémique fît rage sur l'intégration des "officiers" FFI notamment à la Première Armée, des voix gentilles y évoquant la forte proportion d'officiers supérieurs, surtout au moment de la Libération, d'autres moins sympathiques parlant de "rois nègres" ou évoquant: "Une véritable floraison de gradés se pavane à ne rien fiche de leurs 10 doigts :pauvres crétins qui sont tout juste bon à vendre des cravates sur les foires et qui se baptisent du soir au lendemain capitaines ou commandants. Nous paraissons minus avec de pauvres petits galons de sous lieutenants acquis péniblement au bout de 7 années de services. Le simple garçon-boucher est maintenant officier supérieur ! (…)"
  18. Sauf erreur de ma part, défunte l'école des commissaires de la marine (puisqu'elle est maintenant interarmées) recrutait essentiellement en externe, sur diplôme de second cycle universitaire de type master. Le recrutement interne s'étend aux fonctionnaires civils de la défense (là aussi de catégorie A), et aux militaires non officiers et fonctionnaires civils de la défense de catégorie B sous condition de service et d'un diplôme de fins d'études secondaires. Mais il n'est pas sûr, au vu des connaissances académiques requises, que cette voie soit la plus naturelle ou si fréquente pour les sous-officiers de carrière. En ce qui nous intéresse, le commissaire-lieutenant a d'ailleurs intégré l'école d'administration militaire par la voie classique (concours après master 1), les OSC dans ce domaine ne pouvant eux postuler sur dossier qu'à master 2.
  19. Mais ce n'est pas moi, qui juge; c'est "Le Monde", dont quand on en connaît la ligne éditoriale et une fois décrypté ce verbiage, laisse à penser que ces deux généraux sont un "demi-quarteron de généraux rebelles" et des "intégristes catholiques d'extrême-droite", les rendant non seulement responsables de ce qu'ont fait leurs pères en d'autres temps et circonstances, mais aussi insistant lourdement par ailleurs que le frère de Puga est abbé à St Nicolas du Chardonnet. C'est d'ailleurs peut-être ce qui a coûté la place à Puga, que les bruits de couloir donnaient favori et dans la tradition (chef d'état-major particulier du Président de la République) puisque, si ces officiers avaient tous deux été mis en poste par le Président précédent, de Villiers avait une image "moins négative" sur ce plan en même temps que, en tant que major général sous "l'ère Guillaud", il avait déjà avalisé un "plan social" des armées que certains considèrent comme un hara-kiri et le renoncement de certaines prérogatives de l'état-major au profit du MINDEF et de ses directeurs de service civils.
  20. Les insinuations infamantes du "Monde" trouvent probablement que les postes, par nature politiques, à la tête de nos armées ne sont pas ceux d'une armée populaire chinoise qu'il doit appeler de ses voeux: "Les deux plus hauts gradés français choisis par François Hollande sont aujourd'hui des figures assez similaires d'officiers généraux de l'armée de terre, dont la culture familiale est celle de la droite catholique traditionnelle. Le père du général Puga, Hubert Puga, avait engagé son régiment de chars, le 27e Dragons, dans le pustch d'Alger de 1961, et avait ensuite rejoint l'OAS. Le général de Villiers est lui aussi fils d'officier ; Jacques de Villiers, médaillé de la Résistance, a été incarcéré après la guerre d'Algérie pour son implication dans les activités de l'OAS dans l'ouest de la France." (...) "« Ce sont des officiers généraux très compétents à n'en pas douter. Mais les équilibres choisis par Hollande ont un côté “Mitterrand et l'OAS” », commente un expert de la défense classé à gauche" http://www.lemonde.fr/international/article/2014/01/15/le-general-pierre-de-villiers-prend-la-tete-de-l-etat-major-des-armees_4348111_3210.html
  21. Il était difficile de résister sur un tel sujet à un humour certes graveleux et pas du meilleur goût, mais sans doute pas pire que Dani lui-même et ses histoires de bouchons. Cela dit, c'est vrai, il aurait plus sage que personne, moi y compris, ne réagisse à une telle énormité, et je ne commenterai plus, même avec un humour de caniveau, ce qui ne le mérite pas.
  22. Ce qui est pertinent, ce n'est pas la neige à Sotchi mais à Krasnaya Polyana, qui en est distante de 40-50 km. Les journalistes ont prétendu ces derniers jours que, si l'enneigement n'y est jamais celui des Alpes, il y avait d'habitude de la neige en février, cette année n'étant qu'une "catastrophe météorologique" pour ce qui nous intéresse. Si la distance aux stations y est de l'ordre du double, rien d'autre qu'un réseau routier sud-nord rapidement montagneux et parfaitement inadapté empêcherait que des J.O. d'hiver se tiennent à Nice, où il n'est pas si rare que l'on se balade en février en chemisette sous les palmiers, et Nice avait d'ailleurs canditaté pour 2018. Et une autre ville olympique d'hiver a vu pousser les palmiers: Vancouver, au climat océanique très doux. Il existe des exemples de compétitions d'été où la météo était totalement inappropriée pour certaines épreuves (Rome, Athènes et même Pékin avec sa pollution endémique) et les J.O. sont une longue histoire de sites présentés comme caution politique de régimes très démocratiques (Russie déjà avec Moscou en été, Pékin, Berlin...). A côté, les reproches faits à Poutine à propos des homosexuels, des minorités ethniques ou religieuses et d'une corruption érigée en système ne sont qu'aimables peccadilles.
  23. Oui, c'est connu: à l'époque de son père, il y avait d'ailleurs eu tout un tintamarre parce qu'on avait enlevé la Mère Dassault.
  24. Oui, revenons à nos flocons. Fourcade, champion d'exception, vient d'entrer dans l'histoire. Et cela n'a rien à voir avec le fait qu'il soit militaire ni même sergent: Poirée, sans qui en France aujourd'hui cette discipline ne serait rien, s'était assez plaint, pendant son temps sportif, de ne pas avoir été promu à l'égard de son mérite plus haut que le caporal (chef, je crois?) qu'il était alors déjà. Il y a bien sûr un partenariat "gagnant-gagnant" entre la Défense et les sportifs de haut niveau, et qui s'est reporté sur certaines unités depuis l'enterrement de la conscription et du bataillon de Joinville: http://www.sports.defense.gouv.fr/IMG/pdf_DOSSIER_DE_PRESSE_DELEGATION_EFM_SKI-2.pdf Mais on n'a jamais vu, toutes proportions gardées, une mule emporter le prix de l'Arc de Triomphe bien que l'on ait vu un vilain tout petit cheval objet de toutes les railleries (Jappeloup) gagner les J.O. Le problème n'est pas l'armée, qui recrute des sportifs déjà "matures", ni même des sections sport-études en amont, mais l'absence de tout plan dans la durée visant à former des champions de haut niveau international alors que nous disposons d'un des meilleurs domaines skiables du monde. Paradoxalement, le danger dans cette "affaire" Fourcade (et qui n'est tout de même pas le seul champion de ces dernières années), c'est la pression médiatique, qui n'a cessé (comme au foot ou ailleurs) de claironner que des outsiders avaient contre toute attente des chances de telle ou telle médaille. Quand cette mayonnaise retombera, ces mêmes media exulteront: regardez Fourcade, et comme nous sommes grands, alors que lui seul l'est, et occulteront à nouveau la déculottée que nous allons prendre et que nous connaissions par avance, et cela nous conférera un nouveau et confortable prétexte pour ne rien remettre en cause.
  25. Quant j'étais môme, un de mes oncles avait deux serre-livres du meilleur goût, représentant le breton et la bretonne en tenue traditionnelle, accroupis, et qui étaient respectivement légendés: "Bien faire...et laisser dire". Mais je rassure l'auteur de ce post comment dirai-je, merdique?, nombre de militaires y compris en ces feuilles et qui, pour être virtuelles, n'ont pourtant aucun intérêt dans ce domaine, continuent à fantasmer sur le fait que femme ne saurait être militaire: "En vérité, ce serait folie que de laisser fille monter au trône ! Voyez-vous dame ou donzelle commander les armées, impure chaque mois, grosse chaque année ? (Gaucher de Chatillon, Connétable de France, circa 1316). Sauf bien sûr à n'utiliser d'autre marque que Tampax, qui amena à Noël la petite fille à répondre à sa mère, lui demandant ce qu'elle voulait: "Un Tampax: on peut tout faire avec, chanter, danser, bouger, nager!"

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