Yann pyromane Posté(e) 29 septembre 2023 Signaler Partager Posté(e) 29 septembre 2023 Derrière un mamelon la garde était massée. La garde, espoir suprême et suprême pensée ! « Allons ! faites donner la garde ! » cria-t-il. Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil, Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires, Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres, Portant le noir colback ou le casque poli, Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli, Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête, Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête. Leur bouche, d'un seul cri, dit : vive l'Empereur ! Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur, Tranquille, souriant à la mitraille anglaise, La garde impériale entra dans la fournaise. -Victor Hugo 2 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 29 septembre 2023 Signaler Partager Posté(e) 29 septembre 2023 Voilà des Braves !! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 29 septembre 2023 Auteur Signaler Partager Posté(e) 29 septembre 2023 Des trucs de vieux, mais j'aime bien. Je ne suis pas enthousiasmé par youtube, instagram et compagnie... J'aime bien le " cria-t-il" avec le sujet éludé.. 😁 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vittorio venturi Posté(e) 30 septembre 2023 Signaler Partager Posté(e) 30 septembre 2023 Bonjour, -Au signal, les légionnaires sont sortis de leurs trous, tous ensemble. Ils ont commencé à avancer, en ligne, pas à pas, comme si un tambour scandait leur marche, un gros tambour de bronze sur lequel cognait la mort, à grands coups, dans le ciel lourd et bas. Les oreilles n’entendaient pas le tambour, c’est le ventre qu’il résonnait. Les légionnaires avançaient toujours du même pas, sans se baisser, sans jamais ralentir ni presser leur marche. Les balles sifflaient, les obus de mortier les écrasaient. Ils ne se retournaient même pas quand le copain tombaleit, les tripes hors du ventre ou la tête en bouillie.Leurs mitraillettes sous le bras, s’arrêtant pour lâcher posément une rafale, ils continuaient pas à pas, le visage vide. Il y avait beaucoup d’Allemandes; c’était eux qui donnaient le ton…….Les Viets furent pris de panique; abandonnèrent leurs armes voulurent s’enfuir, mais les autres les tiraient comme des lapins-sans haine, j’en suis certain et c’était pir que la haine...cette marche cadencée et inexorable. …..C’était splendide cette attaque, bouleversant, mais ça ne me plaisait pas du tout. Un bataillon sur deux était resté sur le terrain . J’aurais fait le travail avec dix fois moins d’hommes.- Larteguy n’est pas Hugo mais c’est également émouvant 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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