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Métier d'officier dans l'infanterie (Armée de Terre)


Vinc

Messages recommandés

Bonjour,

N'étant pas encore en études supérieures, je m'interroge quant au métier exact que je souhaiterais exercer dans l'Armée de Terre.

Je suis intéressé par l'infanterie, et je voudrais savoir en quoi consiste les métiers d'officier et de sous-officier.

Merci d'avance.

Respectueusement,

Vinc

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Les fonctions tenues par un officier comme celles tenues par un sous-officier diffèrent et évoluent au cours de leur parcours respectif selon le grade détenu..............et parfois, leur état physique.

Pour ce qui est de l'officier, entre sa sortie de DA et sa fiin de temps de commandement de compagnie se sont écoulés environ sept ans. Durant lesquels il aura été successivement chef de section de combat, officier adjoint et commandant de compagnie (= TC).

Après son TC, il est souvent muté pour préparer sa 2e partie de carrière en qualité de futur officier supérieur.

De sa réussite aux différents concours et de son origine de recrutement (direct ou semi-direct) dépendra la suite de sa carrière. Soit il sera maintenu dans la "troupe" et occupera des postes variés d'encadrement, d'instructeur, de chef de service bref des postes indispensables mais peu ou pas "valorisants" et finira au mieux au grade de lieutenant-colonel, à l'ancienneté et à l'usure.

Soit sa réussite au concours lui permettra de servir dans l'administration centrale (EMAT, DRHAT, IAT, etc.) avant de réintégrer de nouveau la "troupe" dans un poste de responsabilités (régiment ou EM des forces) où il devra montrer et démontrer à ses chefs ses qualités professionnelles. Pour que, au terme d'un 2e passage en administration centrale, on lui confie, trois à quatre ans après, le commandement d'un régiment. Au-delà, il n'est plus "maître" de son avenir. On réfléchit à son futur emploi à sa place.

Pour le sous-officier, jusqu'au grade d'adjudant (1er grade des sous-officiers supérieurs), il est immergé avec et dans la troupe. Il commande les EVAT ou les EVLE (l'officier commande les sous-officiers). Chacun son job. Comme l'officier, au terme de son premier "temps de troupe", le sous-officier est assujetti à la préparation et à la réussite d'examens. Qui conditionnent pour lui aussi le déroulement de sa 2e partie de carrière et lui donnent accès au commandement d'une section de combat. Mais, il peut aussi "franchir le pas" et devenir officier par le biais de deux passerelles (=concours) : l'admission à l'Ecole Militaire Interarmes ou le concours d'officier des domaines de spécialités (ODS). 

Voilà à "gros traits" esquissés les parcours parallèles menés par l'officier et le sous-officier.

BTX

 

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Ya Rab Yeshua.

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Bonjour BTX,

Merci beaucoup de votre réponse. Et en terme de missions, l'officier d'infanterie peut-il souvent participer aux actions avec ses hommes ?

Merci

Vinc

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Oui, mais essentiellement durant les 7 premières années de sa carrière, comme chef de section, et puis comme second/chef de compagnie ... Après c'est plus reflexion/administration/gestion comme boulot

Clairon

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Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu ....

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Il y a 20 heures, Clairon a dit :

Oui, mais essentiellement durant les 7 premières années de sa carrière, comme chef de section, et puis comme second/chef de compagnie ... Après c'est plus reflexion/administration/gestion comme boulot

Clairon

Pourquoi cette barrière à 7ans ? 

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Si vous relisez ce que j'ai écrit, parvenu au terme de son TC (temps de commandement d'unité élémentaire), compte tenu de son âge, l'officier est "invité" à s'atteler aux études pour passer le cap suivant et aborder dans les meilleures conditions la 2e étape (officier supérieur) de son parcours professionnel.

A moins de vouloir rester capitaine au long cours, l'officier doit étoffer son champ de compétences en passant des examens pour pouvoir occuper des postes "moins opérationnels" mais tout aussi importants pour la bonne marche de l'institution. C'est ainsi.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Il y a 10 heures, BTX a dit :

Si vous relisez ce que j'ai écrit, parvenu au terme de son TC (temps de commandement d'unité élémentaire), compte tenu de son âge, l'officier est "invité" à s'atteler aux études pour passer le cap suivant et aborder dans les meilleures conditions la 2e étape (officier supérieur) de son parcours professionnel.

A moins de vouloir rester capitaine au long cours, l'officier doit étoffer son champ de compétences en passant des examens pour pouvoir occuper des postes "moins opérationnels" mais tout aussi importants pour la bonne marche de l'institution. C'est ainsi.

BTX

Ok ok c'est pas un âge fixe c'est un objectif comme quand on dit sergent après 5 ans .

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Un objectif ? Non une obligation.

Si je prends le cas de la Légion étrangère (avec laquelle j'ai fêté comme VITTORIO, PIERRE LEVY et PIRANHA le 161e anniversaire du combat de Camerone et le 70e anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu), à l'exception des officiers servant à titre étranger (TE issus du corps des légionnaires, passés dans celui des sous-officiers et devenus officiers par concours ou au choix), à l'exception des médecins affectés dans les unités LE, les officiers sont issus du "régime général". ET à ce titre, sont mutables au sein d'une unité du régime général, d'une Ecole, d'un état-major ou de l'administration centrale.

En liaison avec le COMLE, c'est la DRHAT qui actionne le levier. A fortiori, si l'officier ne fait pas le "taff". J'ai connu un major de promotion de Saint-Cyr qui a fait un an au régiment. Pas le poids. Muté au CNEC. A mal fini.

En conclusion, le lieutenant arrive au régiment avec un an de grade. Il lui reste trois ans pour faire ses preuves de sorte que le chef de corps (et son successeur) le "positionne" sur un TC de compagnie. Un an d'adjoint. Deux ans de TC. Six ans se sont écoulés depuis son affectation. Un an au bureau opérations-instruction, histoire de "se mettre en selle" avant d'entamer SERIEUSEMENT la préparation au concours d'admission à l'ESG. Muté après sept ans de présence dans une Ecole ou en administration centrale ou dans un EM des forces (division ou brigade). 

Si réussite, l'officier est récompensé de son investissement en rejoignant de nouveau une unité de la LE. En qualité de chef ou d'adjoint BOI par exemple. Puis, affectation en administration centrale ou dans un EM des forces, le temps nécessaire pour "rentabiliser le temps de scolarité passé à Paris". Généralement l'affectation en administration centrale est de trois à quatre ans.

Arrive alors le temps du "mercato" et la désignation des chefs de corps.

Si pas réussite, je vous laisse deviner..............

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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