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Choix ensoa ou esog


rtx_drze

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Bonjour, ce forum m'ayant déjà aidé par le passé,  je me permet de reposer un question plus que compliquée mais qui tient pour moi.

A savoir le choix entre une carrière dans l'adt et une dans la gendarmerie, ce qui inclus un passage soit par l'ensoa ou une esog.

Au début, j'étais convaincu, ça serait l'ensoa infanterie puis au fur et a mesure, moins d'opex, de missions intéressantes.

Aujourd'hui les regs infanterie ne font plus que du terrain, joue à fifa et font des tig ; le tir n'étant même pas tant présent que cela. Je ne trouve plus donc très interessant de rejoindre l'adt en s’entrainant sans jamais pouvoir mettre en pratique concrètement ce qu'on a vu hormis aller se les geler pour rien en Roumanie. Seul les spés de soutien qui ne m'interesse pas vrm partent.

C'est donc pour ca que je m'interesse à la gie qui reste une institution militaire. Mais j'ai peur de ne pas retrouver le coté militaire que j'étais venu rechercher, ainsi la formation kaki en esog est elle comparable à celle de ST Maix, avons nous du tir regulierement, un passage au cnec ou meme quelques terrains ?

Merci de vos futures missions.

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Une carrière dans les moblots, ça bouge bien, ça fait de la guerilla urbaine en se faisant sulfater à l'AK47, et les missions "chaudes" sont souvent dans de charmants pays baignés par le soleil (NC, Mayotte, Antilles, ...) La seule crainte serait des troubles à St Pierre et Miquelon ou vous pourriez aussi vous geler les miches ... Mais bon, d'ici là on sera sans doute au 24e ou 25e siècle et le réchauffement climatique aura fait son oeuvre 

Clairon

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Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu ....

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Alors mon gars si du veux call of duty dans ta carrière laisse tombé. Et puis crois pas que quand il y avait des opex c'était nuketown. 90% du temps tu étais dans la base à faire la garde sous 40° avec tout le matériel et parfois quelques patrouilles mais voila c'est pas comme tu le pensais et surtout c'est pas tout le monde qui partait. En gendarmerie c'est pareil si ce n'est que tu seras tellement restraint lors des manifs ou des interventions que tu te demanderas mais qu'est ce qu'on est censé faire. Revois un peu tes motivations parce que tu es très loin de la réalité c'est un conseil

Edited by jeune padawan
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Alors la Gie n'a rien à voir , c'est un tout autre métier a part si tu a le niveau pour intégrer certaines unités d'intervention  ton quotidien en mobile c'est 90 pour cent de gardes statiques ou des missions que n'importe quel vigile fait à part que tu gardes des biens d'état et que tu te fais casser la gueule en MO dur .le terrain tu n'en feras jamais au sens militaire du texte à part en école et encore c'est presque ridicule .

le tir quasiment jamais tu n'auras pas le temps à part 2 ou 3 fois dans l'année , le sport en départementale c'est sur ton temps libre avec 60 à 80 heures de service de jour comme nuit par semaine .Les trois quart du temps tu rempliras des procédures derrière un ordinateur .

Si c'était à refaire je me serai engagé dans la LE sans aucune hésitation .

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Il y a 6 heures, rtx_drze a dit :

Bonjour, ce forum m'ayant déjà aidé par le passé,  je me permet de reposer un question plus que compliquée mais qui tient pour moi.

A savoir le choix entre une carrière dans l'adt et une dans la gendarmerie, ce qui inclus un passage soit par l'ensoa ou une esog.

Au début, j'étais convaincu, ça serait l'ensoa infanterie puis au fur et a mesure, moins d'opex, de missions intéressantes.

Aujourd'hui les regs infanterie ne font plus que du terrain, joue à fifa et font des tig ; le tir n'étant même pas tant présent que cela. Je ne trouve plus donc très interessant de rejoindre l'adt en s’entrainant sans jamais pouvoir mettre en pratique concrètement ce qu'on a vu hormis aller se les geler pour rien en Roumanie. Seul les spés de soutien qui ne m'interesse pas vrm partent.

C'est donc pour ca que je m'interesse à la gie qui reste une institution militaire. Mais j'ai peur de ne pas retrouver le coté militaire que j'étais venu rechercher, ainsi la formation kaki en esog est elle comparable à celle de ST Maix, avons nous du tir regulierement, un passage au cnec ou meme quelques terrains ?

Merci de vos futures missions.

Pour les goûts, difficile de se prononcer, mais il y a quelques faits objectifs qui permettent de se projeter un peu dans le futur, on n'a pas toute sa vie  une vingtaine d'années.

L'infanterie, ça ne semble guère avoir changé : on la vit au jour le jour, on se sent peut-être plus militaire que les gendarmes, mais à moins de faire carrière, on en sort une main devant une main derrière, sans qualification. Je sais de quoi je parle, ça m'est arrivé jadis, et ce fut douloureux, d'autant que je pensais rester un peu plus (mais le terrible "tournant de la rigueur" a frappé en priorité l'armée et ses contrats). Et même ceux qui vont jusqu'à l'âge minimum de pension n'ont pas forcément pu préparer une bonne sortie.

En outre, je vois ça avec le recul de l'âge, je n'aurais pas vu les choses comme ça sur le moment, mais c'est une drôle de vie : on rentre de manoeuvre pour se retrouver de semaine sans avoir le temps de souffler, on repart sur deux mois d'instruction (c'était à l'époque de la conscription, mais c'est peut-être pareil avec le nouveaux engagés) en enchaînant les bivouacs, en passant un temps fou le soir en caserne, puis on part en  camp Machinchouette, dont on rentre pour apprendre qu'on est désigné pour la garde ou la patrouille. Maintenant, si j'ai bien compris, ils passent aussi beaucoup de temps dans des missions de sécurisation ou Sentinelle.

Objectivement, la gendarmerie, que j'ai souvent côtoyée,  offre un avenir plus varié : mobile, territoriale, des spécialités variées. Il y est plus possible de faire  une carrière complète et même si l'on part avant, je pense que la reconversion est moins bouchée. Un  simple gendarme OPJ, par exemple, peut valider des acquis universitaires, et son expérience peut intéresser.

Il y a aussi un point à ne pas négliger : la solde. Les gendarmes touchent comme les policiers l'indemnité de sujétion spéciale qui tourne autour de 25% (plus peut-être maintenant pour les sous-off, s'ils sont alignés sur les policiers) , qui est intégrée dans le calcul de la pension. Laquelle est soumise à la bonification dite du 1/5e : chaque tranche de 5 ans compte 6 ans.  Il y a aussi le logement. Dans l'infanterie, un célibataire peut avoir une chambre dans le régiment, ou comme moi  jadis dans un "hôtel sous-off" à proximité, mais ceux en couple ou mariés payaient un appartement en  loyer, certes dans des logements conventionnés réservés.

Tout ça  ne dira pas quel genre de vie est à choisir, mais ce sont des éléments très factuels et concrets.

Edited by Decurio
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Exact et le logement  gratuit par nécessité absolue de service... Quand tu tombes dans des casernes modernes avec un t4 tout neuf à 22berges face aux Pyrénées. J'etais refait, en brigade par contre quand ton commandant de brigade vient t'emmerder tout moment pour signer ci, te prevenir de ça... J'ai pas supporté. Une chèvre attachée à un poteau. La sujetion etait trop grande, je me suis barré sans aucun regret... 

La notion de disponibilité permanente en dehors de tes quartiers libres et repos. Faut gérer perso je n'aimais pas assez ce boulot, ce fut un niet précoce. 

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Il y a 1 heure, Yann pyromane a dit :

Exact et le logement  gratuit par nécessité absolue de service... Quand tu tombes dans des casernes modernes avec un t4 tout neuf à 22berges face aux Pyrénées. J'etais refait, en brigade par contre quand ton commandant de brigade vient t'emmerder tout moment pour signer ci, te prevenir de ça... J'ai pas supporté. Une chèvre attachée à un poteau. La sujetion etait trop grande, je me suis barré sans aucun regret... 

La notion de disponibilité permanente en dehors de tes quartiers libres et repos. Faut gérer perso je n'aimais pas assez ce boulot, ce fut un niet précoce. 

Effectivement, le logement est un avantage qui n'est pas sans contrepartie, et certains ne supportent pas la promiscuité que ce soit avec les chefs et les collègues, ou les familles de collègues. Un de mes meilleurs amis de jeunesse qui était mobile est parti en grande partie à cause de ça ( bon, il a regretté, le boulot dans l'électromécanique qu'il avait trouvé a subi une lourde crise -dépassé sans doute- et il a beaucoup ramé). J'en ai aussi connu qui ont passé le concours réservé d'inspecteur à l'époque -ils avaient des équivalences- et disaient la même chose. Ceci dit, dans la police, les récupérations et horaires, c'était uniquement sur le papier, surtout dans certains services où l'on payait très cher le fait d'y avoir été accepté( discours du genre "si vous voulez prendre vos récupérations, retournez en commissariat de quartier", et où l'on était dans les faits corvéables.

Pour revenir au sujet, pas mieux je pense dans l'infanterie, logement en moins mais dans des "cités militaires" HLM. Avec le recul de l'âge, je pense toujours que partir prématurément de manière inopinée était un sale coup, mais je me demande quand-même après coup  comment j'aurais vécu la chose pendant sept ans bien tassés comme sergent, à faire et refaire des camps, des classes, des stages commando éventuellement, des services de semaine, de poste de garde,  toujours plus rapprochés par manque de sergents,  pour éventuellement continuer ainsi  si tout va bien et finir comme chef, au mieux comme adjudant la plupart du temps. Sans compter les changements de régiment pas forcément demandés...Mon fils, réserviste dans un régiment essentiellement d'active, me dit qu'il entend parler beaucoup de sous-officiers qui sont lassés avant les 5 ans et qui comptent les jours.

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Bon très bien, de meilleures évolutions en gie, meilleur solde et logement, j'abandonne l'idée de faire carrière dans l'infanterie et je fonce en gie, moblo tt dabords puis d'autres unités par la suite je pense.

Merci à vous pour ces réponses, l'adt aurait était intéressantes dans les années 2000 2010 mais malheureusement plus en 2024 (aucune mission intéressante)

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Voilà comme moi naguère si tu sors bien classé tu pourras avoir un escadron mobile classé montagne renfort en station l'hiver 2 à 3 mois l'hiver et 3 mois l'été à hossegor cap breton logés aux milieux des beautés hollandaises dans des mobil home.. On était heureux, la vie de criquet par contre no way.. Bon courage ! 

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Exact, on verra bien ou la vie me mènera mais en tt cas ni dans la marine, adt, légion étrangere ou armée de l'air,

ca sera dans une armée, celle ou il reste des missions intéressantes et utiles, la gendarmerie, c'est décidé, ca sera l'esog avec son coté militaire mais également un métier avec une mission qui sert et qui aide les gens. Un gendarme reste militaire avant tout.

Merci à tous de m'avoir fait ouvrir les yeux et de m'avoir aiguiller/aider dans mon choix.

Je reviendrais à l'avenir si j'ai d'autres questions.

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Merci beaucoup, je vais effectivement m'en procurer au moins 1 pour préparer mon concours.

C'est tt de meme fou de se dire qu'il y'a 15 ans je me serais engagé direct dans l'adt mais qu'aujourd'hui je vais aller en gie à cause d'une absence de reconnaissance et de missions dans l'armée,

Aujourd'hui, un engagement dans l'armée de terre (armée de l'air et marine différent) est synonyme limite de procrastination; attendre dans sa caserne, partir à la verte pendant une semaine, revenir faire des tig et des fifa, faire sentinelle à gare du nord (youpi) et si avec un peu de chance sur 5 ans tu pars une fois au proche orient/afrique t'as gagné le gros lot.

Non effectivement la gendarmerie que ça soit la mobile, les pspg, agign, psig, birgade offre vrm un sens à notre engagement et de réelles missions et semble etre la meilleure armée à mon simple avis actuellement pour ne pas se faire chier et etre degouté du métier (en plus d'un logement et d'une solde meilleure qu'un sous off de l'adt).

 

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N'oubliez quand même pas que les choses évoluent et pas toujours dans le sens que l'on puisse imaginer.

Malgré tout ce que vous avez lu, il y a des missions que ce soit en Roumanie, dans les Pays Baltes, aux EAU et d'autres que l'on ne vous a pas cité et, beaucoup de militaires, à tous les niveaux, y trouvent leur compte.

Il y a presque 50 ans l'armée métropolitaine vivait dans les champs de betteraves, dans des casernes en Allemagne, dans des casernes dans de grandes villes, même les unités TAP. Les seules unités qui voyaient du pays étaient les troupes de marine et la Légion. 

L'ennemi désigné n'était à l'époque pas le même que ces dernières années qui font rêver tous les jeunes padawans. 

Et retournement de l'histoire l'ennemi désigné à l'époque redevient celui du moment. Alors les champs de betteraves vont retrouver de l'animation.

Enfin il me semble. D'autres ne seront sans doute pas d'accord avec moi et c'est tant mieux. Au moins cela alimente la discussion!!!!!!!!!!!!

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Je respecte votre avis et je le comprends,

Je n'ai pas citer en effet la Roumanie, les pays baltes et autres car personnellement ça ne sont points de missions qui m’intéressent, l'adversaire n'est pas présent, on ne fais que s'entrainer comme je le disais, je ne demande pas la guerre ni le combat mais juste etre déployé et faire notre métier la ou c'est logique de le faire et nn pas dans des zones de paix comme actuellement.

Les dernières vraies opex que je considère à l'heure actuelle sont le tchad le liban ou l'irak or MCD. Mais dans ces opex, l'infanterie (de marine) n'y participent quasi pas. Ce sont plus les fonctions support qui y vont telle que le train ou le matériel. Spé très intéressantes mais absolument pas ce que je recherche personnellement dans l'armée.

Effectivement, les temps évoluent et change, qui sais, si ca se trouver demain nous seront au Yémen ou en Ukraine (chose que je je souhaite absolument pas) mais je dois faire un choix maintenant, un choix ou je me sentirais utiles et apres avoir poser le pour et le contre, je vais renoncer à l'adt pour toutes les raisons évoquées plus haut et me diriger, vers la gie. Qui sait de quoi demain sera fait/

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ouais faut pas avoir une vision aussi restreinte , j'ai été gendarme donc je connais par cœur et je peux en parler et mon frangin a été toute sa vie au 3rpima et je peux te dire qu'il a eu une vie 100 fois plus trépidante que la mienne avec des déplacements outre mer et des MCD à la pelle .

je te garantis sur facture que jamais dans la GIE tu n'auras cette vie là à moins d'être dans une unité très spéciale et de ce que j'en ai vu même des anciens du 1 rpima n'étaient pas assurés d'y rentrer .

90 pour cent des gendarmes ont une vie militaire standard et font des missions standard de police route , de patrouilles , c'est la majeure partie du temps derrière un ordinateur à rédiger des rapports.Je ne parle pas des unités spécialisées type PGHM que j'ai bien connues mais en x années de service j'en ai vu moins de 10 réussir à y aller et il y a des sessions tous les ans ...

Bon courage quand même, tu te feras une idée de suite en école !

 

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Merci beaucoup, effectivement mon objectif n'est pas de rester en GM, mais bien de passer et si je le peux réussir les test PHP pour avoir une vie un peu différente des autres Militaires.

Si je n'y arrive pas je pourrais tjrs rejoindre l'adt, je reste assez jeune.

Il est vrai que mon envie de devenir militaire venait de faire du sport, de trouver une forte camaraderie, faire du tir (chose que je peux également retrouver en GM au début au quasi meme degré) mais aussi des opex/mcd pour voyager chose qu'il n'ya quasi plus dans l'adt alors que les OM en gie eux sont concrets.

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J'ai toujours connu l'inverse et pas qu'un ..5 ans dans la kaki et une fois un peu plus mature vers 25 26 ans les anciens militaires venaient chez nous ( j'ai connu des chefs de char , des anciens commandos de marine et un ancien sergent passé par l'emhm ( il a d'ailleurs atterri en BT de montagne par choix personnel ). Quand à ce qui s’appelait de mon temps le GSPR Je les ai croisé vraiment de près quand on gardait Mitterrand à Latché et en effet c'était un autre monde que nous mais les mecs déjà étaient hors du commun .

les tests étaient les mêmes que le GIGN .

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Je comprends bien mais à votre époque (je ne vous traites pas d'ancien 😅), c'était intéressant de passer par le kaki, on avait une première véritable expérience militaire en opex, ce qui n'est plus le cas malheureusement aujourd'hui sinon croyais moi que j'aurais foncé.

De plus les test PHP ex teass encadré par le GIGN sont limités à l'age max de 34 ans et avec 5 ans dans le kaki, 4 ans pour être gendarme de carrière, j'ai peur de louper le coche (j'ai deja 20 ans bientot 21 ans) et surtout de ne plus être à mon potentiel max vous comprenez.

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de mon temps il n'y avait pas de jeunes au GSPR la moyenne d'âge était de 28 ans et peu de célibataires étaient recrutés mais en effet çà date de Mathusalem .

https://www.amazon.fr/Sous-officier-gendarmerie-Concours-Cat-C3-A9gorie-Tout-en-dp-2759051609/dp/2759051609/ref=dp_ob_title_bk

l'embarras du choix .En avant !

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Il y a 4 heures, papamili a dit :

N'oubliez quand même pas que les choses évoluent et pas toujours dans le sens que l'on puisse imaginer.

Malgré tout ce que vous avez lu, il y a des missions que ce soit en Roumanie, dans les Pays Baltes, aux EAU et d'autres que l'on ne vous a pas cité et, beaucoup de militaires, à tous les niveaux, y trouvent leur compte.

Il y a presque 50 ans l'armée métropolitaine vivait dans les champs de betteraves, dans des casernes en Allemagne, dans des casernes dans de grandes villes, même les unités TAP. Les seules unités qui voyaient du pays étaient les troupes de marine et la Légion. 

L'ennemi désigné n'était à l'époque pas le même que ces dernières années qui font rêver tous les jeunes padawans. 

Et retournement de l'histoire l'ennemi désigné à l'époque redevient celui du moment. Alors les champs de betteraves vont retrouver de l'animation.

Enfin il me semble. D'autres ne seront sans doute pas d'accord avec moi et c'est tant mieux. Au moins cela alimente la discussion!!!!!!!!!!!!

Pas faux pour les changements, j'ai servi dans trois ministères et le métier n'est parfois plus le même après une énième "réforme". 

Ceci dit, je ne crois pas pas à un retour comme il y a cinquante ou quarante ans, que ce soit une armée de conscription ou la défense des territoires à l'est. L'ennemi désigné par l'OTAN, au service de laquelle se trouve désormais la France et l'UE qui a aussi ses intérêts commerciaux et industriels,   n'en veut pas aux territoires occidentaux. Ca restera un conflit régional pour le "glacis" stratégique voulu par les uns et pas par les autres.

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Il y a 3 heures, rtx_drze a dit :

Je comprends bien mais à votre époque (je ne vous traites pas d'ancien 😅), c'était intéressant de passer par le kaki, on avait une première véritable expérience militaire en opex, ce qui n'est plus le cas malheureusement aujourd'hui sinon croyais moi que j'aurais foncé.

De plus les test PHP ex teass encadré par le GIGN sont limités à l'age max de 34 ans et avec 5 ans dans le kaki, 4 ans pour être gendarme de carrière, j'ai peur de louper le coche (j'ai deja 20 ans bientot 21 ans) et surtout de ne plus être à mon potentiel max vous comprenez.

Pas de honte à être vintage 😄. Ca se voit même sur mon profil avec ma tenue qui n'st plus de la dernière mode, j'assume. 

Une chose qui n'a peut-être pas changé, c'est le sport. Je dois compter sur les doigts des deux mains les jours sans sport, entre le footing voire le cross du matin, les parcours du combattant, le 8km en moins d'une heure avec arme et sac,  les stages commando, le tir, si on compte ça dans le sport et les courses d'orientation obligatoires pour l'encadrement (quand j'tais dans l'infanterie sous contrat j'avais un commandant de compagnie qui faisait faire ça  systématiquement aux sous-officiers et officiers le vendredi soir, quand les appelés étaient en perm, résultat on ne pouvait jamais partir. idem pour le tir au pistolet, peu utile puisqu'on ne le portait qu'au poste de garde ou en patrouille), sans compter les marches, les exercices de combat. Quant à la baisse des performances physiques, ça ne se fait pas en un jour, on gagne même en endurance et en force physique en prenant un peu d'âge. Voir les marathoniens, les cyclistes... Jeune, on est surtout rapide, mais les cross régimentaires ou divisionnaires avaient souvent des trentenaires dans le palmarès.

Edited by Decurio
coquilles
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Au PGHM ou j'ai fait mes stages montagne de premier niveau, le major faisait les montées en ski de rando comme si ils couraient avec les skis ,personne avait jamais égalé ses temps de référence et il avait plus de 50 ans .Son surnom c'était 2c3p ( 2 coeurs 3poumons).

Qu'est ce que je me suis régalé là haut .....

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  • 2 weeks later...
Le 08/06/2024 à 20:15, Decurio a dit :

Une chose qui n'a peut-être pas changé, c'est le sport.

Bonjour,

c’est vrai plus du vrai, je ne sais pas grand chose de ce qui se passe aujourd’hui, sauf que le sport et les tests sont de meilleure qualité de celle de mon temps, mais compte tenu qu’il est passé un demi-siècle, l’entrainement sportif dans l’armée d’autrefois etait bien en vedette.

Soit claire que le sport aussi etait debité à la manière Legion, néanmoins on trouvait du plaisir dans cettes activités; demi-fond, volley, handball, un peu moins le football ( le CDS avait du mal à rassembler les volontaires).

Les jeunes auront du mal à comprendre que les chonomètres etaient analogiques mais je vous assure que faisaient leur boulot comme les numeriques d’aujourd’hui, surtout dans les mains des moniteurs Légion.

Pour conclure ne manquait pas non plus le coté rigolo: en jouant sur l’homophonie le chef recrutait ainsi l’équipe de volley: les “grandes tailles” sortez des rangs, les grands détails restent à leur place!

Pour un légionnaire non francophone c’etait le panique.

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Il y a plusieurs problèmes distincts, j'en  vois une partie par les yeux de mon fils et de certains de certains de ses camarades : l'armée a du mal à recruter,  en active comme en réserve, elle y va un peu moins fort sur le physique, hormis peut-être dans certaines troupes. Je suis étonné de voir des marches de fin de formation, "fourragère"  de 25 ou 30 kms,  quand on en faisait le double ou le triple, appelés comme engagés. C'était aussi une époque où l'on ne prenait pas de gants avec les gens, les petits bobos n'intéressaient personne, ça gueulait fort.  Les parcours du combattant amputés de certains obstacles jugés trop difficiles ou dangereux, et certains modes de passage interdits ( par exemple le passage en soleil à l'échelle de corde, ou l'éjection de la table irlandaise directe, sans passer par la phase assise) .

Il y a sans doute le principe de précaution aussi, ne pas faire peur aux gens, risquer des démissions,   ne pas risquer  non plus des accidents qui engageraient à payer des invalidités. Ensuite, le niveau moyen des jeunes, (je dis bien "moyen" car il y a toujours des jeunes très sportifs, et même meilleurs) est moins bon aujourd'hui, il y a de nombreuses études sérieuses là-dessus : sédentarité, écrans, nourriture, surpoids, et pour avoir côtoyé de nombreux  ados, ça ne me semble pas faux du tout . Nous, dans les années 70-80, loisirs plus limités, nous passions globalement du temps, les mercredis, week-ends, soirées parfois dans les clubs de sport, sur les terrains, de même que nous lisions plus. Je vois mon fils, qui est au même âge plus grand , plus costaud que moi, va dans les salles de sport,  fait plus de tractions, il  court beaucoup moins bien, même ses camarades engagés, qui pour la plupart n’arrivent pas  ou difficilement à 2800 m au test de Cooper. Je  me rappelle que je faisais en moyenne 3200 m, parfois nettement  plus, et loin d'être le meilleur, le chef adjoint de ma section, nettement  plus âgé que moi, faisait 3600m.

Enfin certaines formations sont courtes, du genre trois semaines pour la réserve, donc l'armée voudrait quand même des gens un peu en forme avant de commencer vraiment. Si les formations duraient aussi longtemps que jadis les classes, deux mois,  et toute cette durée sans ménagement comme nous sommes plusieurs ici à l'avoir constaté, ça changerait beaucoup la donne : les légers surpoids disparaîtraient, et un souffle minimal apparaîtrait chez des jeunes qui peinent à monter les escaliers, de manière à ensuite progresser, et pouvoir courir et marcher sans perdre la moitié de la section en route.

 

Edited by Decurio
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La plupart des appelés de l'époque héroïque ont fait en 1 ou 2 ans bien plus de terrain operationnel que la plupart des engagés d'aujourd'hui. 

Je n'en fait pas pas partie, mais mon  frangin Liban, tchad, Afrique.. Puis comme engagé post service je ne sais pas compter les Mcd, et au moins 2 sejours longue durée à la Réunion 2 rpima et Guadeloupe. 

Beesan, 1 an de stage.. C'etait pas anodin. 

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Il y a 12 heures, Decurio a dit :

Il y a plusieurs problèmes distincts, j'en  vois une partie par les yeux de mon fils et de certains de certains de ses camarades : l'armée a du mal à recruter,  en active comme en réserve, elle y va un peu moins fort sur le physique, hormis peut-être dans certaines troupes. Je suis étonné de voir des marches de fin de formation, "fourragère"  de 25 ou 30 kms,  quand on en faisait le double ou le triple, appelés comme engagés. C'était aussi une époque où l'on ne prenait pas de gants avec les gens, les petits bobos n'intéressaient personne, ça gueulait fort.  Les parcours du combattant amputés de certains obstacles jugés trop difficiles ou dangereux, et certains modes de passage interdits ( par exemple le passage en soleil à l'échelle de corde, ou l'éjection de la table irlandaise directe, sans passer par la phase assise) .

Il y a sans doute le principe de précaution aussi, ne pas faire peur aux gens, risquer des démissions,   ne pas risquer  non plus des accidents qui engageraient à payer des invalidités. Ensuite, le niveau moyen des jeunes, (je dis bien "moyen" car il y a toujours des jeunes très sportifs, et même meilleurs) est moins bon aujourd'hui, il y a de nombreuses études sérieuses là-dessus : sédentarité, écrans, nourriture, surpoids, et pour avoir côtoyé de nombreux  ados, ça ne me semble pas faux du tout . Nous, dans les années 70-80, loisirs plus limités, nous passions globalement du temps, les mercredis, week-ends, soirées parfois dans les clubs de sport, sur les terrains, de même que nous lisions plus. Je vois mon fils, qui est au même âge plus grand , plus costaud que moi, va dans les salles de sport,  fait plus de tractions, il  court beaucoup moins bien, même ses camarades engagés, qui pour la plupart n’arrivent pas  ou difficilement à 2800 m au test de Cooper. Je  me rappelle que je faisais en moyenne 3200 m, parfois nettement  plus, et loin d'être le meilleur, le chef adjoint de ma section, nettement  plus âgé que moi, faisait 3600m.

Enfin certaines formations sont courtes, du genre trois semaines pour la réserve, donc l'armée voudrait quand même des gens un peu en forme avant de commencer vraiment. Si les formations duraient aussi longtemps que jadis les classes, deux mois,  et toute cette durée sans ménagement comme nous sommes plusieurs ici à l'avoir constaté, ça changerait beaucoup la donne : les légers surpoids disparaîtraient, et un souffle minimal apparaîtrait chez des jeunes qui peinent à monter les escaliers, de manière à ensuite progresser, et pouvoir courir et marcher sans perdre la moitié de la section en route.

 

Oui l'ancien temps, mais cela dépend des endroits, dans les BCA nous sommes encore à des marches fourragères de plus de 90 km avec 6000 de dénivelé + en 3 jours, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de résiliation de contrat, ils étaient environ 50 au départ, ils ne sont plus que 29! Beaucoup de "petit moral", quelques "casses" physique aussi, donc je comprends qu'il faut  recruter le double voir plus pour réussir à avoir au minium une section à la fin des 8/9 mois donc on diminue la pression au niveau du sport, des ramassages etc...

 

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Le 20/06/2024 à 07:44, Waynes54 a dit :

Oui l'ancien temps, mais cela dépend des endroits, dans les BCA nous sommes encore à des marches fourragères de plus de 90 km avec 6000 de dénivelé + en 3 jours, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de résiliation de contrat, ils étaient environ 50 au départ, ils ne sont plus que 29! Beaucoup de "petit moral", quelques "casses" physique aussi, donc je comprends qu'il faut  recruter le double voir plus pour réussir à avoir au minium une section à la fin des 8/9 mois donc on diminue la pression au niveau du sport, des ramassages etc...

 

Je n'étais pas en BCA, mais j'ai fait un de mes stages commando  "hiver" au CNEC, et le raid final, après trois semaines pas vraiment de relaxation,  demandait  trois nuits sur le terrain, marche toute la journée avec les "peaux de phoque" , simulations de combat,  fabrication d'igloos enterrés en haute altitude dans des températures glaciaires en janvier -février.  Je ne sais pas le kilométrage exact, mais il devait être énorme, et c'était épuisant en effet. J'étais fraîchement sergent, comme sur la photo,  et tout juste  affecté à la compagnie "montagne" provisoirement, ça m'a aidé à tenir par fierté, je l'avoue.J'aurais peut-être jeté l'éponge, je ne sais pas.  Beaucoup de casse avec des paras qui avaient pourtant minimum 8 à 10 mois d'entraînement. Nombreux avaient  été évacués ( engelures graves notamment et observation médicale requise)  J'étais d'ailleurs désigné pour rester le WE puis les ramener à Toulouse en train  après d'observation   trois jours plus tard  avec des ordres de mission ( merci le WE que m'avait indirectement offert l'armée, j'étais bien sûr en quartier jusqu'au retour, et j'étais allé skier à la station la plus proche, manger au restau ! Merci aussi la solde TAP de l'époque !) .

Edited by Decurio
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