Jump to content
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

L’École nationale des sous-officiers d’active mise sur une pédagogie « progressive » pour faire réussir ses élèves


BTX

Recommended Posts

https://www.opex360.com/2024/09/21/lecole-nationale-des-sous-officiers-dactive-mise-sur-une-pedagogie-progressive-pour-faire-reussir-ses-eleves/

sous-off-20160210.jpg

Après une année 2023 compliquée en matière de recrutement, l’armée de Terre a lancé une nouvelle campagne de communication qui, avec le slogan « Peux-tu le faire ? », met l’accent sur le dépassement de soi.

Selon ses explications, il s’agit d’interpeller la « jeunesse sur sa capacité physique et mentale », tout en soulignant les valeurs qu’elle incarne, comme le mérite, l’équité ou encore la fraternité.

Avec la nécessité de renouveler environ 10 % des effectifs chaque année, la bataille du recrutement est permanente pour l’armée de Terre. D’autant plus qu’elle doit également renforcer sa réserve opérationnelle, en attirant à elle environ 5000 réservistes par an.

Cela étant, convaincre des jeunes à pousser les portes d’un Centre d’information et de recrutement des forces armées [CIRFA] pour ensuite passer les tests de sélection est une chose. Encore faut-il que, après leur incorporation, ils ne dénoncent pas leur contrat initial d’engagement durant la période probatoire de six mois.

 

Selon les chiffres du Haut comité d’évaluation de la condition militaire [HCECM], l’armée de Terre connaît quelques difficultés à ce niveau.

« Au sein de l’armée de Terre, dont les effectifs de militaires du rang sont les plus importants, le taux des départs pendant la période probatoire a évolué à la hausse de façon continue entre 2015 et 2019, passant de 26,8 % à 32,3 %. Cette hausse s’explique notamment par la forte augmentation des recrutements au cours de ces quatre années et la faible sélectivité. En 2022, ce taux repart à la baisse par rapport à 2021 pour atteindre 29 % », a en effet relevé le HCECM, dans l’édition 2023 de sa revue annuelle de la condition militaire.

Ces données ne concernent que les militaires du rang. S’agissant des autres catégories [officiers et sous-officiers], le HCECM ne donne pas de chiffres.

Cependant, cette semaine, dans les pages du quotidien La nouvelle République, le commandant de l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA] de Saint-Maixent, le général Pierre Chareyron, a livré quelques précisions.

Ainsi, a-t-il confié, cette année, « l’attrition est de 16 % pour les [recrutements] directs », c’est-à-dire des élèves venus du monde civil. Ce taux tombe à 2 % pour les élèves issus du recrutement semi-direct [c’est-à-dire recrutés parmi les militaires du rang].

Le taux de départ constaté à l’ENSOA est deux fois moins important que celui des militaires du rang. Pour autant, et même s’il a encore baissé ces dernières années, le général Chareyron entend le réduire à son volume « incompressible ».

« Nous avons gagné quelques points ces dernières années. Nous étions plutôt à 20 % il y a deux ans. C’était peut-être lié à la sortie du Covid », a estimé le général Chareyron. Évidemment, l’objectif est que ce taux de départs prématurés soit le plus bas possible, sachant qu’il « y aura toujours un volume incompressible », a-t-il dit.

Parmi les causes de cette « attrition », le général Chareyron a cité l’inaptitude physique. « On détecte parfois à la première visite médicale une pathologie qu’on n’avait pas vue jusque-là », a-t-il avancé. En outre, il y a également une « grande disparité entre des jeunes de niveau physique faible et d’autres bien préparés », a-t-il relevé.

Mais, le plus souvent, c’est le changement par rapport à la vie civile qui provoque une partie des dénonciations de contrat. « Une partie a aussi un ‘choc à l’ouverture’ en découvrant la vie dans les chambres, la discipline, l’usage d’une arme auquel ils n’avaient pas pensé », a expliqué le général Chareyron.

Aussi, l’enjeu pour l’ENSOA est d’amortir ce « choc », en mettant l’accent sur une phase d’acculturation et en faisant en sorte que ses élèves aient une idée aussi précise que possible de ce qui les attend. Outre les questions relatives à l’hébergement, son commandant estime qu’ils doivent être considérés dès le départ comme des « frères d’armes ». Et d’ajouter : « On est là pour les faire réussir, pas pour les bizuter. […] Le folklore, les classes à grand-papa, on a éliminé ». Enfin, il s’agit également de leur expliquer la finalité des exercices qu’on leur fait faire. « La pédagogie doit être progressive », a-t-il insisté.

  • Like 1
  • Thanks 1

Ya Rab Yeshua.

Link to comment
Share on other sites

Soyons franc, c'est de la zolie communication institutionelle politiquement correcte pour expliquer que l'on a diminué le temps de formation des EVSO à l'ENSOA en passant de 8 à 6 mois, pour en fait alléger le programme et donc le nombre de désistements des EVSO durant la période d'essai ... La même tactique a été employée avec les CFIM et les FGI, on fait plus de "calinothérapie" durant le temps ou l'engagé peut dénoncer son contrat et puis la periode d'essai passée, on rentre dans le dur, et bernique pour quitter l'institution ...

Clairon

  • Like 2
  • Thanks 2

Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu ....

Link to comment
Share on other sites

Y'a qu'à voir sur le Forum le nombre de demande de départ qui sont en cours, c'est permanent. Il ferait mieux d'augmenter les jeunes semi directs motivés qu'aller gratter des fils de secteurs tertiaires avec des bts en communication dont on sait d'avance qu'ils vont lacher à la première marche serieuse.. Ou à la privation de leur jeu videos en reseau... 

Link to comment
Share on other sites

Allez le débat est lancé :)

Clairon, je suis surpris, à mon époque, la formation, c'était 6 mois pas 8 mois à l'ENSOA direct ou semi direct.

Je te rejoins sur la calinothérapie :)

Pour Yann, je ne sais pas trop justement en terme d'évolution sociétale. J'avais un Bac +2 avant de rentrer à St Maix, je ne connaissais absolument rien au milieu militaire, ma condition physique était déplorable, je jouais à fond au jeu vidéo. Donc oui, c'est clair, St Maix n'a pas été et souvent de grands moments de plaisir, loin de là :)

Mais après il faut savoir ce que l'on veut aussi. J'avais réussi à y rentrer donc motivé à fond pour en sortir avec mon grade de Sergent ce qui me donnait un travail pour vivre avec ma future femme et élever nos enfants par la suite.

Je me rappelle ce que m'avait dit un de mes instructeurs lors de ma présence là bas. " T'es nul en physique, pour les cours , t'es une tronche , question moral, par contre, rien à dire ". Je préfère un gars qui en chie et qui s'accroche plutôt qu'une armoire à glace qui va craquer à la première difficulté...."

C'est quoi déjà la devise de l'école  ? ;) Je ne pense pas qu'elle  a du changer :)

  • Like 1
Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Create New...