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La défense de l’effort de défense pour le gouvernement Barnier


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https://www.forcesoperations.com/la-defense-de-leffort-de-defense-pour-le-gouvernement-barnier/

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L’effort envers les armées françaises est nécessaire et sera poursuivi, a défendu hier le nouveau Premier ministre Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

 

« Face à ces conflits, face à l’instabilité persistante et grave tout autour de nous, face à toutes les menaces hybrides, l’effort de défense est évidemment nécessaire et doit être poursuivi », déclarait Michel Barnier dans une sortie concise mais à première vue encourageante sur la trajectoire budgétaire des armées. 

« Poursuivre cet effort de défense et de solidarité, c’est aussi exprimer la reconnaissance de la nation aux militaires en pensant aux 26 000 hommes et femmes déployés sur tous les théâtres d’opérations (…) C’est le sens de la loi de programmation militaire pour les années 2024-2030 que nous mettrons en oeuvre », poursuivait-il sans davantage de détails. Adoptée l’an dernier, cette LPM dite « de transformation » établit à 400 Md€ le besoin en ressources budgétaires sur sept ans, un socle financier d’emblée considéré comme un minimum.
 

Finalement publiés le 19 septembre, les plafonds de dépenses proposés par le gouvernement précédent fixent à 50,5 Md€ les crédits alloués à la mission Défense pour l’an prochain. Soit une hausse de 3,3 Md€ conforme à la trajectoire inscrite dans la LPM. De quoi garantir la poursuite d’un réarmement et d’un développement de l’investissement militaire qui « s’inscrivent dans la situation internationale et les différentes menaces auxquelles le pays doit faire face ». 

« À la suite de la loi de programmation militaire 2024-2030, le plafond prévisionnel des dépenses du ministère des Armées augmenterait en 2025. Cet investissement supplémentaire assurerait les dépenses d’investissement et les commandes de matériel nécessaires à la modernisation de nos armées », complète un texte désormais caduc. 
 
Si les signaux positifs se succèdent, le couperet de la dette reste omniprésent. Le nouveau gouvernement s’y est engagé, il compte ramener le déficit à 5% en 2025 et sous la barre des 3% en 2029. Estimée à 60 Md€, l’économie exigée proviendrait pour deux-tiers d’une réduction des dépenses. Le reste sera généré par de nouveaux impôts. « Ce sera très difficile », concède Michel Barnier. Le PLF devrait être adopté le 10 octobre en Conseil des ministres en vue d’une discussion engagée le 21 octobre pour la première partie du texte, le 5 novembre pour la seconde. 

Ya Rab Yeshua.

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https://www.opex360.com/2024/10/03/pour-m-lecornu-la-hausse-du-budget-des-armees-en-2025-est-acquise/

Pour M. Lecornu, la hausse du budget des armées en 2025 est « acquise »

 

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Si l’on s’en tient à la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, qui n’est pas contraignante, le montant du budget de la mission « Défense » devrait être porté à 50,5 milliards d’euros en 2025 [soit + 3,3 milliards par rapport à l’exercice 2024]. Alors que les finances publiques se sont encore dégradées depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, en juin, la question était de savoir si ce cap allait être maintenu ou non par le prochain gouvernement.

Nommé Premier ministre il y a un mois à peine, après des semaines d’incertitude, Michel Barnier a donné une indication sur ses intentions lors du discours de politique générale qu’il a prononcé devant les députés, le 1er octobre.

« […] Face à ces conflits, face à l’instabilité persistante et grave tout autour de nous, face à toutes les menaces hybrides, l’effort de défense est évidemment nécessaire et doit être poursuivi. C’est le sens de la loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030 que nous mettrons en œuvre. Poursuivre cet effort de défense, cette solidarité, c’est aussi exprimer la reconnaissance de la nation aux militaires, en pensant aux 26’000 hommes et femmes déployés sur tous les théâtres d’opérations », a en effet déclaré M. Barnier.

Un jour avant la nomination de M. Barnier à l’Hôtel Matignon, les sénateurs Claude Raynal et Jean-François Husson avaient évoqué les « lettres de cadrage » que leur avait transmises le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Et il apparut que celui-ci avait prévu d’augmenter le budget des armées de 3,3 milliards d’euros. Ce que son successeur a visiblement repris à son compte, même si, pour le moment, il s’est gardé de communiquer le moindre chiffre.

Quoi qu’il en soit, dans un entretien donné à l’hebdomadaire Le Point, ayant été maintenu à la tête du ministère des Armées, Sébastien Lecornu a assuré que le budget 2025 de la mission Défense « sera plus important que celui de 2024 ». Et d’insister : « C’est acquis ».

S’il n’a pas non plus donné de chiffres, M. Lecornu a néanmoins soutenu que « l’ambition de doubler en 2030 le budget de nos armées est intacte depuis 2017 ». Cependant, il a aussi admis qu’il fallait « être conscient que notre souveraineté passe aussi par la maîtrise de la dépense publique ». Et à ce titre, a-t-il poursuivi, le « ministère des Armées doit être irréprochable dans l’utilisation de l’argent du contribuable ».

Selon les dernières estimations, le déficit public devrait atteindre 6,2 % du PIB en 2024 tandis que la dette de la France s’est encore creusée pour atteindre 3228 milliards d’euros [soit 112 % du PIB, au lieu des 60 % prévus par les règles de l’Union européenne].

À l’Assemblée, M. Barnier a fait part de sa volonté de ramener le déficit public à 5 % du PIB en 2025, ce qui suppose de trouver plus de 60 milliards d’euros de recettes et / ou d’économies. Aussi, la fiscalité pour les grandes entreprises et les plus hauts revenus [500’000 euros par an] devrait être alourdie tandis que certaines dépenses de l’État, qui restent à préciser, seront réduites.

Seulement, au regard de la physionomie de l’Assemblée, rien ne dit que le projet de loi de finances 2025 sera adopté… Et donc que la hausse du budget des armées est acquise.

Déjà, M. Barnier aura fort à faire avec le « bloc central », dont l’un des élus les plus en vue, Gérald Darmanin, a estimé que le projet de budget 2025 est « inacceptable » en l’état. « Il faut expliquer ce qu’on va faire du pays. Je ne voterai pas une augmentation d’impôts », a-t-il d’ores et déjà prévenu, à l’antenne de franceinfo, ce 3 octobre.

Ya Rab Yeshua.

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