Yann pyromane Posté(e) 8 décembre Signaler Partager Posté(e) 8 décembre https://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/direct-en-syrie-des-groupes-rebelles-revendiquent-la-prise-de-damas-et-affirment-que-bachar-al-assad-a-pris-la-fuite_6943031.html J'ai appris hier que les blessés rebelles étaient soignés en Israël dans des hôpitaux clandestins avant de retourner se battre contre le Hezbollah libanais leur ennemi commun. Peste ou choléra pour moi ...Comme a dit TRUMP ce pays est un "foutoir" on a pas d'amis là bas . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
piranha Posté(e) 8 décembre Signaler Partager Posté(e) 8 décembre Ce qui est sur – Assad n'était pas ami de la France, il était allié de Putin, et sa défaite est une très bonne nouvelle. Je ne sais pas si Hayat Tahrir ash-Sham de Jolani sont les bons, mais je suis convaincu que Hezbollah était surement la mauvaise (pour ses liens avec l'Iran et FSB russe). Avec la prise d'Al-Bukamal (frontière d'Irak) le couloir logistique terrestre pour le Hezbollah se ferme. Plus d'armement iranien et russe au Liban. Bonne nouvelle encore. Pour finir, celui qui utilise les armes chimiques contre son peuple mérite un bon claque. La claque d'Assad est enfin arrivée. À l'Orient proche, ce n'est pas encore fini, mais on a fait un grand pas. Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 8 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 8 décembre En tout cas pas de problème de recrutement dans leurs milices de trafiquant de drogue religieux 😁 , les pax passent dans l'heure chez l'ennemi avec les papiers en règle j'ai vu çà hier ...... 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 8 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 8 décembre https://www.leparisien.fr/international/un-radical-pragmatique-qui-est-abou-mohammad-al-jolani-leader-des-rebelles-en-syrie-qui-ont-renverse-bachar-al-assad-08-12-2024-4TNSYJDEL5HSVM2QXABYRA4VTE.php Ni les uns ni les autres 🤮 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 9 décembre Signaler Partager Posté(e) 9 décembre https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/12/poutine-lache-assad.html Poutine a lâché Assad Les tyrans se croient invulnérables. Et puis un jour, à l’instar d’un château de cartes, leur régime s’effondre. Ainsi Ceaușescu en Roumanie en 1989 et d’autres depuis. Où sont les alliés ? Le départ d’un Bachar Al-Assad de Bagdad, privé du bouclier du Hezbollah, ne s’est pas déroulé dans le sang qu’il a sur les mains depuis si longtemps. Le désormais ex-président syrien semble s’être réfugié à Moscou. Chez son protecteur, celui qui lui avait sauvé la mise à plusieurs reprises. Mais qui, cette fois-ci, n’a pas été au rendez-vous. Le pouvait-il ou ne l’a-t-il pas voulu ? Face à l’avancée des troupes d’Hayat Tahrir Al-Cham (HTC, Organisation de libération du Levant), les militaires russes ont entrepris de se regrouper dans le port de Tartous, voire de commencer à évacuer. Quel avenir, également, pour leur base aérienne de Hmeimin ? Les Russes symbole de destruction, « d’instabilité et de promesses creuses » comme le note un diplomate. La leçon syrienne doit actuellement être analysée dans les capitales africaines qui ont rejoint la sphère d’influence russe ces dernières années. Que vaut aujourd’hui la parole de Moscou ? HTC Dans toutes les chancelleries, une autre interrogation cherche réponse : que vont faire les responsables d’HTC (ou HTS) et comment vont-ils se comporter ? « Pour l’heure, ils ont fait preuve de sens politique, ayant compris les ressorts de la communication et ils savent ce que les Occidentaux veulent entendre » note Enora Chame*, officier supérieur français en activité (ci-dessus), qui a effectué une partie de sa carrière au Moyen-Orient et en Syrie. Adaptation visible à Idlib, dirigée ces dernières années par Abou Mohammed al-Joulani, le chef d’Hayat Tahrir Al-Cham, un ancien d'Al-Qaïda. L'ancien ambassadeur de France en Syrie, Michel Duclos, a rappelé aujourd’hui sur franceinfo que Joulani, djihadiste au passé sombre avait toutefois « géré l'enclave qu'il dirigeait à Idlib, ces cinq dernières années, avec un souci de fédérer et de respecter les minorités.» « Ils ont tiré les leçons de l’échec de l’EI, précise Enora Chame. Ils ont aussi observé ce que les kurdes et les tribus arabes ont mis en place. » Abou Mohammed Al-Joulani, de son vrai nom Ahmed Hussein Al-Chara, reste un terroriste. Autour de ce syrien né à Damas, « se trouvent des étrangers et des islamistes à l’agenda violent » explique Enora Chame. Et une coalition peut aussi exploser. *Pseudonyme d’auteur. Enora Chame a écrit « Quand l’ombre s’avance »(Mareuil éditions). Voir post du 20 avril 2022 Illustration : Hayat Tahrir Al-Cham. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 9 décembre Signaler Partager Posté(e) 9 décembre Et ce n'est qu'un début..............(BTX) https://www.opex360.com/2024/12/09/les-etats-unis-ont-mobilise-des-b-52-des-f-15-et-des-a-10-pour-frapper-75-positions-tenues-par-daesh-en-syrie/ Les États-Unis ont mobilisé des B-52, des F-15 et des A-10 pour frapper 75 positions tenues par Daesh en Syrie Dans la nuit du 7 au 8 décembre, soit une semaine après avoir fait la conquête de la ville d’Alep, l’organisation jihadiste Hayat Tahrir al-Cham [ex-Front al-Nosra, qui a rompu avec al-Qaïda en adoptant un agenda local] et des groupes rebelles proche de la Turquie et réunis au sein de « l’armée nationale syrienne » ont mis à bas le régime de Bachar el-Assad en s’emparant, sans coup férir, de Damas. « L’État de barbarie est tombé. Enfin », a réagi le président Macron. De leur côté, les États-Unis ont dit soutenir une « transition pacifique du pouvoir vers un gouvernement syrien responsable à travers un processus inclusif dirigé par les Syriens ». Ce qui est loin d’être gagné. En effet, celui qui pourrait être le nouvel homme fort de la Syrie, Abou Mohammed al-Joulani, le chef du HTS, a sa tête mise à prix par Washington, qui offre 10 millions de dollars pour tout renseignement susceptible de permettre sa capture. Et cela en raison des liens qu’il avait autrefois noués avec les dirigeants d’al-Qaïda et de l’État islamique. Quoi qu’il en soit, ce changement de régime à Damas ne fait pas les affaires du Hezbollah libanais, qui perd un allié après avoir été affaibli par les coups portés par les forces israéliennes. Même chose pour l’Iran, très impliqué en Syrie, via la force al-Qods, l’unité d’élite du Corps des gardiens de la révolution. Quant à la Russie, elle vient de subir un revers majeur : ses implantations militaires en Méditerranée orientale, à savoir le port de Tartous et la base aérienne de Hmeimim, sont menacées et sa réputation de « fournisseur de sécurité » est mise à mal, ce qui devrait donner matière à réfléchir à certains dirigeants africains qui se sont tournés vers elle pour « lutter contre le terrorisme » et asseoir leur pouvoir. Une autre inconnue est le sort qui sera réservé par le nouveau régime aux minorités, à commencer par la communauté chrétienne. Avant la guerre civile syrienne, Alep comptait 150 000 chrétiens. Il n’étaient plus que 25 000 avant la prise de la ville par HTS et ses alliés. Et ils ne représentent plus que 2 % de la population contre 8 % il y a près de quinze ans. Les musulmans Alaouites [proche des chiites], ont perdu leur protecteur, Bachar el-Assad étant l’un des leurs. Enfin, les Kurdes pourraient être également menacés. D’ailleurs, les Forces démocratiques syriennes [FDS], coalition à dominante kurde soutenue par la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, ont déjà eu maille à partir avec les groupes armés pro-turcs dans la région de Manbij. Et, pour le moment, c’est la Turquie qui retire tous les bénéfices du changement de régime à Damas. Celui-ci pourrait aussi profiter à l’État islamique [EI ou Daesh], qui n’a jamais été totalement éradiqué depuis qu’il a été défait à Baghouz par les FDS, en mars 2019. Selon les Nations unies, l’organisation compterait entre 3 000 et 5 000 combattants en Syrie et en Irak, sans compter les 9 000 autres détenus dans des prisons syriennes. D’où les frappes aériennes que viennent d’effectuer les forces américaines en Syrie, l’objectif étant de s’assurer que l’EI ne puisse pas profiter de la situation. Selon l’US CENTCOM, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, cette opération d’ampleur contre l’EI a mobilisé des bombardiers B-52H Stratofortress, des chasseurs F-15 Strike Eagle et des avions d’attaque A-10 Thunderbolt [ou Warthog]. Selon un responsable américain, environ 140 munitions ont été tirées sur plus de 75 positions tenues par l’organisation jihadiste. « Avec l’autorisation du président, nous avons visé un rassemblement important de combattants et de dirigeants de l’EI », a-t-il dit. Ces frappes « ont été menées dans le cadre de la mission en cours visant à perturber, affaiblir et vaincre l’EI. Elles ont visé à empêcher le groupe terroriste de mener des opérations extérieures et de s’assurer qu’il ne cherche pas à profiter de la situation actuelle dans le centre de la Syrie pour se reconstituer », a-t-il ajouté. « Le CENTCOM, en collaboration avec ses alliés et partenaires dans la région, continuera à mener des opérations pour dégrader les capacités opérationnelles de l’EI, même pendant cette période dynamique en Syrie », a par ailleurs assuré le commandement américain. Le « patron » du CENTCOM, le général Michael Kurilla a prévenu : « Toutes les organisations en Syrie doivent savoir que nous les tiendrons responsables si elles s’associent à l’EI ou le soutiennent de quelque manière que ce soit ». Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stvn Posté(e) 9 décembre Signaler Partager Posté(e) 9 décembre Je pense que les US vont faire une erreur à le tuer. Il a certes été membre de communauté peu fréquentable, mais il est de loin le plus modéré mal grès tout car il a quitté ces organisations au fur et à mesure pour créer son groupe. Ce qui est normal en politique, exemple Macron ! lol Je suis de l'avis qu'il est plus fréquentable qu'on ne le dit et qu'il vaut mieux négocier avec lui plutôt que de lancer une guerre qui aboutira a un nouveau chef bien pire. M'enfin, ce n'est apparemment pas l'avis de l'administration Biden... Quid de Trump ? Il ne faut pas voir le Moyen-Orient comme un Occidental, la place de l'islam est capitale, donc chercher des leaders athées ou laïcs est impossible, ce ne sont pas leurs cultures, mais cela ne veux pas dire impossible pour dialoguer, exemple les émirats unis. 1 Citer Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 9 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 9 décembre Allemagne, Autriche , Danemark , Suède préparent un plan d'expulsion massive des syriens réfugiés sur leur sol quelques heures après la chute de Bachar .A croire qu'ils n'ont pas connu les ingénieurs promis et savants en tout genre qu'on nous vante . 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 9 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 9 décembre La France «travaille sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie», a appris Le Figaro d’une source proche du dossier ce lundi 9 décembre. Une décision devrait être prise dans «les heures qui viennent», a ajouté le ministère de l’Intérieur. Cette annonce intervient au lendemain de la chute de Bachar el-Assad. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
piranha Posté(e) 9 décembre Signaler Partager Posté(e) 9 décembre 34 minutes ago, Yann pyromane said: La France «travaille sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie», Enfin, une chose logique. 1 Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 10 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 10 décembre https://www.lemonde.fr/international/live/2024/12/10/en-direct-syrie-israel-a-detruit-les-principaux-sites-militaires-les-rebelles-annoncent-publier-une-liste-de-tortionnaires-du-regime_6435701_3210.html Voilà une autre chose logique ...Une faille immédiatement exploitée 250 cibles pulvérisées en une nuit . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) 10 décembre Signaler Partager Posté(e) 10 décembre Il y a 18 heures, Yann pyromane a dit : Allemagne, Autriche , Danemark , Suède préparent un plan d'expulsion massive des syriens réfugiés sur leur sol quelques heures après la chute de Bachar . Des réfugiés Syriens non encore enregistrés légalement .... Le statut de réfugié et les possibilités de résider dans un pays d'accueil ne disparaissent pas à la seconde où il y a un changement politique dans votre pays d'origine. Clairon Citer Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 10 décembre Signaler Partager Posté(e) 10 décembre https://geopolitika.no/den-russiske-marinebasen-i-tartus-er-tapt-et-stort-strategisk-nederlag-🔒/ La chute d’Assad illustre à quel point l’implication de la Russie en Ukraine a fragilisé sa position ailleurs Article d’Henrik Werenskiold paru sur Geopolitika et traduit par Conflits : L’obsession de Poutine pour l’Ukraine a conduit la Russie à canaliser pratiquement toutes ses forces militaires et ses ressources dans ce pays. il est difficile de prétendre que l’invasion s’est déroulée comme prévu par le Kremlin. La Russie a subi d’énormes pertes, affaiblissant progressivement son armée, ce qui rend de plus en plus difficile la défense de ses intérêts géopolitiques ailleurs. Non seulement Moscou a redéployé ses forces depuis des les frontières de son immense territoire vers le front ukrainien, mais Moscou a également négligé d’autres régions où le pays a des intérêts stratégiques cruciaux, en particulier la Syrie d’Assad. Les récents événements militaires dans ce pays illustrent à quel point l’implication de la Russie en Ukraine a fragilisé sa position ailleurs. Avec l’effondrement du régime d’Assad, l’emprise militaire russe en Syrie disparaîtra, entraînant des conséquences géopolitiques majeures pour le Kremlin. Particulièrement critique est la perte de la base maritime stratégique russe en Méditerranée orientale, un développement aux répercussions géopolitiques dépassant largement la région immédiate. Offensive éclair L’offensive fulgurante des groupes jihadistes contre l’armée syrienne ces dernières semaines a provoqué un effondrement du régime d’Assad plus rapide que personne ne pourrait prévoir. Contre toute attente, les insurgés ont également progressé dans les bastions alaouites de la province de Lattaquié, rencontrant peu de résistance. C’est dans cette province que se trouvent les bases militaires russes en Syrie. Ces installations sont des cibles militaires évidentes. Les jihadistes ont à plusieurs reprises déclaré la Russie comme leur ennemi juré, et il n’y a donc aucune raison de croire que ces bases seront épargnées. La base navale stratégique russe de la ville côtière de Tartous, ouverte sous l’ère soviétique en 1971, est donc perdue. Et sans Tartous, la Russie perd son seul point logistique maritime en Méditerranée, ce qui aura de graves répercussions sur la capacité du Kremlin à projeter sa puissance militaire au Moyen-Orient et sur le continent africain. Un point logistique géostratégique essentiel La base navale russe de Tartous a longtemps été un point logistique central et stratégique pour la marine russe en Méditerranée. C’est là que les navires de guerre russes pouvaient se ravitailler et être entretenus sans devoir retourner à leurs bases en mer Noire. Cependant, compte tenu de la guerre en Ukraine et des récents événements géopolitiques, la base navale de Tartous est désormais plus stratégique que jamais pour le Kremlin. La fermeture du détroit du Bosphore par la Turquie, conformément à la convention de Montreux de 1936, empêche les navires russes d’accéder aux bases de la mer Noire. La base de Tartous est donc devenue essentielle pour maintenir une présence navale militaire russe en Méditerranée. Elle offre un accès fiable et illimité à des installations de radoub, un chantier naval et une infrastructure de ravitaillement en carburant. Sans cette base et avec le détroit du Bosphore fermé, la viabilité de la présence navale militaire russe en Méditerranée est gravement compromise. Les navires de guerre ont besoin d’un tel port non seulement pour le ravitaillement, mais aussi pour un entretien régulier. Sans ces infrastructures, maintenir une présence militaire prolongée devient pratiquement impossible. Une perspective élargie L’installation navale de Tartous joue un rôle crucial dans le soutien aux intérêts stratégiques du Kremlin bien au-delà de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient. La base offre un accès vital et ininterrompu à tout le bassin méditerranéen et sert également de point logistique clé pour les opérations militaires et commerciales russes en Afrique du Nord, au Sahel et en Afrique subsaharienne. La base de Tartous facilite le transport de personnel, d’équipements et de fournitures vers les pays où opèrent les forces russes et des groupes affiliés tels que le groupe Wagner. Ce soutien est essentiel pour maintenir les opérations militaires russes en Libye, en République centrafricaine (RCA), au Mali et au Soudan, où la présence militaire russe a été significative. Sans la base navale de Tartous, la capacité du Kremlin à projeter sa puissance sur tout le continent africain, où la Russie a réalisé des avancées géopolitiques majeures au détriment des puissances occidentales ces dernières années, sera gravement affaiblie. Il est loin d’être certain que la Russie pourra poursuivre ses projets d’exploitation des ressources dirigés par Wagner, ses projets de soutien aux juntes militaires et ses autres aventures militaires en Afrique à la même échelle qu’auparavant. La Russie aurait-elle pu maintenir le régime d’Assad au pouvoir si la guerre en Ukraine n’avait pas eu lieu ? C’est bien sûr spéculatif, mais tout porte à croire que les forces armées russes en auraient eu la capacité si elles n’avaient pas été massivement engagées en Ukraine. Cette situation constitue donc une défaite stratégique majeure pour le Kremlin, conséquence directe de son invasion de l’Ukraine. 1 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 10 décembre Signaler Partager Posté(e) 10 décembre Syrie, bien malin celui qui peut dessiner un avenir « On connaît mal ces régions où se juxtaposent et se pénètrent, dans un inextricable puzzle, races et religions » écrivait à propos de la Syrie, dans le quotidien Le Journal, Edouard Helsey, le 2 septembre 1925. Ce grand reporter avait été envoyé, comme ses confrères Albert Londres et Joseph Kessel couvrir une insurrection dans ce territoire alors occupé par la France. Hier et aujourd’hui On peut aujourd’hui reprendre la notion de puzzle inextricable pour évoquer Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), une ancienne branche syrienne d’Al-Qaida, qui vient de contraindre Bachar Al-Assad à l’exil en Russie. Le despote parti, la présence des successeurs d’Helsey, de Londres et de Kessel sur place va permettre de faire témoigner des victimes de l'ancien pouvoir, de documenter l’ampleur des disparitions et l’horreur employée pour anéantir toute forme réelle ou supposée d’opposition. Mais aussi, de confronter ses soutiens extérieurs, notamment en France (RN et LFI en particulier), avec la réalité de l’un de ces pays où la vie humaine ne vaut rien. L’infâmie du régime porté à bouts de bras par le Hezbollah, les Gardiens de la Révolution et la Russie dans des « temps meilleurs » ne peut plus être nié par personne. Qui se précipitera se mettre au secours de la défaite ? Les combattants étrangers et français Reste maintenant à patienter afin de découvrir les réelles intentions d’Ahmed Al-Charaa, ou de son nom de guerre, Abou Mohammed Al-Joulani qui semble être le chef d’HTC. Il faut rester extrêmement prudent et ne se réjouir que de la libération des « prisonniers politiques » des geôles. Cette « tête d’affiche » qui a combattu avec Al-Qaida en Irak et en Syrie est entouré de djihadistes étrangers, dont des Français recherchés par la justice. Jusqu’à quel point est-il fréquentable ? C’est là l’un des mystères de la nouvelle donne syrienne. A l’heure des questions où la prudence reste un guide, pensons aussi à l’avenir des Kurdes, toujours variables d’ajustement, dont la Turquie, qui se sent pousser des ailes, voudrait réduire territoires et influence. L’avenir du pays est donc à dessiner. Que deviendront les « villes muselées » au fil de l’histoire et déjà décrites en 1925 par les journalistes ? https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/12/syrie-bien-malin-celui-qui-peut.html Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 10 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 10 décembre Les kurdes gardent une partie de nos djihadistes avec papiers français. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 10 décembre Signaler Partager Posté(e) 10 décembre https://www.opex360.com/2024/12/10/la-force-aerienne-israelienne-a-effectue-plus-de-300-frappes-contre-les-infrastructures-militaires-syriennes/ La force aérienne israélienne a effectué plus de 300 frappes contre les infrastructures militaires syriennes En 2021, lors de l’évacuation de Kaboul, et en partie parce qu’ils avaient un agenda local, certains responsables politiques, diplomates et analystes occidentaux avaient dit espérer que les talibans avaient changé depuis l’intervention militaire américaine lancée vingt ans plus tôt pour les chasser de la capitale afghane et traquer les membres d’al-Qaïda. Voire qu’ils se montrassent « inclusifs ». Mais « chassez le naturel, il revient au galop ». Trois ans plus tard, ils ont adopté une loi comptant 35 articles pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice », en adéquation avec la charia [loi islamique]. Quant aux droits et à la liberté des femmes, ils ont été réduits à néant. Qu’en sera-t-il en Syrie, où le régime de Bachar el-Assad vient de s’effondrer en moins de dix jours, face à l’avancée de l’organisation Hayat Tahrir al-Cham ? Autrefois lié à Abou Moussab al-Zarkaoui, le dirigeant d’al-Qaïda en Irak tué en 2006, ainsi qu’à Abou Bakr al-Baghdadi, « l’émir » de l’État islamique [EI ou Daesh] éliminé en 2019, son chef, Abou Mohammed al-Joulani, joue désormais la carte de la « modération » à l’égard des minorités. Suit-il en cela la même stratégie que les talibans ? Le naturel reviendra-t-il au galop ? Il est évidemment encore trop tôt pour le dire. En attendant, en Israël, il n’est pas question de prendre le moindre risque. Depuis le début de la guerre civile syrienne, en 2011, la force aérienne israélienne [IAF] a régulièrement effectué des frappes contre les positions occupées par le corps iranien des Gardiens de la révolution. Il s’agissait aussi d’empêcher l’Iran de fournir des armes au Hezbollah libanais. Mais comme le dit l’adage, « on sait ce que l’on quitte, on ne sait pas ce que l’on prend ». Devant l’incertitude de la situation en Syrie et alors que les bases et les casernes des forces gouvernementales syriennes ont été abandonnées avec leurs équipements quasiment intacts, Israël a pris les devants, en lançant une opération aérienne d’une ampleur inégalée afin de les détruire, l’objectif étant qu’ils ne tombent pas entre de mauvaises mains. Ainsi, depuis le 8 décembre, l’IAF a effectué 300 frappes aériennes contre les infrastructures militaires syriennes. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, elles ont visé des dépôts d’armes, une partie de la flotte syrienne basée à Lattaquié, des bases aériennes [la totalité des MiG-29 syriens auraient été détruits], des systèmes de défense aérienne et des centres de recherche, en particulier ceux liés au programme d’armes chimiques de l’ancien régime, lequel n’a jamais été démantelé malgré les assurances données par Damas. En effet, le 26 novembre, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques [OIAC] a transmis au Conseil de sécurité des Nations unies un rapport dénonçant « l’absence de progrès véritable vers l’élimination du programme syrien d’armes chimiques ». « L’Équipe d’évaluation des déclarations de l’OIAC a identifié 26 questions en suspens, dont 19 irrésolues, parmi lesquelles celles récemment ouvertes concernant le développement et la production à grande échelle d’armes chimiques dans deux installations qui avaient été déclarées précédemment comme n’ayant jamais été en activité », a résumé Izumi Nakamitsu, la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement aux Nations unies. « Tsahal est en train d’anéantir de fond en comble l’armée syrienne », a affirmé la radio de l’armée israélienne, ce 10 décembre. De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a expliqué que ces frappes massives « ont visé des sites présumés d’armes chimiques et des installations de roquettes à longue portée afin d’empêcher leur utilisation par des groupes hostiles ». Frappes qui ont cependant été dénoncées par Geir Otto Pedersen, l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie. « C’est inquiétant de constater des frappes et des mouvements israéliens sur le territoire syrien. Cela doit cesser », a-t-il dit, lors d’une conférence de presse donnée à Genève. Les « mouvements israéliens » qu’il a évoqués concernent le plateau du Golan, en partie contrôlé depuis la guerre des Six-Jours [1967] et annexé en 1981 par Israël. Une zone tampon avait alors été instaurée, sous l’œil de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement [FNUOD], chargée de contrôler l’application du cessez-le-feu entre Syriens et Israéliens. En effet, le 8 décembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a ordonné à Tsahal de prendre le contrôle de cette zone tampon. « Aujourd’hui, tout le monde comprend l’importance capitale de notre présence sur le Golan, et non au pied du Golan. […] Notre contrôle sur le plateau du Golan garantit notre sécurité, il garantit notre souveraineté », a-t-il fait valoir. La FNUOD peut « confirmer que les forces armées israéliennes sont entrées dans la zone de séparation, se sont déplacées dans la zone et restent présentes au moins dans trois lieux », a résumé Stéphane Dujarric, le porte-parole de l’ONU, avant de préciser que les Casques bleus avaient été prévenus par Israël de l’entrée de ses troupes de façon « temporaire ». Par ailleurs, l’état-major israélien a démenti tout mouvement vers Damas. « Les informations diffusées par certains médias selon lesquelles les forces armées israéliennes avancent vers Damas ou s’en approchent sont totalement fausses », a déclaré le colonel Avichay Adraee, le porte-parole de Tsahal. « Les forces armées israéliennes sont stationnées dans la zone tampon et aux points de défense près de la frontière, afin de protéger les frontières d’Israël », a-t-il insisté. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 10 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 10 décembre Ni les uns ni les autres pas besoin de leur expliquer..personne la ramène d'ailleurs. En attendant Donald qui vient leur meilleur ami.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 12 décembre Signaler Partager Posté(e) 12 décembre Olivier Mas « Les prisons qui s’ouvrent aujourd’hui en Syrie, ce sont celles que je décris dans "Le walk-in" » Le walk-in* a été talonné puis rattrapé par l’actualité. Olivier Mas a, pour son troisième ouvrage, conçu une histoire qui se déplace entre Liban et Syrie. Intuition de l’ancien agent secret français devenu écrivain ? Reste que le noeud de l'action et la réalité du moment font de ce livre un bien agréable compagnon. - Dans une récente interview au “Point”, Nicolas Lerner, le directeur général de la DGSE, rappelait l'importance des sources humaines. Nous sommes au coeur du walk-in ? Alors que le directeur général rappelait sa crainte de passer à côté d’une rupture technologique et se félicitait que les Armées se lancent dans un plan ambitieux de développement de l’Intelligence Artificielle, il a également tenu, en effet, à replacer le recrutement de sources humaines au centre des activés de la DGSE. Nous sommes bien au coeur de mon walk-in, puisque ce roman nous mène dans les murs d’un poste de la DGSE à l’étranger. À Beyrouth, en l’occurrence. Et la mission principale d’un poste extérieur, c’est le traitement de sources humaines et le recrutement de nouveaux profils. - Votre roman colle totalement à l'actualité car il se déroule au Liban et pour partie en Syrie ? Ce n’était pas prévu initialement, même si cette région du monde est particulièrement instable et toujours susceptible de faire les gros titres ! Le récit débute à l'été 2016, alors que la guerre civile syrienne bat son plein et que la DGSE fait tout pour développer ses accès en Syrie, alors même qu’elle a dû fermer son poste à Damas. Les prisons qui s’ouvrent aujourd’hui, ce sont celles que je décris dans Le walk-in. Les liens entre le régime syrien et ses alliés, Russie, Iran et Hezbollah, sont également bien présents et peuvent permettre au lecteur de mieux comprendre les événements qui se jouent actuellement. - Dans la situation que vit la région, les priorités du poste de Beyrouth ont-elles été immédiatement réorientées ? Un poste de la DGSE doit effectivement pouvoir réagir au quart de tour en orientant ses meilleures sources. Charge à lui d’avoir toujours les contacts les plus à même de répondre à l’évolution des demandes du service, au gré des soubresauts de l’actualité. - Dans ce roman, 3 personnages : un chef de poste, professionnel ambitieux, un officier traitant féminin, réservé et vigilant et un second OT, au prise avec son “walk-In” syrien… Il s’agit bien de mes quatre personnages principaux, auxquels il faut ajouter la belle Lana, libanaise séduisante qui évolue dans l’environnement d’Alexandre, le jeune officier traitant du poste. Le walk-in, ce volontaire membre des services syriens qui propose de transmettre du renseignement à la France, occupe le centre de la toile. Est-il une véritable aubaine ou un escroc manipulateur ? C’est la question centrale du livre. - Situation vécue ? Les postes de la DGSE à travers le monde, et la Centrale à Paris, boulevard Mortier, sont tous confrontés, assez régulièrement, à des démarches volontaires initiées par des walk-ins. J’ai suivi de près plusieurs de ces affaires. Souvent, il s’agissait de manipulateurs attirés par des récompenses financières. Mais parfois, le walk-in peut s’avérer être une véritable mine d’or et détenteur de véritables secrets. - Peut-on réellement se prémunir contre une fausse défection ? La bonne évaluation des walk-ins est la clé dans ces affaires. Des procédures sont en place pour recouper les données transmises par les volontaires pour se faire rapidement une idée. Il faut évidemment toujours rester prudent, particulièrement dans le cas du transfuge d’un membre de service de renseignement adverse. On a alors affaire à un expert du mensonge et de la manipulation ! - Majed l'officier syrien au centre de l'ouvrage, même s'il est lettré, est un sinistre mukhabarat. Que va-t-il arriver à cet agent et à ses semblables maintenant que le régime est tombé ? Tous ceux qui se sont livrés à des actes de tortures ou des assassinats au profit du régime de Bachar Al-Assad doivent aujourd’hui se faire tout petit. On remarque que la bande côtière, région essentiellement alaouite, est encore hors de contrôle des forces d’opposition. C’est sans doute là que se terrent les personnages les plus impliqués dans la survie du régime et ceux qui n’ont pas les moyens de quitter le pays. - A quelques semaines d'intervalles, deux livres portant le même titre (l'un au masculin, l'autre au pluriel) ont été publiés. Avez-vous croisé quelques-uns des Walk-Ins racontés par Michel Guérin ? Le livre de Michel Guérin, passionnant au demeurant, s’attache à décrire le phénomène d’un point de vue d'un service de renseignement intérieur. Il est lui même un ancien de la DGSI. Pour lui, un walk-in est un transfuge d’un autre service de renseignement. Pour nous, au sens DGSE, tout volontaire qui propose de transmettre des secrets est traité sous ce vocable de walk-in. Notre définition est plus large. Et non, je n’ai pas croisé les walk-ins cités par monsieur Guérin ! - Avez-vous subi ou des tentatives de “retournement” ? Non : pas du temps de mon activité. On a dû me juger incorruptible ! En revanche, dès ma première année de retraite, j’ai fait l’objet de deux approches. L’une de la part des Russes, et une autre potentiellement du Mossad. *Flammarion Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 12 décembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 12 décembre La plupart des anciens séides seront pendus quand HTS leur mettra la main dessus sans procès.Ni les uns ni les autres tout çà c'est du pareil au même . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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