A cela près que l'instruction 2100 est abrogée au profit de l'arrêté du 20 décembre 2012, qui ne dit pas exactement la même chose:
16.3.19. Coup de chaleur d'exercice (index 360).
1. Premier coup de chaleur d'exercice (CCE) sans séquelle : G3T
Nota. Sujet à adresser au référent CCE de l'hôpital d'instruction des amées (HIA) de soutien et à ré-entraîner progressivement selon le manuel EPMS.
Le sujet devra refaire une épreuve de contrôle, dans un délai de 6 mois, correspondant à l'épreuve responsable du CCE s'il s'agit d'une épreuve programmée (marche course, marche TAP, marche commando) avec un objectif de temps compris entre 50' et 60' en marche course et entre 54' et 60' en marche TAP et marche commando.
S'il s'agit d'une épreuve non programmée (footing, cross et missions opérationnelles en ambiance chaude), le sujet devra refaire une marche course avec un objectif de temps compris entre 50' et 60'.
Par ailleurs, mention obligatoire d'un antécédent de CCE dans le dossier médical et le livret médical réduit ; réalisation d'une carte « CCE » à remettre au sujet.
2. Premier CCE sans séquelle après normalité de l'épreuve de contrôle: G2
3. Récidive de CCE, sans séquelle : G2
Nota. Inaptitude définitive à l'épreuve physique responsable et à toutes les missions en ambiance chaude, ainsi qu'au service incendie.
4. CCE avec séquelle(s): G3 à G5
Nota. L'aptitude outre-mer (OM) et opérations extérieures (OPEX) sera appréciée en fonction de la nature et de l'intensité des séquelles.
En français donc, et selon le manuel, un CCE isolé sans séquelle ne vaut que G3T tant que l'épreuve de contrôle n'a pas été réalisée, et G2 quand elle s'est révélée normale, sans aucune restriction de mission ni d'aptitude géographique.
Notons bien sûr, comme je l'ai déjà écrit par ailleurs, que l'arrêté du 20 décembre 2012 ne concerne que l'aptitude générale, et que chaque arme édicte ses propres exigences par spécialité, grade....
Concernant la gendarmerie nationale, il s'agit de l'arrêté du 30 mars 2012 modifié:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E9091D2112FCA4DFF2DFA4E87E7D6AB4.tpdjo06v_1&dateTexte=?cidTexte=JORFTEXT000025684078&categorieLien=cid
qui se contente d'évoquer "Non contre-indication à la pratique du sport" et, pour certaines spécialités "Absence de contre-indication à la pratique du sport d'endurance (catégorie médico-physiologique I ou II)" .
Ce qui est susceptible d'empêcher le maintien dans ces spécialités est donc le classement en catégorie médico-physiologique III qui reflète, aux termes de l'instruction 362:
"présence d'une pathologie ou de séquelle de pathologie antérieure ou d'anomalie organique ou fonctionnelle susceptible de contre-indiquer temporairement ou définitivement la pratique d'un entraînement physique et sportif normal"