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  1. L’EMHM et les Troupes de montagne qu’est-ce que c’est ? (29/04/18 : Il faut que je fasse des modifications car certaines infos ne sont plus trop a jour comme les tests pour l'agrément technique par exemple. Il faut que je corrige certaines fautes d'orthographe aussi...) Je crée ce post pour les personnes qui veulent intégrer les troupes de montagne en tant que MDR ou Sous off voire même officier direct. La majorité des informations sont consultables sur internet ou avec votre Conseiller en Recrutement mais bon comme je suis gentil et que j’ai l’esprit de cordée, je vous aide moi aussi ! La 27e BIM La 27ème Brigade d’infanterie de Montagne est la brigade qui regroupe tous les régiments ou les bataillons ayant la spécificité montagne (sauf exception comme la BFST, ou la 2e compagnie du 2e REP). C’est une brigade d’urgence au même titre que la 11e Brigade Parachutiste. Elle est spécialisée dans les milieux montagneux et par extension dans les milieux difficiles. La 27 BIM est composée des régiments/bataillons suivant : - 7 BCA, 27 BCA, 13 BCA ce sont les Bataillons de chasseurs alpins (INFANTERIE) basés respectivement à GRENOBLE, ANNECY, CHAMBERY - 93 RAM, seul régiment d’artillerie de montagne équipé de CAESAR et Mortier ainsi que de DRAC et de RADAR (ARTILLERIE), basé à GRENOBLE - 4 RCH, Régiment de chasseur est le régiment de Cavalerie légère de la brigade équipé d’AMX 10 RC, ERC 90 SAGAIE et des VBL (CAVALERIE) basé à GAP - 27 CCTM, compagnie de transmission. (TRANSMISSION) basée à GRENOBLE - 7 RMAT, plus précisément une compagnie DU régiment de matériel (MATERIEL) basé à GRENOBLE - 2 REG, régiment de génie de la légion étrangère (GENIE) - EMHM, Ecole Militaire de Haute Montagne qui est l’école de formation de la BIM. Basée à CHAMONIX - ETAT MAJOR 27 basé a GRENOBLE Mais pourquoi les alpins vont au Mali, alors qu’il n’y a pas de montagne ni de neige ? Le Mali est un exemple concret de milieu difficile à cause de la chaleur et aussi de ses reliefs certes pas hauts mais avec du dénivelée. Donc on est en mesure d’intervenir efficacement même s'il n’y a pas de neige… (Pour rappel l’été en montagne, il n’y a pas de neige) Je rebondis là-dessus pour dire que non la 27 BIM ce n’est pas que du Ski, il y a l’hiver mais aussi l’été donc avis aux freeriders de l’extrême… Il faut savoir grimper aussi. C’est aussi uniquement à la 27 BIM que nous portons avec fierté, la TARTE ! Couvre-chef emblématique des troupes de montagne qui s’obtient à l’issue d’une longue marche en Montagne. Les Qualifications montagne Comme la hiérarchie militaire, il y a des « grades » en montagne, plus des qualifications, que vous passerez tout au long de votre carrière d’alpin, qu'elle soit longue ou courte, en fonction de vos capacités de montagnard. Brevet Alpiniste Militaire : C’est le diplôme de base pour un alpin en été, vous êtes désormais exécutant en montagne été. Stage d’environ 4 semaines. Formation interne régimentaire. Brevet Skieur Militaire : Diplôme de base pour l’hiver, exécutant montagne hiver. Stage d’environ 4 semaines. Formation interne. Félicitation vous voilà BASM, passons à la suite CEHM HIVER/ETE : La stage de Chef d’Equipe de Haute Montagne vous donnera une autonomie technique en montagne et vous donnera le « grade » de chef de cordée. Vous êtes maintenant un élément essentiel en montagne. Stage de 4 semaines pour l’hiver et 4 semaines pour l’été. Formation interne. NOTA BENE : C’est le diplôme maximum auquel un militaire du rang peut accéder. (Hormis exception). Vous êtes maintenant sous –officier et votre soif de sommet et votre goût de l’effort vous amènent au stade suivant ! BQTM HIVER/ETE : Brevet de Qualification des troupes de montagne. Sensiblement le même stage que le CEHM en terme technique mais vous apporte des capacités dans la conduite de détachement, des responsabilités dans la pose d’équipement de passage ainsi qu’en montagne. Vous rentrez maintenant dans le cursus du CDHM et vous devenez formateur des BASM et des CEHM. Formation d’environ 5 semaines pour l’hiver et pour l’été. Stage à l’EMHM par les cadres techniques de celle-ci (CDHM et guide). Le stage suivant requiert une liste de courses (une course est un sommet ou une sortie avec des critères précis en montagne) pour l’été et pour l’hiver qui doivent s’effectuer avec un détachement militaire et dans le civil. Donc ça demande un investissement personnel conséquent ! Mais bon, vous êtes une machine qui vit que grâce au goût du sang dans la bouche et vous vivez dans un igloo ! Votre liste de course est complète ! CDHM HIVER/ETE : Chef de détachement en Haute montagne, c’est un peu le graal pour votre régiment et votre compagnie car vous êtes maintenant capable de prendre la responsabilité technique (et juridique…) d’un détachement complet en montagne qu’il soit de 2 PAX jusqu’à un régiment entier !!! Stage de 6 semaines pour l’hiver et 6 semaines pour l’été à l’EMHM. Elevé au rang de demi dieu au sein de votre unité, il vous en faut plus et l’appelle de l’or blanc vous titille et vous souhaitez vraiment laisser une marque dans votre régiment (ou dans le siège du bureau montagne). Et surtout de vous baladez en civil dans le régiment sans aucune impunité ! Vous allez présenter le MGM MGM : La formation de guide militaire est une formation qui est normalement dispensée par l’EMHM mais au final l’armée vous redirige vers l’ENSA qui vous formera comme un guide civil (qui vous donnera le Diplôme d’Etat de guide et vous pourrez donc exercer vos deux métiers en même temps ! BRAVO le cumul d’emploi et vive les sous !!!). Hormis que ça soit le seul moyen qui vous rendra riche à l’armée c’est une formation très longue et très difficile techniquement, il y a peu d’élu. Vous serez responsable ensuite d’un bureau montagne régimentaire donc de toutes les sorties ou le matériel montagne du régiment et ainsi que la formation des CDHM. Voici donc le cursus possible dans les troupes de montagne, c’est exactement le même cursus pour nos amis de la BFST et des diverses compagnies montagne comme celle du 2REP ou de la DGSE. ATTENTION : Ces diplômes (hormis celui de guide car celui-ci est un diplôme d’état mais quand vous serez à ce stade, vous ne vous poserez pas la question…) n’ont aucune équivalence réelle dans le civil ou en gendarmerie. Pour la gendarmerie, un BQTM ou un CDHM vous donnera à la rigueur un niveau de base mais pas celui équivalent car en gendarmerie leur formation comprend notamment du secourisme. Comment intégrer les troupes de montagne ? Ces informations ne sont pas forcément au goût du jour en fonction du jour voire de l’année où vous lirez ce post. Car le contexte de recrutement change en fonction des besoins et surtout du budget ! Je ne vous donnerai pas des résultats exacts à avoir aux épreuves sportives ni un profil à avoir mais sachez que les troupes de montagne tendent vers une certaine « élite » de l’ADT, donc on ne cherche pas des tocards ! Donnez-vous à fond, ayez un projet clair et ne faites pas le touriste de base ! SIGYCOP DES TROUPES DE MONTAGNES (indicatif) : 2 2 2 4 4 2 1 Militaire du rang : Un Engagé Volontaire de l’Armée de Terre s’engage au titre d’un régiment pour une spécialité donnée. Il n’est pas nécessaire d’avoir un BAC ou équivalent mais c’est préférable car le BAC vous donne la possibilité d’accéder au concours officier. Donc pour cela il faut faire un tour dans un CIRFA et prendre contact avec votre CeR. Prendre des informations. Vous préparer physiquement et intellectuellement. Et vous lancer direction les tests de sélection qui durent 2 ou 3 jours. Après ces tests, vous ferez vos vœux et vous demanderez tout simplement les régiments de la BIM. Une fois en régiment votre cursus théorique (je dis bien théorique car tout peut arriver !!) sera : CFIM (formation générale initiale 3 mois), FTS (formation technique de la spé, durée change en fonction de l’arme et de la spé), ensuite un BAM ou BSM. Si vous souhaitez avoir des spés un peu particulières (comme TP, Milan etc etc…) sachez qu’elles seront définies en fonction de votre classement et de vos aptitudes à l’issue de la Formation Générale Initiale donc toujours à fond ! Vous pouvez et devez passer par la Légion étrangère pour aller au 2e REG. Pour cela il faut vous présenter à un centre de recrutement de la Légion ! Comme ça vous ferez partie des FUN FLASH FLUO de la légion ! La grande classe ! Sous-officier : Cette fois ci un peu plus compliqué, car il y a plusieurs voies ! Mais pour vous je vais faire simple, ne me remerciez pas ! Semi-direct : Vous étiez militaire du rang et vous aviez un bac ou son équivalent et vous souhaitez monter en grade ! Vous faites l’affaire, vous êtes un bon soldat et vous avez votre CME et un même un CEHM ! Le semi-direct s’offre à vous ! Vous passerez par Saint Maixent (4 mois) ou par l’EMHM (10 mois) et reviendrez dans votre garnison d’origine avec votre graton de sergent ou de maréchal des logis ! Les directs : Civil titulaire du BAC ou d’un équivalent et de préférence avec le permis VL, vous souhaitez intégrer les troupes de montagne ! Vous avez deux possibilités ! Une plus ou moins hasardeuse, une autre plus longue et plus dure mais qui vous garantira un régiment de la BIM ! Pour prétendre à intégrer une de ces deux écoles, il vous faudra passer les tests de sélection et avoir l’aptitude sous-officier. Bien entendu, il vous faudra un meilleur dossier que pour une candidature EVAT et surtout vous serez face à une concurrence importante ! ENSOA : Ecole Nationale des sous-officiers d’active, il vous faudra choisir un Domaine de Spécialité qui correspond au régiment de la BIM donc INFANTERIE, ARTILLERIE, CAVALERIE, TRANSMISSION et MATERIEL (Vous remarquerez qu’il n’y a pas le GENIE car il est impossible de rentrer directement en tant que sous-officier à la Légion). Formation de 8 mois qui comporte 2 mois de CME et 6 mois de CM1). Pourquoi c’est hasardeux ? Car à l’issue de la formation de 8 mois et fonction de votre classement par rapport aux épreuves, vous devrez faire votre choix de régiment ! Sachant que les premiers choisissent et les derniers sont choisis. De plus, rien ne vous garantit que cette année les régiments en question recrutent… Ça serait balot de finir premier et comme il n’y a pas de régiment des troupes de montagne… Bah de finir chez les parachutistes ! Mais comme vous êtes un joueur né et que finalement sauter d’un avion avec un drap ne vous dérange pas tant que ça, choisissez l’ENSOA ! Conseil : Prenez l’infanterie vous avez 3x plus de chance ! (C’est mathématique hein !) EMHM : Je vais vous expliquer dans une autre grande partie car aller déjà que l’EMHM c’est la classe mais c’est un peu plus long et plus compliqué que l’ENSOA ! Donc rdv à la partie EMHM ! Officier : Je ne vais pas trop m’attarder sur les officiers car déjà je ne connais pas trop et si vous les tentez vous êtes assez grand pour trouver les infos tout seul ! Mais sachant que le grade de sergent c’est juste le même que celui de lieutenant sauf que le nôtre est tordu par le travail, je vais vous donner les grandes lignes ! Le parcours est autant hasardeux que ceux qui passent par l’ENSOA encore une fois c’est une affaire de classement et vous avez des chances de finir chez les fraises de bois ! Par expérience, certains lieutenants montagnard dans l’âme, regrettent de ne pas être passés par l’EMHM par simple ignorance de l’école ! (Et oui l’EMHM personne connaît mais tout le monde la veut ! Et ça c’est classe) Direct Saint Cyr : A la suite de votre formation à St Cyr, votre classement vous permettra de choisir votre arme. Qui vous donnera accès à l’école d’application et après celle-ci vous pourrez prétendre à un régiment de la BIM encore une fois en fonction de votre classement donc très élitiste ! Une fois le choix fait, vous devriez faire un tour à l’EMHM pour passer les « qualifs lieutenants » qui vous donneront le BQTM complet. NOTA BENE : Contrairement aux sous-officiers, les officiers peuvent accéder à la légion étrangère donc au 2e REG (Ce qui augmente vos chances) Semi direct EMIA/OAEA : Même principe que les directs mais avec un cursus à St Cyr plus court, mais autant de hasard, sauf pour les OAEA qui eux retourneront dans leur régiment d’origine. Et ensuite direction les « qualifs lieutenants ». L’EMHM, description, cursus, comment et pourquoi ? Bon avant de commencer la présentation, je vais m’excuser d’avance car forcément je ne serais pas complètement objectif puisque évidemment je viens de l’EMHM. Encore une fois ce sont des données qui datent de 2014 et je sais déjà qu'en 2017 il y a eu des changements mineurs mais bon comme d’hab je vais vous donner les grandes lignes et si vous voulez plus de précisions ! Une seule solution, intégrer l’EMHM. Description : l’Ecole Militaire de Haute Montagne est basée à Chamonix et porte plusieurs casquettes ! Elle héberge l’Equipe de France de ski du moins son siège ainsi que le GMHM. Elle est responsable de la formation des cadres de montagne en formant des BQTM et des CDHM. Et son action principale reste la formation des futurs sous-officiers des troupes de montagne grâce aux SEM. C’est donc la deuxième école de sous-officiers, à l'époque autonome maintenant l’ENSOA a remis la main sur le CME. Elle est globalement peu connue (je me souviens que mon CeR découvrait l’école en même temps que moi et j’étais le premier du CIRFA à y aller) mais maintenant elle gagne en popularité grâce à la relative montée en puissance des troupes de montagne et aussi à une campagne de communication pour augmenter les effectifs ! Elle est actrice dans les activités montagne française comme l’organisation de l’UTMB mais forme aussi des troupes de montagne étrangères. Elle est en étroite collaboration avec les militaires suisses, allemands et italiens. Des civils et des militaires travaillent ensemble dans cette école. Equipe de France de Ski : Supportée par l’EMHM, elle met à disposition des infrastructures d’entrainement mais finance aussi les athlètes en les sponsorisant ! On peut croiser divers athlètes internationaux comme Martin Fourcade dans les locaux de l’EMHM. GMHM : C’est le groupe militaire de haute montagne, en gros c’est le "nec plus ultra" des montagnards, composé de militaire mais aussi de civils. Il repousse les limites de l’alpinisme et participe au rayonnement de la France. Il teste du nouveau matos et sert de cobaye pour des expériences scientifiques (un peu comme Thomas PESQUET, pas dans l’espace mais en montagne). Ouvre des voies en montagne. Et de temps en temps fait de la formation au profit des GCM. Je vous conseille l’excellent film/documentaire « Sur le fil de Darwin » qui retrace son exploit récent !! SEM : La Section d’éclaireur de Montagne n’est autre que la section composée des futurs sous-officiers directs et semi directs. Jugés comme les « enfants des troupes de montagne », ils armeront après un an de formation le corps des sous-officiers des bataillons et régiments de la 27 et feront partie du futur vivier des CDHM ! Venir d’une SEM, vous confère une "étiquette" et surtout vous lie à une vraie « famille » car il y a une forte cohésion entre les SEM. Comment rentrer à l’EMHM ? : Le cursus au départ est sensiblement le même que pour intégrer l’ENSOA sauf que, en fonction de vos résultats au CSO/GRS, vous aurez accès ou non aux agréments pour l’EMHM. Voici le RETEX de mes agréments. Ils datent de 2014 mais c’est encore sensiblement la même chose. Sachant qu’à l’époque nous étions en baisse drastique d’effectifs ! Soyez indulgents aussi j’avais 17 ans ! Agréments techniques EMHM (page 3 et descendez un peu) : https://www.aumilitaire.com/communaute/topic/13897-lemhm-parlons-en/?page=3 Retex agréments techniques 2021 : https://www.aumilitaire.com/communaute/topic/45657-retex-agréments-techniques-emhm-2021/ Cursus : Le cursus change un peu fonction des années mais reste le même dans sa globalité ! Il y a notamment une volonté d'excellence et une rigueur qui sont de mise donc la formation reste plus dure que celle de nos camarades de l’ENSOA grâce justement à la liberté de manœuvre du chef de section. CME : Pour les directs, passage de 2 mois à Saint Maixent. On nous a martelé le crâne "faut être meilleur que l’ENSOA" sur les tests théoriques et physiques donc beaucoup de marche, beaucoup de cours, beaucoup de sport ! Assez dur et très fatiguant pour d’anciens civils ! CM1 : Directs et semi directs passent le CM1 dans l'optique de devenir sergent mais surtout en vue de passer le monitorat commando au CNEC donc encore plus de rigueur et différents raids. Le CM1 change d’endroit chaque année entre les régiments de la BIM notamment les BCA et se conclue par un camp d'un mois à Caylus ou au Valdahon. BQTM complet : Passage du BQTM hiver et été. Deux fois 6 semaines Semaine combat tactique en montagne : 1 semaine d’apprentissage du combat spécifique en montagne dans les GLIERES. Semaine de combat AZUR : 1 semaine d’apprentissage de combat en zone urbaine à Draguignan. CNEC : Passage du Monitorat commando au CNEC à Mont louis et à Collioure. Quelques semaines de permission entre les blocs mais une grosse intensité tout au long de cette année. Chaque module est sanctionné par un examen et les échecs sont possibles. Ces différents examens donnent un classement et permettent aux directs de choisir leur affectation. A la différence de l’ENSOA, les ESO (= élève sous-officier) ne signent pas au titre d’un domaine de spécialités mais au titre de l’EMHM donc ils peuvent devenir fantassin, artilleur, cavalier ou transmetteur. De plus depuis un certain temps une place au profit de la BFST (13e RDP/1er RPIMA) est ouverte. Pourquoi l’EMHM ? : L’EMHM permet d’accéder de façon certaine à la 27e BIM, dispense une formation de qualité et permet à un sergent d’arriver chef en montagne ainsi qu'autonome, avec un niveau dans les techniques commandos ainsi qu'avec des qualifications de combat et des CATi plus complets qu’un Saint Maixentais. Ayant cet avantage, il est projeté plus rapidement. De plus il bénéficie d’une étiquette « EMHM » et d’une « reconnaissance » dans le milieu. Le GROUPEMENT COMMANDO MONTAGNE Le GCM est un groupement commando, héritier des Sections d’Eclaireurs Skieurs et plus récemment des URH. Il est composé du personnel de la 27e BIM. Il est sous commandement direct de l’ETAT MAJOR de la 27. Il est spécialisé dans le renseignement ainsi que l’intervention en milieu montagneux et/ou difficile. De plus il est spécialisé dans l’AéroCombat. Il est fait aussi du soutien pour les Forces Spéciales. Pour intégrer le GCM, il faut passer des tests. Une à deux campagnes de recrutement visent à trouver les futurs commandos. Ils passeront ensuite un CTE avant d’intégrer complétement le GCM. Les tests ont récemment été harmonisés dans la brigade donc chaque régiment fait passer les mêmes tests. Pour accéder aux tests, il faut différent prérequis notamment au niveau sportif (CCPM). De plus la réussite des tests dépend d’une excellente condition, d’une préparation intellectuelle et technique efficace ainsi que d’une solide expérience opérationnelle. Le profil du candidat rentre également en compte. Voilà pour la présentation des troupes de montagne, j’ai essayé de faire au mieux. Si vous voulez des précisions supplémentaires n’hésitez pas à poster un message sur le post. Faites quelques recherches complémentaires sur internet. Notamment les sites du gouvernement et sur certains posts du forum. C’est comme cela que j’ai réussi à intégrer l’EMHM. Bonne chance pour vos tests !
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  2. Bonjour Je suis candidat EVAT orienté vers la BPIA de Châlons-sur-Saône. Je l'intègre le 7 septembre. J'ai donc quelques questions. Est-ce qu'il y a certains d'entre vous qui sont ou vont intégrer la BPIA ? Auriez-vous des conseils à me donner avant de partir ? J'ai entendu dire que le CFIM se faisait à Nîmes, combien de temps pensez-vous que cela dure ? Les avis divergent, on me dit 3 mois au CIRFA, 8 à 10 semaines au GRS.... Merci d'avance de vos réponses
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  3. Bonjour à tous, Je suis Nicolas, 22 ans, modestement diplômé d'une licence d'histoire et récemment accepté en Master d'études des relations internationales, guerres et conflits. Je vous écris aujourd'hui dans le but d'avoir des conseils. En effet, je souhaite intégrer l'armée de terre (énormément de spécialité m'intéressent, de l'artillerie à la cyberdéfense, je ne sais sur quoi me positionner). Cependant, j'ai pour ambition (il en faut quand on est jeune) d'être officier (de carrière). Plusieurs choix s'offrent à moi : ->Faire mon master et tenter le recrutement OSC-E (en priant pour être activé) et/ou OST (trop élitiste, trop aléatoire, je ne le compte pas réellement comme une option). ->Intégrer l'ENSOA (mon CIRFA me propose fin octobre si les tests sont concluants) prochainement et entamer une carrière de sous-officier en me préparant dès le départ aux concours de l'EMIA (épreuves / titre, les 2 cartouches la même année) dans 3 ans. Que feriez-vous ? Finiriez-vous ce Master (qui m'intéresse) mais qui risque de m'amener à une tranche d'âge (24 ans minimum) assez haute couplée à un fort risque de ne pas être sélectionné, ou passeriez-vous par la case sous-officier où, de ce que j'ai pu constater, le recrutement est relativement large en comparaison aux autres possibilités. Globalement, tenter les concours officier en interne à 25 ans et être obligatoirement de carrière ou attendre d'avoir 24 ans et un master pour rentrer par une autre porte, directement officier. Vous n'avez probablement pas de chiffres, mais, en termes de probabilités, qu'est-ce qui vous paraît le plus "sûr" ? Et le plus recommandé pour mon bref profil ? Avez-vous eu vent des plans de recrutement futurs des officiers dans l'ADT ? L'EMIA recrutera-t-elle toujours autant ? (tendance baissière ou haussière ?) Je vous remercie d'avance de votre franchise et de votre franc parler. Respectueusement. (excusez le pavé, je reste un littéraire, on ne se refait pas...)
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  4. Je trouve ça juste assez troublant que vous parliez d'un galon de lieutenant colonel ou de commandant comme s'il s'agissait d'un caporal. Je pense qu'il faut savoir regarder la réalité en face, partir de sous-off et arriver commandant ou lieutenant-colonel, c'est déjà énorme, l'ascension ne peut pas être infinie. Non c'est juste une nouvelle école pour former des OSC je pense et des réservistes, je ne vois pas vraiment ce que ça pourrait changer.
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  5. Les TDM ou troupes de marine sont les anciennes troupes coloniales. Elles servaient outre mer en Afrique, Asie, nos départements ou collectivités lointaines comme Papeete, la Guyane.... A ce jour, elles ont toujours vocation à servir outre mer et 60% des postes "OM" sont occupés par des troupes de marine. Un marsouin (soldat de marine or artillerie) ou un bigor (artilleur de marine) passe en moyenne 8 à 10 ans de sa carrière (30 ans) outre mer sans compter les OPEX. En métropole, sans chauvinisme , les régiments TDM sont dans les brigades d'élite: - 9 BLBIMA (1 et 2 et 3 RIMA et le fameux 11 RAMA, 1er régiment d'artillerie PRO) -11 DP (3 et 8 RPIMA) - 6 BLB (21 RIMA et 3 RAMA) J'ai servi dans ces 3 brigades et je suis parti 15 fois en OPEX en 32 années. Tous les choix seront bons dans la colo. Les plus sportifs choisiront les 3 et 8 RPIMA. Les aventuriers choisiront le 21 RIMA ou le 3 RAMA qui sont dans la brigade légion étrangère. Ces 2 régiments sortent le plus en intervention , ils en permanence une unité en OPEX. Ils sont les premiers au feu (AFGA, MALI , IRAK ) où ils ont ouvert le théâtre. Les amateurs de tradition choisiront la 9 BLBIMA , ancienne division bleue, elle est composée à 100 % de TDM (même le 6 REG se nome 6 Génie de marine). Moi, je conseille le 3e RPIMA direct... SEMPER FI
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  6. Mon père a commencé 2éme classe et a fini lieutenant colonel TAP avec un nombre d'annuités largement supérieur au 40 ( le surplus étant inutile). On a bien vécu et sa retraite est pas mal du tout . Le recrutement tardif n'a évidemment rien à voir avec les autres mais on s'amuse bien aussi Surtout quand on part tôt en retraite et qu'on travaille dans le privé ce qui fut son cas il gagnait plus que la plupart de ses anciens chefs.
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  7. je vous remercie de votre participation riche de sens puisqu'elle résume bien tout l'antagonisme d'une carrière d'officier qui se construit progressivement à force de travail et de détermination. Je n'ai jamais eu comme ambition de faire partie de la "haute" et j'estime normal que cela soit réservé aux st cyriens car ils sont, de fait, plus qualifiés de part leur formation. Cependant, ne généralisons pas, j'ai un exemple dans mon cercle proche d'officiers plusieurs qui "malgré" leur passage à l'EMIA ont eu une carrière proche de l'exception. Un en particulier à réussit le changement d'arme et à fini sa carrière commandant de région en gendarmerie. Certes, les exceptions sont des exceptions mais je crois qu'il y a une grosse partie liée à la personnalité et aux contacts au sein même de l'armée, les régiments dans lesquels on a pu servir et qui ont y a fréquenté. En revanche je suis parfaitement d'accord pour dire comme vous que, même si de brillantes carrières sont possibles après l'EMIA, ça ne reste pas la norme et il convient de ne pas confondre un parcours de st cyrien avec un parcours de semi-direct. L'EMIA peut être un réel ascenseur social et professionnel mais cela ne doit pas être pris comme une voie vers la "haute" qui pour l'écrasante majorité, ne restera qu'un mirage.
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  8. Je suis de loin la succession d'échanges dans cette discussion. Devenir officier pourquoi pas ? Nous avons tous dans nos gibernes notre bâton de maréchal. Encore faut-il le savoir, se donner les moyens pour en faire usage, parfois au détriment de sa vie de famille, et en sachant que nous sommes les acteurs de notre avenir, du déroulement de notre carrière. Et que rien ne nous sera pardonné ni apporté sur un plateau. La voie "royale" pour le devenir demeure Saint-Cyr. Je vais être provocateur volontairement = aujourd'hui, hors Saint-Cyr, point de salut pour celui ou celle qui souhaite faire carrière. On accède à Saint-Cyr par plusieurs portes = celle du concours direct, celle du concours sur titres et celle des EOFIA. Et contrairement à ce qui a été écrit, en regard du volume des officiers d'origine "semi-direct", proportionnellement le volume des Saint-Cyriens n'a pas trop été impacté. Reste deux voies = celle de l'officier contractuel, hasardeuse car conditionné par de nombreux facteurs dont nous ne sommes pas maître. Celle de l'officier de recrutement "semi-direct" et "semi-direct tardif" (ODS). Qui si elle exerce un vrai attrait permettant d'être un officier de carrière, n'en a pas moins des limites en terme de promotion et d'accession à des postes de responsabilités. Je l'ai dit et répété à maintes reprises = autant le début de parcours des officiers de carrière - Saint-Cyrien et EMIA - est comparable jusqu'au temps de commandement d'unité élémentaire inclus, autant au-delà, les trajectoires divergent radicalement. Et même à équivalence de brevet EMS2, l'avancement et l'accession au temps de commandement de 2e niveau creuseront cette différence, le Saint-Cyrien étant (et cela est normal) le premier et le mieux servi. Cela soulève la question de la poursuite de la carrière pour l'officier EMIA s'il n'est pas breveté. Et, pour l'officier EMIA breveté, la pilule de la "stagnation statutaire" est parfois difficile à avaler dès lors qu'elle est durable, usante et démoralisante et génératrice d'amertume voire de rancoeur. La solde à ce niveau hiérarchique ne gomme pas tout tant la reconnaissance du ou des mérites paraît être ignorée de la "haute" hiérarchie. BTX
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  9. C’est une opportunité, que j’ai saisi.
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  10. Pour la responsabilité j'imagine, la possibilité de commander et d'être au contact du personnel militaire. Après ne nous mentons pas, quand on à 21-22 ans on cherche la reconnaissance et le statut également. Si c'était pour le salaire je serais bien couillon de vouloir intégrer l'armée. Mais d'une manière générale, comme on ne sait pas où on va après l'EMIA, je dirais que c'est pour avoir le privilège d'être un cadre de l'armée et d'avoir des responsabilités, d'être reconnu au sein d'une hiérarchie empreinte de verticalité et être le chef que j'aimerais avoir et que j'idéalise. C'est presque poétique mais au fond je crois que c'est pour ces raisons. Je ne pense pas qu'on devienne Officier militaire comme on devient un petit cadre d'une quelconque boutique, il y a un idéal militaire d'exemplarité et parfois aussi, et ce n'est pas honteux de le reconnaître, une volonté narcissique d'inscrire son nom dans la longue histoire des officiers de l'armée de terre française, pour certains en tout cas, j'en suis persuadé.
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  11. Merci beaucoup pour cette proposition d'entrainement, je vais en tenir compte. Oui en effet, la poulie haute c'est bien 30 kg
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  12. Merci de ta réponse Wako, Le passage EVAT permet en effet d'aller presque là ou on veut, et félicitations de ce choix, c'est très honorable ! Mes envies à moi sont à terme d'être officier, plusieurs choix s'offrent à moi et je dois y réfléchir, merci de ton retour et bon courage pour tes classes, ne perd pas de temps pour réviser l'ÉMIA... histoire d'être sûr de l'avoir du premier coup (comme tu auras 2 cartouches la 1ère année).
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  13. Bon alors je vais me fâcher ? Je ne suis ni un monsieur ni une libellule ? Plus sérieusement dans les 54 activés en 2020 il y avait 33 OSC-S et 21 OSC-E. Dans le corps des officiers des armes il s'agissait principalement d'officiers dans le renseignement, dans l'artillerie et dans la maintenance. Clairement il y a peu d'activation sur dossier. Mais la voie par concours me semble pas mal. Bon l'école de guerre ce n'est pas donné à tout le monde on ne va pas le nier, mais le diplôme technique n'est franchement pas inatteignable. Effectivement comme je l'ai dit les aspirations à faire carrière peuvent évoluer avec le temps et la non activation n'est pas un échec, un peut malgré tout faire un beau parcours. Et dernier point mais pas des moindre, ces chiffres sont des données actuelles, il y a 10 ans les conditions d'activation et de renouvellement n'étaient pas les mêmes, et dans 10 ans elles auront encore changé.
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  14. Libellule papillon on reste dans le règne des insectes volants ça passe ?
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  15. Il faudrait demander à hannibal Lecter. Mais il a disparu depuis quelques temps.
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  16. Merci ! En effet, c'est d'ailleurs pour ces raisons que j'ai finis par m'inscrire et de sortir de l'ombre !
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  17. C'est une suggestion pour caser des jours de repos en accord avec ce qui a été dit précédemment, bien que je ne puisse aller dans la précision, ne connaissant ni le temps que vous pouvez y consacrer par jour, ni le matériel disponible. Lundi : piscine (+ HIIT) Mardi: Pec + Dos + Triceps + épaule push + course longue Mercredi: Jambe + entrainement parcours + course fractionnée Jeudi: Repos Vendredi: Pec + Dos + Biceps + épaule pull + course longue Samedi: Jambe + HIIT Dimanche: Repos (Facultatif, il y a déjà la course dans la semaine et une séance HIIT le samedi pour le cardio) Course longue = 30 min, 45 min, 1h, ou plus selon vos capacités (écoutez votre corps) Pensez à prendre soin des articulations (je pense notamment coude/épaule/genoux) ce serait dommage de devoir faire une pause pour cause de tendinite ou autre problèmes du genre. NB: les tirages à la poulie haute c'est bien 30 kg?
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  18. C'est fait pour en sachant que chaque cas est particulier et que, dans ce contexte, il n'y a pas une solution unique mais des solutions adaptées aux situations et aux personnalités. BTX
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  19. j’ai pris du renseignement auprès d’un pax qui a déjà fait sentinelle et j’ai eu pas mal de conseil de sa part ! merci pour vos conseils
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  20. Bravo : c'est jeune pour être admis à Maistrance Félicitations aussi pour ton BAC
    1 point

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