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Un système anti-abordage pour les hélicoptères de l’ALAT


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https://www.forcesoperations.com/un-systeme-anti-abordage-pour-les-helicopteres-de-lalat/

Le ministère des Armées a lancé vendredi dernier une procédure d’acquisition de matériels constitutifs d’un système anti-abordage pour ses aéronefs. Une solution qui, si le processus aboutit, sera notamment intégrée sur les hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). 

 

Les recommandations avancées par le Bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’État (BEA-É) à la suite de plusieurs accidents semblent enfin avoir porté leur fruit : le ministère des Armées va améliorer la survivabilité des hélicoptères de l’ALAT à l’aide d’un système anti-abordage.

 

Pilotée par l’Atelier industriel de l’aéronautique de Clermont-Ferrand, la procédure envisage l’achat sur cinq ans et en plusieurs tranches d’entre 100 et 400 calculateurs, écrans et antennes.

 

L’enveloppe débloquée est plafonnée à 2,4 M€. Le système recherché n’est pas davantage détaillé, de même que les aéronefs concernés. Si toutes les tranches sont affermies, le volume permettrait de modifier l’ensemble du parc de l’ALAT, constitué d’environ 280 hélicoptères. 

 

Bien qu’il ne constitue qu’une partie de la solution, ce système contribuera à améliorer sensiblement la déconfliction et donc à diminuer le risque de collision en vol entre deux appareils, malheureusement récurrent au sein de l’ALAT. 

 
Un-systeme-anti-abordage-pour-les-helico Intégré sur les hélicoptères de l’ALAT, ce système anti-abordage participerait à éviter un “second Indélimane” (Crédits : EMA/MINARM)
 

Aucun hélicoptère de l’ALAT n’est aujourd’hui équipé de systèmes d’alerte anti-abordage. L’essentiel de la prévention relève dès lors de l’application de la règle « voir et éviter » par l’équipage, règle dont les limites ont été pointées à plusieurs reprises par le BEA-É. 

 

La faillibilité du principe, renforcée par l’absence d’outils de détection, est l’une des causes avancée de la collision intervenue en novembre 2019 entre un Tigre HAD et un Cougar rénové du GTD-A de l’opération Barkhane. Treize militaires avaient perdu la vie, sept provenant du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau et six du groupement commando montagne (GCM).

Ya Rab Yeshua.

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