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Ukraine/Russie : « Le risque d’un nouveau conflit est réel », estime le secrétaire général de l’Otan


BTX

Messages recommandés

2 hours ago, vittorio venturi said:

Bonjour.

Avec ça?

Mathematiquement parlent,  10 578 km pour 132 h 13 min nous donne 80 km/h. 

Meme avec un P4 ca passe!

Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.

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Il y a 7 heures, piranha a dit :
  • Distance 10 578 km
  • Temps du trajet 132 h 13 min
  • Carburant 846 l

En tenant compte de l'état des routes, du climat, des possibilités d'arrêts, des pompes disponibles en chemin, et ... des contrôles de police/armée ?????

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Militaire d'active

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et des hordes Bouriates ou Kalmoukes ou Yakoutes, Bachkirs, Ouzbeks et Kirghizes en train de se préparer à l'envahissement de la vieille Europe quand Trump sera élu en Novembre et qu'il va ranger  le carnet de chèques comme il l'a promis ...Pas le moment d'aller faire le voyage .

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Celles qui sont fortifiées, occupées par des éléments des FAU, battues par les feux et valorisées par des réseaux barbelés, des champs de mines dont des éclairantes. Dont l'accès est rendu ardu et ne permet pas un assaut massif sous peine de pertes énormes.

DEmandera pour y accéder un appui massif d'artillerie pour désorganiser l'ensemble.

Mais la défense d'une ville repose sur un échelonnement dans la profondeur de lignes de défense successives jusqu'à ............la ligne d'arrêt.

BTX

  • Thanks 1

Ya Rab Yeshua.

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Sans oublier que les lignes de défenses en zone urbaine sont les plus compliqués pour progresser, car entre les pièges et le fait que les menaces sont à prendre en 3 dimensions ... C'est clairement le genre de guerre le plus mortel pour les unités, même spécialisé.


Le plus sûr est de rentrer très vite dans un immeuble pour bénéficier de sa protection, mais au risque d'être accueillis au moment de rentrer dedans ... La rue est plus dangereuse donc pas le choix. (sniper)


Bref, le combat urbain, c'est fait pour les troupes aguerries, mais il y aura des pertes dans toutes les situations lors de la progression.
On peut limiter la casse avec du blindage pour la progression, même si cela pose le problème des armes antichars.
Lors de mes entraînements, on estimés que l'on était obligé de perdre dans les 10 % minimum.

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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https://www.forcesoperations.com/des-projets-industriels-franco-ukrainiens-potentiellement-engages-des-cet-ete/

Des projets industriels franco-ukrainiens potentiellement engagés dès cet été

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La filière de défense française pourrait commencer à produire et maintenir des matériels militaires sur le sol ukrainien et en partenariat avec des acteurs locaux dès cet été, déclarait ce matin le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, au micro de RMC.

« Si l’Ukraine a besoin de plus de munitions d’artillerie et de missiles à plus longue portée pour repousser les attaques et libérer le territoire, vous avez la capacité de produire et d’acheter davantage de ces armes. Si le matériel militaire endommagé peut être réparé plus rapidement dans les bases en Ukraine plutôt qu’à l’étranger, nous devons dès lors créer les capacités appropriées en Ukraine », rappelait hier le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, lors d’une vidéoconférence initiée par la France et ayant rassemblé une trentaine de pays. 
 

Message reçu côté français, où l’on s’active pour rapprocher les outils et compétences industriels de la ligne de front. « Des entreprises françaises vont créer des partenariats, trois d’entre elles notamment [dans les secteurs des] drones et matériels terrestres, pour produire sur le sol ukrainien des pièces détachées, peut-être même des munitions demain », indiquait le ministre des Armées. 

Citée en exemple par Sébastien Lecornu, la pépite toulousaine Delair a déjà livré 150 drones UX 11 et DT 26 aux forces ukrainiennes. Le droniste s’apprête à en fournir 150 de plus, ainsi que 100 munitions téléopérées en partenariat avec Nexter (KNDS France).
 

Quant aux matériels terrestres, difficile de ne pas penser à Arquus et Nexter. Prendre pied sur le sol ukrainien leur permettrait notamment d’accélérer et de partager les savoir-faire en matière de soutien des quelque 250 VAB, 120 P4, 38 AMX 10 RC et de la cinquantaine de canons CAESAR, entre autres, fournis à l’armée ukrainienne au 31 décembre 2023. Critique, la localisation de la production de munitions s’avère aussi plus complexe à mettre en oeuvre. Ce dossier « prendra plus de temps », admettait le ministre des Armées. 

« Les discussions ont lieu avec des entreprises ukrainiennes, l’idée c’est de trouver un partenariat local pour créer des accords commerciaux qui permet aussi d’ailleurs, accessoirement, de regarder ce que sera le marché ukrainien interne. Pardon de le dire comme cela, mais nous défendons aussi nos intérêts en faisant cela. Vous savez que d’autres pays ne se privent pas actuellement pour le faire », pointait Sébastien Lecornu. 
 
De fait, d’autres se sont déjà engagés sur cette voie depuis plusieurs mois. Dès août 2023, le géant britannique BAE Systems ouvrait un bureau à Kiev en présence du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avec pour objectif de fabriquer conjointement certains armements, dont l’obusier de 105 mm L119. 
 

Deux mois plus tard, le groupe rhénan Rheinmetall établissait une coentreprise avec UkrOboronProm, baptisée « Rheinmetall Ukrainian defense industry LLC ». Derrière l’enjeu initial de soutien des systèmes livrés, la structure prépare le terrain pour une production conjointe en territoire ukrainien. 

Pour la BITD française, l’heure est donc au changement de braquet. « L’idée, nous sommes au mois de mars, étant d’avoir les premiers outils de production qui fonctionnent à l’été », annonçait le ministre des Armées. 

Ya Rab Yeshua.

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https://www.opex360.com/2024/03/13/selon-le-renseignement-americain-la-russie-ne-veut-pas-dun-conflit-militaire-direct-avec-lotan/

Selon le renseignement américain, la Russie ne « veut pas d’un conflit militaire direct » avec l’Otan

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Ces derniers mois, plusieurs responsables politiques et militaires européens ont mis en garde contre le risque d’une guerre avec la Russie.

Tel est par exemple le cas de Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense. À plusieurs reprises, il a affirmé qu’une telle éventualité pourrait se produire d’ici cinq à huit ans et que, en conséquence, il fallait s’y préparer.

Chef de la Défense belge, l’amiral Michel Hofman a exprimé le même point de vue. « Ceux qui aspirent à la paix feraient bien de se préparer à la guerre, afin de dissuader la Russie d’ouvrir un conflit en parallèle au conflit en Ukraine », a-t-il dit, en décembre dernier.

Le 12 mars, à l’Assemblée nationale, lors du débat [suivi d’un vote non contraignant] sur l’accord de sécurité franco-ukrainien et la situation en Ukraine, le Premier ministre, Gabriel Attal a estimé que « tourner le dos » à Kiev « serait tourner le dos à nos valeurs, trahir la confiance de nos alliés et faire acte de faiblesse. Ce ne serait certainement pas aller vers la paix, ce serait ouvrir la porte à de nouveaux conflits, à de nouvelles blessures, à de nouvelles guerres ».

Reste cependant à voir si la Russie serait prête à ouvrir un autre front, après celui de l’Ukraine… Sans doute que le Kremlin y songe pour la région moldave de Transnistrie. Mais pour le Bureau du directeur du renseignement national américain [ODNI – Office of Director of National Intelligence], dont la mission est de coordonner et de superviser les seize agences de renseignement américaines, estime que Moscou « ne veut pas » d’une confrontation militaire directe avec les États-Unis et l’Otan.

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C’est en effet ce qu’affirme cet organisme [actuellement dirigé par Avril Haines] dans sa dernière évaluation des menaces, publiée le 12 mars.

 

« La Russie ne veut certainement pas d’un conflit militaire direct avec les forces américaines et celles de l’Otan. Elle poursuivra ses activités asymétriques en dessous de ce qu’elle estime être le seuil d’un conflit à l’échelle mondiale », affirme ce document.

« Le président Vladimir Poutine estime probablement que la Russie a émoussé les efforts des Ukrainiens pour reprendre un territoire important [lors de la contre-offensive du printemps dernier, ndlr], que son approche pour gagner la guerre porte ses fruits et que le soutien occidental à Kiev est limité, en particulier à la lumière de la guerre entre Israël et le Hamas », poursuit-il.

Cependant, la communauté du renseignement américain estime que le chef du Kremlin a « porté atteinte à la renaissance géopolitique, économique et militaire de la Russie », laquelle reste « un adversaire résilient » qui cherchera à « promouvoir ses intérêts à l’échelle mondiale et à saper les positions des États-Unis » en particulier et celles de l’Occident en général.

Par ailleurs, le renforcement des liens de la Russie avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord constitue une « défi de taille » pour les États-Unis et leurs alliés.

En outre, la synthèse du renseignement américain met en garde contre l’exploitation par la Russie [voire la Chine] des tensions ethniques et religieuses dans les Balkans occidentaux, dont certains pays ont été invités à rejoindre l’Union européenne [UE] ou songent à intégrer l’Otan.

Cette région sera « probablement confrontée à un risque accru de violences interethniques localisées en 2024. Les dirigeants nationalistes sont susceptibles d’exacerber les tensions à leur profit politique et à celui d’acteurs extérieurs ayant l’objectif de renforcer leur influence régionale ou de contrecarrer une plus grande intégration des Balkans dans l’UE ou les institutions euro-atlantiques », prévient l’ODNI.

Ya Rab Yeshua.

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Faute de munitions, les forces ukrainiennes approchent dangereusement du point de rupture

 

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Le 15 mars, deux missiles balistiques Iskander-M, lancés depuis la Crimée, se sont abattus au même endroit, sur un quartier résidentiel d’Odessa, à quinze minutes d’intervalle. Les autorités locales ont ensuite fait état d’un bilan de vingt tués et de soixante-quinze blessés. S’il n’a aucun intérêt militaire, un tel mode opératoire vise surtout à terroriser la population civile… Laquelle n’est probablement pas au bout de ses peines, malgré les différents systèmes de défense aérienne fournis par les partenaires de l’Ukraine [Patriot, NASAMS, IRIS-T SLM, SAMP/T, Gepard, Crotale, etc.].

Les attaques russes étant incessantes et de grande ampleur [ce 18 mars, les régions de Soumy et de Kharkiv ont encore été visées par plusieurs dizaines de drones kamikazes, abattus pour la plupart, selon Kiev], les forces ukrainiennes sont désormais confrontées au risque de manquer de munitions sol-air, alors qu’elles ont déjà des difficultés pour se réapprovisionner en obus d’artillerie de 152 et de 155 mm.

Ainsi, selon des confidences faites par des responsables au Washington Post, les forces ukrainiennes avaient encore récemment la capacité d’abattre quatre missiles sur cinq lancés vers une grande ville. Si rien n’est fait d’ici la fin mars, ce ratio tombera à un missile sur cinq.

« Les décideurs politiques ukrainiens ont déclaré aux responsables européens et américains que les munitions de certains de leurs systèmes de défense antimissile pourraient être presque épuisées d’ici la fin mars », rapporte le Washington Post.

D’où l’appel lancé par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux partenaires occidentaux de Kiev, le 2 mars dernier.

« Nous avons besoin de davantage de défense aérienne de la part de nos partenaires. Nous devons renforcer le bouclier aérien ukrainien pour mieux protéger notre peuple du terrorisme russe. Davantage de systèmes de défense aérienne et davantage de missiles pour les systèmes de défense aérienne sauvent des vies », a-t-il en effet déclaré.

Seulement, les États-Unis ne sont actuellement pas en mesure de fournir les missiles intercepteurs utilisés par les systèmes de défense aérienne qu’ils ont cédés à l’Ukraine, faute d’un accord au Congrès pour débloquer une aide militaire de 60 milliards de dollars au profit de Kiev. Même chose en Europe, mais pour des raisons qui tiennent davantage aux capacités de production industrielles.

Un conseiller du président Zelensky, cité par le Washington Post, a dit craindre que la Russie soit en mesure d’obtenir des « gains territoriaux significatifs » si les forces ukrainiennes ne reçoivent pas l’aide dont elles ont besoin. « Les gens ne comprennent pas à quel point le front est difficile en ce moment. […] Le moral est bas, l’élan est faible. Les jeunes hommes ont peur d’être mobilisés pour mourir, faute d’armes », a-t-il dit.

Le directeur de la CIA, William J. Burns, a fait le même pronostic, lors d’une audition au Congrès, la semaine passée. « Sans l’aide américaine, les pertes territoriales [ukrainiennes] risquent d’être importantes. Le temps presse », a-t-il averti.

Pour le moment, et comme l’ont confié des commandants ukrainiens à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, les unités engagées sur la ligne de front sont réduites à gérer la pénurie de munitions et d’équipements, certaines ayant juste le nécessaire pour tenir leurs positions actuelles… Quitte à se dégarnir dans certains endroits, avec le risque que les forces russes en profitent.

Dans un point de situation publié le 13 mars, l’Institute for the Study of War [ISW] estime ainsi que les forces russes ont désormais l’initiative « sur l’ensemble du théâtre » et que, partant, elles seront « en mesure de déterminer le moment, le lieu et l’ampleur de leurs opérations offensives » tant qu’elles la conserveront.

« Les déclarations du [commandant en chef ukrainien], le général Oleksandr Syrskyi, suggèrent qu’une intensification des opérations offensives russes dans une zone où les forces ukrainiennes n’auront pas été prioritaires pour recevoir des munitions pourrait conduire à une percée russe », conclut l’ISW. À moins que, d’ici-là, l’aide militaire occidentale – en particulier américaine – ne finisse par arriver.

https://www.opex360.com/2024/03/18/faute-de-munitions-les-forces-ukrainiennes-approchent-dangereusement-du-point-de-rupture/

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/ukraine-des-caesar-supplementaires-cofinances-par-le-danemark-et-la-france/

Des CAESAR supplémentaires cofinancés par le Danemark et la France

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Le Danemark va cofinancer avec la France l’acquisition de canons CAESAR à destination des forces ukrainiennes, une mesure parmi d’autres du dernier train d’aides annoncé la semaine dernière par le pays nordique. 

Des canons CAESAR, des mortiers automoteurs de 120 mm et leurs munitions associées. Voilà une partie de ce que le Danemark a décidé de cofinancer au travers d’une 16e vague de dons valorisée à 308 M€. 
 

« Les systèmes d’artillerie et de mortier sont très demandés par l’Ukraine. Avec ce don, nous apportons une contribution substantielle au combat pour la liberté en Ukraine sous la forme de systèmes d’artillerie CAESAR supplémentaires et de munitions correspondantes », déclarait le ministre de la Défense danois Troels Lund Poulsen dans un communiqué officiel. 

Le ministre ukrainien de la Défense Rustem Umyerov s’est quant à lui dit « reconnaissant envers le ministre danois de la Défense Troels Lund Poulsen et le peuple danois pour cette ‘importante aide militaire et le renforcement des capacités de défense de l’Ukraine ».
 

Des dons effectués en collaboration avec la France pour ce qui est des canons, avec l’Estonie et la République tchèque pour les obus d’artillerie de 155 mm. Ni le volume acquis, ni l’objectif de livraison ne sont connus, mais ces pièces relèvent certainement des 78 exemplaires que l’industriel en charge, Nexter, sera en mesure de produire en 2024. La France en a déjà acquis 12, l’Ukraine 6. Reste donc de quoi produire rapidement 60 pièces. 

Présents au lancement de la coalition artillerie pilotée par la France et l’Allemagne, le Danemark est l’un des soutiens les plus actifs, avec près de 4,5 Md€ d’aide militaire actée en date du 23 février. Derrière la cession de l’ensemble de ses 19 CAESAR 8×8, Copenhague a d’ores et déjà financé la fourniture d’obus de 152 et 155 mm, de roquettes de 122 mm, de mortiers, de charges modulaires et fusées d’artillerie et d’un tiers d’un lot de 16 canons automoteurs Zuzana-2. 
 

Crédits image : Forces armées ukrainiennes

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/tour-de-table-boucle-pour-les-78-caesar-a-produire-pour-lukraine/

Tour de table bouclé pour les 78 CAESAR à produire pour l’Ukraine

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KNDS France (Nexter) va pouvoir produire 78 canons CAESAR supplémentaires au profit des forces armées ukrainiennes, a annoncé ce matin le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. 

Émise en janvier au lancement de la coalition artillerie, cette proposition de produire 78 CAESAR en 2024 pour l’Ukraine aura trouvé preneur. « Ce tour de table financier est complètement bouclé avec des clefs de financement qui reposent sur l’Ukraine d’une part, le Danemark d’autre part et la France. (…) Ces 78 canons CAESAR vont pouvoir être livrés rapidement à l’Ukraine », a déclaré le ministre lors d’un point presse consacré au renforcement de la filière industriel de défense française. 
 

L’Ukraine avait commandé six CAESAR dès décembre 2023. Réabondé cette année, le fonds de soutien français a permis d’en acquérir 12 pour environ 50 M€. Restaient 280 M€ à trouver pour financer les 60 autres pièces. L’appel au partage de la facture aura trouvé un écho auprès du Danemark, qui annonçait mi-mars une nouvelle tranche d’aides pour plus de 308 M€. Une enveloppe notamment destinée à l’acquisition de CAESAR qui viendront s’additionner aux 19 exemplaires déjà fournis par la Défense danoise. 

« Nous sommes ceux qui donnons désormais le plus de pièces d’artillerie avec le CAESAR », pointait le ministre des Armées. Pas d’artillerie sans munitions et, là aussi, Sébastien Lecornu a annoncé « de nouvelles perspectives importantes pour ces obus de 155 mm pour l’Ukraine ». Seuls 30 000 obus de ce type ont été livrés par la France depuis le début de la guerre. La combinaison de l’accélération des cadences et du recyclage d’anciens stocks permet aujourd’hui de fixer l’objectif à 100 000 obus réceptionnés par les forces françaises en 2024, dont 80 000 redirigés vers le partenaire ukrainien. 
 

Ces canons et leurs obus ne seront pas suffisants pour renverser la situation sur le front, « mais l’effort est en tout cas bien réel », estimait Sébastien Lecornu. Ses équipes planchent d’ores et déjà sur un nouveau train d’aides. « Les états-majors, la DGA sont en train de faire le travail, notamment sur les équipements terrestres. Il nous reste des AMX 10 RC, des VAB. Pareil pour la défense sol-air pour les missiles Mistral ». 

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/06/pologne-formes-par-des-soldats-francais-des-ukrainiens-parte-24542.html

Formés par des soldats français, 600 Ukrainiens bientôt en route pour le front

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Environ 200 militaires français et une cinquantaine d'interprètes se relaient depuis février 2023 en Pologne pour entraîner 600 soldats ukrainiens tous les deux mois sur un camp de la région de Wedrzyn, dans le cadre d'une mission de formation de l'Union européenne (EUTM Ukraine).

Vendredi, après une cérémonie de remise de médailles qui a solennellement clôturé la formation, quelque 600 soldats ukrainiens ont fait leurs adieux à leurs frères d'armes français, avant leur retour au pays et leur départ pour le front.

La cérémonie de vendredi a eu lieu au Combined Arms Training Command de Wedrzyn, en Pologne. Y assistaient des militaires français, belges et polonais. La mission européenne de formation a été lancée en novembre 2022 (photos Lech Muszynski EPA/MAXPPP).

Ya Rab Yeshua.

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https://www.opex360.com/2024/04/11/selon-le-chef-militaire-de-lotan-lukraine-risque-de-manquer-de-munitions-dans-un-delai-relativement-court/

Selon le chef militaire de l’Otan, l’Ukraine risque de manquer de munitions « dans un délai relativement court »

 

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Pour certains chefs militaires ukrainiens, récemment cités par Politico, ont dit redouter un « effondrement » de la ligne de front là où les généraux russes décideront de concentrer leurs efforts. Faute d’un soutien suffisant – et approprié – des partenaires occidentaux de Kiev, il leur sera très difficile d’inverser cette tendance.

En tout cas, telle est l’estimation partagée par le général Christopher Cavoli, le commandant suprême des forces alliées en Europe [SACEUR], avec le comité des Forces armées de la Chambre des représentants, le 10 avril.

Pour le moment, les États-Unis ne sont pas en mesure de fournir l’aide militaire que réclame l’Ukraine étant donné que celle-ci, d’une valeur d’environ 60 milliards de dollars, est bloquée au Congrès. Aussi, Kiev ne peut compter que sur ses partenaires européens, dont les moyens sont limités.

Fin mars, le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, a de nouveau insisté sur l’importance de cette aide de Washington. « S’il n’y pas de soutien américain, cela signifie que nous n’avons pas de défense aérienne, pas de missiles Patriot, pas de brouilleurs pour la guerre électronique, pas d’obus d’artillerie de 155 millimètres », a-t-il dit.

« Cela signifie que nous allons reculer, battre en retraite, étape par étape, à petits pas, […] qu’il faut faire avec moins. Comment ? Bien sûr, en reculant. Diminuer la ligne de front. Si elle se brise, les Russes pourront se rendre dans les grandes villes », a-t-il ajouté.

Selon le général Cavoli, la Russie aurait perdu 2000 chars depuis le début de la guerre. Et elle compterait 315’000 soldats mis hors de combat [c’est à dire tués ou blessés]. Or, a-t-il dit, Moscou « reconstitue ses forces plus rapidement que nous l’avions estimé », le format des forces russes ayant progressé de 15 % depuis l’invasion de l’Ukraine, après avoir augmenté le nombre de conscrits disponibles en réhaussant la limite d’âge de 27 à 30 ans.

« Au cours de l’année écoulée, la Russie a augmenté ses effectifs en première ligne de 360 ’000 à 470’000 hommes », a ainsi affirmé le SACEUR. Plus largement, le nombre de conscrits disponibles atteindra les 2 millions dans les années à venir. « En résumé, la Russie est en passe de disposer de la plus grande armée du continent », a-t-il souligné. Évidemment, cela pose de sérieux défis pour l’avenir. « Nous sommes confrontés à des temps pour le moins difficiles sur le théâtre européen », a-t-il averti.

Le propos du général Cavoli fait écho à celui récemment tenu par Kurt Campbell, le numéro deux de la diplomatie américaine. « Nous avons constaté au cours des derniers mois que la Russie s’est presque complètement reconstituée militairement », a-t-il dit lors d’un événement organisé par le Center for a New American Security. Et de souligner le rôle crucial de la Chine, ainsi que ceux, dans une moindre mesure, de l’Iran et de la Corée du Nord.

Sur ce point, le SACEUR a estimé que la « dépendance de la Russie à l’égard » de ces pays dans le cadre de « sa campagne en Ukraine » était « préoccupante ». Et d’ajouter : « Ils forment des partenariats stratégiques imbriqués dans le but de remettre en question l’ordre existant. C’est profondément contraire aux intérêts américains ».

Par ailleurs, le chef militaire de l’Otan a aussi souligné la vigueur de l’économie russe. « En 2023, le Fonds monétaire international [FMI] prévoyait une baisse de 2,1 % du PIB de la Russie en 2023. Cependant, à la fin de l’année, il a révisé son estimation en avançant que le PIB de la Russie aurait augmenté de 3 %, principalement en raison de ses investissements importants dans la défense. Actuellement, les perspectives du FMI prévoient que le PIB de la Russie augmentera de 2,6 % en 2024. La Russie est en passe de consacrer 6 % de son PIB à son armée, ce qui fera que son budget militaire dépassera les dépenses sociales pour la première fois depuis la fin de l’Union soviétique », a-t-il détaillé.

Quant à la situation en Ukraine, le général Cavoli n’a pu que souligner la nécessité de débloquer cette aide de 60 milliards de dollars. Actuellement, selon lui, l’armée russe est en mesure de tirer cinq fois plus d’obus d’artillerie que les Ukrainiens. Si rien ne change, ce rapport devrait rapidement passer de 1 à 10. « Nous ne parlons pas de manière hypothétique », a-t-il insisté.

« Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je peux faire des calculs simples. Quand je regarde les taux d’approvisionnement par rapport aux taux de consommation, si nous ne continuons pas à la soutenir, l’Ukraine sera à court d’obus d’artillerie et de missiles de défense aérienne dans un délai relativement court », a continué le SACEUR. Or, a-t-il ajouté, « si un camp peut tirer et que l’autre ne peut pas riposter, celui qui ne peut pas riposter perd. Les enjeux sont donc très élevés ».

L’Ukraine « demeure presque entièrement dépendante du soutien extérieur. La gravité de cette situation ne peut être surestimée : si nous ne continuons pas à la soutenir, elle pourrait perdre », a-t-il averti.

Quoi qu’il en soit, la situation décrite par le général Cavoli n’est pas surprenante. Elle avait même été esquissée par le général Jacques Langlade de Montgros, le Directeur du renseignement militaire [DRM] français en juillet 2023, lors d’une audition parlementaire. Celui-ci avait expliqué que la guerre en Ukraine pourrait prendre fin si, « selon le modèle clausewitzien », le centre de gravité de l’un des belligérants venait à craquer.

« Le centre de gravité, pour l’Ukraine, est probablement la cohésion de l’alliance occidentale. Si elle se fragilise, si le soutien se fait plus hétérogène ou plus contesté dans certains pays, cela ne facilitera pas le travail des Ukrainiens à court terme et fragilisera globalement leurs chances d’atteindre leurs objectifs. Côté russe, le centre de gravité est probablement la solidité du système poutinien. Si celui-ci venait à s’effondrer, nous assisterions sans doute à une déliquescence rapide de l’appareil militaire russe », avait résumé le DRM.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/ukraine-des-appels-du-pied-pour-plus-de-samp-t/

Ukraine : des appels du pied pour plus de SAMP/T

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L’Ukraine a besoin d’une défense anti-aérienne renforcée et elle en a besoin maintenant. Le pays multiplie depuis quelques jours les appels du pied envers ses alliés, notamment vers la France et l’Italie pour l’envoi de systèmes moyenne portée SAMP/T supplémentaires. 

« Un besoin urgent »
 

« Le message est simple : le monde ne peut pas se contenter de voir des Ukrainiens se faire tuer par des missiles et des drones russes. L’Ukraine a un besoin urgent de systèmes de défense aérienne supplémentaires PATRIOT et SAMP/T pour se protéger du terrorisme russe », martelait ce jeudi le ministre des Affaires étrangères ukrainiens, Dmytro Kuleba, en amont d’une réunion du G7. 

« Le Groupe des sept est constitué de pays qui ont la capacité de fournir sans délai davantage de systèmes de défense aérienne à l’Ukraine, et nous faisons tout notre possible pour que les décisions soient prises le plus rapidement possible », complétait le ministre lors d’un entretien avec la chaîne télévisée italienne TG1. 
 

Visiblement excédé par l’ampleur de l’aide occidentale apportée à Israël lors de la récente attaque iranienne, le président Ukrainien Volodymir Zelensky renchérissait simultanément au cours d’un sommet extraordinaire du Conseil européen. Les vagues de missiles et de drones russes « ne peuvent être arrêtées que par la défense aérienne – par des systèmes spécifiques tels que les PATRIOT, IRIS-T, SAMP-T, NASAMS… Des systèmes dont vous disposez. L’Ukraine en a besoin à l’heure actuelle », rappelait-il. 

Pour l’instant, seule l’Allemagne a réagi concrètement avec l’annonce de l’envoi d’un troisième système PATRIOT et de munitions. D’autres répondent timidement ou indirectement. Les Pays-Bas, par exemple, mentionnaient ce lundi l’achat de missiles AMRAAM compatibles avec le système norvégien NASAMS, lui aussi en service en dans les forces ukrainiennes. Les États-Unis, dont le paquet d’aide de 60 Md$ sera soumis demain au vote de la Chambre des représentants, planche sur le soutien des systèmes moyenne portée HAWK III donnés à l’Ukraine, une procédure conduite en urgence via le mécanisme de Foreign Military Sales. La France, pourtant copilote avec l’Allemagne d’une « coalition défense aérienne » (CapCo IAMD), n’a pour l’instant rien officialisé concernant la cession d’autres systèmes. 
 
Et la France ?
L’aide française en la matière repose toujours sur des systèmes Crotale NG et MISTRAL ainsi que sur l’unique SAMP/T cédé en collaboration avec l’Italie et opérationnel depuis l’été 2023.
 
Paris peut-il faire davantage ?
 
L’équation, nullement exclusive à la France, s’avère toujours plus complexe à résoudre. Des huit unités en service, l’une est déployée en permanence en Roumanie dans le cadre de la mission Aigle. Deux autres devraient être mobilisés durant l’été pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. 
 
La cession d’un système supplémentaire pourrait donc venir déforcer un parc identifié comme insuffisant au vu du contexte et que la France a choisi de renforcer de 50% seulement après 2030. Et une capacité dont la rénovation vers le standard NG sera notifiée cette année, conduisant à l’immobilisation temporaire de certains éléments. 
 

Reste la fourniture de munitions. Fin mars, le ministère des Armées disait s’apprêter à débloquer « un nouveau lot de missiles Aster 30 pour le dispositif SAMP/T donné à Kiev » dans un entretien accordé à La Tribune. Les cadences de production augmentent progressivement dans ce segment grâce aux efforts entrepris par MBDA, dont le site de Bourges sera visité lundi prochain par le ministre des Armées. Essentielle, la dynamique se heurte cependant aux tensions persistantes en mer Rouge, où la protection des navires face aux frappes des Houthis mobilise une partie des stocks d’Aster français. 

Plusieurs signaux vont néanmoins dans le bon sens. Le canal franco-italien est régulièrement activé. Fin mars, les deux ministres avaient convenu « qu’il était temps de maximiser les efforts pour soutenir le peuple ukrainien, afin que les conditions puissent être créées pour une solution négociée apportant une paix juste », déclarait la partie italienne à l’issue d’un échange téléphonique. 
 

Une dynamique similaire est à l’oeuvre entre ministres des Affaires étrangères français et ukrainien. Le 11 avril, Dmytro Kuleba, exhortait Paris à « intensifier ses efforts pour doter l’Ukraine de nouveaux systèmes capables d’intercepter les missiles balistiques. Kiev et Paris savent où se trouvent ces systèmes. Certaines décisions peuvent être prises rapidement. D’autres nécessitent du temps, mais les travaux doivent commencer immédiatement. Une action urgente est requise ». 

Hier, une nouvelle rencontre avec son homologue français, Stéphane Séjourné, permettait cette fois d’identifier « des mesures communes pour accélérer les décisions concernant la fourniture à l’Ukraine de systèmes de défense aérienne et de missiles supplémentaires ». Une lueur d’espoir à la veille d’un nouveau conseil virtuel OTAN-Ukraine, fenêtre idéale pour quelques annonces ?
 

Crédits image : EMACOM

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/25/des-game-changers-encore-inedits-sont-necessaires-en-ukraine-24590.html

Des "game-changers" encore inédits sont nécessaires en Ukraine ou le syndrome des "Tigres volants"

 

De la réalisation du MCO au pilotage des F-16 dont l'armée de l'Air ukrainienne sera dotée, le probable/futur "game changer" sera celui du personnel étranger projeté sur le sol ukrainien par les Etats qui soutiennent Kiev et lui fournissent une large (et hétéroclite) gamme d'armes et de matériel. 

Actuellement, Américains et Européens ont localisé leurs experts et maintenanciers, tant militaires que civils, hors d'Ukraine.

On les retrouve, par exemple en Pologne et en Roumanie. Voir ce texte du 19 octobre 2023 sur Amentum en Pologne ou mon post sur l'équipementier US Lockheed Martin qui  contribue à la formation des pilotes et des maintenanciers ukrainiens en Roumanie et qui assure aussi la maintenance des F-16 néerlandais utilisés pour la formation.

Il s'agit toujours de ne pas officiellement s'engager aux côtés de l'Ukraine en engageant du personnel sur le sol ukrainien. La subtilité est hypocrite quand on connait les aides occidentales fournies à Kiev pour que les forces ukrainiennes résistent au Russes.

Or, une décision de déployer du personnel militaire et civil en Ukraine constituerait un vrai "game changer", en réduisant les indisponibilités du matériel à réviser ou à réparer, en permettant de former les Ukrainiens au plus près du champ de bataille, en augmentant les capacités des équipementiers étrangers de produire localement et en envoyant un signal très fort aux Ukrainiens que la "tour de Babel" capacitaire occidentale désespère un brin.

F16.jpg

Des pilotes de F-16
Si l'Ukraine perçoit cette année de 45 à 60 F-16, il y a fort à craindre que le nombre de pilotes formés et capables d'effectuer des missions d'appui au sol, de défense antiaérienne et de supériorité aérienne, soit bien inférieur.

La filière de formation de pilotes ukrainiens mise en place par les Britanniques et les Français ne forme actuellement que dix pilotes. Ils ont terminé la phase au Royaume-Uni (voir mon post) et quatre d'entre eux ont débuté la formation sur simulateur et sur Alphajet "sur une base du Sud-Ouest", comme le dit pudiquement l'armée de l'Air et de l'Espace.  

Certes d'autres sont en formation aux USA (12 en 2024 selon l'Arizona National Guard dont 4 seront prêts en juin). Mais on sera loin du nombre optimal de pilotes pour que le F-16 devienne, lui, un "game changer". 

Alors ? On en revient aux Tigres volants !

A ces pilotes américains, démissionnés de l'USAF pour rejoindre les rangs chinois et se battre contre les Japonais bien avant 1941. Aujourd'hui, pas besoin d'aller piocher dans les rangs de l'USAF: des pilotes de F-16 sont disponibles au sein des ESSD comme Top Aces et d'autres dans les unités de l'Air National Guard. Ces pilotes pourraient intervenir sous le même statut que les volontaires étrangers de l'International Legion qui se bat aux côtés des Ukrainiens. 

Ya Rab Yeshua.

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Les russes n'arrêtent pas d'évoquer dans leurs médias que les systèmes d'armes occidentaux (CAESAR, HIMARS, M270,ARCHER, etc) ainsi que les chairs M1 Abrams, Leopard2, Challenger sont pilotées et utilisées par "mercenaires d'OTAN", car "soldats mobilisées ukrainiens sont incapables d'utiliser telles technologies".

Donc, les F16 vont passer par la même délire…

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Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/02/des-troupes-occidentales-en-ukraine-macron-persiste-et-signe-24608.html

Des troupes occidentales en Ukraine: Macron persiste et signe dans The Economist

Emmanuel Macron a de nouveau assumé la possibilité d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine, dans un entretien publié ce jeudi par The Economist.

"Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s'il y avait une demande ukrainienne – ce qui n’est pas le cas aujourd'hui – on devrait légitimement se poser la question", a dit le président français à l'hebdomadaire britannique. "L'écarter a priori, c'est ne pas tirer les enseignements des deux dernières années", alors que les pays de l'Otan avaient d'abord exclu l'envoi à l'Ukraine de chars et d'avions avant de finalement changer d'avis, a-t-il ajouté.

"Comme je l'ai dit, je n'exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu'un qui n'exclut rien", a-t-il réaffirmé dans The Economist en référence au président russe Vladimir Poutine. "Nous avons sans doute été trop hésitants en formulant les limites de notre action à quelqu'un qui n'en a plus et qui est l'agresseur", a-t-il poursuivi.

"J'ai un objectif stratégique clair: la Russie ne peut pas gagner en Ukraine. Si la Russie gagne en Ukraine, nous n'aurons plus de sécurité en Europe. Qui peut prétendre que la Russie va s'arrêter là? Quelle sécurité pour les autres pays avoisinants, la Moldavie, la Roumanie, la Pologne, la Lituanie et tant d'autres? Et derrière, quelle crédibilité pour les Européens qui auraient dépensé des milliards, qui auraient dit que c'est la survie du continent qui se jouait là et qui ne se seraient pas donnés les moyens de stopper la Russie? Donc oui, nous ne devons rien exclure", a-t-il insisté.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.opex360.com/2024/05/13/russie-m-poutine-nomme-un-economiste-a-la-tete-du-ministere-de-la-defense/

M. Poutine nomme un économiste à la tête du ministère de la Défense

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Le 10 mai, soit trois jours après son investiture pour un cinquième mandat, le président russe, Vladimir Poutine, a fait savoir qu’il maintiendrait Mikhaïl Michoustine à la tête de son gouvernement, dont la composition devait alors être annoncée dans les prochaines semaines.

« Beaucoup a été fait dans des conditions difficiles et il me semble qu’il serait bon que nous continuions à travailler avec vous », a dit le chef du Kremlin à M. Michoustine, nommé Premier ministre en 2020. Et d’ajouter : « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour développer notre économie, pour justifier la confiance de notre peuple ».

En revanche, M. Poutine n’a visiblement pas eu la même appréciation à l’égard de son ministre de la Défense. En effet, le 12 mai, le Kremlin a annoncé que le général Sergueï Choïgou n’allait pas être reconduit dans les fonctions qu’il occupait depuis 2012. Pour autant, l’intéressé n’est pas tombé en disgrâce puisqu’il sera nommé secrétaire du Conseil de sécurité à la place de Nikolaï Patrouchev.

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Le général Choïgou « continuera à travailler dans ce domaine, qu’il connaît bien, qu’il connaît très bien de l’intérieur, avec ses collègues et ses partenaires sur son ancien lieu de travail », a expliqué Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.

Alors que, ce 13 mai, Kiev a reconnu que les forces russes venaient d’obtenir des « succès tactiques » dans le secteur de Kharkiv tout en accentuant leur pression autour de Tchassiv Iar, dans le Donbass, le Kremlin a indiqué que M. Choïgou sera remplacé par Andreï Belooussov, (photo ci-dessus) un économiste de 65 ans, spécialiste des questions industrielles mais dépourvu de toute expérience militaire. Jusqu’alors, il était le premier vice-président du gouvernement formé en 2020.

« Aujourd’hui, sur le champ de bataille, celui qui l’emporte, c’est celui qui est le plus ouvert à l’innovation », a fait valoir M. Peskov.

Si le départ de M. Choïgou a pu être une surprise aux yeux de certains observateurs, la nomination de M. Belooussov n’en est pas vraiment une dans la mesure où Vladimir Poutine a récemment estimé que le ministère de la Défense devait « être absolument ouvert à l’innovation, à l’introduction de toutes les idées avancées, à la création des conditions de la compétitivité économique ».

Selon l’agence Reuters, considéré comme étant un proche du chef du Kremlin, M. Belooussov aurait tenu un rôle important dans la développement des capacités russes en matière de drones.

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À noter que le général Valéri Guerassimov a été maintenu à son poste de chef d’état-major des forces russes. De même que Segueï Narichkine et Alexandre Bortnikov, respectivement chefs du Service de renseignement extérieur [SVR] et du Service fédéral de sécurité [FSB, renseignement intérieur].

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Le général Choïgou a régulièrement été tenu pour responsable des revers subis par les forces russes en Ukraine… Au point que, en juin 2023, Evgueni Prigojine, alors chef du groupe paramilitaire Wagner, avait lancé une mutinerie après avoir réclamé sa démission. Son remplacement par M. Belooussov va clarifier la situation, le rôle du ministre de la Défense étant de s’assurer que les troupes sur le terrain disposent de tout ce dont elles ont besoin et non de s’immiscer dans les opérations militaires.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lincursion-ukrainienne-en-russie-entre-raid-audacieux-et-percee-a-lavenir-incertain/

L’incursion ukrainienne en Russie: entre raid audacieux et percée à l’avenir incertain

 

frappe-khurskRUSSIA-UKRAINE-2-1091x824.j Une photo prise le 8 août par un drone russe d’une frappe visant des véhicules ukrainiens près de Soudja.

L’incursion ukrainienne en cours au nord de Sumy, dans la région russe de Koursk (sud-ouest de la Russie), suscite bien des questions dont les réponses tardent tant la discrétion (voire la confusion) règne dans les deux camps.

Les autorités de Kiev observent, pour leur part, un mutisme inhabituel : personne ne reconnait officiellement l’existence de cette opération et les hauts responsables se refusent à tout commentaire, même sous couvert de l’anonymat.

 

Du côté russe, d’où sont venus les premiers rapports faisant état d’une incursion ennemie, les informations précises sont rares. Selon Moscou, des forces armées venant d’Ukraine ont lancé mardi matin, une attaque dans la région de Koursk dans le sud-ouest de la Russie; l’Ukraine aurait engagé un millier d’hommes et quelques dizaines de chars et autres véhicules blindés, soutenus par des avions de combat et de l’artillerie.

Cette attaque est jugée sérieuse puisque les autorités russes ont déclaré l’état d’urgence et que la Garde nationale russe a déclaré avoir renforcé la sécurité autour de la centrale nucléaire de Koursk, située à environ 60 km au nord-est de Soudja, une ville de 5 500 habitants à huit kilomètres de la frontière ukrainienne. Soudja abrite le dernier point de transbordement opérationnel du gaz naturel russe vers l’Europe via l’Ukraine.

Un air de remake
Le scénario rappelle de précédentes incursions en territoire russe. Effectivement, des combattants en provenance d’Ukraine ont déjà effectué plusieurs brèves incursions en Russie, revendiquées par des unités prétendant être composées de Russes combattant du côté ukrainien, à savoir le « Corps des volontaires russes » et la « Légion pour la liberté de la Russie ». Ainsi, à la mi-mars, pendant les élections russes, des groupes d’assaut ukrainiens ont tenté à plusieurs reprises de s’emparer de territoires dans la région voisine de Belgorod,

 

Une ampleur inédite
Toutefois, l’attaque en cours paraît inhabituelle en raison de son ampleur supposée et parce qu’elle semble impliquer des troupes régulières ukrainiennes.

Analyste militaire basé à Kiev, Serguiï Zgourets a déclaré à l’AFP que « les photos montrant la destruction d’équipements russes et ukrainiens, des hélicoptères, le recours à l’aviation, l’utilisation d’artillerie des deux côtés » étaient les signes d’une opération militaire d’ampleur.

Selon l’Institute for the Study of War (ISW), les troupes ukrainiennes ont avancé jusqu’à dix kilomètres à l’intérieur du territoire russe. Cette poussée s’est concentrée sur le hub logistique de Soudja.

Quels motifs, quelles motivations?
Les objectifs de cette opération ne sont pas encore clairs. L’intérêt d’une telle manoeuvre est même parfois mis en doute par des commentateurs

Une telle incursion pourrait avoir un effet psychologique et remonter le moral des Ukrainiens qui voient leur armée à la peine dans le Donbass.

Certains observateurs affirment que si l’Ukraine parvenait à conserver ces pas du territoire ruse, elle pourrait en faire une carte à jouer face à Moscou dans le cadre d’hypothétiques négociations de paix.

Pour d’autres experts (et ce sont les plus nombreux), l’incursion pourrait servir à attirer des réserves russes et éloigner celles-ci de la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est), où la Russie a lancé une offensive en mai. « A en juger par l’échelle et l’intensité de l’opération ukrainienne, tôt ou tard, l’ennemi sera forcé de retirer des troupes d’autres théâtres d’opérations », note ainsi Kostiantyn Machovets cité par l’AFP.

Ya Rab Yeshua.

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16 minutes ago, BTX said:

Quels motifs, quelles motivations?

Centrale nucleaire de Koursk, bien sur.

Au passage, bon poignee des soldates russes etait imprisonee, ca servirai aux echanges des PDG.

L'hypotese etait que l'armee russe est a 100% engagee sur sol Ukrainienne, et en cas de operation chez eux - y a personne pour reagir.

Depuis 3 jours cette hypotese etaient solidement prouvee.

Soldats de service obligatoire, malades ou encore les fameux tchechenes etaient reversee par 3 batalions para ukrainiennes en premiere jour.

(l'argent envoyee par Moscou pour les fortification etait.....surpris! - volee par gouvernement locale)

Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.

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https://www.opex360.com/2024/08/12/le-chef-detat-major-des-forces-russes-a-t-il-perdu-la-main-sur-les-operations-menees-a-koursk/

Le chef d’état-major des forces russes a-t-il perdu la main sur les opérations menées à Koursk ?

 

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Dans son ordre du jour n°13, publié en avril 2022, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général Thierry Burkhard, avait insisté sur l’importance de la « franchise » et de la « loyauté » avant de souligner que les « chefs militaires russes [avaient] menti à leurs dirigeants politiques en leur laissant croire que l’efficacité opérationnelle » de leurs troupes « permettrait de remporter une victoire rapide en Ukraine ».

Plus de deux ans après, le commandement russe en a-t-il tiré la leçon ?

Le 7 août, alors que l’armée ukrainienne venait de lancer une offensive dans la région de Koursk, le chef d’état-major des forces armées russes, le général Valéri Guérassimov, avait assuré que « l’avancée de l’ennemi en profondeur dans le territoire » avait « été stoppée par des frappes de l’aviation et de l’artillerie ». Toutefois, il avait affirmé que des combats étaient « toujours en cours dans les zones immédiatement adjacentes à la frontière ».

Quant au ministère russe de la Défense, il affirma que les pertes « ennemies » s’élevaient à « 660 militaires, 8 chars, 12 véhicules blindés de transport de troupe, 6 véhicules de combat d’infanterie et 55 véhicules blindés ». Et d’ajouter : « L’opération de destruction des unités des forces armées ukrainiennes se poursuit ».

Cinq jours plus tard, l’offensive lancée par Kiev est toujours en cours… Le 11 août, l’armée russe a même indiqué qu’elle venait de frapper les troupes ukrainiennes avec des missiles et de l’artillerie, tout en empêchant des « tentatives de percées » de « groupes mobiles de blindés » vers les localités de Tolpino, de Jouravli et d’Obchtchi Kolodez, situées à une trentaine de kilomètres de la frontière. Et d’après les données du renseignement en sources ouvertes [OSINT – Open Source Intelligence], la Russie aurait perdu le contrôle d’environ 500 km² de son territoire.

 

Les buts de cette opération ont été précisés par un haut responsable ukrainien sollicité par l’AFP.

« L’objectif est d’étirer les positions de l’ennemi, de lui infliger des pertes maximales, de déstabiliser la situation en Russie […] et de transférer la guerre sur le territoire russe », a-t-il dit. Mais telle n’était pas l’intention initiale puisqu’il s’agissait d’abord de détourner les forces russes de la région de Donetsk, où les troupes ukrainiennes sont en difficulté.

Si, « au bout d’un certain temps », l’armée russe n’arrive pas à reprendre les territoires qu’elle a perdus à Koursk, alors ces derniers « pourront être utilisés à des fins politiques », comme par exemple, lors de négociations de paix », a expliqué ce responsable.

Par ailleurs, citant une source proche du Kremlin, l’agence Bloomberg a rapporté que le général Guérassimov s’est fait « surprendre » pour ne pas avoir tenu compte des avertissements du renseignement militaire, lequel aurait détecté le mouvement des forces ukrainiennes aux abords de la frontière. A-t-il jugé que l’Ukraine ne se risquerait pas à attaquer une puissance dotée de l’arme nucléaire ?

Quoi qu’il en soit, il n’est pas certain que le chef d’état-major des forces russes ait désormais son mot à dire sur la conduite des opérations dans la région de Koursk étant donné que, comme celles de Briansk et de Belgorod, elle a été placée sous « régime antiterroriste »… et non sous celui de la loi martiale.

Or, l’article 13 de la loi fédérale russe sur la lutte contre le terrorisme, en vigueur depuis 2006, précise que la conduite d’une opération antiterroriste revient à celui qui a pris l’initiative de la lancer. En l’occurrence, il s’agit du Comité national antiterroriste, dont le président n’est autre qu’Alexandre Bortnikov, le directeur du FSB, le service de sécurité intérieure.

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Homme de confiance du chef du Kremlin, Vladimir Poutine, il a notamment tenu un rôle déterminant lors de la mutinerie d’Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, en juin 2023.

Par ailleurs, l’article 9 de cette loi stipule que les « unités et formations des forces armées russes sont impliquées dans la conduite d’une opération antiterroriste » si celui qui la dirige le décide.

Pour autant, cela veut-il dire que la disgrâce du général Guérassimov est consommée ? Rien n’est moins sûr… Si plusieurs responsables militaires russes ont été relevés de leurs fonctions au cours de ces derniers mois [comme Sergueï Choïgou], il a toujours su conserver le poste qu’il occupe maintenant depuis 12 ans…

En outre, si le Kremlin a décidé de placer les trois régions frontalières sous « régime antiterroriste » plutôt que de décréter l’état de guerre ou la loi martiale, c’est parce qu’il chercherait à minimiser l’ampleur de l’incursion de l’armée ukrainienne et éviter ainsi, souligne une note de l’Institute for the Study of War [ISW], une « panique ou une réaction violente à l’intérieur » de la Russie.

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Ya Rab Yeshua.

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