BTX Posted January 20 Report Share Posted January 20 https://www.opex360.com/2024/01/20/dissuasion-le-sous-marin-nucleaire-lanceur-dengins-le-vigilant-sera-indisponible-pendant-plusieurs-mois/ Le déplacement du président Macron à Cherbourg, le 19 janvier, pour ses voeux aux Armées, aurait pu être l’occasion pour lui d’assister à la découpe de la première tôle du futur sous-marin nucléaire lanceurs d’engin de 3e génération [SNLE 3G], d’autant plus que cet événement aurait dû se produire en décembre, selon une annonce faite l’an passé par l’amiral Pierre Vandier, l’ex-chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM] lors d’une audition parlementaire. Mais il faudra encore patienter… En revanche, le même jour, Naval Group a annoncé que le « Le Vigilant », l’un des quatre SNLE de la Force océanique stratégique [FOST], venait de rejoindre le bassin 8 de la base navale de Brest dans le cadre de sa seconde IPER [Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparation] depuis son admission au service actif, en 2004. Ayant eu lieu en 2011/12, la première avait consisté à l’adapter au missile mer-sol-balistique-stratégique M51, alors appelé à remplacer le M45, ainsi qu’à le doter notamment du SYstème de COmbat commun Barracuda SNLE [SYCOBS] et du système de navigation SGN. Confiée à Naval Group et conduite sous la maîtrise d’ouvrage par le Service de Soutien de la Flotte [SSF], chargé du Maintien en condition opérationnelle [MCO] des navires de la Marine nationale, cette seconde IPER vise à effectuer des « travaux de maintenance préventive et corrective sur de nombreux systèmes ». Il est aussi question d’entretenir la coque, les structrures et le système d’armes de dissuasion [SAD] ainsi que d’améliorer le « confort de la vie à bord ». En outre, en lien le SSF et sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement [DGA], Naval Group aura également à réaliser « 600 ordres de modifications visant à moderniser de nombreux systèmes » du SNLE. « Menés en parallèle des opérations d’entretien et de réparation, ces travaux donnent au chantier une envergure particulière et représentent un véritable défi technique », explique l’industriel. Au total, ce chantier exigera 4 millions d’heures de travail et mobilisera 1000 personnes ainsi que 45 sous-traitants. Selon Naval Group, cette IPER devrait durer 30 mois. Mais il n’a précisé si ce délai inclut les travaux préparatoires effectués à la base navale de l’Île-Longue [retrait des armes et du combustible de la chaufferie nucléaire du SNLE]. « Tous les dix ans, les SNLE passent par une phase d’IPER, dans le but d’assurer leur longévité et de leur permettre de conserver durablement la crédibilité technologique nécessaire à la posture de dissuasion nucléaire française », rappelle Naval Group. Le SNLE « Le Triomphant » devrait être logiquement être le prochain à être mis en cale sèche à Brest. Photo : Naval Group Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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