BTX Posted February 8 Report Share Posted February 8 https://www.opex360.com/2024/02/07/la-force-aerienne-grecque-envisage-de-revendre-ses-mirage-2000-pour-acquerir-plus-de-rafale/ En 2022, après avoir commandé vingt-quatre chasseurs-bombardiers Rafale auprès de la France [dont douze d’occasion], la force aérienne grecque a retiré du service 18 Mirage 2000 EGM/BM afin, notamment, de se concentrer sur le soutien de ses Mirage 2000-5, plus performants. Pour autant, ces appareils, acquis en 1985 par Athènes, pourraient bien voler à nouveau, mais sous d’autres cieux. En effet, selon des informations du quotidien I Kathimeriní, la force aérienne grecque a l’intention de les revendre à l’Inde qui, depuis maintenant quatre ans, cherche à renforcer sa propre flotte de Mirage 2000. En 2021, il avait été rapporté que l’Indian Air Force souhaitait obtenir 24 exemplaires de plus. Certes, comme son homologue grecque, cette dernière est dotée de Rafale [36 unités]. Seulement, elle est également confrontée à un déficit relativement important en avions de combat, au point qu’elle n’est pas en mesure d’aligner les 42 escadrons de chasse prévus dans son contrat opérationnel. D’où l’idée d’acquérir des Mirage 2000 d’occasion, d’autant plus que, jusqu’à présent, l’appareil français ne lui a apporté que des satisfactions, notamment lors du conflit de Kargil [1999], au cours duquel il se révéla déterminant. « Le Mirage 2000 a changé la donne dans la guerre de Kargil, car son déploiement par l’IAF a faussé l’asymétrie des moyens militaires en notre faveur », avait ainsi commenté un officier indien, à l’occasion du vingtième anniversaire de ce conflit ayant opposé l’Inde au Pakistan. Cela étant, l’achat de Mirage 2000 d’occasion ne viserait pas seulement à augmenter le nombre d’avions de combat de l’IAF… mais aussi à obtenir des pièces détachées afin de prolonger la carrière opérationnelle des 50 exemplaires déjà en service. D’après I Kathimeriní, le gouvernement grec verrait dans cette éventuelle vente de Mirage 2000 EGM/BM un moyen pour accroître la coopération militaire avec l’Inde. « La décision de vendre ces Mirage retirés du service présenterait des avantages plus politiques qu’économiques », écrit-il, étant donné que le montant de la transaction devrait s’élever à « quelques millions d’euros ». Par ailleurs, la force aérienne grecque envisagerait aussi de se séparer de ses Mirage 2000-5. Si leur disponibilité est satisfaisante [elle a augmenté de 50% après l’entrée en vigueur d’un contrat de soutien], il n’en reste pas moins qu’ils seront tôt ou tard déclassés, étant donné que le projet de leur intégrer la Liaison 16 a été abandonné en raison d’un coût trop élevé. « Cela veut dire que les Mirage 2000-5 passeront à un rôle secondaire, en assumant principalement des missions d’interception, comme les anciens F-16 Block 30 », explique I Kathimeriní. D’où l’idée de les revendre tant qu’ils ont encore du potentiel… afin de financer l’achat de six Rafale supplémentaires. Avec 30 avions de ce type, la force aérienne grecque serait ainsi en mesure d’équiper deux escadrons. A priori, ce scénario ne manque pas de partisans. D’abord, il permettrait de renforcer « qualitativement » les capacités de l’aviation de chasse grecque tout rationnalisant le maintien en condition opérationnelle [MCO], la base de Tanagra ne devant alors aligner que des Rafale. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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