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Les armées vont adapter les critères d’aptitude médicale en fonction des postes proposés aux réservistes


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Pour atteindre le ratio d’un réserviste pour deux militaires d’active à l’horizon 2030/35 qu’il s’est donné, le ministère des Armées doit élargir le « vivier » des candidats susceptibles de souscrire un engagement à servir dans la réserve opérationnelle.

Aussi, certains emplois de réservistes étant moins exigeants, sur le plan physique, que d’autres, le ministère entend revoir à la baisse ses exigences en termes d’aptitude médicale, avec l’idée de considérer d’abord l’employabilité de la potentielle recrue avant tout autre critère. « Le plus grand nombre de citoyens souhaitant servir les armées en tant que réserviste doit pouvoir le faire », a-t-il d’ailleurs fait valoir.

D’où l’expérimentation EMPRES [EMPloyabilité des RÉServistes] qu’il a menée pendant trois mois, en 2024, avec le concours de dix antennes médicales du Service de santé des armées [SSA]. L’enjeu était triple : outre l’élargissement du vivier de recrutement, l’objectif était de réduire le nombre de candidats réservistes inaptes temporairement et même définitivement tout en diminuant le temps d’expertise médicale et paramédicale.

Ainsi, il s’est agi de classer les candidats en fonction de leur employabilité décrite par la fiche de poste et évaluée lors de la visite médicale initiale [VEMI], et non plus selon le SIGYCOP [membres Supérieurs, membres Inférieurs, état Général, Yeux, sens Chromatique, Oreilles et Psychisme].

Trois types de postes ont été définis : sédentaires, ceux ne tolérant aucune restriction médicale et ceux susceptibles de « tolérer des limitations d’aptitude ».

Cette expérimentation a visiblement été concluante puisque cette approche – qui ne concerne que les seuls réservistes pour le moment – est entrée en vigueur le 31 décembre 2024. Désormais, explique le ministre des Armées, « un diabétique de type 1 ou 2 peut maintenant être recruté sur certaines missions, ce qui n’était pas possible auparavant » et il « n’est donc plus fait référence à une aptitude médicale », bien que des critères médicaux « précis » soient maintenus pour « certaines fonctions ».

Cela étant, ce nouveau système doit encore être affiné, des travaux étant encore en cours pour déterminer précisément les critères d’employabilité pour les différents postes proposés par la réserve opérationnelle. Mais pas seulement.

En effet, le ministère des Armées envisage de s’appuyer sur cette nouvelle approche pour « simplifier le parcours d’aptitude médicale des militaires d’active, tout en préservant le haut degré d’exigence propre aux finalités militaires ». Et celui-ci d’ajouter que les « détails sur ces nouvelles règles seront officialisés dans les semaines à venir, au fur et à mesure de l’ouverture des postes aux nouveaux critères ».

https://www.opex360.com/2025/01/11/les-armees-vont-adapter-les-criteres-daptitude-medicale-en-fonction-des-postes-proposes-aux-reservistes/

Ya Rab Yeshua.

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