Yann pyromane Posté(e) 25 avril Signaler Posté(e) 25 avril Il y a 9 heures, Decurio a dit : comme elle le faisait avec les appelés, Exact et je n'ai jamais vu quelle différence il y avait entre le boulot qu'on nous demandait comme appelés et le boulot des evats d’aujourd’hui...professionnels à part le matériel c'est la même chose et les pertes en ligne étaient moindre .T'avais pas le choix ... Ils auraient du garder des régiments de volontaires à l'engagement bien pêchus et les signer sur pièces au bout de x mois .Une sorte de passage obligé , aller vite vite on voit ou çà a conduit ... la culture de l'être consommable . 1 Citer
Decurio Posté(e) 25 avril Signaler Posté(e) 25 avril Il y a 3 heures, Yann pyromane a dit : Exact et je n'ai jamais vu quelle différence il y avait entre le boulot qu'on nous demandait comme appelés et le boulot des evats d’aujourd’hui...professionnels à part le matériel c'est la même chose et les pertes en ligne étaient moindre .T'avais pas le choix ... Ils auraient du garder des régiments de volontaires à l'engagement bien pêchus et les signer sur pièces au bout de x mois .Une sorte de passage obligé , aller vite vite on voit ou çà a conduit ... la culture de l'être consommable . C'est pareil partout, il faut aller vite et à moindre coût . Moins de formation, épreuves dites ''professionnelles'' avant d'être dans la profession, précarité parfois pour tout ce qui est contractuel. L'armée n'échappe pas à la règle, et en plus il faut bien dire qu'elle ne fait plus vraiment partie du quotidien des français. Certes dans les années 80 il ne faut pas idéaliser, il y a avait beaucoup d'antumilitaristes, de magouillles pour être planqué ou réformé, mais on voyait des militaires partout dans les gares dans beaucoup de villes, l'obligation d'être en uniforme en perm avait disparu, mais il arrivait que dans certaines circonstances le règlement intérieur obligé à bsortir en tenue aux quartiers libres. Sur la quantité sans cesse renouvelée on trouvait inévitablement parmi les appelés des volontaires pour les troupes un peu particulières, je pense aux TDM et aux TAP et j'en oublie sûrement . Peut-être le service dans la gendarmerie aussi. On signait un volontariat, je me souviens bien. Aucune raison de ménager des gens obligés de faire leur service d'une part, volontaires en plus pour des troupes spécialisées d'autre part, avec une solde très superieure, et encore moins quand ils suivaient les pelotons pour les sardines. Un gros écrémage avait lieu au PEG qui était une course d'élimination par l'arrière, un bon tiers ne finissait pas, au doigt mouillé. Et je suis persuadé que personne n'arrivait faisant je ne sais combien de pompes, tractions ou 8kms en moins d'une heure. Mais l'entraînement intensif y pourvoyait assez rapidement, on reconnaissait à peine certains gv deux mois après, après 4 ou 5 mois et le peloton n'en parlons pas, et en fin de service après plusieurs manœuvres, campagnes de tir, un stage commando ce n'était plus les mêmes . Évidemment parallèlement il y avait ceux qui étaient dans une caserne à côté de chez eux , dans un bureau, et dont le plus grand déplacement étai d'aller au foyer, et le plus gros effort de lever le coude. 2 Citer ''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).
Yann pyromane Posté(e) 25 avril Signaler Posté(e) 25 avril Oui j'ai travaillé avec un ancien adjudant para en fin de carrière , VSL 12 au 9 RCP ( Pamiers à l'époque ) réengagé caporal/chef depuis son grade de sergent appelé puis parcours semi-direct .En 2 ans de VSL il avait déjà un sacré parcours militaire y compris le Liban entre autres MCD et des sauts dans des armées étrangères , stage Tireur d'élite etc .. Pas de différence avec des pros .... 1 Citer
Totonenabou Posté(e) 25 avril Signaler Posté(e) 25 avril On est réserviste dans le civil mais en période dans l'armée rien ne nous distingue de ceux d'active. Même uniformes, même ordinaire, même OS, etc... donc au régiment on est tous d'active réserviste ou pas on est pareil à grade égal mais on a moins d'expérience du milieu c'est clair et là c'est pas comparable sinon c'est pas possible de faire la différence. Citer
schafer Posté(e) 29 avril Signaler Posté(e) 29 avril La solde est un bon élément discriminant pour savoir si on est reserviste ou non. 1 1 Citer
Cephalyx Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Le 21/04/2025 à 13:56, piranha a dit : Au hasard, j'ai croisé une FGI du 27 BIM récemment, ils étaient à moitié de la formation, et 25-30% des pertes (médical, abandon, désertion, etc.). C'est beaucoup. Dans la Légion, on a plus de sélectivité a l'engagement (encore), et, donc, pas autant de pertes sur l'étape d'instruction initiale. Il faut faire le même a la régulière, pour éviter les pertes en ligne. Nous faisons aussi de la sélection (entretiens individuels, habilitations etc), avec un "contrat moral" de s'engager sur à minima un nombre X d'activités lors du premier contrat. Malgré cela on ne peut empêcher un jeune de privilégier un emploi stable dans le civil. Comme le dit bien @Decurio, c'est la quadrature du cercle entre ceux qui ont un potentiel mais vont privilégier un emploi stable, et les autres qui n'ont pas le potard. 2 Citer "Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.
Decurio Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Il y a 12 heures, Cephalyx a dit : Nous faisons aussi de la sélection (entretiens individuels, habilitations etc), avec un "contrat moral" de s'engager sur à minima un nombre X d'activités lors du premier contrat. Malgré cela on ne peut empêcher un jeune de privilégier un emploi stable dans le civil. Comme le dit bien @Decurio, c'est la quadrature du cercle entre ceux qui ont un potentiel mais vont privilégier un emploi stable, et les autres qui n'ont pas le potard. Evidemment, mais même ceux qui voudraient continuer ne le peuvent pas. Je le vois autour de moi : certains n'ont que ça à faire, et peuvent s'engager. Donc plus réservistes. D'autres font des études, et plus ils avancent moins ils sont disponibles. D'autres trouvent un emploi, et l'employeur se moque totalement de la réserve. Le "contrat moral" ne peut fonctionner face au réel, et d'ailleurs l'expression est un oxymore. Citer ''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).
kazhkoad Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s (modifié) Le 24/04/2025 à 18:50, Yann pyromane a dit : fonctionnaire c'est un pis aller quand tu as merdé complètement dans ta vie .... C'est comme ça que que sont considérés les pompiers, les policiers, les enseignants, les personnels des hôpitaux ? Le militaire n'est il pas un fonctionnaire peu particulier ? Modifié %s à %s par kazhkoad 1 Citer
Decurio Posté(e) hier à 09:07 Signaler Posté(e) hier à 09:07 (modifié) Le 06/05/2025 à 20:51, kazhkoad a dit : C'est comme ça que que sont considérés les pompiers, les policiers, les enseignants, les personnels des hôpitaux ? Le militaire n'est il pas un fonctionnaire peu particulier ? Les militaires sont, au sens large, des agents de l'Etat. Leurs grades, niveaux de recrutement, soldes et pensions sont alignés sur ceux des civils. Et même historiquement ce sont les emplois publics qui ont été inspirés de l'armée, notamment le système des corps (qui n'existe pas partout). Sinon l'auteur du post cite opinion de gens de milieux très aisés, qui existent, et se comportent effectivement comme ça, regardant de haut les fonctionnaires en raison de l'unique critère des revenus. Des gens qui n'auraient parfois pas suivi dans une fac généraliste, auraient encore moins réussi le moindre concours où l'on se bat souvent avec énergie pour un poste bien en dessous du niveau théorique exigé (ça vaut aussi dans l'armée), mais ont trouvé du boulot très bien payé directement à la direction du personnel par exemple, par carnet d'adresse de papa avec un diplôme bidon, délivré par une école souvent très chère, axée sur des trucs et des machins avec des intitulés commerce et management. Je schématise évidemment pour faire court, il y a des exceptions, mais c'étaient les mêmes profils qui à l'époque de la conscription utilisaient toutes les cartes pour être dispensés, ou au moins planqués pas loin de papa maman et crapahuter uniquement sur des moquettes. Modifié hier à 09:09 par Decurio 1 Citer ''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).
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