tosh99 Posté(e) 14 mars Signaler Posté(e) 14 mars Bonjour, Je suis un jeune professeur d’histoire de 25 ans qui souhaite s’engager en tant que réserviste. Je préfère le préciser mais je n’ai aucune contrainte personnelle qui pourrait m’empêcher de rejoindre tel ou tel régiment. J’adore mon métier, il s’agit là de ma vocation la plus profonde : la transmission aux générations futures. Cependant, j’aimerais utiliser mon temps libre (que j’estime conséquent) pour servir mon pays du mieux que je puisse tout en m’apportant une expérience unique. Je suis actuellement titulaire d’une licence d’histoire, et je devrais poursuivre une formation master MEEF 2nd degré l’année prochaine pour améliorer la qualité de mon enseignement (et surtout pour sécuriser un CDI; ce qui n’est actuellement pas le cas). Je me suis renseigné vis-à-vis des régiments à proximité de chez moi et il n’y en a qu’un seul : le 41e RT de Douai. Je n’ai pas une très grande appétence pour l’informatique et je suppose qu’il y en a une grande part au sein de ce régiment. Ce serait donc un choix de facilité dû à la proximité vis-à-vis des deux années chargées qui m’attendent. Mais j’ai « peur » de faire une formation qui ne me convienne pas. Je me suis également renseigné auprès de la Légion, que j’ai toujours admiré. J’ai appelé une PILE qui m’a immédiatement conseillé le GRLE vis-à-vis de la distance et de mon parcours propre (recrutement via l’histoire de la Légion). Je suis perplexe, la plupart de mes informations viennent de l’agent recruteur, peu d’informations sur ce régiment sur internet. J’ai d’une certaine façon envie de « profiter » de ma jeunesse pour être un peu plus secouer et devenir plus discipliné, raison pour laquelle j’avais l’envie de m’engager en tant que parachutiste, le 2e REP m’intéresse énormément mais la distance représente une grande contrainte en terme de temps et d’argent. Qui plus est je crois avoir lu sur le site de la Légion qu’il fallait être au maximum occitan pour y prétendre ce qui m’a paru étrange. Il s’agit là des trois régiments sur lesquels je me suis penché principalement, bien évidemment je me suis penché sur d’autres régiments de parachutiste. Et j’aimerais que vous puissiez m’apporter vos informations/vos conseils pour un potentiel futur réserviste dans l’un de ces régiments. J’aurai un dernier questionnement à mettre en suspens, j’aimerais savoir les modalités d’acceptation et d’accessibilité d’un réserviste dans une école d’officier de réserve dans les différents régiments que j’ai pu citer plus haut. L’intérêt de cette démarche étant d’améliorer et d’accroître mes compétences en vue d’une éventuelle évolution professionnelle (très long terme) dans l’enseignement. Je ne suis d’ailleurs pas désintéressé pour que vous partagiez des régiments que je n’aurai pas cité qui pourrait selon vous me convenir (bien au contraire). Bien à vous. Citer
h2M Posté(e) 14 mars Signaler Posté(e) 14 mars (modifié) Il y a 1 heure, tosh99 a dit : Je me suis renseigné vis-à-vis des régiments à proximité de chez moi et il n’y en a qu’un seul : le 41e RT de Douai. Je n’ai pas une très grande appétence pour l’informatique et je suppose qu’il y en a une grande part au sein de ce régiment. Ce serait donc un choix de facilité dû à la proximité vis-à-vis des deux années chargées qui m’attendent. Mais j’ai « peur » de faire une formation qui ne me convienne pas. Bonjour, bienvenue sur le forum. Pour revenir et vous rassurer sur ce point que je cite, si vous vous engagez au 41 RT en qualité de réserviste, ce n'est pas pour exercer dans l'une des spécialités proposée par le régiment. Vous vous engagerez pour vous former en qualité de réserviste traditionnel (comportement militaire, rudiment de la vie sur le terrain,transmission, topographie, tir, aguerrissement, combat.....), et pour occuper une fonction de réserviste que tous exercent dans tous les régiments (LE compris). Je recommande toutefois la proximité pour assurer un maximum de convocations à l'année. Assurez vous aussi de savoir si le 41 RT déploie ses réservistes en mission sentinelle, tous ne le font pas. Modifié 14 mars par h2M 1 Citer
piranha Posté(e) 14 mars Signaler Posté(e) 14 mars 2 hours ago, tosh99 said: Qui plus est je crois avoir lu sur le site de la Légion qu’il fallait être au maximum occitan pour y prétendre ce qui m’a paru étrange. Il y en a une histoire de distance, vous ne devriez pas être logée plus loin que 300/200 km ou 2-3 heures de route de votre régiment choisi (je ne suis pas sûr des distances exactes, et je ne sais pas si cette règle est toujours respectée). Citer Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.
tosh99 Posté(e) 14 mars Auteur Signaler Posté(e) 14 mars Il y a 2 heures, piranha a dit : Il y en a une histoire de distance, vous ne devriez pas être logée plus loin que 300/200 km ou 2-3 heures de route de votre régiment choisi (je ne suis pas sûr des distances exactes, et je ne sais pas si cette règle est toujours respectée). C’est fort dommage même si cela est tout à fait logique. L’agent recruteur de la LE ne m’avait pas l’air de dire que c’était impossible (même si je ne lui pas posé la question), mais m’a immédiatement orienté vers le GRLE pour la question de la distance. Merci pour votre réponse. Il y a 3 heures, h2M a dit : Bonjour, bienvenue sur le forum. Pour revenir et vous rassurer sur ce point que je cite, si vous vous engagez au 41 RT en qualité de réserviste, ce n'est pas pour exercer dans l'une des spécialités proposée par le régiment. Vous vous engagerez pour vous former en qualité de réserviste traditionnel (comportement militaire, rudiment de la vie sur le terrain,transmission, topographie, tir, aguerrissement, combat.....), et pour occuper une fonction de réserviste que tous exercent dans tous les régiments (LE compris). Je recommande toutefois la proximité pour assurer un maximum de convocations à l'année. Assurez vous aussi de savoir si le 41 RT déploie ses réservistes en mission sentinelle, tous ne le font pas. Merci pour votre accueil, Si je comprends bien il y a peu de différence à rejoindre tel ou tel régiment en tant que réserviste ? Je me suis renseigné et j’ai pu trouver une vielle annonce sur le site du ministère des armées, le 41e RT a déjà proposé des postes de sentinelle en 2018. Merci pour votre réponse. Citer
schafer Posté(e) 15 mars Signaler Posté(e) 15 mars Oui, l'emploi reste le même qu'importe le regiment : il s'agira de faire du combat c3t. Attention néanmoins, certains régiments traitent mieux leur réservistes que d'autres. Le 501 régiment de char de combat dispose d'un escadron de réserve sur blindés par exemple ... Citer
Levy Pierre Posté(e) 15 mars Signaler Posté(e) 15 mars Le 41 RT est un "bon et brave" régiment où tu pourras sans doute faire des activités de réserve sans trop de difficultés. https://fr.wikipedia.org/wiki/41e_régiment_de_transmissions Le GRLE est essentiellement un régiment de "premier accueil". C'est un régiment parisien de la Légion, mais les missions me semblent plus limitées et moins exaltantes Il y a 22 heures, tosh99 a dit : le 2e REP m’intéresse énormément mais la distance représente une grande contrainte Le 2 REP est le régiment de la LE que je préfère, et que je connais le mieux pour y avoir fait un stage long. https://fr.wikipedia.org/wiki/2e_régiment_étranger_de_parachutistes C'est au 2 REP que tu pourras au mieux « profiter » ta ma jeunesse et que tu seras beaucoup plus secoué. C'est là que tu apprendras le mieux à être plus discipliné Mais ce régiment est basé en Corse, ce qui pourrait te sembler loin. Sois rassuré : il y a sur ce forum (ou il y a eu) un réserviste au 2 REP habitant la région parisienne. Tiens nous informé du résultat de tes démarches et de tes décisions. Bien cordialement à ce nouveau prof-réserviste Cordialement, LEVY Pierre PS : comme réserviste il est peu probable que tu feras du parachutisme, mais tu apprendras beaucoup en termes de discipline, de camaraderie et finalement tu en apprendras beaucoup sur toi même Citer Militaire d'active
tosh99 Posté(e) 15 mars Auteur Signaler Posté(e) 15 mars Il y a 4 heures, schafer a dit : Oui, l'emploi reste le même qu'importe le regiment : il s'agira de faire du combat c3t. Attention néanmoins, certains régiments traitent mieux leur réservistes que d'autres. Le 501 régiment de char de combat dispose d'un escadron de réserve sur blindés par exemple ... Il me semble avoir lu ce même constat en parcourant le forum. Sauriez vous le rapport entretenu entre les régiments que j’ai pu citer et les réservistes ? Merci pour votre réponse. Citer
tosh99 Posté(e) 15 mars Auteur Signaler Posté(e) 15 mars Il y a 5 heures, Levy Pierre a dit : Le 41 RT est un "bon et brave" régiment où tu pourras sans doute faire des activités de réserve sans trop de difficultés. https://fr.wikipedia.org/wiki/41e_régiment_de_transmissions Le GRLE est essentiellement un régiment de "premier accueil". C'est un régiment parisien de la Légion, mais les missions me semblent plus limitées et moins exaltantes Le 2 REP est le régiment de la LE que je préfère, et que je connais le mieux pour y avoir fait un stage long. https://fr.wikipedia.org/wiki/2e_régiment_étranger_de_parachutistes C'est au 2 REP que tu pourras au mieux « profiter » ta ma jeunesse et que tu seras beaucoup plus secoué. C'est là que tu apprendras le mieux à être plus discipliné Mais ce régiment est basé en Corse, ce qui pourrait te sembler loin. Sois rassuré : il y a sur ce forum (ou il y a eu) un réserviste au 2 REP habitant la région parisienne. Tiens nous informé du résultat de tes démarches et de tes décisions. Bien cordialement à ce nouveau prof-réserviste Cordialement, LEVY Pierre PS : comme réserviste il est peu probable que tu feras du parachutisme, mais tu apprendras beaucoup en termes de discipline, de camaraderie et finalement tu en apprendras beaucoup sur toi même Merci beaucoup pour toutes ces informations. Je prendrais soin de me renseigner plus en profondeur sur le 41e RT. Pour les régiments de la Légion, notamment le GRLE, il est vrai qu’il semble moins dynamique que le 2e RP. J’essayerais d’avoir un peu plus d’informations à ce sujet. Je suis plutôt motivé pour rejoindre un régiment (peu importe la distance), ce qui me dérange un peu plus c’est d’y dépenser ma solde et mon temps (bien que au sein de l’éducation nationale, qui plus est dans le secteur professionnel, le temps libre soit moins un soucis). Dernière chose, une connaissance m’affirme qu’en tant que réserviste il est tout à fait possible d’effectuer des sauts. Il atteste qu’un de ses amis est au sein du 8eRPIMA en tant que réserviste et qu’il saute bel et bien. Je vérifierais l’information pour l’attester. Je tiendrais ce poste à jour, et vous remercie pour votre accueil et vos encouragements dans ma démarche. 1 Citer
schafer Posté(e) 18 mars Signaler Posté(e) 18 mars Pour votre choix de régiment, 2 critères : prenez le plus proche + un régiment reconnu pour sa réserve. Oubliez le 2e REP qui est à l'opposé de votre localisation géographique, c'est un non sens dans la tournure que veux donner le CEMAT à la réserve : faire une réserve territoriale. 1 1 Citer
Ptitandalou Posté(e) 18 avril Signaler Posté(e) 18 avril (modifié) Salut, Je suis moi-même prof et en cours de recrutement dans la réserve. Quelques éléments de réponse rapide étant à jour des dernières informations concernant la réserve : - effectivement, il est courant que les unités regardent où vivent les candidats par soucis de pouvoir assurer au mieux la réactivité aux convocations, mais cette règle n'est pas absolue, en fonction des besoins de chaque unité. Pour faire simple, un profil spécialiste dans un domaine pointu peut faire l'objet d'une dérogation de distance, par contre pour un "simple" poste de "sentinelle" mentionné sur le site ROC, ils vont recruter sur un bassin géographique ; tu l'as peut-être vu sur le site, certaines unités publient des offres d'emploi complètes avec fiches de poste et effectivement il arrive que le régiment en question évoque la résidence du candidat et une durée estimée de distance (2h aller max par exemple) - ça me permet de faire la transition : un commandant exerçant au service informatique du site internet "réservistes opérationnels connectés" (qu'on appelle communément"ROC ") m'avait contacté pour éclaircir une histoire de statut RO2/ancien militaire sur laquelle une ambiguïté de procédure devait être levée. Il m'avait bien expliqué que ce portail est la voie du recrutement de la réserve militaire, toutes armées, directions et services (ADS) confondus (c'est pourquoi auparavant les CIRFA ne géraient pas le recrutement réserve et les CER renvoyaient directement vers le site) et que la logique - discutable mais c'est comme ça - est que la réserve recrute sur poste à pourvoir publié sur ROC. Certains postes proposent plusieurs places, notamment et selon toute vraisemblance pour les postes de soldat de 2e classe (quelle que soit la branche , ces fiches sont quasiment toutes intitulées "sentinelle" (y compris pour la Marine au grade de matelot) sur le site. Tu auras aussi un descriptif sur le profil attendu (ancien militaire RO2, souvent pour les postes de conseillers en recrutement CER qui requièrent une bonne connaissance du milieu, ou alors ab initio, sans passé militaire). Quelques postes de spécialistes sont à pourvoir dont un allant jusqu'à la plage de grades LCL/COL qui requiert une solide expérience militaire ou civil de direction et dans le domaine de la gestion budgétaire. Bref il faut aller y faire un tour et te positionner sur les offres, quelq'un te fera forcément un retour positif ou négatif Modifié 18 avril par Ptitandalou Citer
NR12 Posté(e) 24 avril Signaler Posté(e) 24 avril Si la LE te motive ne te focalise pas sur la distance même si cela reste une contrainte forcément, personnellement je suis à la réserve de la LE dans le sud et il y a des profils qui viennent du bassin parisien. Rien n’est impossible et à priori ce n’est pas rédhibitoire pour le recrutement. 1 1 Citer
schafer Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s On ne débat pas du fait qu'il y ai des personnels venant de loin dans chaque régiment. Au 24, nous avons des personnels de Marseilles, de Toulouse, de Strasbourg et même des expats de Belgique. Je souleve 2 choses : -> le contre sens d'un engagement loin de chez soi alors que les bataillons de réserve territoriaux vont être créés pour permettre aux réservistes de la zone de défense de défendre si besoin leur territoire. Celui qu'ils connaissent, celui où leur famille vit. -> par expérience encore une fois, les candidats "tgv" voir même "voiture 2h de route" ne font généralement pas long feu et viennent remplir le quota de fantômes qui est énorme. Pour rappel, le dernier rapport du HCECM donne la donnée suivante : "En 2023, plus de 13 000 réservistes du ministère des armées (soit 32,6 % des volontaires sous ESR) ont effectué moins de 10 jours d’activité dans la réserve, dont plus de 7 000 n’ont effectué aucune activité (17,5 %)." Réfléchissez y, et décidez en conséquence. 1 Citer
Totonenabou Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Il y a 2 heures, schafer a dit : On ne débat pas du fait qu'il y ai des personnels venant de loin dans chaque régiment. Au 24, nous avons des personnels de Marseilles, de Toulouse, de Strasbourg et même des expats de Belgique. Je souleve 2 choses : -> le contre sens d'un engagement loin de chez soi alors que les bataillons de réserve territoriaux vont être créés pour permettre aux réservistes de la zone de défense de défendre si besoin leur territoire. Celui qu'ils connaissent, celui où leur famille vit. -> par expérience encore une fois, les candidats "tgv" voir même "voiture 2h de route" ne font généralement pas long feu et viennent remplir le quota de fantômes qui est énorme. Pour rappel, le dernier rapport du HCECM donne la donnée suivante : "En 2023, plus de 13 000 réservistes du ministère des armées (soit 32,6 % des volontaires sous ESR) ont effectué moins de 10 jours d’activité dans la réserve, dont plus de 7 000 n’ont effectué aucune activité (17,5 %)." Réfléchissez y, et décidez en conséquence. Bonjour, En effet mais dans l'ouest on ne dispose pas de pléthore de choix, pour ma part le plus proche est un truc qui ne botte pas qui est la surveillance maritime et j'y connais rien de chez rien à la Rochelle donc 1h de route hors saison et l'été, vacances, grands weekend on est plus proche des 1h30/1h45... et sinon j'ai choisi le deuxième plus proche c'est a dire 1h30 de voiture... J'ai rien plus prêt donc je vais faire en sorte de ne pas être en fantôme mais il est clair que des commémorations de 30/45min je n'irai malheureusement pas... je vais pas poser une demi journée faire 3 heures de route pour 30min sur place... c'est une hérésie. Par contre a partir de la demi journée c'est intéressant. Il faut aussi que la spé au plus prêt intéresse si c'est un truc de niche comme pour moi, donc pesez bien le pour et le contre; car 3/4h par trajet a chaque fois avec le barda, la fatigue etc... faut être motivé et il y a des jours ou vous demanderez qu'est ce que vous faites là clairement. Donc réfléchissez bien ou vous voulez aller et surtout comment vous allez pouvoir vous y rendre sans encombres. Moi je prendrai majoritairement la voiture... Car la gare est loin faut demander une navette a l'escadron bref... c'est pas idéal quoi mais c'est un choix personnel. Citer
schafer Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s La personne qui publie est du Nord de la France et s'interroge sur aller au 2eme REP à Calvi. On ne parle même plus de 2h de route dans ce cas. Citer
tosh99 Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s Me revoilà pour vous donner des nouvelles après un mois sans réponses de ma part où j’ai pu mûrir ma réflexion sur les choix que je me posais. Je tenais d’abord à remercier les personnes qui ont pu continuer à répondre à mon post, me permettant ainsi de mieux m’aiguiller sur le choix de mon régiment de réserve dans le cas où je m’engagerais en tant que réserviste tout en étant professeur. En l’occurrence, comme l’a expliqué schafer dans ses messages, mon choix se portera sur la proximité géographique, en l’occurrence le 41eRT. Néanmoins, un second choix - que je n’avais pas exposé dans mon post - est apparu, après longues réflexions personnelles : s’engager dans l’active. Cela pourrait mériter un post à lui seul, tant il s’écarte du sujet initial, chose que je ferais sûrement si il s’avère que je prenne cette décision. Avant même que vous demandiez pourquoi, je tiens à préciser que le choix de m’engager n’est pas nouveau et qu’il remonte à plusieurs années. Cependant, il a bel et bien été accrue par les événements du mois dernier et de celui en cours. Je ne vais pas raconter ma vie, mais pour faire court, peu de chance d’être pris en master (années de césure), avenir incertain et ajustable qui ne me plait guère (la définition d’un contractuel vous me direz), faible reconnaissance des parents et des élèves (différent avec une élève qui a mené à une réunion). Toutes ces raisons, et d’autres plus personnelles m’ont amené à pousser pour la première fois les portes d’un CIRFA ce mardi 29/04. Le major avec qui j’ai pu échanger m’a immédiatement conseillé l’ENSOA si je venais à m’engager, bien qu’il ai précisé qu’il ne fallait pas tarder pour être pris en fin d’année. Je me suis laissé une semaine pour lui faire un retour sur ma décision, lui précisant que j’avais cours jusqu’au 04/07. Il m’a déconseillé de postuler en tant qu’OSC/E, la concurrence étant trop rude selon lui. Même chose pour OSC/S Historien. Il ne me reste plus qu’à m’entraîner, mon niveau en sport étant plus que moyen, surtout en poids du corps. Heureusement, ce forum est une mine d’or et j’ai pu d’ores et déjà trouver des programmes qui pourraient me permettre de compenser mes lacunes. Reste enfin à cogiter sur cette décision, même si honnêtement, je pense l’avoir déjà prise comme vous l’aurez compris. 1 1 Citer
Totonenabou Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Bonjour, Fonce, car en étant formateur je me dit que je ne deviendrai pas prof mais je suis trop vieux pour espérer rentrer dans l'active donc si c'est ton souhait fonce avant qu'il ne soit trop tard. On n'a qu'une vie donc cours dans l'active ou tu seras reconnu et bien plus respecté que dans l'educnat... enfin c'est ma vision des choses et je n'ai pas envie de débattre sur ce point. Car si l'active ne marche pas tu pourras redevenir prof l'inverse non Citer
tosh99 Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s il y a une heure, Totonenabou a dit : Bonjour, Fonce, car en étant formateur je me dit que je ne deviendrai pas prof mais je suis trop vieux pour espérer rentrer dans l'active donc si c'est ton souhait fonce avant qu'il ne soit trop tard. On n'a qu'une vie donc cours dans l'active ou tu seras reconnu et bien plus respecté que dans l'educnat... enfin c'est ma vision des choses et je n'ai pas envie de débattre sur ce point. Car si l'active ne marche pas tu pourras redevenir prof l'inverse non Bonjour, Oui exactement, c’est notamment une des raisons qui me pousse à faire ce choix. Avec la nouvelle réforme, mes collègues m’ont précisé qu’il n’était plus nécessaire d’avoir le master pour passer le CAPES ou le CAPLP. Je pourrais donc le passer théoriquement une fois ma carrière dans l’active terminé. 1 1 Citer
schafer Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Merci pour ce retour et bravo pour la réflexion ! 1 Citer
Decurio Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s (modifié) Il y a 6 heures, tosh99 a dit : Bonjour, Oui exactement, c’est notamment une des raisons qui me pousse à faire ce choix. Avec la nouvelle réforme, mes collègues m’ont précisé qu’il n’était plus nécessaire d’avoir le master pour passer le CAPES ou le CAPLP. Je pourrais donc le passer théoriquement une fois ma carrière dans l’active terminé. Effectivement, la pénurie gravissime d'enseignants a entraîné à redéfinir le capes dès je crois le prochain concours ( les conditions pour l'agrégation ne changent pas), avec une formation + stage de deux ans donnant le master - mais attention un master spécialisé,pas disciplinaire- avec en contrepartie engagement de servir l'Etat minimum cinq (ou six ? ) ans, pour rentabiliser la formation et éviter les démissions en pagaille. Une option parfaite serait d'obtenir le concours, puis de demander un détachement ou une disponibilité soit pour être détaché, soit pour effectuer un contrat ( à supposer que ce soit accepté pour l'armée,mais le dispositif existe théoriquement entre administrations publiques). Evidemment, ça t'amènerait à 27 ans minimum, âge avancé pour être MDR et même sous-officier. L'avantage : retrouver ton emploi en fin de contrat, avec de l'ancienneté administrative (si toutefois ça fonctionne comme un détachement dans une autre administration). L'inconvénient : l'âge, la sensation de "rétrogradation" relative (professeur certifié = officier), la difficulté. Solution 2 : t'engager maintenant comme MDR suppose aussi de préparer la sortie assez rapidement, et de préparer le concours en étant encore sous contrat (souvent quatre ans, à ce que je vois autour de moi). Ou de jouer le recrutement officier semi-direct. Ca te fait passer le capes à 30 ans , ce qui n'est pas un problème, il n'y a pas de limite d'âge. Le seul problème est de démarrer à zéro, car il n'y a pas de reclassement favorable, sauf à être officier (auquel cas plus la peine de passer le capes !). Modifié %s à %s par Decurio Coquilles Citer ''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).
Yann pyromane Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Il y a 6 heures, tosh99 a dit : Je pourrais donc le passer théoriquement une fois ma carrière dans l’active terminé. Faudra que tu restes en forme intellectuellement alors ...comme tu le sais même si le niveau des profs a bien baissé pour remplir les quotas et pourvoir aux lycées situés en zone sensible .Un CAPES reste quand même un CAPES et l'Agrégation une montagne .Je ne crois pas que la vie militaire soit en phase avec ce niveau là et surtout tu devras faire tout çà en plus de ton quotidien .Bien risqué comme pari . En revanche en prépa à Aix , nous avions des profs officier de Réserve ( commandant pour un ) qui faisaient les 2 cursus en parallèle ( Armée +enseignement ) par contre c'étaient des cadors et certains publiaient des livres ....😁 Agrégation obligatoire , à minima prof certifié .Les LMD c'est super mais n'y enseignent pas qui veut .. Citer
DDB Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Il y a 19 heures, tosh99 a dit : Toutes ces raisons, et d’autres plus personnelles m’ont amené à pousser pour la première fois les portes d’un CIRFA ce mardi 29/04. Le major avec qui j’ai pu échanger m’a immédiatement conseillé l’ENSOA si je venais à m’engager, bien qu’il ai précisé qu’il ne fallait pas tarder pour être pris en fin d’année. Je me suis laissé une semaine pour lui faire un retour sur ma décision, lui précisant que j’avais cours jusqu’au 04/07. Il m’a déconseillé de postuler en tant qu’OSC/E, la concurrence étant trop rude selon lui. Même chose pour OSC/S Historien. Ça avance …pas comme pensé initialement mais le projet mûri et à 25 ans quand « tout est possible » c’est sain de se poser les bonnes questions comme tout est possible votre réflexion d’une semaine me paraît encore une fois bienvenue …posez vous les bonnes questions sans rester sur une idéalisation de l’un ou de l’autre des domaines et surtout sans vous laissez influencer par les récentes difficultés que vous avez rencontré eu mal y’en aura partout tôt ou tard c’est comment on y fait fasse qui compte …et au final tout passe …la pédagogie vous la retrouverez aussi dans votre fonction militaire si elle aboutit Dans 1 an , dans 5 ans vous voyez comment ? une tête bien faite et un bon sens moral ne vous empêchera jamais de retomber sur vos pattes …le tout est de choisir et de s’y tenir pour bien vivre cette partie de votre vie (et il n’y en n’aura pas qu’une ) Quel poste au sein de l’armée vous intéresserez au final? vous vous sentez prêt à passer vos tests au CSO sous peu ? Citer
Decurio Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s (modifié) Il y a 3 heures, Yann pyromane a dit : Faudra que tu restes en forme intellectuellement alors ...comme tu le sais même si le niveau des profs a bien baissé pour remplir les quotas et pourvoir aux lycées situés en zone sensible .Un CAPES reste quand même un CAPES et l'Agrégation une montagne .Je ne crois pas que la vie militaire soit en phase avec ce niveau là et surtout tu devras faire tout çà en plus de ton quotidien .Bien risqué comme pari . En revanche en prépa à Aix , nous avions des profs officier de Réserve ( commandant pour un ) qui faisaient les 2 cursus en parallèle ( Armée +enseignement ) par contre c'étaient des cadors et certains publiaient des livres ....😁 Agrégation obligatoire , à minima prof certifié .Les LMD c'est super mais n'y enseignent pas qui veut .. En ce moment, ça en cherche dans tous les sens, et ça paraît sur le site Place de l'Emploi Public, consultable par tout le monde. La pénurie se répercute partout, et en plus les lycées militaires sont dans des endroits pas toujours très prisés. Donc on ne demande pas un détachement ( c'est le principal mode de recrutement) sans mûr examen ou raison valable, avec une famille souvent, car cela implique un déménagement. Comme il y a aussi une histoire de gros sous, et que le paiement incombe au ministère de détachement apparemment, on demande surtout des certifiés. Modifié %s à %s par Decurio Citer ''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).
Levy Pierre Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Vas y sans hésiter ! 1 Citer Militaire d'active
tosh99 Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s (modifié) Il y a 21 heures, Decurio a dit : Effectivement, la pénurie gravissime d'enseignants a entraîné à redéfinir le capes dès je crois le prochain concours ( les conditions pour l'agrégation ne changent pas), avec une formation + stage de deux ans donnant le master - mais attention un master spécialisé,pas disciplinaire- avec en contrepartie engagement de servir l'Etat minimum cinq (ou six ? ) ans, pour rentabiliser la formation et éviter les démissions en pagaille. Une option parfaite serait d'obtenir le concours, puis de demander un détachement ou une disponibilité soit pour être détaché, soit pour effectuer un contrat ( à supposer que ce soit accepté pour l'armée,mais le dispositif existe théoriquement entre administrations publiques). Evidemment, ça t'amènerait à 27 ans minimum, âge avancé pour être MDR et même sous-officier. L'avantage : retrouver ton emploi en fin de contrat, avec de l'ancienneté administrative (si toutefois ça fonctionne comme un détachement dans une autre administration). L'inconvénient : l'âge, la sensation de "rétrogradation" relative (professeur certifié = officier), la difficulté. Solution 2 : t'engager maintenant comme MDR suppose aussi de préparer la sortie assez rapidement, et de préparer le concours en étant encore sous contrat (souvent quatre ans, à ce que je vois autour de moi). Ou de jouer le recrutement officier semi-direct. Ca te fait passer le capes à 30 ans , ce qui n'est pas un problème, il n'y a pas de limite d'âge. Le seul problème est de démarrer à zéro, car il n'y a pas de reclassement favorable, sauf à être officier (auquel cas plus la peine de passer le capes !). Bonjour, Tout d’abord merci pour votre retour. Oui d’après une collègue le concours est désormais accessible dès la licence. Elle m’avait donc dit qu’en dehors d’améliorer mon enseignement, ma démarche était un peu inutile dans le sens où, selon elle, il vaut mieux se former sur le terrain à mon âge. J’ai toujours entendu dire qu’une fois le concours en poche il était impossible de sortir du système, mais je n’ai pas fais mes propres recherches à ce sujet. Les sujets changeant tous les quatre ils sont généralement préparés sur quatre années. Je précise également que si je venais à passer le concours, je me dirigerais vers le CAPLP et non le CAPES, d’après nos formations obligatoires celui-ci est beaucoup plus accessible. Nos formateurs nous ayant précisés qu’il se concentre plus sur la pédagogie que les connaissances brutes. Bien évidemment, je ne m’attends pas à obtenir le concours par magie, je sais qu’il y aura du travail à fournir. Il y a 20 heures, Yann pyromane a dit : Faudra que tu restes en forme intellectuellement alors ...comme tu le sais même si le niveau des profs a bien baissé pour remplir les quotas et pourvoir aux lycées situés en zone sensible .Un CAPES reste quand même un CAPES et l'Agrégation une montagne .Je ne crois pas que la vie militaire soit en phase avec ce niveau là et surtout tu devras faire tout çà en plus de ton quotidien .Bien risqué comme pari . En revanche en prépa à Aix , nous avions des profs officier de Réserve ( commandant pour un ) qui faisaient les 2 cursus en parallèle ( Armée +enseignement ) par contre c'étaient des cadors et certains publiaient des livres ....😁 Agrégation obligatoire , à minima prof certifié .Les LMD c'est super mais n'y enseignent pas qui veut .. Bonjour, Merci pour votre retour. Oui j’ai pu échanger avec le major recruteur au sujet des débouchés dans l'armée avec la licence d’histoire et possiblement post master meef. Il m’a tout de suite fait comprendre que si l’armée devait recruter des professeurs, elle recrutait des civils et comme vous l’avez très bien expliqué, des professeurs agrégés et très compétents. En toute humilité, cela ne me correspond pas. L'avenir me donnera peut-être tort mais je n’estime pas avoir les compétences pour décrocher l’agrégation, je préfère avoir les pieds sur terre et me dire qu’avec beaucoup d’abnégation je décrocherai le concours du CAPLP. Mais pour ce qui est de l’agrégation j’y réfléchirai le jour où le CAPLP sera en poche et ce n’est pas demain la veille. Surtout si il faut envisager la prépa, qui est quasi obligatoire pour obtenir ce concours élitiste. Modifié %s à %s par tosh99 Citer
Yann pyromane Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Salut l'essentiel est de monter dans le train qui t'attend au bon moment .J'ai connu des parcours incroyables en Gendarmerie notamment un bon copain qui a fini M2 en droit et Avocat et Major OPJ en retraite .Il avait jamais fait de droit de sa vie ...Et il avait un simple Bac en rentrant .Et un autre ancien cycliste de bon niveau qui fini guide de Haute montagne et moniteur national de ski en PGHM. Tout çà à force de travail en interne ..... Citer
tosh99 Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s Il y a 19 heures, DDB a dit : Ça avance …pas comme pensé initialement mais le projet mûri et à 25 ans quand « tout est possible » c’est sain de se poser les bonnes questions comme tout est possible votre réflexion d’une semaine me paraît encore une fois bienvenue …posez vous les bonnes questions sans rester sur une idéalisation de l’un ou de l’autre des domaines et surtout sans vous laissez influencer par les récentes difficultés que vous avez rencontré eu mal y’en aura partout tôt ou tard c’est comment on y fait fasse qui compte …et au final tout passe …la pédagogie vous la retrouverez aussi dans votre fonction militaire si elle aboutit Dans 1 an , dans 5 ans vous voyez comment ? une tête bien faite et un bon sens moral ne vous empêchera jamais de retomber sur vos pattes …le tout est de choisir et de s’y tenir pour bien vivre cette partie de votre vie (et il n’y en n’aura pas qu’une ) Quel poste au sein de l’armée vous intéresserez au final? vous vous sentez prêt à passer vos tests au CSO sous peu ? Bonjour, Merci pour votre retour. Comme vous le dites, des difficultés sont rencontrés tout au long d’une carrière professionnelle. Ce fut la première mais certainement pas la dernière. Faire une partie de ma carrière professionnelle au sein de l’armée pourrait être, selon moi, un bon remède pour gagner en valeurs, en pédagogie et en respect de ma propre personne. Je suis déjà fière de ce que j’ai pu accomplir jusqu’à l’heure d’aujourd’hui, sans l’aide de personne, pas même de mes parents. Un passage de ma vie au sein de l’armée de terre me rapprocherait de mes racines familiales qui sont profondément militaires. Nous avons abordé la question avec le major recruteur au sujet des postes à pourvoir. Je lui ai fait part de mon désir d’intégrer l’infanterie et plus particulièrement le 132e RIC. Je n’ai pas osé lui faire part de mon attrait pour les BCA, ne sachant pas skier, je trouvais que cela faisait tache. Au fil de notre discussion je lui ai fait part de quelques connaissances personnelles en cavalerie. Mais il me semble que les places (12/15) sont déjà quasiment clôturées, à moins que je confonde avec le RIC. Mais dans les deux cas les places sont chers et les résultats physiques exigeant. Enfin en dernier choix, ayant une expérience personnelle en logistique je lui ai dis que ce choix pourrait m’intéresser également. Pour les tests CSO, il va falloir travailler j’ai bien conscience qu’à l’heure actuelle je ne peux espérer aucun des trois choix que j’ai « formuler ». J’ai plus de facilités en course à pied, ayant effectués régulièrement des compétitions (à petite échelle, je n’ai jamais dépassé le régional -> 1 fois) et plusieurs semi. Par contre pour ce qui des tractions et des pompes je suis mauvais, j’en effectue 4 et 4 pour l’instant. Je fais pour l’instant 3 séances par semaine de poids du corps et 4 pour la course à pied avec 1 fractionné courte et 1 longue et 2 endurance fondamentale. Je compense mes lacunes en poids du corps en faisant du GTG dès que j’en ai l’occasion. J’ai donc 2 repos par semaine, un repos actif où je vais marcher ou à la piscine. Et un repos passif. Nageant comme une enclume j’ai la chance d’avoir ma copine et ma sœur pour me donner des conseils en natation. Je pense qu’il me faudra plusieurs mois pour atteindre un niveau acceptable, je questionnerais le major à ce sujet mardi. De tête il m’avait annoncé fin juin comme date maximale pour les tests. Citer
tosh99 Posté(e) %s à %s Auteur Signaler Posté(e) %s à %s Pour répondre à votre première question - je n’ai pas été assez rapide pour éditer mon message. Donc, si je dois répondre à votre question ou est-ce que je me situe d’ici 1 an, j’aurais bien du mal à vous répondre dans un lycée à prodiguer des cours. En fin de cursus à l’ENSOA ou dans un régiment beaucoup moins. Mais il y a encore beaucoup de travail avant d’atteindre ce stade. Dans 5 ans difficile à dire, comme j’ai pu le dire au major peut-être que je résignerai un autre contrat, peut-être que je repartirai dans le civil pour redevenir professeur après avoir engrangé un peu plus d’expérience. L’avenir et le rapport que j’entretiendrais avec l’armée me le dira. Je ne suis pas là pour subir et faire quelque chose qui ne plait pas. Citer
Decurio Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s (modifié) Il y a 4 heures, tosh99 a dit : Bonjour, Tout d’abord merci pour votre retour. Oui d’après une collègue le concours est désormais accessible dès la licence. Elle m’avait donc dit qu’en dehors d’améliorer mon enseignement, ma démarche était un peu inutile dans le sens où, selon elle, il vaut mieux se former sur le terrain à mon âge. J’ai toujours entendu dire qu’une fois le concours en poche il était impossible de sortir du système, mais je n’ai pas fais mes propres recherches à ce sujet. Les sujets changeant tous les quatre ils sont généralement préparés sur quatre années. Je précise également que si je venais à passer le concours, je me dirigerais vers le CAPLP et non le CAPES, d’après nos formations obligatoires celui-ci est beaucoup plus accessible. Nos formateurs nous ayant précisés qu’il se concentre plus sur la pédagogie que les connaissances brutes. Bien évidemment, je ne m’attends pas à obtenir le concours par magie, je sais qu’il y aura du travail à fournir. Le concours est accessible à la licence, et même avant, puisqu'on pourrait désormais le passer dans le 2e semestre de L3. En ces de réussite au concours, il faut valider la L3 et on enchaîne sur élève donnant le M1, puis stagiaire avec le M21. Ca ne s'est jamais vu. Quand les concours exigeaient la L3, et étaient très disputés, il fallait la licence en poche pour s'inscrire, ce qui engendrait une année de prépa spécifique, à fond pour le concours. J'en ai vu qui en bavaient (moi moins car je me suis présenté "vieux" et en candidat libre, advienne que pourra, j'avais quand même un boulot). Donc pour quelqu'un qui a un bon niveau réel, l'aspect disciplinaire du concours ne devrait pas poser problème. C'est le point positif. Le point négatif, c'est que le concours n'est plus uniquement disciplinaire, et que l'oral n'est plus anonyme, avec juste le nom du candidat, sur un billet avec le sujet tiré, au moment où il se présente. Billet qui repartait avec la note sans que le jury ne sache rien du candidat. Seule l'agrégation reste dans cette configuration, avec un nombre impressionnant d'oraux d'ailleurs (5 ou 6 je pense en histoire). Maintenant il y a un oral ressemblant à un entretien d'embauche, du blabla pour le dire crûment sur les lubies en vogue notamment pour "tenir" les classes, car les jeunes se retrouvent dans des établissements avec les "nouveaux publics" (langage EN) où on fait cours quand on peut. A ce sujet, je dis attention au CAPLP. Pas évident qu'ils soit moins difficile, mais la vie dans les lycées pros n'est pas une évidence. Et c'est une litote... Quand au fait de ne plus pouvoir bouger, oui et non : on n'est pas prisonnier, on peut partir sur concours (détachement d'office), démission, ou détachement négocié dans un autre service public (mais ce n'est pas de plein droit). On est bien plus coincé agrégé que certifié, car un détachement doit se faire à équivalence indiciaire, et les occasions sont rares contrairement à certifié qui appartient à la catégorie A "type". . Voilà pour des renseignements techniques. Il y a 2 heures, tosh99 a dit : Pour répondre à votre première question - je n’ai pas été assez rapide pour éditer mon message. Donc, si je dois répondre à votre question ou est-ce que je me situe d’ici 1 an, j’aurais bien du mal à vous répondre dans un lycée à prodiguer des cours. En fin de cursus à l’ENSOA ou dans un régiment beaucoup moins. Mais il y a encore beaucoup de travail avant d’atteindre ce stade. Dans 5 ans difficile à dire, comme j’ai pu le dire au major peut-être que je résignerai un autre contrat, peut-être que je repartirai dans le civil pour redevenir professeur après avoir engrangé un peu plus d’expérience. L’avenir et le rapport que j’entretiendrais avec l’armée me le dira. Je ne suis pas là pour subir et faire quelque chose qui ne plait pas. Autre aspect technique, sans me prononcer sur tel ou tel choix, qui relève parfois d'aspirations intimes : il faut absolument envisager l'après premier contrat, soit en essayant d'évoluer dans l'armée, soit en préparant sa sortie. Ce qui m'amène à préciser qu'en cas de réussite au CAPES ou CAPLP après un contrat, peu de chance de voir son ancienneté reprise, à moins que l'E.N. ne revoie sa copie sur le modèle de ce qui a été mis en place pour le privé. Ce qui fait démarrer à la base, bien au-dessous des autres, et pour le dire de manière lapidaire, celui qui a fait plus se retrouve avec moins ( et les répercussions négatives sur tout le reste de la carrière). Il y a des cas où quelle que soit sa volonté et sa motivation, on se retrouve face à des situations administratives auxquelles on ne peut pas grand chose, et pas forcément justes. Il faut le savoir pour éventuellement les anticiper. C'est la raison pour laquelle j'évoquais les détachements ou les disponibilités, sans aucune certitude dans un cas comme celui-ci, mais c'est une piste à ne pas négliger. Modifié %s à %s par Decurio 1 Citer ''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).
DDB Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s J’ai l’impression que c’est complexe et plus on réfléchit et moins ça s’éclaircit je n’ai pas les connaissances de Decurio ……….. vous semblez être à un tournant …et sans réel visibilité c’est difficile de faire un choix certains feront la liste des + et - de chaque voie , d’autres iront à l’instinct…personnellement j’ai simplement remarqué que lorsqu’on se pose la question c’est qu’en fait on a déjà la réponse en soi mais pas toujours l’assurance qu’il faut pour se l’imposer c’est pourquoi je disais de se poser les bonnes questions car au final il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse il n’y aura que votre choix peut être déjà : avez vous peur de ne pas réussir vos concours pour faire ce que vous aviez penser faire ? êtes vous déçu de ce que vous avez vu lors de vos premières immersions ? (Élèves , collègues…en sachant que chaque année ça sera différent mais pas tant que ça ) 25 ans âge tournant avec une vie qui s’installe …Est ce fuite ou avancer selon vos convictions ? Si convictions il y a quelles sont elle vraiment finalement ? (monde militaire VS monde EN =2 grosses institutions ; 2 bons gros monstres où il faut se plier aux usages internes et à l’inertie inhérente à son administration ) 2 mois c’est court pour basculer sa vie…votre amie et votre famille vous soutiennent ? Vous pensez tenir la pression? le niveau sportif attendu n’étant pas le même pour toutes les spécialités militaires (et vous pourrez encore évoluer avant d’incorporer …puis encore une fois dans l’institution…) alors est ce que ces voies souvent plus techniques ou dites de soutien pourraient elles vous satisfaire ? Encore une fois il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse …je vous souhaite de pouvoir y voir rapidement plus clair et trouver votre épanouissement …ce dont je suis sure c’est que vous avez la réponse en vous et que ce n’est jamais fini et qu’avec un peu /beaucoup de bonne volonté vous saurez le moment venu vous relancer dans une nouvelle direction quand le moment sera venu vous n’êtes pas « obligé » de répondre ici à ces questions …mais j’espère qu’elles vous aideront à bien vous auto-diagnostiquer afin de prendre une décision assumée et épanouissante et pour finir permettez moi juste de vous dire de croire en vous quelque soit la suite …prenez confiance en vos capacités Citer
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