Classement

Zen... Tant à Malakoff qu'à Levallois, "on sait" faire la part des choses, et discerner le bon grain de l'ivraie...

Bonjour / Bonsoir à tous. Premier vrai sujet pour moi sur le forum après la présentation, alors en avant. ---> Celui ci portera donc sur ma FGI au 4ème régiment de chasseurs. Premières semaines 1er jour donc, rendez-vous un mardi à 13h au régiment, accueil par des cadres on nous amènes à nos "bâtiments-vie" qui sont en fait des Algeco car une partie du CFIM est en rénovation. On découvre donc petit à petit qui seront nos camarades pour les 3 mois qui vont suivre. Dans l'après midi direction le CMA pour visite médicale et les bureaux pour la paperasse (prévoyez beaucoup de photocopies de vos papiers pour les formalités.) Et enfin le soir instruction sur la façon de faire son lit (soyez attentifs vous allez le faire tous les jours) Les deux semaines qui suivent sont rythmées par quelques cours, l'entretien avec le lieutenant, des allers et retours au CMA ainsi que les deux premiers moments importants de la FGI : la perception de notre arme et la fameuse marche à la tarte. Perception de l'arme: c'est un moment fort, surtout que nos cadres y ont mis les formes discours du lieutenant et une phrase que je n'oublierai pas prononcée par mon chef de groupe. On se rend instantanément compte de la responsabilité qui nous est confiée. Arrivent alors les premier cours de MOAL (manipulation opérationnelle de l'armement) et le passage du certificat d'aptitude au tir. Viens ensuite la "marche à la tarte" pour celle-ci le mont Charance est rapidement désigné comme étant adapté car celui-ci est un mont emblématique de Gap (la ville accueillant le régiment), arrivés au sommet une autre cérémonie est organisée en présence du Chef de Corps et du capitaine de notre futur escadron. Encore un fois discours du lieutenant et une petite larme fait son apparition lorsque l'on dépose la tarte sur ma tête. Viens ensuite le premier QL (48h) Bien, à partir de là je vais essayer d'être un peu plus concis histoire de ne pas écrire un roman... Cette fois-ci on part pour 1 mois et clairement la partie la plus dure de la FGI. Tirs de réglage au stand, plusieurs cours, et enfin le moment le plus redouté et redoutable des EVI de la 27ème BIM, le passage obligatoire au camp de Chambaran. Trois semaines assez rudes avec beaucoup de tir, de terrain, de cours, et de ramasse... En effet l'atmosphère qui y règne y est propice et le mauvais temps (qui vraisemblablement n'était pas de notre côté) avait la fâcheuse tendance malgré l'été à se montrer quand il ne le fallait pas. J'en ai déjà trop dit, je vais laisser un peu de mystère autour de Chambaran pour les futurs engagés... Je rajoute juste le passage du module Bravo et le CATI grenade qui se sont faits à Chambaran. 2ème QL (72h) Au retour de Chambaran on se rend vite compte que vivre au régiment c'est pas si mal. On part donc pour deux semaines. La première semaine est assez "tranquille" : perception du matériel montagne, cours, sport, et enfin départ pour Chamrousse lors de la deuxième semaine. Chamrousse étant un chalet militaire au pied des pistes de la station du même nom. Quelques jours donc d'acclimatation montagne au programme : escalade et une marche d'une journée dans les montagnes, histoire de dégourdir nos petites jambes. Premières permissions (2 semaines) On repart donc pour 1 mois, mais cette fois c'est la dernière ligne droite de la FGI. En revenant des perms on comprends qu'après les 2 mois qui viennent de passer, les cadres nous considèrent un peu plus comme des militaires. On comprends vite que le plus dur est derrière, et nos cadres se permettent plus de "laxité" avec nous. C'est pas non plus la rigolade,mais clairement un lien particulier s'est créé avec eux. Les journées sont rythmées par beaucoup de révisions et des séances de sport. Viennent ensuite les deux dernières semaines, là on reprend de plus belle, les terrains s'enchaînent, passage du module Charlie, les journée sont longues et les cadres veillent clairement à ce qu'on soient prêts pour le rallye final. Rallye final: quand on parle du loup... OK là ça rigole plus tout ce qu'on a appris durant 3 mois il va falloir le restituer. Départ donc le lundi de la dernière semaine pour... Chambaran, et oui le rallye se déroule là-bas. On ne dors pas dans le camp mais dans Chambarville qui est le village de combat du camp. Les épreuves sont dispersées un peu partout et il va falloir utiliser ses jambes pour mériter l'AFFIM. Enfin le jeudi direction le mont Jalla sur lequel se trouve le mémorial des Troupes de Montagne pour la cérémonie de remise de L'AFFIM. Sont présents plusieurs autorités du CFIM de la brigade et des différents régiment de notre compagnie. La cérémonie se passe comme prévu : la pluie le vent et le froid sont au rendez-vous ! Elle est suivie d'un "verre de l'amitié". Viens ensuite le retour au régiment et la réintégration des locaux, du matériel et du nettoyage des qui partent en VTA... Conclusion: J'ai passé 3 mois mémorables ! Je garde tous les bons souvenirs (les mauvais sont déjà oubliés). Si je peux me permettre de donner un conseil pour les futurs engagés qui apréhendent un peu les classes, donnez-vous à fond, gardez la tête sur les épaules et vous passerez 3 mois inoubliables. Je sais que j'ai été un peu long et pas concis du tout, je m'en excuse mais au moins je pense que tout est clair pour ceux qui comme moi, appréhendent leurs classes avant de commencer. Évidemment je répondrais à toutes questions. Merci de m'avoir lu.

Bonjour J'ignorais que le recrutement aux armées imposait un entretien prealable par la DRSD... normalement le CE (controle elementaire se fait a distance), on l'appelle l'enquete de moralité et se limite au stricte etat-civil du candidat, et de ses proches (parents, fratrie). S'il souhaite lever un doute il vous posera une question, par exemple si vous avez commis une infraction visible au casier, TAJ, voir si vous êtes honnete, puisqu'il a l'info. Pour les reseaux en principe c'est uniquement la partie visible. Sachez que les services sont soumis aux lois francaises.... pourquoi s'introduire dans la vie privée numérique d'un candidat artilleur qui semble être moralement propre ? Bref, quand bien même, je suis étonné que les candidats mili pourtant en nombre soient reçus par des agents de la DRSD pour passer l'enquete du controle elementaire. Même les candidats pour des postes sensibles qui doivent être habilités (secret ou très secret ; ex confidentiel defense et secret defense) ont leur notification d'habilitation verbale directement par le recruteur sans avoir été reçus par quiconque

J'ai toujours entendu des résultats au dessus de ceux là (sauf exceptions), même en cirfa ce qu'on m'a déjà dit c'est : au minimum 10 au Luc léger, au delà de 13 tractions et au moins 55 squats. Il est donc juste non seulement pour y rentrer mais surtout pour tenir la cadence après l'incorporation, les chasseurs alpins restent plus difficiles physiquement que les RPIMA. Tu confonds peut-être avec les perfs de son pote qui fait 38 tractions (que je demande à voir car 38 strictes c'est relativement peu commun, à part chez la BSPP lol) Pour le coté psychotechnique et entretien on ne sait absolument rien de lui et de ce que je vois à l'écrit c'est déjà mal barré...

Quand on arrive sur un forum on se doit de se présenter de manière décente et d'avoir une syntaxe un minimum correcte (tu écris des textes entiers sans points ni virgules c'est juste illisible, on doit te relire plusieurs fois pour te "comprendre") SURTOUT quand on demande conseil !! On a aucune idée de : ton âge, ton niveau d'étude, ce que tu fais actuellement, tes motivations et aspirations, tes résultats aux tests déjà passés, etc... Sur la seule base des tes perfs physiques je te dirais que c'est trop peu pour une unité FS et que c'est trop juste pour un BCA/RPIMA.

Ton dossier sera sans doute accepté vu tes bons résultats aux tests, mais comme VDAT à cause des problèmes avec la justice de ton petit frère, bien qu'il soit mineur. Il fait en effet partie de ton entourage direct Mais après 6 mois de bons et loyaux services ce contrat sera transformé en contrat EVAT

Avec grand plaisir mon capitaine !

Bonjour a tous, J'ouvre ce sujet pour vous prevenir que j'étais retenu pour un contrat de 5 ans au 13 e BCA de chambery. A bientot

Félicitations ! Chambéry, le Roc Noir... Intégrer un BCA n'est clairement pas à la portée de tous... Soyez fier et digne de cet Honneur/Chance/Opportunité ! Tot dret !

Je pense que tu seras pris comme VDAT, mais c'est la dernière chance que l'on te donne. Alors, saisis cette occasion et fais preuve que tu es en fait un gars sérieux, un futur militaire de qualité !

Pour ma part, et au risque "d'offusquer" certains (RAB... 😎) Je ne suis pas adepte de l'uniformisation à outrance qui aboutit au final à la négation de toute identité. Un homme est un homme, une femme est une femme. Egaux en peu, mais complémentaires en tout... §§§ J'ai applaudi jadis le "toit inversé" de l'X en défilé... Non par adhésion bêlante à la "doxa", mais imprégné du fait que le rythme de la troupe est dicté par le plus posé, ou celui ou celle dont la condition ou les aptitudes physiques sont moindres. "Un pour tous, tous pour un(e)"... (A clairement distinguer des capacités intellectuelles, dans lesquelles nos camarades féminines balancent la patée, tant en terme académique et professionnel que dans le cadre privé... 😎 Sont fortes les miss..)

Quand j'ai postulé pour devenir réserviste (il y a très longtemps), c'était "n'importe quel médecin". Ceci dit, je ne crois pas que pour la réserve cela ait changé !

C'est surtout pour les candidats légionnaires que l'on "gratte" car on ne sait quasi rien d'eux, sauf ce qu'ils veulent bien dire !

On parle d'Uniforme militaire ... l'un des aspects les plus importants est justement "l'uniformité"', donc le fait que l'on porte tous un habillement identique ... Pourquoi alors affubler les femmes d'un couvre-chef différent, soit tous et toutes avec un képi, soit toutes et tous avec un tricrone, mais pas un mélange qui ne repose sur aucune autre raison que de veilles rengaines un peu sexistes où on se disait "on va quand même pas leur donner le même uniforme que les mecs ..." Pourquoi pas un couvre-chef ou des épaulettes différentes pour les catholiques et les protestants, ou des rangers noires pour les blacks, brunes pour les beurs et sables pour les blancs ? Clairon

Bonjour, c’est une des missions de la Légion: connu l’objectif si on reçoit des ordres bien, sinon chaque légionnaire sait obéir à soi même.

Bonjour, c’est vrai que la tenue n’efface pas le différences sociales, comme à la Légion n’efface pas le préjugés racials, mais “le moment venu”, soit un challenge sportif, soit une embuscade subie par une patrouille, on est “nous” contre les “autres”.

Bonjour, le sujet est suffisamment épineux: si le soldat mâle s’exprime sur l’habillement féminin péche pour une manque d’objectivité, c’est à dire que on voudrait vêtir les femmes comme nous plaît, mais on sait bien que le “gentil sesso” choisit de s’habiller premièrement pour se plaire et, beaucoup plus loin de cette borne, pour plaire à un nombre limité de garçons. Dans la vie militaire ça ne change pas trop, sauf que l’uniforme ne laisse pas trop d’espace à la créativité, donc je crois que pouvoir choisir le couvre-chef soit dejà un bon pas en avant; les menus détails sur la question si est plus laid le tricorne ou le kepì, si est plus joli le bonnet ou la tarte on peut bien les laisser aux jugement des intéressées.

Bonjour, La visite médicale civile peut être faite par n'importe quel médecin en ville. Ne vous torturez pas l'esprit. Quelques cases à cocher et un tampon à mettre, l'examen est basique et rapide. Donc prenez rv avec le plus disponible. Amicalement. AF

Bonjour, Bon résumé, mais maintenant on va monter d'un cran avec la FTS et le BSM !Que du bonheur! 😃

Il n'empêche que même lorsqu'on te reprend sur ton orthographe tu ne fais pas plus d'effort la fois d'après, c'est juste illisible. Pour quelqu'un qui se vante d'être beaucoup trop intelligent pour la légion et qui souhaite intégrer des unités spéciales, c'est le comble effectivement. Tu exiges un avis pour une candidature chez les forces spéciales sur la seule base de pauvres résultats physiques, il va falloir faire un peu plus d'effort que ça en guise de présentation et de syntaxe.

Perso je les trouve super! Surtout quand on a connu les rangers qui défonçaient les pieds... (portées et déformées par un autre appelé qui avait des pieds différents)

La Légion étrangère au Japon pour l’exercice Brunet-Takamori Comme l’écrivait l’armée de Terre, ce lundi, sur X: « Brunet-Takamori! C’est parti pour 2 semaines d’entraînement avec nos légionnaires du @2eEtranger en zone Indo-Pacifique ». « Brunet-Takamori« ? C’est le nom de l’exercice en cours au Japon, nouvelle étape du partenariat stratégique franco-japonais né en 2013. Pour sa seconde édition (la première a eu lieu en Nouvelle-Calédonie), l’exercice Brunet-Takamori se déroule au Japon, plus précisément aux camps de manœuvre d’Ojyojibara et d’Iwateyama, situés dans la province d’Aomori. À cette occasion, la force terrestre d’autodéfense nippone mobilise son 39e régiment d’infanterie. Pour sa part, l’armée de Terre y engage une cinquantaine de légionnaires du 2e Régiment Étranger d’Infanterie, qui appartient à la 6e Brigade légère blindée. Pour la Légion, il ne s’agit pas d’une première nippone puisqu’en mai 2021, deux sections de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère et du 1er Régiment Étranger de Génie avaient participé à l’exercice ARC 21 aux côtés de l’infanterie de marine nippone et de l’US Marine Corps. L’exercice en cours porte le nom de « Brunet-Takamori » en référence au général Jules Brunet et à Saigo Takamori, dit le « dernier samouraï ». Participant à la première mission militaire française au Japon entre 1866 et 1868, le général Brunet a combattu aux côtés de l’ex-ministre de la Guerre Takamori lors de la rébellion de Satsuma face au nouveau gouvernement de l’empereur Meiji. Le général Brunet a joué un rôle clé dans la modernisation militaire du Japon et a été fait commandeur de l’ordre militaire du Soleil Levant en 1881. La collaboration des deux militaires et l’implication du général au Japon ont été un moment marquant de l’histoire franco-japonaise et représentent un symbole fort des liens entre les deux pays. Jules Brunet est le héros du roman de Jean-François Daguzan, paru en 2022. Intitulé Le cerisier d’Ezo. Un samouraï français (paru chez Balland, 772 pages, 35 €), ce livre raconte l’incroyable histoire à peine romancée de la mission de formation et de modernisation envoyée au Japon par le France en 1866. Polytechnicien, capitaine de l’artillerie de la Garde, Brunet était le numéro 2 de la mission française au Japon. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-legion-etrangere-au-japon-pour-lexercice-brunet-takamori/

oui beaucoup le contrat vdat dans l'ADT est la pour voir si tu fais l'affaire. Il est proposé à ceux qui étaient en probatoire et qui ont dénoncé et qui veulent revenir et à ceux qui n'ont pas été bon lors des tests ou dont l'enquête n'est pas satisfaisante. Si ton Cer te le propose c'est que la commission est je pense OK avec ce compromis donc voila Ensuite si durant ton cfim tu fais tes preuves et que t'es bon ton contrat passera normalement en contrat EVAT mais faudra le leur demander je pense.

L'uniforme n'empêchera jamais les "effets d'appartenance" En effet si j'ai l'uniforme de tel ou tel Lycée (collège) j'ai tel statut à défendre Si je porte la tenue des scouts selon que je suis scout de France ou d'Europe ou Eclaireur je serai catalogué et aurais un statut à défendre Si je porte le béret noir de l'artillerie spéciale ou le béret amarante de l'infanterie aéroportée j'aurais une couleur à défendre c'est sans fin l'uniforme informe sur le statut et oblige à défendre dans tous les sens du terme car il crée une fierté d'appartenance On est est d'accord ou pas.

J'ai travaillé jeune avec des anciens légionnaires du 1 rec tous caporaux chefs fin de carrière ou plus sergent , sergent chef. Tous en CDI embauchés par les services généraux de l'Autoroute locale . Ils s'occupaient de plein de choses en totale autonomie , cumul salaire retraite .Heureux ... Tous les chefs voulaient les avoir dans leur équipe tellement çà bossait sérieusement. Et tirés à quatre épingles dés 6H du mat j'avais 19 ans ..c'est bien loin..

Bonjour à tous, Voici mon retex "à froid" de la FGR-1 effectuée cet été. J'espère que le retex pourra être utile aux éventuels futurs stagiaires. Petit avertissement : pour notre FGR-1, nous n'étions pas à l'ENSOA mais en "section délocalisée" dans un CFIM à une centaine de km. Avant la formation : La note de service (envoyée 2-3 semaines avant le début du stage) ne comprend pas de PATRACDR. A ce niveau de responsabilité, on estime qu'il est normal de savoir ce qu'on emporte pour 3 semaines de formation dont au moins 10 jours sur le terrain. Pour ma part j'avais constitué mon paquetage de la sorte : - 2 treillis félin - 1 treillis PO - 2 ubas (indispensable pour le terrain en été) - 5 tshirt coyotte - 2 tshirt de sport - tenue de sport "rénovée" - kway - 2 paires de haix/lowa (perso, perçu, les cadres s'en foutent complétement) - 1 paire de chaussures de sport - effets ISTC et combat (bab, lunettes gants...) - bache, tendeurs, duvet été - gilet de combat perso (à ne pas oublier pour éviter de se retrouver en gilet tta) - ceinturon/holster perso (toute le terrain se fait en double dotation pamac/famas donc impératif) - les petits plus : lingettes, kit nettoyage armement, trousse de secours... La FGR-1 est une formation de trois semaines très exigeante intellectuellement et physiquement, il est nécessaire de s'entrainer auparavant pour éviter l'échec. Personnellement je me suis préparé de la sorte : - intellectuel : revoir les cours de FGI, de CME et de CTE. Revoir les bases de chef de trinôme ainsi que les actes élémentaire et actes réflexes du combattant. L'encadrement ne laissera pas passer qu'un futur sous-officier semi-direct ne connaisse pas ça. - physique : course, tractions, renforcement musculaire. Il ne s'agit pas d'une sélection FS mais un minimum de condition physique est nécessaire pour ne pas mal être noté. Important : des tests de CCPM comme la natation se sont déroulés et on fait partie de la note finale. - pratique : dans les mois qui précédent la participation à la FGR-1 il est important de venir au régiment pour pratiquer le tir (tir PA pour ceux qui ne serait pas encore familier avec la MOAL PA), les mises en situation sur le terrain et autres activités comme le TIOR, C4... La formation : Semaine 1 : Arrivée au CFIM (moyens perso ou mis à disposition par le régiment d'origine). Rencontre avec les autres stagiaires. Nous sommes une trentaine de stagiaire et venons tous de différents régiments et différentes armes. Il y avait quelques CCH, un majorité de CPL et deux 1ere CL. L'encadrement est composé de 1 CDS (réserviste, ancien d'active), 1 SOA (actif), 2 CDG (1 actif et 1 réserviste). Cet encadrement était régulièrement renforcé par des cadres du CFIM ou de l'ENSOA qui venait pour des cours particuliers. La première partie de la semaine (de J0 à J+3) se déroule au CFIM. Nous avons le droit à de nombreux cours théorique sur le C3T. Cours qui se concentrent sur la reprise des bases C3T puis le rôle du chef du groupe et du groupe dans la section. Ces cours sont entrecoupés de séances de sport : footing, renfo musculaire, CCPM natation... A J+3 nous partons pour un premier terrain à 30min de route du CFIM Premier terrain : Des l'arrivée sur place, nous sommes mis dans le vif du sujet. On commence par une journée de formation au combat AZUR. On voit d'abord le niveau individuel, puis chef d'équipe et enfin chef de groupe. A la fin de la journée nous avons le droit à une mise en situation avec la mission de s'emparer d'une rue. Première mise en pratique des acquis théorique et pratiques des derniers jours. Le premier terrain dure 6 jours au cours des quels nous sommes régulièrement mis en situation en tant que chef de groupe. Nous avons majoritairement du combat, du sport, des trans, de la topo, marches de nuit... Vers le 5e jour de terrain nous nous somme rendus à l'ENSOA afin de valider notre tir PA sur PAMAC 50 et PAMAS. Je conseille aux personnes qui s'apprêtent à passer cette formation de s'entraîner à la MOAL avant, la nôtre n'ayant duré que très peu de temps. Ça serait dommage de faire échec à la formation en raison d'un tir PA raté. La fin du terrain est marquée par un léger repas cohésion (surtout des fruits car les rations en pleine canicule, c'est pas drôle) et une marche d'une 15e de kms vers le CFIM. Deuxième semaine : La deuxième semaine est marquée encore une fois par de nombreux cours théoriques. Cependant ceux si sont plus spécifiques : pédagogie, vie en campagne, carrière du sous-officier et du militaire du rang... Nous devons également retravailler des acquis comme la topo, les trans, NRBC car l'évaluation théorique finale arrive rapidement. Comme la précédente période au CFIM, ces cours sont entrecoupés par des périodes de sport : PO individuel et en groupe, footing... Les nerfs sont mis à rude épreuve : pour toute personne qui n'est pas très scolaire, l'enchaînement des cours et des périodes de révisions fait rapidement saturer. Nous nous entrainons également à rédiger de nombreux SMEPP (ordre préparatoire à la mission du chef de groupe) à partir de nombreux OI (ordres initiaux du chef de section). Cet exercice plus fastidieux qu'il n'en a l'air nous donne l'occasion de combiner nos acquis théoriques des cours aux acquis pratiques du terrain. La fin de semaine est marquée par l'évaluation théorique finale sous forme de QCM (sans points négatif). Les domaines abordés sont les suivants : C3T, secourisme, topo, trans, code du soldat, pédagogie (à ne surtout pas négliger), NRBC, droits et devoirs du soldat... Et c'est ainsi que se termine cette "merveilleuse semaine" de boulot théorique et d'évaluations au CFIM. 2e terrain : Le deuxième terrain, plus court (3 jours), se trouve cependant être le plus intense. L'encadrement doit nous faire valider plusieurs modules ISTC arme longue (B, C, D nuit) et nous évaluer lors de différentes mise en situation sur notre rôle de chef de groupe. Après plusieurs jours de théorique et de courtes nuits, les stagiaires sont mis à rude épreuve : - combat (forêt + azur) - marches de nuits avec moyens réduit (sans carte avec seulement croquis topographique réalisé au préalable dans un temps limité) - restitution topo ou trans voire NRBC - journée et début de nuit ISTC avec pas mal de problèmes d'armement (c'est ça de racler les fonds de tiroir du CFIM pour armer une section de réservistes...) Durant ce dernier terrain, en tant que stagiaire sous-off nous sommes évalués sur notre capacité à rédiger un SMEPP et le transmettre à son groupe, donner des cadres d'ordre clairs, gérer son stress et son groupe dans des situations compliquées, faire preuve de résilience morale et physique. L'encadrement est particulièrement vigilant sur ce dernier point et n'a pas hésité à sanctionner les stagiaires qui "se laissaient un peu trop mourir"... Fin du stage : La fin du stage a été marquée par un très gros nettoyage armement (c'est pas parce qu'elles ne fonctionnent plus qu'il ne faut pas les nettoyer...), une initiation à la piste commando du CFIM et bien évidemment la fameuse cérémonie de remise des gratons de sergent bien mérités ! Conclusion : De ce stage je tiens à noter plusieurs points particuliers : - c'est une super formation pour un militaire de réserve qui souhaite gagner en compétences et s'investir encore plus dans son unité d'origine. On en sort grandi et avec un grand nombre de savoir faires acquis en très peu de temps. - Je ne recommande toutefois pas à quelqu'un qui a très peu de réserve (- de 2 ans) ou de motivation de la faire. On sent très rapidement le manque d'expérience de ceux qui n'ont jamais eu la fonction de chef d'équipe ou qui ne l'ont pas beaucoup pratiqué. Si on est pas motivé, on subit la manip de A à Z. Il y a eu un échec sur la formation comme ça. - Le stage peut se réaliser avec une blessure. Malgré le fait qu'il y ait beaucoup de sport et de manips "physiques", il est possible de réaliser le stage et de bien se classer avec des restrictions physiques. Nous étions quelques uns à avoir eu une opération chirurgicale (+4 mois post-op du genou pour ma part) et en compensant avec le théorique, en étant impeccable dans la vie de tous les jours et en assurant niveau combat on a réussi à bien se classer dans la section. Ce n'est donc pas impossible mais il faut être irréprochable sur le reste et ne pas se servir de la blessure comme une excuse pour être nul. - j'ai personnellement beaucoup apprécié la mixité de l'encadrement (active-réserve). Ça permet d'avoir de nombreux RETEX sur la réalité du combat (plusieurs des encadrant avaient déjà "connu le feu"), de prendre du recul sur certaines situations et d'abandonner certains tics d'apparence ou de travail que les réservistes ont beaucoup. C'est également très valorisant de voir que les actifs sont sortis ravis d'avoir pu encadrer des réservistes et d'avoir pu changer d'avis sur notre manière de travailler. Je recommande donc à tout réserviste qui se sent prêt à être sous-officier et à assumer (dans un premier temps !) la fonction de chef de groupe à postuler pour ce stage. On y apprend beaucoup et on sait qu'on va pouvoir faire bénéficier notre compagnie de réserve de tous ces acquis ! Merci de m'avoir lu, en espérant que ce petit RETEX puisse être utile à tous. Désolé pour les coquilles d'orthographe qui peuvent être présentes dans le texte !

Et si cela ne marche vraiment pas, la Sécurité Civile a une unité de traitement de l'eau et, vos diplômes pourraient l'interesser. Les hommes de la Sécurité Civile se promènent un peu partout dans le monde et sont reconnu pour leur efficacité. Ils sont militaires aussi.