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brucine

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  1. Merci. Dont acte, sinon que l'arithmétique m'échappe. Dans le cas qui m'a amené à poser la question, l'OSC a bien été officier marinier pendant de mémoire 4 ans. Dans ces conditions, 15+2,5 vaut la même chose que 20 ou seulement une décote partielle? Pas clair dans mon esprit. Encore que tout cela soit très théorique, puisqu'un OSC est par définition sous contrat et que, même s'ils coûtent très cher à former dans la branche en question, le taux de renouvellement tend plutôt aujourd'hui vers les 70% contre 90% et plus hier.
  2. Après avoir noté que: -le niveau académique des épreuves est théoriquement très pauvre (s'agissant par exemple, en mathématiques, du "programme des classes de terminale L hormis enseignements de spécialité": je sais bien qu'en mathématiques, epsilon n'a formellement rien à voir avec zéro, mais tout de même...) -les jurys d'examen y ont recalé des candidats écrivant "lozange", "hyponénuse", ou déclarant la Chine membre de l'OTAN: http://www.formation.terre.defense.gouv.fr/PJ/Documents/VotreEspace/ConcoursInternes/OAEA_OAES/Rapport_Intraterre_OAEA_ES_2005.pdf Il y a quelque arrogance à vomir sur des examens écrits en soutenant qu'ils n'auraient aucune importance en regard des nombreuses notes éliminatoires tombées pour les raisons qui précèdent et d'autres qui, dans les rapports de jury, font dresser les cheveux sur la tête: on ne peut prétendre vouloir être officier dans de telles conditions qui insultent, elles aussi, le jury tant les programmes ne réclament pas vraiment d'intelligence ou d'instruction académique mais seulement de s'intéresser à ce qui vous entoure. -nonobstant ce qui précède, il s'agit d'un concours: les candidats admissibles peuvent très bien être largement au-dessus de ce niveau, à chacun de se faire mal dans tous les domaines contrairement à ce qui a été écrit. -quel que soit le niveau d'un examen, concours, compétition sportive..., contester la souveraineté du jury ou de l'arbitrage enlève tout droit d'y participer. Cela dit, même s'il peut y avoir une confusion entre les statistiques de réussite par spécialité d'origine, il y en a également une par spécialité de destination. Celles-ci ne sont en effet pas du tout les mêmes pour: -les OAEA: http://www.formation.terre.defense.gouv.fr/PJ/Documents/VotreEspace/ConcoursInternes/OAEA_OAES/instruction_693_oaea.pdf Se reporter page 4530, paragraphe 2.1 -les OAES: http://www.formation.terre.defense.gouv.fr/PJ/Documents/VotreEspace/ConcoursInternes/OAEA_OAES/instruction_694_oaes.pdf Se reporter page 4539, paragraphe 2.1, où l'on constate que, contrairement aux OAEA, il existe bien une école de formation "GRH". Cela dit, je ne viens de pinailler (j'aime bien...) que pour essayer d'être objectif jusqu'au bout, n'enlevant rien de ce que j'ai écrit auparavant ni, en effet, le ressenti à mon sens très choquant de ce qu'il nous a été donné de lire.
  3. ça, c'est la théorie. On émet des voeux selon son rang de classement, mais la hiérarchie prévoit parfois autrement. Ne parlons même pas des personnels féminins, qui auront souvent beau être "les premières à l'école" qu'elles se trouveront parfois affectées sur un bateau de garage, pardon, je voulais dire une voie de garage, parce que seront considérés en priorité les bâtiments qui sont non seulement "féminisables", mais déjà féminisés pour pouvoir y affecter dans le même temps plusieurs personnels féminin de statut comparable.
  4. Navrant mais pas réellement nouveau, chaque année l'armée ouvre un certain nombre de postes de concours ou recrutements sur titres variable selon les spécialités. Le reste me semble tout de même souffrir de singuliers raccourcis. Les gens qui auront réussi l'écrit, même s'ils sont artilleurs, ne sont pas forcément des nouilles ou des "lèche-culs", et il est un peu expéditif de considérer qu'ils y seront automatiquement admissibles, en même temps que cela est désobligeant pour les jurys qui considèrent que le statut d'officier réclame une certaine culture générale en français, mathématiques...: "tout le monde" a le droit de se présenter, mais pas d'être reçu, puisqu'il s'agit par définition d'un concours. Pas sûr qu'un homme, aussi bon soit-il sur le terrain, fasse un bon officier sans ces acquis. Et quand bien même un "fort en thème" serait admissible que l'oral comporte, sauf erreur de ma part, un retracé de la carrière du candidat et des épreuves d'aptitude physique censés filtrer les capacités pratiques et que les personnes ne peuvent en principe candidater que sous couvert de leur chef de corps qui y engage sa crédibilité.
  5. Sauf séquelles fonctionnelles et peut-être emplois particuliers, admettant qu'une fracture soit consolidée et décelée soit à l'examen radiologique, soit de l'aveu du candidat, l'arrêté du 20 décembre 2012 relatif à l'aptitude médicale ne prévoit de réserve à l'engagement qu'en cas de "fracture récente en cours de consolidation" (SG5T en attendant consolidation, index 2) ou de matériel d'ostéosynthèse en place (là, la cotation SG5 est d'inaptitude définitive, index 3).
  6. Ce n'est pas moi qui ai parlé de formation d'officiers: au moins dans la Marine, tout le monde, de l'officier marinier (je ne crois pas qu'il y ait d'hommes du rang personnels navigants) au commandant de flottille passe périodiquement à la piscine du CESSAN de Lanvéoc-Poulmic. Et y passent aussi les navigants français des autres armées ainsi que des pilotes étrangers...notamment britanniques. On peut dénigrer tant qu'on voudra nos armées par rapport aux armées étrangères, c'est très tendance, mais il est difficile d'en nier certains pôles d'excellence, dont le CESSAN.
  7. Certains des équipages avion disposent de parachutes ou de sièges éjectables, rien de tel évidemment pour les hélicoptères. Leurs équipages subissent plusieurs procédures d'urgence, depuis la fameuse "piscine" jusqu'à des simulations de récupération en mer mais, comme je le disais précédemment, je n'en crois pas un mot puisqu'il faudrait déjà qu'il y ait matière à récupérer: je crois surtout qu'il s'agit d'un "référentiel" sécurité qui permet à "l'employeur" d'ouvrir le parapluie dans la prévention des risques des personnels exposés. "L'aguerrissement", organisé lui de mémoire en interarmes par les "méchants" à Cazaux et dont le thème est la survie-extraction en cas de crash en territoire ennemi (en principe donc à terre) est certainement très profitable. Rappelons enfin que la capacité d'emport même des plus gros modèles d'hélicoptères n'est pas extensible et que, en dehors des officiers navigants, on y "trimbale" peu d'hommes, et parmi eux encore moins d'officiers. Nos hélicos servent aussi très régulièrement de taxis (et ça fait un peu renâcler dans les unités qui sont privés de leurs machines pendant ces épisodes) aux plus hautes autorités militaires et politiques, dont la "préservation" est prioritaire à l'égard de celle d'un officier subalterne et à qui, concernant au moins les politiques, on ne demande pas d'entraînement particulier ni même s'ils savent nager.
  8. On est loin d'être traducteur-interprète avec une année de LEA dont on ne sait même pas si elle est validée, et situation d'autant plus compliquée que si la pratique du chinois est sûrement un plus à condition de pouvoir la valider (un CML de chinois, ça doit être tout un poème...), ce n'est probablement pas le cas dans la Marine. Si de plus notre ami rêve d'opérations navales, l'ENSOA, ça ne va pas le faire... En revanche, DETEC est une des spécialités maistrancières assez technique, où le fait de ne pas disposer d'un bac S ou ST est probablement un handicap.
  9. "Très intéressant de voir leur approche; ils sont méticuleux au point de prévoir un entraînement à l'évacuation d'urgence de l'hélico, en cas de chute à la mer..." Sauf si l'on parle des personnels ne servant habituellement pas les hélicoptères, c'est aussi le cas en France, bien que ce soit parfaitement symbolique (quand on se viande en hélicoptère en mer...)
  10. Etonnant que ce piment de mauvais goût n'ait pas encore été par la modération renvoyé dans sa cuisine qu'il n'aurait pas du quitter... "la ou on vous fait pas chier c'est dans le civil, c'est comme le crane rasé ou les cheveux courts ?" Cela dit, outre la syntaxe générale, comment dirais-je, discutable, de l'ensemble des messages, cette assertion est évidemment fausse. Nombre de fonctions dans le civil réglementent la coupe des cheveux et/ou de la barbe, un précédent d'un steward qui avait été licencié de la compagnie aérienne nationale à ce motif avait notamment fait du bruit.
  11. Le concept de grande école militaire (et de grande école en général) accessible par formation "ab initio" reste malgré tout très franco-français. Rappelons que, aux Etats-Unis et en dehors de quelques exceptions qui sortent de ce propos, les élèves des académies militaires sont aussi recrutés non seulement sur titres, mais aussi sur recommandation des élus de leur état d'origine.
  12. Il n'y a pas que les "masques à gaz", il y a aussi, sauf erreur de ma part, les plongeurs ou les pilotes de chasse. Toujours sauf erreur de ma part, dans les écoles, le commandant a le droit de réglementer le port de la barbe (règlement intérieur, c'est par exemple le cas à l'école Navale), je ne sais pas s'il dispose de ce pouvoir discrétionnaire dans les unités. Dans un ordre d'esprit voisin, nous avons vu à la télé, notamment lors des cérémonies du 14 juillet, un officier supérieur dont la coupe ne me semble pas réglementaire: http://lionsresistance.wordpress.com/le-choeur-de-larmee-francaise/chef-de-choeur-aurore-tillac/
  13. Il y a un nombre de circonstances dont la réunion défie les probabilités: -trouver un gorille en liberté -qu'il soit en rut -qu'on lui plaise: le gorille aussi a le droit d'avoir ses propres goûts selon, comme dans la chanson, qu'il pense à Fernande ou à Lulu. Admettant que les deux premiers points soient réunis, et qu'à l'évidence le primate qui court le plus vite n'est pas celui qu'on croit, le troisième point est d'autant plus problématique que, à en croire une autre chanson du même auteur, les personnels féminins auraient tendance à courir dans le sens inverse de celui qui est prévu tandis que, concernant les personnels masculins, le gorille est réputé préférer les juges aux soldats.
  14. Votre intervention, Monsieur (ou Madame?) Painblanc, vise-t-elle à rappeler que vos (très belles) photos font l'objet d'un droit d'auteur et que autorisation n'en a pas été sollicitée ou, pour le moins, crédit attribué? Sauf problème avec mon navigateur, la tentative de connexion à www.hnda.fr me renvoie par ailleurs une erreur "adresse introuvable".
  15. "EDIT : Je viens d'avoir confirmation, donc ils sont censé être obligé d'affecté les deux personnelles soit dans le même régiment soit dans un "périmètre" d'environ 90 à 100 km." Niet. L'article L4121-5 dispose: http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071307&idArticle=LEGIARTI000006540247&dateTexte=&categorieLien=cid Le "bon fonctionnement du service" prime donc sur la "situation familiale". La plus ou moins bonne volonté de la hiérarchie dans certaines situations est une chose, mais rien n'oblige, et le principe est logique (supposons par exemple que l'un des conjoints est guetteur sémaphoriste et l'autre chasseur alpin, ça va pas être simple...).
  16. Il n'est pas prévu que les généraux 2S doivent systématiquement quelque contribution que ce soit, étant seulement écrit qu'ils sont à la disposition du ministère de la défense qui PEUT les rappeler. Ils ne sont qu'exceptionnellement rappelés en 1ère section et seuls une centaine par an exerce des missions ponctuelles. Pour continuer dans la sémantique, c'en est un peu que de discuter si de Gaulle (avec une minuscule à "de") était colonel ou général, et nous remarquerons que la première hypothèse émane souvent des mouvements pieds noirs, revenant à déconsidérer l'homme par le grade. Sur le plan juridique, il n'est en effet que colonel puisque, après avoir été promu général de brigade à titre provisoire, ce n'est pas encore Vichy mais la troisième république qui l'a dégradé pour "sédition", "intelligence avec l'étranger".... Mais si l'on suit ce raisonnement, aucun des officiers promus dans la France libre (je ne parle pas de la résistance) n'avait de légitimité et Leclerc n'est par conséquent que capitaine: une fois la France libre reconnue, a posteriori, comme seul Etat légitime, la pierre d'achoppement est seulement que son chef ne pouvait s'y promouvoir lui-même.
  17. Awacs décrit en effet formellement le système de détection mais aussi, par abus de langage, l'appareil le plus courant en version "air" qui est un Boeing E3 tandis que Hawkeye est la version "marine" appontable et qui est un Grumman E2C. En France, l'armée de l'air est équipée des premiers et la marine des seconds.
  18. On ne peut devenir infirmier, que ce soit civil ou militaire, le DE est commun, sans le bac sauf: -équivalence du bac (DAEU) -à défaut, acceptation par un jury de la validation des acquis de l'expérience, soit 5 années d'expérience professionnelle dans un domaine quelconque ou 3 dans un domaine paramédical (l'aide-soignant entre dans cette catégorie, mais pas le brancardier-secouriste). Mais si l'on est infirmier militaire ET bachelier (ou équivalent), on a automatiquement le même diplôme dans le civil.
  19. Il n'est a priori pas possible de répondre à cette question puisque la fiscalité des pensions dépend du fait qu'elles sont publiques (et assimilées) ou privées et de l'existence ou non d'une convention fiscale avec le pays d'accueil. Même chose pour la fiscalité des revenus locatifs. Un aperçu concernant les pensions ici: http://www.patrimea.com/uploads/media_items/pensions-imposition-en-fonction-des-pays-de-r%C3%A9sidence.original.pdf Et un commentaire allant dans le même sens pour les revenus locatifs là: http://www.notaires.fr/fr/fiscalit%C3%A9-des-revenus-locatifs-de-source-fran%C3%A7aise Par ailleurs, et même si cela paraît trivial, il faut vérifier: -que l'on est bien éligible à la résidence fiscale à l'étranger, la durée seule ne suffisant pas: "vous avez en France le centre de vos intérêts économiques. Il s'agit du lieu de vos principaux investissements, du siège de vos affaires, du centre de vos activités professionnelles, ou le lieu d'où vous tirez la majeure partie de vos revenus." Attention à "la majeure partie de vos revenus" (fonciers, en ce qui nous intéresse) http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/particuliers.impot?espId=1&pageId=part_horsfrance&sfid=125 -et que, selon sa situation propre, la fiscalité ne sera pas finalement égale ou plus grande dans le pays d'accueil.
  20. La TVA est d'une part un impôt national, ne privilégiant pas telle collectivité territoriale au détriment d'un autre. Mais c'est surtout, même si elle est proportionnelle à la consommation, un impôt qui d'une part n'est pas neutre pour les ventes des entreprises (et donc l'activité économique et le chômage), d'autre part qui, précisément, est acquitté par tout le monde. La tendance politique actuelle est plus volontiers de "faire payer les riches" (restant à savoir comment ils sont définis) et certainement pas d'alimenter le budget des armées par un impôt qui serait clairement identifiable tant le socle électoral de cette politique est souvent antimilitariste. De plus, le reste de la mandature ne sera probablement émaillé que de "crypto impôts" après une première impression qui, à tort ou à raison, a été ressentie par les classes moyennes comme un "matraquage fiscal" et a fait perdre des voix au profit de qui vous savez.
  21. Les structures sont officiellement indépendantes, un prélèvement de l'EFS va à des civils, un du CTSA à des militaires. A toutefois une réserve de sécurité près: "Le CTSA a les mêmes obligations et activités que l'EFS. La France a mis en place deux structures indépendantes car les conditions d'approvisionnement en produits sanguins labiles en opération extérieure sont très spécifiques et demandent une très grande réactivité et adaptabilité. Mais il existe tout de même un lien entre les deux structures en cas de conflit extérieur, le stock de sang du CTSA serait entièrement envoyé en opération et l'EFS prendrait alors le relais dans les hôpitaux des armées." http://www.toutsurlatransfusion.com/transfusion-sanguine/organisme-de-la-transfusion/centre-de-transfusion-sanguine-des-armees.php
  22. Il peut aussi y avoir "Amazing Grace" ou à peu près n'importe quoi. On a tendance à oublier que la cornemuse n'est pas exclusivement celtique (il s'en trouvait des variantes dans à peu près toutes les régions de France) et au point que, même dans les Ardennes, un groupe musical commercial continue actuellement de proposer ses prestations à cet instrument. On oublie ensuite que le répertoire n'est pas forcément militaire (de Amazing Grace à Tri Martolod...), le seul impératif étant qu'il ne soit pas militaire ET étranger (encore que, Amazing Grace...). On oublie enfin que, mis à part les marins de Lann Bihoué et les terriens de l'Artillerie Militaire de Rennes (c'est toujours en Bretagne), d'autres formations ont un pupitre de cornemuses comme la fanfare-bagad de la 9ème BIMA (et Poitiers, ce n'est plus vraiment en Bretagne).
  23. Et, si cela est vrai, le concept n'est pas si nouveau: le général Vincent Desportes, ancien commandant de l'école de guerre, ne s'en était-il pas vu "remercier" pour sa "liberté de parole"?
  24. "N"oublions pas que le moustique est l'animal qui nous tue le plus (après l'homme). Bien loin de tout le reste." Pas sûr. Des pathologies transportées par moustiques, le paludisme tue rarement les Occidentaux, ils sont en principe vaccinés contre la fièvre jaune, restant, schématiquement, certaines filarioses et bilharzioses. Et on ne peut passer sous silence à cet égard la responsabilité d'autres bestioles volantes (mouches dont simulies) ou pas (mollusques par exemple).

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