On confond peut-être (et ils font tout pour ça) les activités "maladie" de UNEO et celles de prévoyance (d'ailleurs déléguées par UNEO en réassurance à d'autres organismes).
Ce n'est pas parce que l'on souscrit une complémentaire santé à UNEO que cette prévoyance est assurée, elle fait l'objet d'autres contrats optionnels (et évidemment des cotisations qui vont avec).
Sur le plan de la maladie, je ne vois rien qui rende UNEO meilleure que, globalement, la concurrence.
En revanche, et c'est en effet d'autant plus vrai en OPEX, allez trouver un assureur civil en compensation de solde/invalidité/décès pour des événements survenus au mieux lors d'entraînements quasiment inassurables (des exemples criants sont parachutisme, treuillage...) et au pire lors d'actions de combat.
Pour revenir à la question de base (et sauf bien sûr erreur déclarative ou administrative), l'inscription à la CNMSS n'est ni plus, ni moins longue que celle aux régimes étudiants, mais souffre du même handicap:
pour un jeune qui n'a jamais travaillé (et qui donc n'a pas une attestation sécurité sociale d'un autre régime), le parcours du combattant, si j'ose, passe par l'interrogation du fichier INSEE centralisé (à Nevers, si j'ai bonne mémoire) après éventuel questionnement d'état-civil auprès de la commune de naissance (si c'est par exemple en Afrique, c'est plus compliqué) et avant mise en oeuvre du dispositif Sésam Vitale, lui aussi centralisé et inter-régimes.
Notons à cet égard que la réaction est d'autant plus lente que les régimes spéciaux (dont la CNMSS) ne disposent pas, à l'instar des CPAM et MSA, d'échelon local de proximité.
Les mauvaise langues me prétendront que, avant que j'aie eu le temps d'écrire ce qui précède, "l'étranger en situation irrégulière", même s'il ne parle pas un mot de français, aura déjà une attestation de droits sous un numéro provisoire, mais ils n'auront pas entièrement raison, puisque cela se fait à la diligence et aux frais non pas des organismes de sécurité sociale, mais des Conseils Généraux.
Last but not least:
-L'inscription au régime obligatoire, même si les justificatifs tardent, est rétroactive (sauf peut-être dans le RSI qui ne nous concerne pas) au premier jour de la situation conférant les droits.
-Et, mais je laisse à cet égard s'exprimer les spécialistes, il me semble que selon son statut (et en particulier pendant les classes ou les opérations sous les drapeaux), le militaire n'a d'autre choix que de confier sa santé au SSA qui est alors réputé entreprendre les actions nécessaires.