Faudrait quand même arrêter de fumer, outre les herbes, la moquette.
-Personne n'est capable de vous dire, en cas d'utilisation "chronique", au téléphone ou autrement, le délai de disparition des cannabinoïdes dans les urines.
Il s'agit de données purement indicatives.
Le test urinaire est d'ailleurs, lui aussi, purement indicatif et ne représente qu'un "indicateur d'abstinence" (un peu comme les gamma glutamyl transférases en matière d'intoxication alcoolique).
La quantification, si elle est demandée suite à cette indication, s'effectue soit par voie sanguine, soit en effet par voie urinaire, mais impliquant des méthodes beaucoup plus fines et coûteuses (CPG/spectrométrie de masse).
-Les cannabinoïdes sont lipophiles (en français, ils sont préférentiellement stockés dans les tissus adipeux).
Ils en sont relargués progressivement, avec leur excrétion après métabolisation hépatique dans les urines et le selles dans un rapport respectif (de mémoire) de 40/60%.
Il ne sert par conséquent à rien de boire ou pas, ils ne sont pas natifs dans les urines qui ne proviennent pas de l'Esprit Saint mais, très grossièrement, de toute substance plasmatique qui a une taille moléculaire suffisamment faible pour franchir le filtre rénal.
Dans ce même ordre d'esprit, et sauf à souffrir d'un certain nombre de pathologies provoquant une rétention urinaire (et d'ailleurs le plus souvent liées non pas au "liquide" lui-même, mais à la filtration glomérulaire, aux ions transportés, à certaines formes d'hypertension ou de néphropathies..., un "cours" de néphrologie n'a pas sa place ici), boire plus que 1,5l d'eau n'aura qu'une conséquence: pisser davantage.