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Aumilitaire

La question..............vous avez 2 heures. Je ramasserai les copies (BTX)


BTX

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2023/07/la-question.html

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©capture d'écran BFM
 
LĂ©on Gautier aura rĂ©sistĂ© jusqu’à la derniĂšre extrĂ©mitĂ©. Jusqu’à franchir le cap des cent ans. DĂšs la fin de l’adolescence, il lutta. A 17 ans, engagĂ© volontaire dans la marine, il dĂ©fendit Cherbourg ; puis la dĂ©faite consommĂ©e, traversa la Manche, rejoignit, en juillet 1940, l’armĂ©e de Gaulle naissante. Son grand combat fut celui du 6 juin 1944 oĂč, avec ses 176 camarades des commandos Kieffer, il dĂ©barqua Ă  Ouistreham. Il eĂ»t de la chance et survĂ©cut. Au fil du temps, il devint le dernier. Ce temps passant, on lut cela comme un moment de gloire. Comme l’écrivain Ernest Renan, LĂ©on Gautier estimait que « la cĂ©lĂ©britĂ© va rarement chercher ceux qui ont fait profession de fuir la gloire et dont la qualitĂ© dominante a Ă©tĂ© la modestie ».

Les derniers
Nous le savons, inĂ©luctablement les derniers vont disparaĂźtre. Dernier terrien, dernier aviateur, dernier marin, dernier ou derniĂšre rĂ©sistante, dernier ou derniĂšre rescapĂ©(e) des camps
 Le dernier ce n’est pas le cancre, la lanterne rouge, c’est un homme ou une femme courageux qui dans des temps maudits a su simplement « faire quelque chose » pour son pays. Ce sont les mots d’Hubert Germain, dernier des 1 038 Compagnons de la LibĂ©ration disparu en octobre 2021. L’ancien lieutenant de la 13e Demi-brigade de LĂ©gion Ă©trangĂšre qui avait Ă©levĂ© Ă  la dignitĂ© de grand officier de la LĂ©gion d’honneur Jean Camus, ancien du BCRA, qui est mort vendredi, jour des obsĂšques de LĂ©on Gautier, Ă  l’ñge de 107 ans Ă  l’institution nationale des Invalides Ă  Paris.

Qui en 2023 se lĂšverait ?

En regardant Ă  la tĂ©lĂ©vision la cĂ©rĂ©monie d’adieu Ă  LĂ©on, « la question » que, comme beaucoup, je me pose depuis mon adolescence est revenue.
 
Si j’avais vĂ©cu Ă  l’heure de l’humiliation de l’étĂ© 1940, qu’aurais-je fait ?
 
A jamais, l’interrogation restera sans rĂ©ponse.
Mais cette fois-ci, immédiatement, une autre colle a fait son apparition. Un autre hic a succédé à la premiÚre interpellation.
 
Si aujourd’hui la France Ă©tait confrontĂ©e Ă  une situation de chaos, de soumission, de dĂ©sarroi, comparable Ă  celle vĂ©cue par ces jeunes de 1940 que feraient les garçons et les filles de 2023 ?

Qui sans bruit ou envolées tenterait « de faire quelque chose » ?
Dirait « non » !
Qui manifesterait ce courage, dans des conditions rendues bien plus complexes par la puissance des technologies ?
Qui risquerait sa vie ou celle de ses proches ?
Qui franchirait l’écran des jeux vidĂ©o pour ĂȘtre dans le vrai combat qu’implique une rĂ©sistance pour tenter d'accĂ©lĂ©rer l'issue ?
Quels anonymes quitteraient le fauteuil du 20e rang pour monter sur la scĂšne du courage ?
Ne suivant pas l’exemple des EuropĂ©ens qui lors de la formation du bataillon du Pacifique fin 1940 Ă  Papeete haranguaient les PolynĂ©siens : « Engageons-nous, partez ! »
Quels personnages connus franchiraient le pas ? Au nom d’une certaine idĂ©e de la France ? Qui privilĂ©gierait les valeurs ? A toutes ces questions, un exemple contemporain, proche et lointain, celui de l’Ukraine pourrait fournir quelques pistes.
Il y aurait d’agrĂ©ables surprises. Pas forcĂ©ment celles que l’on imagine. Et d’autres Ă©videmment amĂšres. La question ne sera pas tranchĂ©e, heureusement. Pas de rĂ©ponse, donc. Mais une musique lancinante...
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Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

On peut se poser des questions ...

https://www.lamontagne.fr/brive-la-gaillarde-19100/actualites/ils-considerent-qu-on-les-empeche-de-quitter-l-armee-de-jeunes-engages-au-126e-ri-de-brive-dans-l-angoisse_14374900/

Deux jeunes engagĂ©s au 126e RĂ©giment d’infanterie Ă  Brive (CorrĂšze) ont contactĂ© une avocate spĂ©cialisĂ©e face ce qu’ils considĂ©raient comme un refus de l’institution de les laisser partir. Le commandant en second Ă©voque, lui, un "circuit de dĂ©part qui peut paraĂźtre long".

Ce sont deux jeunes hommes "trĂšs angoissĂ©s" que l’avocate, spĂ©cialisĂ©e en droit militaire, AĂŻda Moumni, a eus au tĂ©lĂ©phone, vendredi dernier, 15 septembre. Deux jeunes hommes arrivĂ©s au 126e RĂ©giment d’infanterie de Brive (CorrĂšze) en tant qu’Evat (EngagĂ© volontaire de l’armĂ©e de terre) dĂ©but septembre au sein d’une cohorte d’une cinquantaine d’autres souhaitant servir dans l’armĂ©e de terre.

En droit de quitter le régiment 

"Ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas quitter le rĂ©giment alors qu’ils avaient fait part de leur volontĂ© de partir. Ce qu’ils sont en droit de faire pendant une pĂ©riode de probation de six mois", explique l’avocate. Une possibilitĂ© que confirme le commandant en second du rĂ©giment, le lieutenant-colonel Marc Amarger. "Ils ont absolument le droit de partir. On est une armĂ©e de volontaires", insiste-t-il.

Une trĂšs longue attente

Pour signifier leur volontĂ© de quitter le rĂ©giment, ils ont Ă©crit un courrier Ă  leur hiĂ©rarchie. "Un courrier qu’on leur a demandĂ© de rĂ©diger plusieurs fois. On les a isolĂ©s des autres soldats", relaie aussi l’avocate. Selon nos informations, les neuf jeunes de cette cohorte souhaitant quitter le rĂ©giment ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans un mĂȘme prĂ©fabriquĂ©, pendant plusieurs jours, "sans accĂšs au mess, ils ont reçu des rations de combats pour repas". Un point que rĂ©fute le commandant en second. "Le reste de la cohorte est parti pour AngoulĂȘme pour suivre sa formation. Comme ils ont Ă©mis le souhait de partir, ils sont restĂ©s Ă  la caserne Laporte, le temps de mettre en Ɠuvre le circuit de dĂ©part."

 

Un processus de départ "un peu long"

Un "circuit de dĂ©part" sur lequel ces jeunes ont eu peu, voire trop peu d’informations. "Il faudra qu’on insiste lĂ -dessus, reconnaĂźt Marc Amarger. Quand ils Ă©mettent le souhait de partir, ils ont 48 heures de rĂ©flexion parce qu’on veut qu’ils soient sĂ»rs de leur choix. Puis, ils sont reçus par le chef de l’école des Bisons, puis par le chef de corps ou par moi quand il n’est pas lĂ , pour qu’on puisse bien cerner et analyser les raisons de leur dĂ©part. Ils ont aussi une visite mĂ©dicale. Le processus peut paraĂźtre un peu long", admet Marc Amarger.

"On leur a fait peur"

En attendant ces diffĂ©rentes Ă©tapes vers leur retour Ă  la vie civile qui se sont Ă©talĂ©es sur prĂšs de dix jours, "on leur a fait peur, analyse l’avocate, en les menaçant de les poursuivre pour dĂ©sertion". "C’est un mot qui a pu ĂȘtre utilisĂ©, mais malencontreusement. S’ils ne revenaient pas le dimanche soir aprĂšs leur permission, leur contrat aurait Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© par l’autoritĂ© militaire et non plus du fait de l’intĂ©ressĂ©. Dans le premier cas, on ne peut plus s’engager dans l’armĂ©e, alors que dans le second, c’est encore possible."


Le commandant en second affirme les avoir tous reçus et ces jeunes sont sur le point, aujourd'hui, jeudi 21 septembre, de quitter le régiment.
 
 
Clairon
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Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu ....

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pauvres bĂȘtes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!j'ai l'impression qu'ils se montent la tĂȘte les uns les autres. De plus cette gĂ©nĂ©ration vivant dans l'immĂ©diatetĂ© ne comprend pas que l'on n'accĂšde pas Ă  leurs dĂ©sirs dans l'instant. Bien triste!!!!!!!!!!!!

 

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On trouve dans la troupe de manƓuvre le meilleur en devenir et le pire limite dĂ©bile pour certains comme on le voit dans certains documentaires , rien de plus que ce qu'on a connu il y a 25 ans ou 30 ans durant le service militaire . Je me demande qui n'arrive pas Ă  voir qu'untel Ă  un QI d'huitres en 10 mn d'entretien .J'ai fait çà toute ma vie dans le privĂ© mais moi il n'avait pas d'armes in fine ...

Et je suis témoin que l'Armée est encore une des seules filiÚres qui permet à des jeunes un peu éveillés de gravir des échelons , dans le civil à part dans les métiers manuels on te dégage vite fait dans les bullshits jobs sans te donner une seule chance .

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Bonjour,

2 sur 50 est un pourcentage acceptable.

MĂȘme chez nous y avait des mĂ©contents qui recevaient par les gradĂ©s l’habituelle comptine: personne vous a cherchĂ©, vous avez signĂ© pour en ch


Mais aujourd’hui?

Modifié par vittorio venturi
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Je pense qu'on ne serait pas trop surpris...

Il y a encore des bons français qui se battraient pour la France, ça, pas de souci. Il y en aura toujours. 

Mais des millions? Nah. Je n'y crois pas trop, non.

Et plus on connaĂźt le confort et moins on a envie de le perdre.

On a aussi énormément de jeunes qui ne donneraient pas une seconde de leur peau à la France, ça se casserai direct au bled ou ailleurs.

Sans parler de combien de militaires français d'active ne m'ont déjà pas dit "si demain ça pÚte, je n'ai rien à foutre, je me casse".

Donc bon...!

Je pense que tant qu'on ne l'a pas vĂ©cu, difficile de savoir. Peut-ĂȘtre que je me trompe et on serait surpris.

Mais je pense que le risque est que, si on se base sur du volontariat, la pyramide d'ùge des gens se battant seraient largement inversée.

On ne pourrait pas non plus compter sur beaucoup de vegans-terre-plate-complotisme/liberté-anti-fascho/non-binaire/xenogenre-flaque-deau pour sauver la France. Jusqu'à ce que la faim frappe à la porte.... dans ce cas là, beaucoup d'idéologies modernes meurent et on revient aux instincts et aux bases.

Il y a 11 heures, Clairon a dit :

On peut se poser des questions ...

https://www.lamontagne.fr/brive-la-gaillarde-19100/actualites/ils-considerent-qu-on-les-empeche-de-quitter-l-armee-de-jeunes-engages-au-126e-ri-de-brive-dans-l-angoisse_14374900/

Deux jeunes engagĂ©s au 126e RĂ©giment d’infanterie Ă  Brive (CorrĂšze) ont contactĂ© une avocate spĂ©cialisĂ©e face ce qu’ils considĂ©raient comme un refus de l’institution de les laisser partir. Le commandant en second Ă©voque, lui, un "circuit de dĂ©part qui peut paraĂźtre long".

Ce sont deux jeunes hommes "trĂšs angoissĂ©s" que l’avocate, spĂ©cialisĂ©e en droit militaire, AĂŻda Moumni, a eus au tĂ©lĂ©phone, vendredi dernier, 15 septembre. Deux jeunes hommes arrivĂ©s au 126e RĂ©giment d’infanterie de Brive (CorrĂšze) en tant qu’Evat (EngagĂ© volontaire de l’armĂ©e de terre) dĂ©but septembre au sein d’une cohorte d’une cinquantaine d’autres souhaitant servir dans l’armĂ©e de terre.

En droit de quitter le régiment 

"Ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas quitter le rĂ©giment alors qu’ils avaient fait part de leur volontĂ© de partir. Ce qu’ils sont en droit de faire pendant une pĂ©riode de probation de six mois", explique l’avocate. Une possibilitĂ© que confirme le commandant en second du rĂ©giment, le lieutenant-colonel Marc Amarger. "Ils ont absolument le droit de partir. On est une armĂ©e de volontaires", insiste-t-il.

Une trĂšs longue attente

Pour signifier leur volontĂ© de quitter le rĂ©giment, ils ont Ă©crit un courrier Ă  leur hiĂ©rarchie. "Un courrier qu’on leur a demandĂ© de rĂ©diger plusieurs fois. On les a isolĂ©s des autres soldats", relaie aussi l’avocate. Selon nos informations, les neuf jeunes de cette cohorte souhaitant quitter le rĂ©giment ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans un mĂȘme prĂ©fabriquĂ©, pendant plusieurs jours, "sans accĂšs au mess, ils ont reçu des rations de combats pour repas". Un point que rĂ©fute le commandant en second. "Le reste de la cohorte est parti pour AngoulĂȘme pour suivre sa formation. Comme ils ont Ă©mis le souhait de partir, ils sont restĂ©s Ă  la caserne Laporte, le temps de mettre en Ɠuvre le circuit de dĂ©part."

 

Un processus de départ "un peu long"

Un "circuit de dĂ©part" sur lequel ces jeunes ont eu peu, voire trop peu d’informations. "Il faudra qu’on insiste lĂ -dessus, reconnaĂźt Marc Amarger. Quand ils Ă©mettent le souhait de partir, ils ont 48 heures de rĂ©flexion parce qu’on veut qu’ils soient sĂ»rs de leur choix. Puis, ils sont reçus par le chef de l’école des Bisons, puis par le chef de corps ou par moi quand il n’est pas lĂ , pour qu’on puisse bien cerner et analyser les raisons de leur dĂ©part. Ils ont aussi une visite mĂ©dicale. Le processus peut paraĂźtre un peu long", admet Marc Amarger.

"On leur a fait peur"

En attendant ces diffĂ©rentes Ă©tapes vers leur retour Ă  la vie civile qui se sont Ă©talĂ©es sur prĂšs de dix jours, "on leur a fait peur, analyse l’avocate, en les menaçant de les poursuivre pour dĂ©sertion". "C’est un mot qui a pu ĂȘtre utilisĂ©, mais malencontreusement. S’ils ne revenaient pas le dimanche soir aprĂšs leur permission, leur contrat aurait Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© par l’autoritĂ© militaire et non plus du fait de l’intĂ©ressĂ©. Dans le premier cas, on ne peut plus s’engager dans l’armĂ©e, alors que dans le second, c’est encore possible."


Le commandant en second affirme les avoir tous reçus et ces jeunes sont sur le point, aujourd'hui, jeudi 21 septembre, de quitter le régiment.
 
 
Clairon

Quand j'ai quittĂ© St. Maixent pour l'ArmĂ©e de l'Air suite Ă  un gros mic-mac mĂ©dical, c'Ă©tait en mĂȘme temps que deux autres collĂšgues. Un qui ne voulait pas rester car ça ne lui plaisait pas. L'autre allait bientĂŽt perdre son pĂšre brutalement et n'allait vraiment pas bien et voulait ĂȘtre Ă  son chevet (elle s'engagera de nouveau plus tard dans l'armĂ©e de l'air et y restera longtemps). Son pĂšre dĂ©cĂ©dera quelques semaines plus tard.

On a fait:

- compte rendu Ă©crit, qui devait ĂȘtre carrĂ© et selon les rĂšgles. Comme d'habitude, si pas correctement Ă©crit, bah, tu recommences.....

- à partir de deux jours plus tard, reçus par le chef de section, commandant de compagnie, puis chef de corps en second (si je me rappelle bien). On a dû clairement exposer les raisons de notre départ, il y a eu un échange, sans jamais de jugement ou méchanceté. 

- visite mĂ©dicale de dĂ©part, obligatoire, pour s'assurer que l'Ă©tat de santĂ© Ă  la sortie Ă©tait le mĂȘme que l'Ă©tat de santĂ© Ă  l'entrĂ©e et qu'aucune infirmitĂ© n'a eu lieu pendant notre service

- circuit départ, avec réintégration du matériel, passage aux différents services dont administration pour les droits de chÎmage, etc.

Ça a durĂ© environ 10j... 

Forcément pendant ce temps, bah, on n'était plus intégrés à la section ni à la compagnie.... on était effectivement "à part" parce que bah, les autres, eux, ont continué la formation. 

2 semaines aprĂšs j'Ă©tais Ă  Rochefort.

Donc bon, ces jeunes qui pleurent... oui, on a le droit de partir pendant la pĂ©riode probatoire. Ça ne veut pas dire qu'on part lĂ , maintenant, de suite, le jour mĂȘme... il y a des rĂšgles Ă  suivre et de l'administratif Ă  gĂ©rer pour les deux parties...

Et oui, si on part sans faire tout dans les rÚgles, c'est de la désertion...

La "pauvre" avocate doit faire son taf de défendre ces petits chérubins trop fragiles. Quelle ANGOISSE d'attendre 10j de faire un circuit départ dans les rÚgles....

OĂč va ce monde...

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"La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens."

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Moi ce qui me tue c'est de voir qu'on recrute des Ăąnes pareils, j'ai lu sur le forum que c'etait redevenu problĂ©matique de combler les effectifs mais  Ă  ce point lĂ  certains sont Ă  la limite de la dĂ©bilitĂ© ça ne m'etonne pas qu'ensuite ils fassent n'importe quoi.le mec Ă©crit phonĂ©tiquement il dit qu'il a un bac, l'autre avec un BTS a mĂȘme pas 70 sur 150 en anglais, Un autre veut faire maitre chien et il est  epais comme un grillon malade bref a part dans la sĂ©curitĂ© privĂ©e ou c'Ă©tait encore pire je me pose des questions.... 

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En temps de guerre ON est toujours surpris de voir qui réagit.......Le STO a créé des cohortes de rebelles!!

Aujourd hui les gens obéissent aux injonctions de manipulateurs sur internet ou de la tv

Les #”jeunes” vivent dans un monde virtuel

Et pourtant mon fils lorsqu il était en escadron me disait que si on savait y faire il faisait plus confiance aux gars des cités car ils savaient la valeur des choses.........

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Papamili à mis l'accent sur une chose importante. quand je suis arrivé en compagnie, avant mon Cfim, je me suis retrouvé à fréquenter des gens que je ne fréquentais pas dans ma vie, des gens des cités, des filles et des gars de la campagne, des citadins éduqués, bref de tout. L'armée en tant que miroir de la société.
Je me plaignais  Ă  mon pĂšre que la plupart avait un peu de mal avec l'autoritĂ© parfois, qu'ils parlaient fort, et de choses qui ne m’intĂ©ressaient pas. J'avais du mĂ©pris, clairement.
Et mon pĂšre, trĂšs sagement comme Ă  son habitude, de me dire de ne pas juger toute ces personnes, car j'avais fait le choix de m'engager comme eux, et qu'ils pourraient ĂȘtre ceux avec qui, Ă©paules contre Ă©paules, j'allais aller au combat. Et moi, ramener Ă  l'Ă©cole par mon paternel, j'ai mis de l'eau dans mon vin, j'ai Ă©tĂ© leurs parler, et Ă  la fin, tout le monde rigole, on est tous content d'avoir Ă©tĂ© au bout des Ă©preuves ensemble, on s'est entraidĂ©.

Le situations de crises font émerger des  leaders, et font ressortir le pire et le meilleur, la guerre tout autant.
Ces gens qui s'engagent pour un tas de raisons se sublimerons peut ĂȘtre en cas de conflit, dans l'Ă©preuve du feu, et puis d'autre se cacherons par peur. Je ne juge ni bon ou mauvais les uns et les autres.

Yann Pyromane (sic) parle d'ùnes pour désigner certains soldats, mais de quel droit peut on juger la vie des gens ? De quel droit juger que certains n'ont pas eu accÚs à l'éducation avant leurs engagement ?

Ils écrivent mal ? Je vous signale que l'armée offre des formations en français et en mathématiques, j'en ai fait l'expérience avant ma reconversion, c'est trÚs utile.

Un mauvais niveau en anglais ? Je vous signale que l'on est l'un des pires pays dans l'enseignement des langues étrangÚre, et donc que les gens qui arrivent dans l'armée sont aussi victimes de l'enseignement qu'ils ont reçu. Un diplÎme n'est pas automatiquement une somme de connaissances que l'on devrait avoir acquis pour le restant de nos jours, j'ai un bac technologique en science de laboratoire, option biochimie, ça m'a servi dans mon service au sein du 2e Régiment de Dragons qui est spécialiste sur les questions NRBC.

Pour autant j'ai travaillé avec des gens qui n'avaient jamais lu UN SEUL LIVRE de leur vie, mais ils savaient faire le boulot, l'armée leur avait appris, ils étaient bons, et à choisir j'aurais été au combat avec eux, sans hésiter, eux qui ne savaient que quelques mots d'anglais, qui n'avaient jamais lu ou appris au delà du collÚge.

Je vous met en garde contre le mĂ©pris facile, tout amicalement, car j'en ai moi-mĂȘme fait les frais avant de revenir Ă  la raison. C'est en tirant les autres vers le haut, fusse-t-on seul, qu'on y arrive, pas en rabaissant ou en se plaignant. Pendant des annĂ©es, j'ai aidĂ© des mecs Ă  Ă©crire leurs comptes-rendus car ils avaient du mal Ă  Ă©crire en français. Je ne l'Ă©crivais pas Ă  leur place, mais je m'asseyait Ă  cotĂ© d'eux pour les aider. En mission Ă  l'Ă©tranger, j'avais le meilleur niveau d'anglais de mon peloton, et bien au restaurant, je prenais les commandes pour tout le monde, je traduisait les menus, et quand je le pouvais, j’essayais de leur inculquer quelques mots de vocabulaire courant, pour les aider  Ă  s'amĂ©liorer.
C'est trop facile de se plaindre sur un forum, c'est de l'hypocrisie

Cordialement,

Avr6

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Who is John Galt ?

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Bonjour,

qu’il soit clair que je me rĂ©fĂ©re au plĂ©istocĂšne du recrutement dans l’armĂ©e/LĂ©gion quand on disait que mĂȘme un boiteux ou un bossu pouvait ĂȘtre choisi.

Et bien Ă  Aubagne parmi nous, un troupeau hetĂ©rogĂšne de gens provenants de tous azimuts, y avait un garçon, gaulois, qui etait trĂšs sympathique, en bonne forme physique, il s’exprimait correctement et avec facilitĂ© mais
 il a entamĂ© une conversation avec un des Caporaux Chef sur les mĂ©fait de l’ArmĂ©e en AlgĂ©rie; le gradĂ© Ă  acceptĂ© de causer, en prĂ©cisant seulement au jeune : fait gaffe qu je y Ă©tais.

Quelques jours plus tard nous sommes passù chez le “Bupers” pour un entretien avec un Adjudant qui m’a paru un peu plus minutieux que les autres recruteurs.

Le soir mĂȘme le jeune contestateur avait disparu de nos rangs.

Connaisseurs d’hommes ou chasseurs de tĂȘtes?

Il y a 7 heures, Yann pyromane a dit :

Moi ce qui me tue c'est de voir qu'on recrute des ùnes pareils, j'ai lu sur le forum que c'etait redevenu problématique de combler les effectifs

 

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Dans le privĂ© un directeur de ressources humaines rend des comptes quand ils recrutent des brĂȘles c'est la diffĂ©rence avec l'armĂ©e. 

MĂȘme pas sur, je travail dans le privĂ©e actuellement, en rapport avec la sĂ©curitĂ© sur des sites Seveso et j'ai vu des choses hallucinantes, je n'ai vu aucune diffĂ©rence pour ma part, mais bien sur, je n'ai pas travaillĂ© partout, et je pense que certains sont plus consciencieux que d'autres, il faut l’espĂ©rer.
La responsabilitĂ© des recruteurs peux ĂȘtre engagĂ©, elle doit l'ĂȘtre, mais il faut se souvenirs aussi de l’impĂ©ratif du recrutement du Ă  un Ă©norme turn over dans l'armĂ©e, donc ils ont le cul entre deux chaise et tentent de faire la moyenne. 
Ce que je voulais dire plus haut, tout à mon exaspération de l'instant, c'est qu'il faut faire avec ce qu'on à sous la main, ou alors  il faut réduire la voilure et les effectifs.
La police fait Ă©cole dans ce cas, eus ils ont clairement choisis de recruter n'importe qui, mĂȘme des types qui ont eu 7/20 Ă  leurs examens d'entrer (niveau bac pour un gardien de la paix) avec les consĂ©quences qu'on connait bien maintenant.

Une situation n'est jamais aussi simple qu'il n'y parait. quand j'ai fait  le CFIM en 2010, les consignes Ă©tait trĂšs claire pour l'encadrement : TOUT LE MONDE devaient rĂ©ussir, avec un repĂȘchage incroyable de gars qui n'aurait jamais du y arriver et qui finissait miraculeusement Ă  10/20. Certains ont loupĂ© l'Ă©preuve de tir et n'ont pas Ă©tĂ© reçu, c'est que ça se serait vu, quand mĂȘme. Un encadrement de CFIM reçoit des consignes clair de la part du chef de corps pour qu'un maximum de gens reste, vaille que vaille...

Je sais jamais si mon propos est clair, auquel cas il faut pas hésiter à me reprendre ou poser des questions. Et pour finir avec ça, quand j'ai terminé mes classes au bout de trois mois et que je suis arrivé en escadron, on m'a bien fait comprendre que mes classes c'était de la merde, que c'était moins bien, que c'était mieux avant, le vieux refrain.
On a dit la mĂȘme chose Ă  mon pĂšre quand il Ă  fait son service militaire en Allemagne, dans les annĂ©es soixante dix... On est toujours la brĂȘle d'un autre.

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Le 26/09/2023 à 20:26, Yann pyromane a dit :

Et je suis témoin que l'Armée est encore une des seules filiÚres qui permet à des jeunes un peu éveillés

Bonjour,

je me permet de completer cette pensĂ©e avec une reflexion gĂ©nĂ©rale sur ce que, on dit, peut s’attendre un jeune de l’ArmĂ©e: sĂ»rement une paye, logement, nourriture, habillement, ensuite une promotion sociale et pour finir une retraite pas riche mais valable.

Eh bien je crois que tout ça soit insuffisant pour justifier ce choix de vie: plus que les belles affiches du Centre de Documentation joue la possibilitĂ© de se mettre en balance avec des autres jeunes et surtout avec soi-mĂȘme.

Quelle joie voir que tu a passĂ© un examen ou un test sportif et dizaines d’autres l’on ratĂ© et si aprĂšs arrive aussi le charge d’encadrer des hommes, sachant que dans l’ArmĂše le partage  de responsabilitĂ© n’existe pas, n’est-il pas un fardeau/honneur?

La SocietĂ© ne donne pas beaucoup de chances aux jeunes gens (Ă©veillĂ©s) qui veulent sortir de la mĂ©diocritĂ©, l’ArmĂ©e, au contraire, avec sa multiplicitĂ© de rĂŽles peut leur donner un bon coup de main.

 

Modifié par vittorio venturi
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C'est vrai, j'avais oublié qu'en 2023 tu n'as plus le droit de critiquer ou juger les gens... ce n'est pas politiquement correct.

Il faut dire amen Ă  tout et surtout ne pas froisser les gens....

Il faut tout niveler par le bas car sinon on risque une vague de dépressions et pleurs...

On n'est plus cadres dans l'armée, on est papa/maman et assistante sociale, peu importe si c'est épuisant.

Je ne sais pas si vous ĂȘtes encore Ă  l'armĂ©e mais je crois que vous ne vous rendez pas compte de la crise que c'est de recevoir certains jeunes...

Et non, ce n'est pas normal de ne pas savoir Ă©crire sa langue maternelle (qui n'est mĂȘme pas la mienne, au passage) et il est encore moins normal que 3/4 d'une compagnie qui vient de s'engager ne sache pas La Marseillaise. 

À moment donnĂ©, il y a les gens qui n'ont pas fait beaucoup d'Ă©tudes mais sont passionnĂ©s et font des efforts et il y a effectivement des Ăąnes, feignasses et une plaie Ă  bosser avec. La baisse du QI gĂ©nĂ©ral de la population ne semble pas trop inquiĂ©ter les gens, encore moins quand cette mĂȘme population ne veut surtout pas faire des mĂ©tiers manuels comme cuisinier, serveur, ouvrier, boulanger, pĂątissier, ou mĂȘme militaire, d'ailleurs... Ă  moment donnĂ©, il faut ĂȘtre cohĂ©rent. 

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"La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens."

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J'ai pas dit qu'il n'y avait pas un lot d'incapable complĂštement perdu, bon Ă  rien et fainĂ©ant. Ceci Ă©tant dit, je vous permet (c'est juste une expression) de critiquer ce que vous voulez, qui vous voulez, Ă  commencĂ© par moi mĂȘme. Mais j'applique Ă  ma rĂ©flexion les mĂȘmes critiques  que je peut faire aux autres. Je ne suis plus militaire d'active depuis quelques annĂ©es.

Ai-je dis qu'il fallait accepter la situation comme elle était et se résigner ? Citez moi. Tout les jours  je m'essuie le cul avec le politiquement correct.
J'ai été dans cette situation, j'ai encadré des classes, j'ai vu ces comportements dont vous parlez, j'ai vu des gars refuser de se lever le matin à 5h30, j'ai vu un type avaler une boite de décontractant musculaire pour esquiver une marche, j'ai vu des mecs ricaner dans les rangs alors que ça fait cent fois qu'on leurs dit de fermer leurs gueules, j'ai vu des gens simuler des blessures, pleurer parce qu'ils n'avait pas leurs huit heures de sommeil (véridique) par nuit.

Et qu'est ce que j'y peux ? je suis pieds et poings liĂ©s par les rĂšglements, je ne peux pas les  prendre par le col et les tirer de force du lit, sinon on m’engueulera, je ne peux pas leur mettre des coups pieds au cul pour qu'ils avancent, ni mĂȘme une gifle derriĂšre la tĂȘte pour leur apprendre le silence. Alors je fais quoi ?
Et pourtant ce n'est qu'une minorité de gens, mais on dirait que cette minorité prend toute la place dans la réflexion qu'on à ici.

D'accord ce n'est pas normal de pas savoir écrire, mais l'angle mort c'est que personne ne se demande jamais pourquoi ces jeunes que vous fustigez ne savent pas écrire. Quid de leur scolarité par exemple ?

A vous Ă©coutez parler, on dirait que l'armĂ©e est hors de la sociĂ©tĂ©, hors ce n'est pas le cas, l'armĂ©e d'un Ă©tat s'inscrit dans une sociĂ©tĂ©, qui infuse en elle, et peut ĂȘtre vice-versa. BlĂąmons la sociĂ©tĂ©, peut-ĂȘtre un peu, parce que c'est elle qui dĂ©finit le cadre de vie de ces jeunes. On fait le procĂšs de l'Ă©ducation nationale pour former des gĂ©nĂ©rations d'incompĂ©tents, parfois Ă  juste titre, mais qui Ă  sabotĂ© l'Ă©cole depuis des annĂ©es ? Faut voir un peu plus loin que le bout de son nez hein, les jeunes arrivent pas dans des cartons tout beaux tout neufs, on les dĂ©balle pas et "en avant, marche", c'est pas ça. Tant qu'on regarde un problĂšme par le petit bout de la lorgnette on ne peut pas le rĂ©soudre.

C'est pareil quant à votre saillie sur le fait que personne ne veut plus faire des métiers physiques, ce dont vous semblez vous plaindre sans jamais questionner les conditions de travail ou la rémunération, qui est pourtant le nerf de la guerre. L'armée est bien sûr une exception avec son fonctionnement, mais la plupart des gens qui s'y engagent savent que à un moment ou un autre ça va tirer  sur les mollets et sur les deltoïdes. 

Quand Ă  la baisse du QI, je ne commenterai pas.

Who is John Galt ?

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Je suis d'accord avec Avenger sur un point, tout le monde peut évoluer, s'améliorer et devenir trÚs bon dans quelque chose.
Du commerçant du coin (illicite! lol) à la bourgeoisie !
Ce qu'il faut, c'est insuffler une Ă©tincelle, ce petit quelque chose qui pousse les gens Ă  aller de l'avant et vers l'excellence.
J'ai connu des gens perdus, avec un casier rempli de petits délits, qui sont devenus de trÚs bons soldats, une fois qu'on a cru en eux et qu'on leur a enlevé quelques mauvaises habitudes.
Rien n'est donc acquis d'avance, il faut juste sculpter la pierre.

Quant à moi, j'ai quitté l'école à 16 ans, j'ai un peu bourlingué et je pense que je me suis bien débrouillé... comme quoi !

Avec mon cÎté rebelle, j'étais le préféré des surveillants ... personne n'aurait parié sur moi à l'époque!

Quand il y a de la vie, il y a de l'espoir !

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Je ne peux confirmer ni dĂ©mentir que c'est une signature.Â đŸ˜¶

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Le 26/09/2023 à 13:26, vittorio venturi a dit :

Bonjour,

nonobstant tout je suis optimiste; la jeunesse est gĂątĂ©, dĂ©sorientĂ© mais n’est pas lĂąche.

 

Bonjour,

l’interview sur l’ouvrage de François Broche, citĂ© dans l’espace librairie, se renoue avec ce poste , et je suis ravi d’avoir eu sur les jeunes la mĂȘme pensĂ©e positive de l’auteur. (Dicton venitien: “Co’ l’aqua toca el cul tuti inpara a noare” -Quand l’eau touche le cul tout le monde apprende Ă  nager-)

P.S. C’est pour ça que la LĂ©gion tient le niveau de l’eau Ă  la hauteur du c*l!!

 

 

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vers le lac Balaton il est produit une petite boisson Ă  base d'abricot qui demande un gosier d'acier et beaucoup de biĂšre pour passer

la fée verte revient à la mode, j'en ai dégusté à Pontarlier chez un producteur avec la cuillÚre à trous, le sucre, le goutte à goutte d'eau....................c'est drÎlement bon

 

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