BTX Posté(e) 5 avril Signaler Partager Posté(e) 5 avril https://www.forcesoperations.com/nouvelles-deconvenues-pour-lartillerie-danoise/ Les artilleurs danois devront attendre une année supplémentaire avant de récupérer une capacité d’appui-feu longue portée, capacité dans laquelle la Défense danoise devra par ailleurs injecter des fonds supplémentaires. Pour une surprise… Début 2023, le Danemark avait décidé d’acquérir 19 canons automoteurs ATMOS et huit lance-roquettes multiples PULS auprès de l’entreprise israélienne Elbit Systems pour remplacer les 19 canons CAESAR 8×8 donnés à l‘Ukraine. Un marché de plus de 230 M€ qui, depuis sa notification, aura créé bien des remous dans la classe politique danoise. Dernier épisode en date : un nouveau retard et une hausse des coûts. « Je peux confirmer que l’état-major de la Défense et l’Organisation d’acquisition et de logistique de la Défense estiment désormais que, toute évidence, les systèmes ATMOS et PULS ne seront pas prêts à être utilisés de manière opérationnelle avant 2026, soit un an plus tard que prévu », déclarait hier matin le ministre de la Défense danois, Troels Lund Poulsen. Un décalage « bien entendu problématique », relevait le ministre, mais qui se justifie par l’installation de câblages, de radios tactiques et d’un système de conduite de tir afin que les deux outils puissent opérer de manière intégrée avec les autres unités de la brigade. Le processus, auparavant estimé à six mois, durera en réalité 18 mois. Si ce nouveau calendrier ne remet pas en cause l’engagement pris vis-à-vis de l’OTAN, il ne fera qu’allonger le trou capacitaire auquel est confronté l’unique régiment d’artillerie danois depuis plus d’un an. Établie à 122 M€ l’an dernier, la facture consacrée à l’achat de deux batteries PULS se révèle in fine « nettement plus chère que prévu ». La raison invoquée ? Un contrat dont le contenu s’avère incomplet, car n’ayant pas pris en compte l’environnement nécessaire à la construction d’une capacité complète, comme les véhicules d’appui logistique, les munitions et infrastructures de soutien. « Il est extrêmement problématique que les hommes politiques n’aient pas pris la décision d’acheter le système PULS en toute connaissance de cause. Nous risquons désormais de nous retrouver avec une facture supplémentaire importante, qui doit être couverte par les fonds de règlement de la Défense. Il est très décevant que nous n’ayons pas reçu d’informations complètes avant que la décision ne soit prise », a regretté Troels Lund Poulsen. Lancée en octobre 2023 à l’instigation du ministre et de plusieurs parlementaires, l’enquête judiciaire portant sur les contrats ATMOS et PULS devrait maintenant être élargie aux problématiques de surcoûts et de retards. « Ceci est une affaire sérieuse. C’est également un cas qui soulève de sérieuses questions, car le comité de conciliation et la commission des finances n’ont pas obtenu tous les éléments sur lesquels repose la décision prise en janvier 2023 », a souligné Troels Lund Poulsen. Crédits image : Elbit Systems Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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